Toponymie de la Belgique

Toponymie de la Belgique

La toponymie de la Belgique ne peut être séparée de celle de la Flandre française, des Pays-Bas, de la Rhénanie, de l'Alsace et de la Suisse, c'est-à-dire de l'extrémité nord-ouest des zones de peuplement germaniques[1]. Cette zone est caractérisée par un substrat celtique, voire préceltique, des formations latines assez rares et un important apport germanique[2]. Cependant, dans la Belgique romane, la plupart des toponymes a une base latine, même s'ils n'ont pas été formés à l'époque romaine[3]. Les noms de lieux au sud-est (domaine wallon) et sud-ouest (domaine picard) de la Belgique ne peuvent être distingués clairement de ceux de la Champagne-Ardenne et de la Picardie, qui sont basés sur un substrat celto-latin important et des formations romanes fortement influencées par la syntaxe germanique.

Sommaire

Substrat pré-indo-européen

Certains éléments semble remonter à une époque antérieure à l'arrivée des porteurs des langues indo-européennes sur le territoire de la Belgique actuelle.

  • Le nom de la Meuse (latin Mosa), dont l'étymologie est inconnue.
  • Sam-ara (la Sambre), Sam-ia (la Samme), Som-ena (la Somme).
  • Thila (la Dyle) et Viltis (le Wiltz), basés sur une alternance de la consonne initiale (*t-il/w-il).
  • La racine *kal-/kar- « roche, pente rocheuse, montagne » a donné Challes (Stavelot), Chaleux (Hulsonniaux) et Cherain.
  • La racine *turn- « hauteur (?) » a donné la racine de Tournai[4].

Substrat indo-européen non celtique

On identifie dans la toponymie belge des éléments apportés par des populations de langue indo-européenne, mais non celtique. Certains éléments sont associés avec l’alteuropäisch identifié par Hans Krahe. D'autres ont été associés par Hans Kuhn à une langue indo-européenne disparue (théorie du bloc du nord-ouest). Jean Loicq y voit par contre une forme particulièrement archaïque du celtique, qu'il nomme « paléo-rhénan »[5].

Substrat celtique

Quelques noms sont liés au nom celtique du castor (bebro-) : la Biesme, Bièvre, Breuvanne (Tintigny). Quelques toponymes dérivent d'un mot celtique signifiant « pur » : le Glan, le Glain, Glain. L'Ardenne porte également un nom celtique, qui signifie « l'élevée » (*ard-uo-). Ardenelle à Sombreffe a la même étymologie. Andenne viendrait d'ana « marais »[7].

Des localités importantes portent des noms celtiques :

Ainsi Tournai peut être considéré comme gaulois, même si l'élément *turn ne l'est peut-être pas. En effet, cet élément est largement adopté dans des toponymes à composantes celtiques (cf. ci-dessus), notamment en France, où l'on trouve même un homonyme vrai Tournai-sur-Dive, ainsi que divers Tournay, Tornac, Tourniac, etc. Le terme est attesté en celtique insulaire, en breton, sous la forme torn, dans torn-aot, hauteur du rivage, falaise. Quant au suffixe -acum, il se vérifie ici qu'il avait également une valeur topographique.

Leuze, jadis Lotusa, remonte peut-être à un primitif *Lutosā sur luto-, marais (cf. vieil irlandais loth, marais et latin lŭtum, boue).

Verviers contient un élément -viers reconnaissable dans plusieurs noms de lieux du nord de la France (Grand-Laviers, Louviers, Reviers)[8] et qui remonte possiblement à l'indo-européen *wer, eau, rivière (voir ci-dessus) largement acclimaté en gaulois et que l'on trouve aussi sous la forme *war (uer- et uar- chez Xavier Delamarre[9] qui compare les sanskrit var, vari, eau; le nordique vari, le louvite war-). Sous une forme simple, il a donné les noms du Var, de la Vire ou de la Vière.

Formations celto-latines

On trouve une pléthore de noms en -acum qui selon le domaine linguistique ont pu évoluer en -eke (flamand), mais surtout en zone romane en -y / -ay.

La formation la plus caractéristique de la toponymie belge de langue romane est l'extension particulière du suffixe -iacas qui a abouti à -ies, type de formation dérivé du précédent, mais dont l'utilisation s'est prolongée longtemps dans la Gaule franque. Seuls le nord de la France et la Picardie (avec quelques exemples en Normandie) connaissent ce type de formation, dont le premier élément (comme pour les formations tardives en i-acum) est souvent un anthroponyme germanique[10].

