- Wuxing (cosmologie)
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wuxing Chinois 五行 Transcription Mandarin - Pinyin wǔxíng - Wade-Giles wu3 hsing2 Cantonais - Yale ng5 haang4 Les wuxing (chinois: 五行 ; pinyin: wǔxíng) ou Cinq Phases[1], désignent le bois, le feu, la terre, le métal et l'eau dans la cosmologie chinoise traditionnelle. Ces notions apparues sous les Royaumes Combattants (Ve-IIIe siècle av. JC), ont servi à construire un vaste système de classification et de correspondances qui une fois unifié avec le système Yinyang et la notion de Qi aura un impact considérable sur toute l'histoire de la pensée chinoise[2][3][4][5][6] .
Le terme chinois :xíng, habituellement traduit par « élément », évoque plutôt un mode d’action qu’une matière ; il est d’ailleurs remplacé par chinois :de chez Zou Yan. Néanmoins dans le Zuo Zhuan, le terme chinois :cai apparaît. Les éléments semblent donc pouvoir recevoir des interprétations différentes.
Les cinq éléments sont mentionnés dans la langue selon l'ordre :
- 金, ,« métal »
- 木, ,« bois »
- 水, ,« eau »
- 火, ,« feu »
- 土, ,« terre »
Sommaire
Histoire
La première mention développée des wuxing se trouve dans le Livre des Documents (Shujing 书经), daté aux environs de la fin du IVe siècle avant notre ère.
- 「一、五行:一曰水, 二曰火, 三曰木, 四曰金, 五曰土。
- 水曰潤下,火曰炎上,木曰曲直,金曰從革,土爰稼穡。
- 潤下作鹹,炎上作苦,曲直作酸,從革作辛,稼穡作甘。」
- "Les cinq agents sont : eau, feu, bois, métal, terre.
- Il est dans la nature de l'eau d'humidifier et de couler vers le bas; dans celle du feu de brûler et de s'élever dans les airs; d'en celle du bois d'être courbé et redressé; dans celle du métal d'être ductile et d'accepter la forme qu'on lui donne; dans celle de la terre de se prêter à la culture et à la moisson.
- L'eau qui humidifie et coule vers le bas devient salée; le feu qui brûle et s'élève devient amer; le bois courbé et redressé, devient acide; le métal qui change de forme dans sa ductilité, devient âcre; la terre, en étant cultivée, prend une saveur douce" (chap. Hongfan, trad. Anne Cheng[7])
Comme ce texte l'indique clairement, les wuxing sont dans un premier temps conçus comme des substances naturelles dont on retient une propriété dynamique caractéristique pouvant servir à catégoriser métaphoriquement les objets et les phénomènes du monde naturel. Les processus d'écoulement sont dans la nature de l'eau. Le feu est lié au processus de combustion, le bois au processus de construction, le métal à la métallurgie, la terre à l'agriculture. La notion de wuxing qui a parfois été traduite par Cinq Éléments[8] est conçue en réalité en Chine, comme cinq processus servant à catégoriser les procès naturels[9]. Le terme de xing 行 qui est employé en chinois pour dénommer ces entités, signifie "marcher, aller, agir" et confirme donc leur nature dynamique.
La dernière phrase citée du Shujing associe les wuxing avec cinq goûts : l'eau avec le salé, le feu avec l'amer, le bois avec l'acide, le métal avec l'âcre et la terre avec le doux. On ne voit pas très bien comment ces associations pourraient être motivées. Pour le professeur Chen Chengyi[9] "ce sont apparemment des interprétations subjectives" mais ajoute-il, "c'est toutefois à ces associations qu'on peut faire remonter la pseudoscience connue sous le nom de wuxingxue 五行学 (l'étude des wuxing) qui connu un grand épanouissement sous la dynastie des Han 汉".
Sur ce modèle premier, la théorie des Cinq Phases, wuxingxue, va ensuite être abondamment utilisée pour rassembler en classes de cinq entités une multitudes de phénomènes différents et d'établir ainsi des chaînes de correspondances entre le macrocosme et le microcosme, entre la nature et l'homme. Nous avons ici la racine de la vision holistique de la science chinoise.
