- Psaume 46 (45)
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Le psaume 46 (45 selon la numérotation grecque) est attribué aux fils de Coré[1].
Sommaire
Texte
verset original hébreu[2] traduction française de Louis Segond[3] Vulgate[4] latine 1 לַמְנַצֵּחַ לִבְנֵי-קֹרַח-- עַל-עֲלָמוֹת שִׁיר [Au chef des chantres. Des fils de Koré. Sur alamoth. Cantique.] [In finem pro filiis Core pro arcanis psalmus] 2 אֱלֹהִים לָנוּ, מַחֲסֶה וָעֹז; עֶזְרָה בְצָרוֹת, נִמְצָא מְאֹד Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Deus noster refugium et virtus adiutor in tribulationibus quae invenerunt nos nimis 3 עַל-כֵּן לֹא-נִירָא, בְּהָמִיר אָרֶץ; וּבְמוֹט הָרִים, בְּלֵב יַמִּים C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au cœur des mers, Propterea non timebimus dum turbabitur terra et transferentur montes in cor maris 4 יֶהֱמוּ יֶחְמְרוּ מֵימָיו; יִרְעֲשׁוּ הָרִים בְּגַאֲוָתוֹ סֶלָה Quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes. [Pause] sonaverunt et turbatae sunt aquae eorum conturbati sunt montes in fortitudine eius [diapsalma] 5 נָהָר--פְּלָגָיו, יְשַׂמְּחוּ עִיר-אֱלֹהִים; קְדֹשׁ, מִשְׁכְּנֵי עֶלְיוֹן Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, le sanctuaire des demeures du Très-Haut. Fluminis impetus laetificat civitatem Dei sanctificavit tabernaculum suum Altissimus 6 אֱלֹהִים בְּקִרְבָּהּ, בַּל-תִּמּוֹט; יַעְזְרֶהָ אֱלֹהִים, לִפְנוֹת בֹּקֶר Dieu est au milieu d’elle : elle n’est point ébranlée ; Dieu la secourt dès l’aube du matin. Deus in medio eius non commovebitur adiuvabit eam Deus mane diluculo 7 הָמוּ גוֹיִם, מָטוּ מַמְלָכוֹת; נָתַן בְּקוֹלוֹ, תָּמוּג אָרֶץ Des nations s’agitent, des royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix : la terre se fond d’épouvante. Conturbatae sunt gentes inclinata sunt regna dedit vocem suam mota est terra 8 יְהוָה צְבָאוֹת עִמָּנוּ; מִשְׂגָּב-לָנוּ אֱלֹהֵי יַעֲקֹב סֶלָה L’Éternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. [Pause] Dominus virtutum nobiscum susceptor noster Deus Iacob [diapsalma] 9 לְכוּ-חֲזוּ, מִפְעֲלוֹת יְהוָה-- אֲשֶׁר-שָׂם שַׁמּוֹת בָּאָרֶץ Venez, contemplez les œuvres de l’Éternel, les ravages qu’il a opérés sur la terre ! Venite et videte opera Domini quae posuit prodigia super terram 10 מַשְׁבִּית מִלְחָמוֹת, עַד-קְצֵה הָאָרֶץ:קֶשֶׁת יְשַׁבֵּר, וְקִצֵּץ חֲנִית; עֲגָלוֹת, יִשְׂרֹף בָּאֵשׁ Il a brisé l’arc, et il a rompu la lance, il a consumé par le feu les chars de guerre. Auferens bella usque ad finem terrae arcum conteret et confringet arma et scuta conburet in igne 11 הַרְפּוּ וּדְעוּ, כִּי-אָנֹכִי אֱלֹהִים; אָרוּם בַּגּוֹיִם, אָרוּם בָּאָרֶץ Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre. Vacate et videte quoniam ego sum Deus exaltabor in gentibus exaltabor in terra 12 יְהוָה צְבָאוֹת עִמָּנוּ; מִשְׂגָּב-לָנוּ אֱלֹהֵי יַעֲקֹב סֶלָה L’Éternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. [Pause] Dominus virtutum nobiscum susceptor noster Deus Iacob Usages liturgiques
Dans le judaïsme
Le verset 8 du psaume 46 est le neuvième verset du V’hu Rachum pour Pesukei Dezimra, et fait aussi partie de Uva Letzion. Le verset 12 du psaume se trouve dans la Havdalah. Les Juifs du Yémen l’incluent aussi dans le Yehi Kivod[5].
Dans le christianisme
Mise en musique
Au XVIIe siècle, le compositeur Johann Pachelbel a réalisé un motet à partir du psaume 46 : Gott ist unser Zuversicht und Stärcke.
Voir aussi
Articles connexes
- Ein feste Burg ist unser Gott, cantique composé par Luther en allemand d’après le psaume 46.
Liens externes
- Le commentaire du psaume sur le site BibleEnLigne.
Bibliographie
Nombreux sont les auteurs qui ont commenté les psaumes. Voici quelques ouvrages parmi les plus connus, classés par ordre chronologique :
- Commentaires sur les psaumes, d’Hilaire de Poitiers, IVe siècle, Paris, Éditions du Cerf, 2008, collection sources chrétiennes n°515,
- Commentaires sur les psaumes, de saint Jean Chrysostome, IVe siècle,
- Discours sur les psaumes, de saint Augustin, IVe siècle, 2 vol., collection « Sagesses chrétiennes », Éditions du Cerf,
- Séfer Tehilim, de Rachi, XIe siècle,
- Commentaire sur les psaumes (jusqu’au psaume 54), de saint Thomas d’Aquin, 1273, Éditions du Cerf, 1996,
- Commentaire des psaumes, de Jean Calvin, 1557,
- Commentaire juif des psaumes, d’Emmanuel, Éditions Payot, 1963.
Notes et références
- lévites qui furent parmi les premiers à se rallier au roi David. Ils reçurent les fonctions liturgiques de chantres et de portiers dans le Temple de Jérusalem. Onze psaumes leur sont attribués. Les fils de Coré sont des
- Sefarim, du grand rabbinat de France. L’original hébreu provient du site
- Wikisource, de même que d'autres traductions de la Bible en français. La traduction de Louis Segond est disponible sur
- Wikisource latin. La traduction de la Vulgate est disponible sur le
- D’après le Complete Artscroll Siddur, compilation des prières juives.
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