Apports germaniques

On distingue essentiellement deux types d'apports germaniques : un apport que l'on considère comme « francique », que l'on authentifie dans les toponymes romanisés de Wallonie et dans ceux de Flandre sous une forme néerlandaise, qu'il est parfois difficile de séparer des apports proprement flamands.

Éléments non flamands

Les toponymes germaniques romanisés que l'on rencontre en Wallonie correspondent souvent à des archétypes qui se sont diffusés dans la nord de la Gaule, on en retrouve certains logiquement en Flandres sous une forme flamande.

Heusden par exemple est la forme néerlandaise commune du type *Husid-inja- « abri pour les bêtes et les gens » selon la reconstruction proposée par Maurits Gysseling. Cette explication a été contestée et certains y voient un composé celto-germanique Husidun (Gamillscheg) « maison sur la hauteur ». Le terme dune, qui n'apparait qu'au XIIIe siècle en français, est probablement un emprunt au néerlandais, dont l'ancienne forme dūne est similaire à celle du vieil anglais dūn, colline. Ce mot n'est attesté que dans les dialectes bas-allemands et il s'agit peut-être d'un emprunt au gaulois dūnon[11].

Heusden, Limbourg, est mentionnée sous la forme in Husdinio Xe siècle et Heusden, Gand, sous la forme Husdine XIe siècle. Parallèlement, il existe les formes Hoosden et Huisduinen dans l'ère de diffusion du néerlandais. Mais encore, on retrouve cet archétype en zone romane dans Houdeng-Gœgnies, Houdeng-Aimeries et Hosdent. Ce composé toponymique est également répandu dans le Nord-Pas-de-Calais, en Picardie, en Normandie, jusqu'au nord de la région parisienne, où on note les formes Hesdin, Hodeng (exemple : Hodeng-au-Bosc, Hosdinium VIIIe siècle, Hosdingum IXe siècle), Hodenc (ex : Hodenc-en-Bray), Hodent, Houdan, Houdain, toute issues de Husdinium. Apparemment les formes romanes ont subi l'attraction du suffixe d'origine germanique -ing.

Même chose pour le composé romano-germanique Steenput, Brabant flamand, « puits de pierre ». Le vieux bas-francique *putti (cf. vieux haut allemand putti, emprunté lui-même au latin puteus[12]) est peut-être aussi l'unique étymon de l'appellatif put et partiellement celui du français puits. On pourrait penser qu'il s'agit une formation d'origine néerlandaise et qu'Estaimpuis en constitue l'adaptation romane, mais le toponyme Étaimpuis (Estanpuiz 1137) en Normandie, loin de toute pénétration de la langue flamande, montre que sa diffusion est bien antérieure.

Plus répandu que les précédents est l'appellatif *baki, rivière, ruisseau. Au Moyen Âge, il est noté dans des textes sous les formes latinisées bacis, bacium, bacum, etc. De même, ces attestations dans la toponymie belge sont extraordinairement diverses.

La forme la plus courante prise par cet appellatif dans les régions romanes est -bais, parfois graphié -baix. Ainsi note-t-on Brombais à Incourt (Brabant wallon, Brombais 1036, Brumbays 1073); Bierbais à Hévilliers (Brabant wallon, Birbais XIIe siècle, Bierbais 1155), Corbais, Thorembais, Opprebais, etc.

On trouve aussi Rebaix (Hainaut, Rosbais 1119) qui procède de l'archétype *Rauzbaki « ruisseau aux roseaux », de rauz > ros, roseau (du diminutif rosel) en ancien français. Il s'est répandu en Belgique romane et germanique, ainsi qu'en France du nord. Il a pour homonyme Rebais (Île-de-France, Resbaci 635); Roubaix (Nord, Villa Rusbaci IXe siècle); Rebets (Normandie, Rosbacium 854), etc. On le voit bien, ce toponyme s'est diffusé au-delà de la zone des parlers germaniques proprement dite.

