- Psaume 20 (19)
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Le psaume 20 (19 selon la numérotation grecque) est attribué à David. C'est une prière communautaire pour une personne mystérieuse dont l'identité apparaît progressivement.
Sommaire
Texte français
Traduction de Louis Segond[1], publiée en 1910 :
[Au chef des chantres. Psaume de David.]
Que l’Éternel t’exauce au jour de la détresse, que le nom du Dieu de Jacob te protège !
Que du sanctuaire il t’envoie du secours, que de Sion il te soutienne !
Qu’il se souvienne de toutes tes offrandes, et qu’il agrée tes holocaustes ! [Pause]
Qu’il te donne ce que ton cœur désire, et qu’il accomplisse tous tes desseins !
Nous nous réjouirons de ton salut, nous lèverons l’étendard au nom de notre Dieu ; l’Éternel exaucera tous tes vœux.
Je sais déjà que l’Éternel sauve son oint ; il l’exaucera des cieux, de sa sainte demeure, par le secours puissant de sa droite.
Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; nous, nous invoquons le nom de l’Éternel, notre Dieu.
Eux, ils plient, et ils tombent ; nous, nous tenons ferme, et restons debout.
Éternel, sauve le roi ! Qu’il nous exauce, quand nous l’invoquons !Structure et thème du psaume
Le psaume 20 est en deux parties. La première est une énumération de souhaits qui se charge de tension dramatique. Elle est adressée par la communauté, qui se révèle au verset 6. Ensuite commence la seconde partie, pleine de confiance en Dieu. On apprend que les souhaits s’appliquent à une personne qui est appelée l’oint et le roi. Ce messie va mener un combat contre un ennemi puissant, possédant chars et chevaux. Il est porté par toute la communauté qui l’invoque.
Usages liturgiques
Dans le judaïsme
Le psaume 20 est très utilisé dans le judaïsme. Il est récité dans sa totalité lors de la prière quotidienne, excepté le jour du shabbat et à certaines fêtes. Les versets 2 et 10 font partie du paragraphe d'ouverture du tahanoun long du mardi et du jeudi. Le verset 10 a une grande importance : on le retrouve aussi dans le V'hu rachum de la prière de Zemirot et c'est le verset final de Yehi kivod de zemirot. On le trouve encore dans la prière uva leztion, il sert à l'introduction de maariv, et il fait partie de havdalah. Enfin, le psaume 20 est recommandé comme prière dans une situation oppressante[2].
Voir aussi
Article connexe
- Messie, oint en hébreu.
Liens externes
- Le psaume 20 en français et en hébreu sur le site Séfarim.
- Le commentaire du psaume sur le site Spiritualité2000.
- Le commentaire du psaume sur le site BibleEnLigne.
- Le commentaire du psaume sur le site Modia.
Bibliographie
Nombreux sont les auteurs qui ont commenté les psaumes. Voici quelques ouvrages parmi les plus connus, classés par ordre chronologique :
- Commentaires sur les psaumes, d’Hilaire de Poitiers, IVe siècle, Paris, Éditions du Cerf, 2008, collection sources chrétiennes n°515,
- Commentaires sur les psaumes, de saint Jean Chrysostome, IVe siècle,
- Discours sur les psaumes, de saint Augustin, IVe siècle, 2 vol., collection « Sagesses chrétiennes », Éditions du Cerf,
- Séfer Tehilim, de Rachi, XIe siècle,
- Commentaire sur les psaumes (jusqu’au psaume 54), de saint Thomas d’Aquin, 1273, Éditions du Cerf, 1996,
- Commentaire des psaumes, de Jean Calvin, 1557,
- Commentaire juif des psaumes, d’Emmanuel, Éditions Payot, 1963.
Notes et références
- Wikisource. Wikisource propose aussi les traductions de Crampon, Darby et Sacy. Cette traduction est disponible sur
- D’après le Complete Artscroll Siddur, compilation des prières juives.
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