- Psaume 127 (126)
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Le Psaume 127, intitulé shir hamaalot leShlomo dans la liturgie juive et Nisi Dominus dans la liturgie chrétienne, est un cantique des degrés. Il a inspiré nombre d’œuvres d’art, ainsi que des compositions liturgiques et de chant musical classique.
Sommaire
Texte
verset original hébreu[1] traduction française de Louis Segond[2] Vulgate[3] latine 1 שִׁיר הַמַּעֲלוֹת, לִשְׁלֹמֹה:אִם-יְהוָה, לֹא-יִבְנֶה בַיִת-- שָׁוְא עָמְלוּ בוֹנָיו בּוֹ;אִם-יְהוָה לֹא-יִשְׁמָר-עִיר, שָׁוְא שָׁקַד שׁוֹמֵר [Cantique des degrés. De Salomon.] Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain ; si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. [Canticum graduum Salomonis] Nisi Dominus aedificaverit domum in vanum laboraverunt qui aedificant eam nisi Dominus custodierit civitatem frustra vigilavit qui custodit 2 שָׁוְא לָכֶם מַשְׁכִּימֵי קוּם, מְאַחֲרֵי-שֶׁבֶת--אֹכְלֵי, לֶחֶם הָעֲצָבִים;כֵּן יִתֵּן לִידִידוֹ שֵׁנָא En vain vous levez-vous matin, vous couchez-vous tard, et mangez-vous le pain de douleur ; il en donne autant à ses bien-aimés pendant leur sommeil. Vanum est vobis ante lucem surgere surgere postquam sederitis qui manducatis panem doloris cum dederit dilectis suis somnum 3 הִנֵּה נַחֲלַת יְהוָה בָּנִים: שָׂכָר, פְּרִי הַבָּטֶן Voici, des fils sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense. Ecce hereditas Domini filii mercis fructus ventris 4 כְּחִצִּים בְּיַד-גִּבּוֹר-- כֵּן, בְּנֵי הַנְּעוּרִים Comme les flèches dans la main d’un guerrier, ainsi sont les fils de la jeunesse. Sicut sagittae in manu potentis ita filii excussorum 5 אַשְׁרֵי הַגֶּבֶר-- אֲשֶׁר מִלֵּא אֶת-אַשְׁפָּתוֹ, מֵהֶם:לֹא-יֵבֹשׁוּ-- כִּי-יְדַבְּרוּ אֶת-אוֹיְבִים בַּשָּׁעַר Heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Ils ne seront pas confus, quand ils parleront avec des ennemis à la porte. Beatus vir qui implebit desiderium suum ex ipsis non confundentur cum loquentur inimicis suis in porta Usages liturgiques
Dans le judaïsme
Le psaume 127 est récité à la michna entre souccot et le shabbat hagadol.
Dans le christianisme
Chez les catholiques
Au cours de la liturgie des Heures, le psaume 127 est récité le mercredi de la troisième semaine, aux vêpres.
Mise en musique
- Claudin de Sermisy (c. 1490-1562) : parmi ses soixante motets (de trois à six voix)
- Claudio Monteverdi (1567-1643) : Vespro della beata vergine, In la Messa a quattro voci e Salmi avec instruments et basse continue, SV 206
- Henry Du Mont (1610-1684) : in Les Grands Motets conçus pour la Chapelle Royale.
- Marc-Antoine Charpentier 1643-1704 : récemment découverts, deux manuscrits autographes dont l’un contient un Nisi Dominus motet à trois voix, deux dessus d'instruments et basse continue, H. 174.
- Jean-Baptiste Morin (1677-1745) : Motet à deux voix (dessus et basse) avec basse continue.
- Antonio Vivaldi (1678—1741) : RV 608
- Jan Dismas Zelenka (Lukas Ignatius) (1679-1745) : ZWV 92 et ZWV 93.
- Georg Friedrich Haendel (1685—1759) : HWV 238.
- Nicolo Antonio Giacinto Porpora (1686-1768) : Nisi Dominus pour contralto solo
- Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711—1772) : Nisi Dominus aedificavit (1743)
- Baldassare Galuppi (1706-1785) : Nisi Dominus
Voir aussi
Liens externes
- Le psaume 127 en français et en hébreu sur le site Séfarim.
- Le commentaire du psaume sur le site Spiritualité2000.
- Le commentaire du psaume sur le site BibleEnLigne.
Bibliographie
Nombreux sont les auteurs qui ont commenté les psaumes. Voici quelques ouvrages parmi les plus connus, classés par ordre chronologique :
- Commentaires sur les psaumes, d’Hilaire de Poitiers, IVe siècle, Paris, Éditions du Cerf, 2008, collection sources chrétiennes n°515,
- Commentaires sur les psaumes, de saint Jean Chrysostome, IVe siècle,
- Discours sur les psaumes, de saint Augustin, IVe siècle, 2 vol., collection « Sagesses chrétiennes », Éditions du Cerf,
- Séfer Tehilim, de Rachi, XIe siècle,
- Commentaire sur les psaumes (jusqu’au psaume 54), de saint Thomas d’Aquin, 1273, Éditions du Cerf, 1996
- Commentaire des psaumes, de Jean Calvin, 1557,
- Commentaire juif des psaumes, d’Emmanuel, Éditions Payot, 1963.
Notes et références
- Sefarim, du grand rabbinat de France. L’original hébreu provient du site
- Wikisource, de même que d'autres traductions de la Bible en français. La traduction de Louis Segond est disponible sur
- Wikisource latin. La traduction de la Vulgate est disponible sur le
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