Dans la zone de fluctuation et de recul du parler flamand, l'élément *baki n'a pas évolué de la même manière, puisque la forme néerlandaise est Roosbeek (anciennement Rosbeke), aussi ne trouve-t-on qu'une graphie et une phonétique partiellement romanisée, comme en témoigne Rebecq (Brabant wallon, Rosbacem 877), homonyme de Rebecques (Nord-Pas-de-Calais, Resbeca 1084). On découvre en outre, de nombreux toponymes contenant l'élément -becq : Hellebecq, Gibecq ou Wisbecq, comparables aux -becque(s) du Nord de la France dans l'ancienne zone des parlers flamands.

François de Beaurepaire signale un autre archétype[13]: *Hambakia (forme féminine, cf. nom en -baise) qu'on retrouve en Belgique Hembeke (Zwalm, Heembeke 858), Hembise (Cambron-Saint-Vincent) et à diverses reprises en France sous les formes Hambais (Maine) et Hambye (Normandie, Hambeya 1027).

L'origine de la variante -bise (cf. Tubize, Thobacem 877 ou Jurbise), est controversée[14]. Louis Guinet[15] y voit dans certains cas une évolution à partir de la forme frisone *bitzi. Quant à l'élement ham, il peut vouloir dire dans certains cas « courbe », « méandre d'une rivière », d'où « paturage au bord d'un ruisseau », terme germanique parallèle au celtique cambo [?], que l'on retrouve dans de nombreux toponymes. Ce sens correspondrait bien à son association au terme *baki. Un composé romano-germanique existe à partir de ce même appellatif *Baki-ivu(m) > Bacivum, dérivé analogique inspiré du latin rivu(m) et qui a donné Baisieux (Basiu 1189) et Baisy (Basciu 1018), homonymes des Baisieux, Bajus, Bézu du nord de la France.

Les ruisseaux étaient jadis des limites entre des propriétés, des provinces ou des pagi, ainsi la Marcq (du germanique *marka, limite, marche) est-elle un cours d'eau qui a donné son nom au village, tout en conservant son hydronyme d'origine, ce qui n'est pas toujours le cas. Parfois, seul un toponyme conserve le nom ancien d'une rivière (cf. Hambye, France, cf. ci-dessus. A noter la présence du château de Marcambye sur la même commune de *Marka *hambaki).

Schoten (province d'Anvers, Scote 868) a pour homonyme Schoten une ancienne commune des Pays-Bas et remonterait selon Gysseling[16], au germanique skauti, hauteur, terme également représenté au Luxembourg Schoos, en Normandie : Écots (Calvados, Escotum XIe siècle) ou Écos (Eure, Scoht; Scoz 1060), etc.

Éléments flamands

  • kerk « église »
  • -zele « maison »
  • double suffixe -ing-hem

Conséquences du trilinguisme en toponymie

Un certain nombre de noms de villes et de villages peuvent avoir deux formes (en néerlandais et en français, en français et en allemand), en particulier dans les zones de contact des différentes communautés linguistiques.

Outre le français, le néerlandais, le wallon, l'allemand, des traductions existent également pour certains noms en anglais ou en espagnol. Parfois ces traductions n'ont rien à voir entre elles sur le plan du sens.

Parfois la « traduction » n'est qu'un changement de graphie, volontaire (Hélécine pour Heylissem, Opheylissem) ou historique (Crainhem, ancienne graphie néerlandaise correspondant à la forme actuelle : Kraainem). Parfois le sens change : Silly devient Opzullik (soit « Haut-Silly » ) et Bassilly devient Zullik (soit « Silly »).

Parfois le sens reste bien le même, mais n'est plus nécessairement compris. Ainsi Heure-le-Tixhe (toponyme qui s'oppose à Heure-le-Romain, « le roman »[17]) est une graphie wallonne où -xh- représente un H aspiré. Tixhe représente donc ti-hè soit « thiois », que le néerlandais traduit en diets.

Les noms traduits de certains villages qui ne comportent pas de gare ou de point d'arrêt sont rarement utilisés : Perwijs pour Perwez, Deurne pour Tourinnes-la-Grosse ou inversement Overyssche pour Overijse. Ainsi, Tronchiennes (pour Drongen) se rencontrera presque exclusivement dans les bulletins de radio-guidage et dans les dépliants du chemin de fer.

De même les traductions ont pu se faire dans l'incompréhension de la signification initiale du toponyme : la rue qui mène de Rhode-Saint-Genèse à Uccle s'appelle la rue Rouge (en fait « de Rhode », Rodestraat — en néerlandais rood signifie rouge), la rue de Paris à Louvain était la perâstroet, preistraat ou rue des Poireaux, située sous le marché, et Notre-Dame-au-Bois n'a plus rien à voir avec Jezus-Eik (le chêne de Jésus).