Dans le Guoyu, ils sont mentionnés comme les constituants dont l’union forme les dix-mille choses et êtres de la création. Dans le Zuo zhuan, ce sont les cinq activités. Le Xunzi en fait les cinq principes du confucéen. Dans les Annales de Lü, les Cinq éléments servent déjà de catégories générales.
Le Guanzi, un ouvrage de l'Académie Jixia 稷下学派, propose de nouvelles séries d'associations pentanaires (par groupe de cinq). La section 41, intitulée wu xing 五行, indique[10] :
- Dans les temps anciens, Huangdi l'Empereur Jaune, afin d'accorder les cinq cloches, établit les cinq notes de musique en soufflant fort ou doucement. Il nomma ainsi les cinq cloches : la première fut appelée 'cloche verte' au 'grand son', la seconde 'cloche rouge' au 'son solennel' , la troisième 'cloche jaune', 'dispersant la lumière', la quatrième 'cloche blanche' 'aveuglante dans sa brillance', la cinquième 'cloche noire' 'rassurante dans sa constance'.
- Les cinq notes étant accordées, il établit ensuite les cinq phases (zuoli wu xing 作立五行) afin de réguler les saisons du Ciel et les cinq bureaux afin de réguler les positions de l'Homme. L'Homme et le Ciel étant en harmonie (ren yu tian diao人与天调) le meilleur du Ciel et de la Terre fut produit.
Dans le chaos de la multiplicité des choses, la construction de classes pentanaires permet de mettre un peu d'ordre et de fonder de grandes lignes de correspondances entre les phénomènes naturels et humains. C'est ainsi que dans son désir d'harmoniser les activités agricoles et les saisons, le Guanzi se voit obligé de créer une cinquième saison au milieu de l'été associée à la terre.
Alors que les notions dynamiques occupent une place de premier plan chez les penseurs chinois (mouvements du couple Yin-Yang, principe efficient du Qi animant toute chose, mutation, génération et étiolement etc.), le système de classification et de correspondance des wuxing dans ses premières versions, ne donne qu'une vision purement statique et figée du monde. Restait donc à dynamiser le système des wuxing. C'est le mérite principal dont est crédité, Zou Yan 邹衍 une figure éminente de l'Académie Jixia qui en introduisant la notion de conquête (shèng 胜) d'une phase sur l'autre permet la transformation des phases entre elles[11].
Le système des correspondances établit les corrélations qui lient l'ordre cosmique des choses et l'ordre social des hommes. La fonction souveraine peut ainsi s'identifier au principe même de l'univers. L'immense grille d'interconnexions entre les êtres et les choses n'est pas le fait d'une libre volonté divine mais fonctionne comme un mécanisme naturel. Toutefois, ces liaisons ne sont pas de nature causale mais obéissent à des règles de similarité[12].
- "Les espèces identiques s'attirent, les Souffles identiques se combinent, les sons comparables se répondent...si on met le feu à des fagots bien alignés, le feu prendra là où le bois est le plus sec. En montagne, les nuages ressemblent à des plantes et des arbustes; près de l'eau, il ressemble à des écailles de poissons" (Lüshi Chunqiu,呂氏春秋,trad. Marc Kalinowski)
La succession des dynasties répond à la succession des Cinq Phases similaires, partageant la même vertu, la même activité, la même couleur etc.
- Chaque fois qu'un empereur ou un roi est sur le point d'accéder au trône, le Ciel ne manque jamais de faire apparaître d'abord un signe de bon augure au peuple ici-bas.
- Lors de l'accession de l'Empereur Jaune, le Ciel fit apparaître des fourmis et vers de terre géants. L'Empereur Jaune dit : "C'est l'énergie (qi) de la Terre qui l'emporte" (tu qi sheng 土氣勝). En conséquence, il privilégia la couleur jaune et concentra ses activités sur la terre. (Lüshi chunqiu, Printemps et Automne de sieur Lü, trad. Anne Cheng)
Le texte[13] se poursuit sur le même modèle, en énumérant les dynasties successives Xia associée au bois, Shang associée au métal et Zhou associée au feu. Finalement ne reste plus que l'eau qui sera forcément associée à la future dynastie.
