- Hal (Belgique)
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Hal
(nl) HalleGéographie Pays Belgique Région Région flamande Communauté Communauté flamande Province Province du Brabant flamand Arrondissement Hal-Vilvorde Coordonnées Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers44,40 km² (2005)
51,00 %
17,07 %
29,93 %
2,00 %Données sociologiques Population
– Hommes
– Femmes
Densité35 350 (1er janvier 2008)
48,57 %
51,43 %
796 hab./km²Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +(1er janvier 2008)
20,68 %
61,35 %
17,97 %Étrangers 4,43 % (1er janvier 2008) Économie Taux de chômage 5,36 % (janvier 2009) Revenu annuel moyen 15 225 €/hab. (2005) Politique Bourgmestre Dirk Pieters (CD&V) Majorité CD&V/N-VA, Open VLD Sièges
CD&V/N-VA
sp.a-spirit
Vlaams Belang
Open VLD
Groen!
U-Gezond Verstand31
12
6
6
5
1
1Sections de commune Section Code postal Hal
Buizingen
Lembeek1500
1501
1502Autres informations Gentilé Hallenaar Zone téléphonique 02 Code INS 23027 Site officiel www.halle.be modifier Hal (en néerlandais Halle) est une ville néerlandophone de Belgique située en Région flamande dans la province du Brabant flamand.
Châtellenie du Comté de Hainaut, dépendant de la prévôté de Mons, du IXe siècle jusqu'en 1795. Elle a ensuite été intégrée au département de la Dyle (Brabant) par les Révolutionnaires français. Hal est le lieu d’un pèlerinage marial depuis au moins sept siècles. La ville est également réputée pour son carnaval à la mi-carême.
La ville de Hal compte aujourd’hui presque 35 000 habitants et jouxte le Pajottenland.
Hal est un centre régional de services et de soins, avec des commerces, différents établissements d’enseignement scolaire, un hôpital et des services publics (61 % de la population est active dans le secteur tertiaire).
Administrativement, Hal est la plus méridionale des villes néerlandophones : elle est située sur la frontière linguistique entre les langues germanique et romane, et coincée dans un étroit couloir entre la région de Bruxelles-Capitale et la Wallonie.
Sommaire
Histoire
Les frontières ont joué un rôle crucial dans l’histoire de Hal : jusqu’à la Révolution française, cette endroit dépendait plus ou moins du comté de Hainaut.
Durant la domination française, Hal a fait partie du département de la Dyle qui est devenu plus tard la province de Brabant. Aujourd’hui, Hal fait partie du Brabant flamand.
Préhistoire
Il est presque certain qu’il y avait des établissements préhistoriques à Hal. Là où se trouve la poste et où était l’hôpital médiéval Saint-Éloi, on a découvert des tessons datant de l’âge du fer (période de La Tène tardive ou Ve jusqu’au IVe siècle avant notre ère).
Antiquité
Quand les Romains ont conquis la région, la tribu des Nerviens y vivait. Jusqu’à maintenant, nous ne sommes pas certains si les Nerviens étaient des Celtes germanisés ou des Germains celtisés.
Comté de Hainaut
Sainte Waudru (612-686), membre de la dynastie des Mérovingiens, possédait un domaine à Hal. Elle a offert ce domaine en 686 au chapitre de l’abbaye de Mons qu’elle avait fondée en 661. Waudru a été canonisée après sa mort (en 688 ?[réf. nécessaire]) et enterrée à l’abbaye de Mons. En raison de la succession des comtes de Hainaut, les ducs de Bourgogne et les Habsbourg ont été les seigneurs de Hal et de ses environs.
Hal possédait aussi un bois étendu sur les collines à l’est de la ville, le Hallerbos. Parce que le bois était isolé, les propriétaires fonciers du Hainaut en laissait la gestion au chapitre de Bruxelles qui recevait un tiers des gains. Avec la forêt de Soignes, la forêt de Meerdaal et celle de Buggenhout, le bois de Hal forme les derniers restes de la Forêt Charbonnière qui s’étalait de la Senne jusqu’à la vallée de la Meuse avant l’arrivée des Romains.
Petit à petit le domaine originel est devenu un communauté importante, car dans une charte de 1225 Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut, donne les libertés citadines à Hal.