Le long de la frontière linguistique actuelle, les variantes toponymiques sont légion. Dans la région limitrophe du Pajottenland, les appellations évoquent bien les fluctuations de cette frontière même dans des régions actuellement situées en territoire francophone (wallon). Voir par exemple le cas de Marcq.

L'emploi de traductions et de graphies anciennes des noms de communes flamandes est très fréquent chez les francophones de Belgique qui vont en vacances à Coxyde, Blankenberghe, La Panne ou Le Coq (pour respectivement : Koksijde, Blankenberge, De Panne et De Haan).

À noter la présence dans les noms français d'orthographes anciennement utilisées en Belgique, et qui n'existent plus en l'orthographe néerlandaise. Notoirement le "a long", rendu traditionnellement en "ae" en néerlandais belge et en "aa" en néerlandais des Pays-Bas (ex : Watermael-Boitsfort (fr) / Watermaal-Bosvoorde (nl), ou encore Maestricht au lieu de Maastricht, la première orthographe ne se retrouvant plus qu'en France, rappelant l'appartenance de la ville au Premier empire).

Liste des principales traductions de localités belges

Quelle que soit la langue officielle de la localité (français, néerlandais, allemand), la forme française est donnée en entrée, et la ou les autres formes en second lieu.

On a inclus dans la liste certaines formes relatives à des localités proches de la frontière belge et participant, ou ayant participé, à quelque titre que ce soit, à la vie des localités aujourd'hui belges (exemples : Fauquemont, Montjoie).

Certaines des formes ici fournies sont ou ont été peu usitées (exemple : Néau pour Eupen) ou sont sorties d'usage (exemples : Saventhem pour Zaventem, Maestricht pour Maastricht).