Lorsque la vertu d'une dynastie s'épuise, elle est supplantée par une autre, tout comme "la terre est labourée par le bois de la charrue, le bois coupé par le métal de la hache, le métal fondu par le feu, le feu éteint par l'eau et l'eau endiguée par la terre"(A. Cheng[7]). L'ordre de succession temporelle permet de définir un ordre de conquête inverse des Phases :
eau→feu→métal→bois→terre. Un siècle plus tard, le mécanisme de conquête shèng 胜 / 勝 des wuxing va permettre à Sima Qian, l'historien du Ier siècle av. JC. "d'expliquer" et donc de justifier le mode de gouvernement dictatorial et répressif de Qin (qui a succédé aux Zhou).
- Le Premier Empereur avança la théorie du cycle des Cinq Puissances (wu de五德), selon laquelle Zhou avait détenu la puissance du feu (Zhou de huo de周得火德). Du fait que Qin avait supplanté Zhou et que [chaque puissance] succède à celle qu'elle peut conquérir, voici que commençait à prendre effet la puissance de l'Eau. Il changea le calendrier ..., choisit le noir comme couleur des vêtements, bannières et drapeaux, et désigna le six comme chiffre de base : les sceaux et les bonnets officiels mesuraient tous six pouces...Avec force, dureté et extrême sévérité, toute chose était tranchée par les lois. C'est par le châtiment et la répression, par le refus de toute humanité et bienveillance, de tout esprit de conciliation et de justice, que devait être atteint la conformité avec la position numérique assignée dans la succession des Cinq Puissances. La conséquence en fut une application des lois stricte et sans rémission. Shiji, Mémoires Historiques[14], 6.
L'inhumanité foncière du premier empereur Qin tient donc seulement à «la conformité avec la position numérique assignée dans la succession des Cinq Puissances». Il tire son inhumanité de sa vertu (de 德), pourrait-on dire!
Les Han occidentaux qui vinrent après lui possédaient la vertu de la terre, tout comme autrefois la dynastie de l’empereur Shun, qui fut remplacée par les Xia (bois), suivis eux-mêmes des Shang (métal) puis les Zhou (feu). Après les Han occidentaux (terre) vint la dynastie Xin de l’usurpateur Wang Mang qui possédait la vertu du bois. À sa chute eut lieu une lutte de succession : Guangwu, premier empereur des Han orientaux, fut désigné par une inscription prophétique rouge, comme il se doit pour un souverain de feu dominant le bois.
Sous les Han, le système achève de se former. La notion de l’engendrement mutuel (xiangshēng 相生), déjà évoquée dans le Guanzi, est systématisée à la fin du Ier siècle av. J.-C. par Liu Xiang[15] et Long Yin[16] Les Cinq Phases se combinent avec le Yin et le Yang. Dans ce cycle d'engendrement (shēng 生), chaque phase entretient un rapport privilégiée avec sa "mère" qui l'engendre. Le cycle est le suivant :
bois→feu→terre→métal→eau Un système d'interprétation systématique expliquant universellement tous les phénomènes apparait dans différents textes comme le commentaire Dazhuan du Shangshu, le Huangdi Neijing ou le Baihutong[17].
Une représentation du fonctionnement de l'univers accordant moins de place aux cinq phases et donnant un rôle privilégié à un Ciel doué d'intentions et de sens moral est proposée par des confucéens comme Dong Zhongshu[18].
Cycles
Selon le système intégré achevé sous les Han, tous les éléments de l’univers se répartissent entre ces cinq catégories qui composent entre eux un cycle de génération ou engendrement (shēng 生) et un cycle de domination ou destruction (shèng 勝 ou kè 克).
- Cycle de génération (ou engendrement) : métal → eau → bois → feu → terre → métal
- Cycle de domination (ou destruction) : métal → bois → terre → eau → feu → métal
Tous les changements observables, suivant la loi de cause et effet, de quelque domaine que ce soit, s’expliquent par ces relations.
L’ordre traditionnel d’énumération dans la langue, « métal-bois-eau-feu-terre », qui ne correspond à aucun des deux ci-dessus, s’explique probablement par des considérations euphoniques, ou par la correspondance avec les points cardinaux[19] plus la terre-centre à la fin.
La relation d'engendrement (ou de destruction) entre les éléments A et B est motivée par la possibilité d'effectuer une action sur A permettant de favoriser (ou d'empêcher) l'émergence de B ou d'une propriété saillante de B.
