- Sombreffe
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Sombreffe Géographie Pays Belgique Région Région wallonne Communauté Communauté française Province Province de Namur Arrondissement Namur Coordonnées Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers35,78 km² (2005)
82,74 %
1,67 %
14,39 %
1,20 %Données sociologiques Population
– Hommes
– Femmes
Densité7 801 (1er janvier 2008)
49,16 %
50,84 %
218 hab./km²Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +(1er janvier 2008)
24,59 %
60,90 %
14,51 %Étrangers 4,01 % (1er janvier 2008) Économie Taux de chômage 10,99 % (janvier 2009) Revenu annuel moyen 13 793 €/hab. (2005) Politique Bourgmestre Mgr Etienne Bertrand
(IC Intérêts Communaux LdB)Majorité IC-LdB-Ecolo(2006-octobre 2008) et IC-LdB-PS depuis octobre 2008
Sièges
Intérêts communaux
Ecolo
MR
PS19
9
2
2
6Sections de commune Section Code postal Sombreffe
Boignée
Ligny
Tongrinne5140
5140
5140
5140Autres informations Gentilé Sombreffois(e) Zone téléphonique 071 Code INS 92114 Site officiel www.sombreffe.be modifier Sombreffe (en wallon Sombrefe) est une commune francophone de Belgique située dans la province de Namur (Région wallonne), ainsi qu’une localité qui en est le chef-lieu.
Au 1er juillet 2004, la population totale de cette commune était de 7 481 habitants (3 670 hommes et 3 811 femmes). La superficie totale est de 36,35 km2 ce qui donne une densité de population de 205,80 habitants par km².
Sommaire
Personnalités célèbres
- BOUCHER, Jean-Baptiste l'un des brigands de la bande Noire qui fut guillotiné en 1862.
- Le journaliste sportif Théo Mathy y a vécu et y est décédé le 26 mars 2007.
- DOCQ, Adrien : (Tongrinne 1820 – Leuven 1875), chanoine honoraire de la cathédrale de Namur et docteur en sciences et professeur à la KUL. Hagiographe. Il est l’auteur de l’ouvrage Le Bienheureux Jean Berchmans, Leuven, 1875. Il collabora à de nombreuses revues belges et étrangères.
- FÉVRIER, Félix : (Sombreffe, 27 décembre 1855 – Florennes, 24 août 1908) : sénateur libéral de Thuin-Charleroi (1900-1908) Ingénieur des Arts et Manufacture (Gent 1878), candidat notaire (ULB 1880), Notaire en 1883, Conseiller Communal (1884-1895) et en 1903. Échevin en 1904 (Florennes ???)
- FÉVRIER, Alfred : (Sombreffe 26 août 1837 – Sombreffe 1910) : notaire, sénateur libéral de Namur (1894-1900) et de Namur-Dinant-Philippeville (1900-1910). Candidat notaire (ULB 1858), notaire (1874).
- FIÉVET, Gustave : (Sombreffe 8 mars 1892 – Sombreffe 2 janvier 1957) : Commerçant, Conseiller Communal (1921-1932) et (1940-1947), échevin en 1921, député socialiste de Namur (1946-1957). Déporté politique durant la seconde guerre mondiale.
Étymologie
Le nom de Sombreffe trouve son origine dans le mot Sombre. Nom porté autrefois par le ruisseau Son qui traverse la commune, affluent de la Ligne. Son appellation la plus ancienne, d'origine celtique était Samara, Sarnina, avec les variantes Sumara, Sumarafa.
Les noms de Mont et de Sombreffe, à l’instar de différents hameaux de la commune, ont connu de nombreuses graphies des les origines à aujourd’hui. La plus ancienne mention retrouvée est celle d’un Godefridus de Sombrefia datant de 1145[1]. Dans une charte du comte Henri l’Aveugle, datée de 1159, apparait le nom Sumbreffa[2] ; en 1171, Sumbreffia[3], puis Sumbreffe[4] en 1182 et Sombreffia en 1184. En 1196, un dénommé Jacobus de Sombreffe, première mention de la graphie actuelle du village, est cité. Plus tard, les graphies Sombreff et Sombref sont également rencontrées, encore jusqu’au XVIIIe siècle[5] , pour finalement se stabiliser en Sombreffe. À noter qu’un Thierons de Sombreffe emploie la forme actuelle en 1289.
Le mot Mont se rencontre vers 1209, sous la forme Monz dans le testament de Jacques de Sombreffe : decoman (dîme) de Monz. Cette forme est évidemment à rapprocher de celle découverte dans les manuscrits relatant les miracles accomplis lors de la translation des reliques de Saint Bertuin où est lisible la phrase suivant : quidam puer de Munz iuxta Sumbreffiam. En 1238, dans les chartes de l’Abbaye de Gembloux, la forme latine du nom est employée : « Montibus iuxta Sombreffiam » et plus loin « in territorio de Montibus et de Sombreffia ». Le nom exprime bien évidemment l’aspect d’un lieu situé sur une élévation. Cette partie du village se décline sous diverses formes : Mons desseure Sombreffe (1469), les-Sombreffe (1471) et lez-Sombreffe (1479), lez-Sombref (1486), sur Sombreffe (1533) et dessoubz Sombreffe (1565). Dans l’Atlas Maior de Joan Blaeu, c’est la forme Mons qui apparait alors que dans celui de Ferraris, elle est inexistante. Dans un registre de la cure de Sombreffe, un acte rédigé le 6 juin 1756 par Alard Parée, pasteur de l’église dédiée à la Bienheureuse Marie toujours Vierge « in Monte supra Sombreffiam ».