A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z
Français Néerlandais Allemand Anglais
Adinkerque Adinkerke
Aerschot (inusité) Aarschot
Alost Aalst
Amblève Amel Amel
Amougies Amengijs
Anvers Antwerpen Antorff (inusité) Antwerp (esp. : Amberes)
Archennes Eerken
Arlon Aarlen Arel
Ath Aat
Audenarde Oudenaarde
Auderghem Oudergem
Austruweel (inusité) Oosterweel
Baerle-Duc Baarle-Hertog
Bas-Warneton Neerwaasten
Bassenge Bitsingen
Bassilly Zullik
Bastogne Bastenaken Bastnach (inusité) Bastogne
Beauvechain Bevekom
Belgique België Belgien Belgium
Berchem-Sainte-Agathe Sint-Agatha-Berchem
Bettincourt Bettenhoven
Bierghes Bierk
Biévène Bever
Binche Bing (inusité)
Bodeghem-Saint-Martin Sint-Martens-Bodegem
Bois-de-Lessines Lessenbos
Bombaye Bolbeek
Bourg-Léopold Leopoldsburg
Brages Beert
Braine-l'Alleud Eigenbrakel
Braine-le-Château Kasteelbrakel
Braine-le-Comte 's-Gravenbrakel
Bruges Brugge Brügge (esp.: Brujas)
Bruxelles Brussel Brüssel Brussels
Bullange Büllingen
Butgenbach Bütgenbach
Cambrai Kamerijk
Canne Kanne
Castre Kester
Clabecq Klabbeek
Clytte Klijte
Comines Komen
Comines-Warneton Komen-Waasten
Courtrai Kortrijk
Coxyde Koksijde
Crainhem Kraainem
Curange Kuringen
Deux-Acren Twee-Akren
Dixmude Diksmuide
Dottignies Dottenijs
Dranoutre Dranouter
Ellezelles Elzele
Enghien Edingen
Espierres Spiere
Espierres-Helchin Spiere-Helkijn
Everbecq Everbeek
Eygenbilsen Eigenbilzen
Fauquemont Valkenburg aan de Geul (Pays-Bas)
Flandre Vlaanderen
Flobecq Vloesberg
Fologne Veulen
Forest Vorst
Fouron-le-Comte 's-Gravenvoeren
Fouron-Saint-Martin Sint-Martens-Voeren
Fouron-Saint-Pierre Sint-Pieters-Voeren
Fourons Voeren
Fresin Vorsen
Furnes Veurne
Gaesbeek Gaasbeek
Gammerages Galmaarden
Gand Gent Ghent
Galoppe Gulp (rivière)
Gembloux Gembloers
Genappe Genepiën
Gheluve Geluwe
Gheluvelt Geluveld
Ghislenghien Gellingen
Glons Glaaien
Goé Gulke
Gossoncourt Goetsenhoven
Goyer Jeuk
Grammont Geraardsbergen
Grand-Bigard Groot-Bijgaarden
Grande-Jamine Groot-Gelmen
Grez-Doiceau Graven
Haeren Haren
Hal Halle
Hannut Hannuit
Haut-Heers Opheers
Haute-Croix Heikruis
Hautem-Sainte-Marguerite Sint-Margriete-Houtem
Helchin Helkijn
Hélécine Heilissem
Henri-Chapelle Hendrikkapelle
Herck-la-Ville Herk-de-Stad
Herck-Saint-Lambert Sint-Lambrechts-Herk
Hérinnes Herne
Heure-le-Tixhe Diets-Heur
Heverlé-au-Parc (inusité) Heverlee
Hoeilaert Hoeilaart
Hombourg Homburg
Houtain-l'Évêque Walshoutem
Hoves Hove
Huy Hoei
Ittre Itter
Ixelles Elsene
Jauche Geten
Jodoigne Geldenaken
Jodoigne-Souveraine Opgeldenaken
Jurbise Jurbeke
Kerckom-lez-Saint-Trond Kerkom-bij-Sint-Truiden
Knocke Knokke
Knocke-le-Zoute Het Zoute
La Calamine Kelmis Kelmis
La Hulpe Terhulpen
La Panne De Panne
Laeken Laken
Laethem-Saint-Martin Sint-Martens-Latem
Lanaye Ternaaien
Léau Zoutleeuw
L'Écluse Sluizen
Le Coq De Haan
Leeuw-Saint-Pierre Sint-Pieters-Leeuw
Lembecq Lembeek
Lennik Lennik
Lennik-Saint-Martin Sint-Martens-Lennik
Lennik-Saint-Quentin Sint-Kwintens-Lennik
Les Moëres De Moeren
Lessines Lessen
Le Zoute Het Zoute
Liège Luik Lüttich (it.: Liegi, esp.: Lieja)
Lierre Lier
Lille Rijsel (France)
Limbourg Limburg
Lincent Lijsem
Linsmeau Linsmeel
Lixhe Lieze
Locre Lokeren
Locre Loker
Lombardzyde Lombardsijde
Lombeek-Notre-Dame Onze-Lieve-Vrouw-Lombeek
Looz Borgloon
Louvain Leuven Löwen (esp.: Lovaina)
Lowaige Lauw
Luingne Lowingen
Maestricht Maastricht
Malines Mechelen
Malmedy Malmedy Malmünd (inusité)
Marcq Mark
Marlinne Mechelen-Bovelingen
Maeseyck Maaseik
Mélin Malen
Menin Menen
Merxem Merksem
Messines Mesen
Meyerode Meyrode
Moereghem Moregem
Molenbeek-Saint-Jean Sint-Jans-Molenbeek
Mons Bergen
Montaigu Scherpenheuvel
Mont-Aigu Scherpenberg
Montjoie Monschau (Allemagne) Monschau
Mont-César Keizersberg (Louvain)
Mont-de-l'Enclus Kluisberg
Mont Noir Zwarteberg (France)
Mont-Saint-Amand Sint-Amandsberg
Mont-Rouge Rodeberg
Mouland Moelingen
Mouscron Moeskroen
Namur Namen
Néau (inusité) Eupen Eupen
Neerheylissem Neerheilissem
Neuve-Église Nieuwkerke
Nieuport Nieuwpoort
Nivelles Nijvel
Notre-Dame-au-Bois Jezus-Eik
Oisquercq Oostkerk
Oleye Liek
Ollignies Woelingen
Opheylissem Opheilissem
Oreye Oerle
Ostende Oostende
Othée Elch
Ottembourg Ottenburg
Otrange Wouteringen
Overyse Overijse
Papignies Papegem
Pellaines Pellen
Perwez Perwijs
Petit-Enghien Lettelingen
Petite-Jamine Klein-Gelmen
Piétrain (Belgique) Petrem
Pirange Piringen
Racour Raatshoven
Rebecq Roosbeek
Rémersdael Remersdaal
Renaix Ronse
Rhode-Sainte-Agathe Sint-Agatha-Rode
Rhode-Saint-Genèse Sint-Genesius-Rode
Roclenge-Looz Rukkelingen-Loon
Roclenge-sur-Geer Rukkelingen-aan-de-Jeker
Rode-le-Duc 's-Hertogenrade Herzogenrath
Rosoux-Crenwick Roost-Krenwik
Rosières Rozieren (vieilli)
Roulers Roeselare
Russeignies Rozenaken
Russon Rutten
Ruysbroeck Ruisbroek
Saint-Genois Sint-Denijs
Saint-Gilles Sint-Gillis
Saint-Jean-Geest Sint-Jans-Geest
Saint-Josse-ten-Noode Sint-Joost-ten-Node
Saint-Nicolas Sint-Niklaas
Saint-Pierre-Capelle Sint-Pieters-Kapelle
Saint-Pierre-sur-la-Digue Sint-Pieters-op-den-Dijk (bij Brugge)
Saint-Remy-Geest Sint-Remigius-Geest
Saint-Trond Sint-Truiden
Saint-Vith Sankt Vith Sankt Vith
Saintes Sint-Renelde
Saventhem (inusité) Zaventem
Schaerbeek Schaarbeek
Schoenberg Schönberg Schönberg
Silly Opzullik
Sluse Sluizen
Soignies Zinnik
Steenkerque Steenkerke
Tamise Temse
Termonde Dendermonde
Tervueren Tervuren
Tirlemont Tienen
Tongres Tongeren
Tourinnes-la-Grosse Deurne
Tournai Doornik Dornick (inusité) Tournay (inusité)
Tourneppe Dworp
Trognée Truielingen
Tronchiennes Drongen
Tubize Tubeke
Uccle Ukkel
Vieux-Heverlee Oud-Heverlee
Vieux-Heverlé (inusité) Oud-Heverlee
Vilvorde Vilvoorde
Visé Wezet
Waimes Weismes
Wamont Waasmont
Waremme Borgworm
Warneton Waasten
Warsage Weerst
Watermael-Boitsfort Watermaal-Bosvoorde
Wauthier-Braine Woutersbrakel
Wavre Waver
Wavre-Sainte-Catherine Sint-Katelijne-Waver
Wervicq Wervik
Westoutre Westouter
Wihogne Nudorp
Woluwe-Saint-Étienne Sint-Stevens-Woluwe
Woluwe-Saint-Lambert Sint-Lambrechts-Woluwe
Woluwe-Saint-Pierre Sint-Pieters-Woluwe
Ypres Ieper Ypern
Zétrud-Lumay Zittert-Lummen