Cycle de génération
ou d'engendrement
Le MÉTAL peut être fondu par une forte température et devient liquide --- l'EAU;
L'EAU arrose et fait pousser les arbres --- le BOIS;
Le BOIS peut être allumé et produit du FEU;
Le FEU peut brûler les végétaux qui deviennent de la cendre, une sorte de TERRE;
La TERRE contient des minéraux, source du MÉTAL.
Cycle de domination
ou de destruction
Le MÉTAL peut trancher le BOIS;
Le BOIS peut puiser la TERRE ;
La TERRE peut absorber l'EAU ;
L'EAU peut éteindre le FEU;
Le FEU peut faire fondre le MÉTAL.
Si le dominant est faible et le dominé est fort, le dominé peut aussi contrôler le dominant, par exemple, si la quantité de l'EAU est faible et que le FEU est immense, c'est le FEU qui domine l'EAU.
Évolution
Dans le Shangshu, ouvrage chinois le plus ancien avec le Shijing puisqu’il date théoriquement des Zhou, le terme « cinq éléments » apparait dans le Livre des Xia[20] et le Hongfan[21]. Dans ce dernier chapitre, on explique le succès de Yu dans la lutte contre les inondations par le fait qu’il prend en considération ces Cinq éléments, au contraire de son père Gun qui a lui échoué. Néanmoins, comme le Shangshu fut reconstitué intégralement sous les Han, puis de moitié sous les Jin, il pourrait s’agir d’interpolations.
Dans le Guoyu, ils sont mentionnés pour la première fois au complet comme les constituants dont l’union forme les dix-mille choses et êtres de la création. Dans le Zuozhuan, ce sont les cinq activités. Le Xunzi en fait les cinq principes du confucéen. Dans les Annales de Lü, les Cinq éléments servent déjà de catégories générales.
À la fin des Royaumes combattants, Zou Yan développe sous le nom de Fin et début des cinq vertus une théorie expliquant les successions dynastiques par la domination des éléments les uns sur les autres. Cette notion est déjà mentionnée dans le Zuozhuan, le Mozi et le Sunzi. Ainsi, dans le Shiji, on dit que Qin Shihuang prit la succession du dernier des Zhou (dynastie de feu) parce qu’il possédait la vertu de l’eau, élément associé au Nord et à la couleur noire, d’où la rigidité et la froide cruauté de son style de gouvernement. Les Han occidentaux qui vinrent après lui possédaient la vertu de la terre, tout comme autrefois la dynastie de l’empereur Shun, qui fut remplacée par les Xia (bois), suivis eux-mêmes des Shang (métal) puis les Zhou (feu). Après les Han occidentaux (terre) vint la dynastie Xin de l’usurpateur Wang Mang qui possédait la vertu du bois. À sa chute eut lieu une lutte de succession : Guangwu, premier empereur des Han orientaux, fut désigné par une inscription prophétique rouge, comme il se doit pour un souverain de feu dominant le bois.Sous les Han, le système achève de se former. La notion de l’engendrement mutuel, déjà évoquée dans le Guanzi, est systématisée à la fin du Ier siècle av. J.-C. par Liu Xiang[15] et Long Yin[16] Les Cinq éléments se combinent avec le Yin et le Yang. Un système d'interprétation systématique expliquant universellement tous les phénomènes apparait dans différents textes comme le commentaire Dazhuan du Shangshu, le Huangdi Neijing ou le Baihutong[17].
Une représentation du fonctionnement de l'univers accordant moins de place aux cinq éléments et donnant un rôle privilégié à un Ciel doué d'intentions et de sens moral est proposée par des confucéens comme Dong Zhongshu[18].