"Ardenella" se lit entre 1127 et 1204. En 1274, la forme actuelle Ardenelle apparait, mais au XVIe siècle sur les cartes ce sont des formes Aurenault et Aurenaut et toujours chez Ferraris, vers 1770-1780, la forme Artelle.
Les autres hameaux de la commune apparaissent également tel Vielle-Maison (Vies Maizons en 1265, Viesmaisons en 1294, Viezmaisons delez Sombreffe en 1383, Viel Maison en 1444, Vieumaison en 1601 et sa forme actuelle chez Ferraris) ou Humerée (Hemerez en 1444, Hesmerée en 1601 et Humrée chez Ferraris).
Le Chasselion indique l'emplacement d'un endroit fortifié, petit retranchement. La dénomination Castellum (château) devint au cours des âges Castellio pour arriver aux formes Chession, Cheslion, Chaslion et Chasselion que l'on retrouve dans d'autres locatlités[6].
Histoire
Préhistoire
La période dite préhistorique n’a laissé que de très rares traces sur le territoire de Sombreffe. Une hache en silex poli a été retrouvée dans les campagnes au nord de Gironfontaine[7]. Cet outil de teinte verdâtre, bien conservé, mesure 9,5 centimètres de longueur, pour 5 de largeur à sa base et 1,5 en épaisseur. Il daterait environ de 5000 ans. La faiblesse des découvertes archéologiques ne permet de tirer aucune conclusion concernant la présence ou non d’occupation humaine. Tout au plus, pouvons-nous supputer le passage d’homme sur le territoire de Sombreffe. Jamais la phrase du grand historien français Marc Bloch n’aura été plus juste que pour la préhistoire de du village : « Mais l’historien n’a rien un homme libre. Du passé il sait seulement ce que ce passé même veux bien lui confier[8] ».
Sur le territoire tout proche de Velaine-sur-Sambre, à quelque huit kilomètres au sud de Sombreffe, il est encore possible de voir des polissoirs à proximité du menhir. La région n’a donc pas été complètement vide d’activités humaines durant la préhistoire. De même les découvertes d'ossements d'hominidés dans la grotte de Spy, parmi les plus importantes concernant l’homme de Neandertal, font même remonter à bien plus loin que 5000 ans la présence de l’homme dans la région de Sombreffe. Site paléolithique parmi les plus importants d'Europe, la grotte fut fouillée à de nombreuses reprises. Mais c'est en 1886 que l'on y fit une découverte - l'Homme de Spy - qui représente de nos jours encore un épisode capital de l'histoire de l'évolution physique de l'homme. Les fouilles menées à Spy par une équipe liégeoise composée de l’archéologue Marcel De Puydt, du géologue Max Lohest et du paléontologue Julien Fraipont permirent de faire admettre définitivement par la communauté internationale l'existence d'un type humain plus archaïque que l'homme moderne : l'Homme de Neandertal. Néanmoins nous ne pouvons, dans l’état actuel des découvertes, nous avancer plus sur le sujet de la préhistoire à Sombreffe.
Antiquité
Moyen âge
Temps Modernes
Époque contemporaine
Patrimoine
Le château de Sombreffe est le plus grand de château fort de plaine de la province de Namur et constitue un magnifique ensemble d'architecture médiévale.
Notes et références
- Dans Analectes, t.VIII, p.225
- « Gilleberto de Sumbreffa ». « Le Comte Henri l’Aveugle, confirmant les privilèges accordés à l’église de Saint-Aubain, stipule notamment que ceux qui tiennent des alleuds de cette église seront justiciables de la Cour de Saint-Aubain » dans BORGNET, Cartulaire de Namur, t.1, p.5. ""Cartulaire de St Aubain"", N°73, folio XXVII, verso, aux AGR. ""Cartulaire de St Aubain"", folio 3 verso, aux Archives de l'État de Namur.
- « Godefridum de Sumbreffia ». Dans Analectes, t.XXIV, p.215. Mais également en 1209 avec un Jachobus de Sumbreffia (Ibidem, p.285) et en 1229 avec les dénommés Godefridus et Jacobus viri nobiles de Sumbreffia (Ibid., p.316)
- « Godefridus de Sumbreffe ». Dans Société d’Art de Liège, t.1, p.176
- carte de Ferraris notamment dans la fameuse
- Roland, Toponymie namuroise dans ASAN t.XXIII, 1899
- Jusqu'à présent (juillet 2009, aucune trace de cet objet n'a été retrouvée
- BLOCH, M., Apologie pour l’histoire ou Métier d’historien, Introduction, Paris, 1949
Voir aussi
Bibliographie
- BORGNET, J. et BORMANS, S., Cartulaire de la commune de Namur, T.1, Namur, 1876.
- CARNOY, A., Origines des noms des communes de Belgique, Leuven, 1948.
- DE SEYN, E., Dictionnaire biographique des sciences, des lettres et des arts en Belgique, Bruxelles 1935.
- DOUXCHAMPS, J., Répertoire biographique namurois, Wépion-Namur, 1999.
- Le Sénat belge en 1894-1898, Bruxelles, 1897.
- GYSSELING, M., Toponymisch Woordboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duistland (vóór 1226), Tongeren, 1960.
- JESPERS, J-J., Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Bruxelles, 2005.
- ROLAND, Toponymie namuroise, dans Annales de la Société Archéologique de Namur, XXIII, 1899.
- VAN MOLLE, P., Le Parlement belge, 1894-1969, Bruxelles, 1969.
Articles connexes
Liens externes
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