Notes et références

  1. Charles Rostaing, Les Noms de lieux, PUF, Paris, 1945, p. 121.
  2. Charles Rostaing, op. cit., p. 122-123.
  3. Jean Germain et Jean-Marie Pierret, « Onomastique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 212.
  4. Jean Loicq, « Avant le latin, la Gaule Belgique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 8.
  5. Jean Loicq, op. cit., passim.
  6. Jean Loicq, op. cit. p. 16-17.
  7. Jean Loicq, op. cit., p. 17-18.
  8. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981.
  9. Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003.
  10. François de Beaurepaire, Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, éditions Picard 1981. Introduction p. 25.
  11. Albert Dauzat, Jean Dubois et Henri Mitterand, Nouveau dictionnaire étymologique et historique, éditions Larousse 1971.
  12. Alfred Jolivet et Fernand Mossé, Manuel de l'allemand du Moyen Âge, des origines au XIVe siècle, Aubier Montaigne 1972.
  13. Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, éditions Picard 1986.
  14. Bernard Roobaert, hydronymes et toponymes dérivés de la Région d'Enghien à Tubize, in Annale du cercle d'histoire Enghien Brabant t. 1 1999 - 2000.
  15. Les emprunts gallo-roman au germanique du Ier à la fin du Ve siècle, Klincksieck 1982.
  16. Toponymisch woordenboek van Belgie, Nederlands, Luxemburg, Noord Frankrijk en West Duitsland (voor 1226), Tongres 1960.
  17. On trouve la même différenciation linguistique entre Audun-le-Tiche et Audun-le-Roman en Lorraine

Liens externes

Application au patrimoine celtique de l'Ardenne [1]

Commission royale de Toponymie et Dialectologie [2]


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