Correspondances
Notes
- on trouve aussi les traductions suivantes : Cinq Éléments, Cinq Agents, Cinq Mouvements; le terme de Cinq Phases est l'expression qui est actuellement la plus employée dans la communauté des spécialistes (par exemple par Anne Cheng, Bo Mou, Nigel Wiseman ou Paul Unschuld)
- Deng Yu, Zhu Shuanli, Xu Peng et al邓宇,朱栓立,徐彭,New Translator with Characteristic of Wu xing Yin Yang五行阴阳的特征与新英译,Chinese Journal of Integrative Medicine中国中西医结合杂志,2000, 20 (12)
- Deng Yu邓宇等,TCM Fractal Sets中医分形集,Journal of Mathematical Medicine<<数理医药学杂志>> ,1999,12(3),264-265
- Deng Yu邓宇,等; Fresh Translator of Zang Xiang Fractal five System藏象分形五系统的新英译,Chinese Journal of Integrative Medicine中国中西医结合杂志; 1999
- Deng Yu邓宇等,Nature with Math Physics Yin Yang数理阴阳与实质, Journal of Mathematical Medicine数理医药学杂志, 1999年。
- Deng Yu et al邓宇等, 阴阳的科学本质及数理化建构,Chinese Journal of basic medicine in traditional chinese medicine <<中国中医基础医学杂志>>1998,2:59-61.
- Anne Cheng, Histoire de la pensée chinoise, Seuil, 1997, 657 p.
- quatre éléments ou racines (feu, eau, terre, air), constitutifs de l'univers qu'Empédocle avait distingué au Ve siècle av. JC, dans la Grèce Antique à l'image des
- (en) Joseph C. Y. Chen, Early Chinese Work in Natural Science: A Re-examination of the Physics of Motion, Acoustics, Astronomy and Scientific Thoughts, Hong Kong University Press, 1995, 300 p.
- (en) W. Allyn Rickett (traduction), Guanzi: Political, Economic, and Philosophical Essays from Early China, a Study and Translation, Princeton University Press, 1998, 608 p.
- Cette notion est déjà mentionnée dans le Zuozhuan, le Mozi et le Sunzi
- Dans la Grèce Antique, les astrologues et les herboristes qui pratiquaient la botanique magique défendaient l'idée d'une interdépendance forte des éléments du cosmos. Ducourthial, dans Flore magique et astrologique de l'antiquité (Belin, 2003) utilise les lois de la magie dégagée par l'anthropologue Marcel Mauss (loi de contiguïté, de similarité et de contrariété) pour expliquer les pratiques magiques. Pour M. Mauss, la loi de similarité repose sur le concept de sympathie mimétique "le semblable évoque le semblable...; le semblable agit sur le semblable".
- Le Lüshi chunqiu, "Printemps et Automne du sieur Lü",est une compilation rédigée dans l'entourage du fondateur de la dynastie des Qin 秦 (-220, -207)
- 始皇推終始五德之傳,以為周得火德,秦代周德,從所不勝。方今水德之始,改年始,朝賀皆自十月朔。衣服旄旌節旗皆上黑。數以六為紀,符、法冠皆六寸,而輿六尺,六尺為步,乘六馬。更名河曰德水,以為水德之始。剛毅戾深,事皆決於法,刻削毋仁恩和義,然後合五德之數。於是急法,久者不赦
- 劉向
- 龍飲
- 白虎通
- Dai Junren, Keimatsu Mitsuo
- En effet en chinois on ne dit pas "nord-sud-est-ouest" mais est-ouest-nord-sud ( dōng-xī-běi-nán 東西北南)
- 夏書
- 洪範
- 青, que l’on retrouve dans l'écriture chinoise du dragon azur associé, désigne en fait toute la gamme de couleur entre le bleu et le vert, et est conventionnellement associé au cyan le terme chinois
Voir aussi
- Zou Yan
- Yin-Yang
- Quatre animaux
- Tige céleste (tronc céleste : dix éléments)
- Branche terrestre (rameaux terrestre : douze animaux)
- Calendrier sexagésimal
- Cinq éléments
- Quatre éléments, dans la tradition gréco-latine
- Godai (Japon) : Chi (地, terre?), Ka (火, feu?), Fū (風, vent?, peut se lire Kaze), Sui (水, eau?) et Kū (空, vide?, peut également se lire sora (ciel ou paradis), il est parfois associé à la foudre) ;
- Mahābhūta ou dhātu (Bouddhisme) : Āpo-dhātu (eau), Tejo-dhātu (feu), Vāyo-dhātu (air), Paṭhavī-dhātu (terre), Ākāsa-dhātu (espace) et Viññāṇa-dhātu (esprit) ;
- Tattva (Hindouisme) : Āp (eau), Agni (feu), Vāta (air), Prithvi (terre) et Ākāśa (espace).
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