La statue de la Vierge a été offerte en 1267 à la ville par Adélaïde de Hollande, fille de Florent IV. Les comtes de Hainaut appréciaient que la ville devienne plus importante dans leur lutte de pouvoir contre les ducs de Brabant. Déjà en 1286, une chapelle Notre-Dame, gracieusement financée, existait à Hal. Les papes et évêques concédaient des indulgences à quiconque s’y rendait en pèlerinage. Des rois comme Édouard Ier d’Angleterre et l’empereur germanique Louis de Bavière honorèrent Hal d’une visite (tous les deux gendres du comte Guillaume I de Hainaut).
Déjà dans la première moitié du XIVe siècle, l’ancienne église paroissiale et la chapelle Notre-Dame étaient devenues trop petites pour pouvoir accueillir tous les pèlerins. On décida donc de construire une nouvelle église. Les travaux ont commencé en 1341. En 1410, la nouvelle église était presque achevée : le 25 février, elle a été inaugurée par Pierre d’Ailly, évêque de Cambrai. La fin réelle des travaux n’aura lieu qu’en 1470.
La position stratégique de Hal entre le Hainaut, le Brabant et la Flandre causera souvent des problèmes. Quand Marie de Bourgogne mourut en 1482, les grandes villes flamandes et brabançonnes se liguèrent contre son époux, Maximilien Ier, qui n’était pas d’accord avec les privilèges citadins. Ce fut aussi le cas de Bruxelles. En tant que ville du Hainaut, Hal appartenait au camp de Maximilien. En 1489, une armée bruxelloise menée par Philippe de Clèves a attaqué par deux fois Hal, mais n’a pas réussi à prendre la ville.
Alors que Charles Quint était en route vers le Saint-Empire romain germanique pour se faire couronner empereur, il a fait un détour par Hal pour remercier la Zwarte Madonna (la « Vierge noire » en néerlandais) pour son élection.
De nos jours
En 1977, elle a absorbé les anciennes communes de Buizingen et Lembeek (Lembecq).
Le 3 juin 2009, la commune de Hal a été condamnée par le tribunal de première instance de Bruxelles. Lors de la campagne pour les élections régionales, la municipalité avait interdit l'affichage électoral en français, pour protester contre l'absence de scission de l'arrondissement judiciaire et électoral Bruxelles-Hal-Vilvorde. Le tribunal a considéré que cette mesure violait les principes constitutionnels d'égalité et de non-discrimination[1].
En réponse à cette décision, le bourgmestre de Hal Dirk Pieters a décidé d'enlever tous les panneaux électoraux de la commune[2].
C’est dans la ville de Hal que la ligne ferroviaire à grande vitesse (TGV) Bruxelles-Paris prend son départ.
Codes postaux : 1500 Hal, 1501 Buizingen, 1502 Lembeek.
Gares : Hal (trains IC, IR et L), Buizingen, Lembeek (trains L)
Desserte bus : De Lijn (nombreuses lignes dont 170 vers Bruxelles), TEC (lignes 115a, 116, 471)
Lieux et monuments
- La basilique Saint-Martin de Hal.
- Le musée du Sud-Ouest du Brabant.
Personnalités liées à la commune
- Le duc de Bourgogne, Philippe le Hardi (1342-1404), fondateur de l'État bourguignon meurt d'une violente fièvre dans son château de Hal, le dimanche 27 avril 1404.
- Hubert Damen, acteur dans la série policière Witse qui se déroule à Hal
- Edmond Bernhard, cinéaste né à Hal en 1919, décédé en 2001
- Adrien-François Servais, célèbre violoncelliste né en 1807 et mort en 1866 à Hal, dont la statue orne la Grand Place
- Franz Servais, fils du précédent ; chef d’orchestre et compositeur, il vécut à Hal
- Joseph Cardijn, a fait ses études primaires à l’Institut Notre-Dame de Hal
- Louis Thevenet (Bruges, 1874 - Hal, 1930), peintre post-impressionniste
- Rik Wouters[Qui ?] (Halle, 2 avril 1956), poète flamand
Références
Bibliographie
- L. Everaert et J. Bouchery, Histoire de la ville de Hal d'après les documents originaux. 2e édition revue et augmentée. Bruxelles, Culture et Civilisation, 1975.
Liens externes
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