2011 par pays en Afrique

2011 par pays en Afrique

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Les évènements de l'année 2011 en Afrique.

2009 par pays en Afrique - 2010 par pays en Afrique - 2011 par pays en Afrique - 2012 par pays en Afrique - 2013 par pays en Afrique

Sommaire

Continent africain

Premier trimestre

  • Samedi 22 janvier 2011 :
    • Des pluies diluviennes se sont abattues pendant 15 jours sur plusieurs pays d'Afrique australe, dont l'Afrique du Sud, le Mozambique, le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe.
    • Le président tchadien Idriss Deby Itno estime que la sécession du Soudan du Sud crée un « précédent extrêmement grave » en Afrique après qu'une majorité de voix s'est exprimée par referendum pour l'indépendance : « Il y avait d'autres solutions. Je suis contre, par principe, la division entre des pays africains et les traités de l'ONU, de l'UA parlent de l'intangibilité des territoires hérités de la colonisation. Maintenant, on a mis ça en cause, [c'est] un précédent extrêmement grave. Demain quel sera le second pays qui va se déchirer ».
  • Dimanche 30 janvier 2011 :
    • Ouverture à Addis Abeba du 16e sommet de l'Union africaine, sur 2 jours, consacré à relancer les efforts de résolution de la crise ivoirienne tout en célébrant l'avènement attendu d'un nouvel État, le Soudan du Sud.
    • Le sommet a accueilli le président français Nicolas Sarkozy venu présenter et détailler, devant ses pairs, son calendrier de travail pour les G8 et G20, en insistant sur la réforme de la gouvernance mondiale, l'aide au développement et la transparence des marchés des matières premières, notamment agricoles : « La France respecte la souveraineté des États et le droit des peuples à se déterminer eux-mêmes [...] mais il y a des valeurs qui sont universelles [...] tous les responsables politiques doivent compter avec elles [...] Dans le monde d'aujourd'hui, on ne peut plus gouverner comme dans celui d'hier. Ce changement, ou bien on le subit et c'est la porte ouverte, un jour ou l'autre, à la violence. Ou bien ce changement, on le précède, on l'accompagne et alors il peut s'accomplir sans heurt [...] Le changement pacifique, la France le souhaite ».

Deuxième trimestre

Troisième trimestre

Quatrième trimestre

Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud

  • Mercredi 12 janvier 2011 :
    • Au moins 51 personnes sont mortes depuis le début de la saison des pluies, frappées par la foudre, noyées ou emportées par les inondations. 12 personnes sont mortes dans la province du Gauteng, où les villes de Johannesburg et Pretoria ont été frappées par des orages torrentiels à plusieurs reprises depuis la mi-décembre. 20 autres ont été tuées dans la province du KwaZulu-Natal et 19 sont mortes à cause des intempéries dans la province de l'Eastern Cape.
    • Les braconniers ont tué 333 rhinocéros en 2010 en Afrique du Sud, contre 122 en 2009, un record historique dans ce pays qui abrite 70% de la population mondiale de ces grands mammifères. Le pays enregistre depuis 2006 une recrudescence du braconnage des rhinocéros blancs et noirs, dont les cornes sont très recherchées en Asie pour leurs vertus médicinales supposées ou pour servir d'ornements. Cinq braconniers ont été abattus depuis le début de l'année dans le célèbre Parc national Kruger, qui a le plus souffert en 2010 avec 146 rhinocéros tués pour leurs cornes[2].
  • Lundi 17 janvier 2011 : Les inondations ont fait au moins 40 morts ou disparus, depuis le début de la saison des pluies. Sept des neuf provinces d'Afrique du Sud ont été déclarées zones sinistrées et l'armée a été placée en état d'alerte pour évacuer en cas de besoin les habitants des zones situées à proximité des grands barrages.
  • Samedi 22 janvier 2011 : Les inondations ont fait au moins 70 morts ou disparus, depuis le début de la saison des pluies. Plus de 8 400 foyers ont été déplacées. Les dommages causés par les inondations sont pour l'instant estimés à 356 millions de rands (51 millions de dollars, 32 millions d'euros).
  • Lundi 24 janvier 2011 : Selon le ministère du Développement social, depuis la mi-décembre en Afrique du Sud, les pluies violentes et les orages ont fait au moins 123 personnes mortes noyées, foudroyées, écrasées par des bâtiments ou emportées dans leur véhicule. « Environ 20.000 personnes ont été affectées par cette catastrophe naturelle ». L'état de catastrophe naturelle a été déclaré pour 28 villes dans sept de ses neuf provinces du pays[3].
  • Mardi 8 février 2011 : Un petit avion s'est écrasé près de Robberg (côte sud-est), tuant les neuf personnes qui se trouvaient à bord.
  • Jeudi 10 février 2011 : Le président Jacob Zuma annonce la création d'un fonds « de 9 milliards de rands (910 millions d'euros) sur les trois prochaines années pour financer les créations d'emplois ». 2011 a été déclarée l'année de la création d'emplois. Avec l'aide active du secteur privée, le président Zuma s'est engagé à créer 5 millions d'emplois et à ramener à 15% le taux de chômage dans les dix prochaines années, contre 36% actuellement : Notre but est clair : nous voulons un pays où des millions de Sud-Africains trouvent des emplois décents, avec une infrastructure moderne, une économie dynamique et une qualité de vie élevée affirmant que le Groupement pour le développement industriel va aussi investir 10 milliards de rands ces cinq prochaines années pour développer les activités économiques du pays[4].
  • Mardi 15 février 2011 : Des violentes manifestations ont eu lieu dans plusieurs bidonvilles pour protester contre un chômage massif et des services publics déficients. Trois personnes, dont deux enfants, ont été tuées[5].
  • Mardi 22 février 2011 : La ministre de la Défense Lindiwe Sisulu annonce l'envoi d'une frégate dans le canal de Mozambique pour aider à lutter contre les pirates somaliens qui descendent de plus en plus au sud des côtes de l'Océan indien. Une stratégie de lutte contre la piraterie serait prochainement présentée en Conseil des ministres, l'Afrique du Sud s'inquiète de « l'intrusion de pirates » somaliens dans son espace[6].
  • Jeudi 17 mars 2011 : Cyril Ramaphosa, ancien secrétaire général du Congrès national africain devenu des hommes d'affaires les plus puissants d'Afrique du Sud, a racheté toutes les licences des restaurants McDonald's dans le pays, y compris tous les actifs dont la propriété ou la location des biens immobiliers. Il possède désormais 132 restaurants[7].

Drapeau d'Algérie Algérie

Article détaillé : 2011 en Algérie.
  • 3 janvier 2011 : Début des protestations populaires en Algérie.
  • 9 janvier 2011 : Le gouvernement baisse temporairement les prix de l'huile alimentaire et du sucre pour calmer les tensions.
  • 15 janvier 2011 : Début d'une série d'immolations par le feu.
  • 2 février 2011 : 21 députés déposent un projet de loi pour lever l'état d'urgence, en vigueur depuis 19 ans.
  • 12 février 2011 : La grande manifestation organisée par la CNCD est réprimée par les forces de l'ordre.
  • 22 février 2011 : Le Conseil des ministres algérien annonce une série de mesures en faveur de l'économie, de l'emploi et du logement.
  • 24 février 2011 : L'état d'urgence en vigueur depuis 19 ans est levé.

Drapeau d'Angola Angola

  • Mardi 22 février 2011 : Le Mouvement populaire pour la libération d’Angola (MPLA, au pouvoir) promet de prendre « des mesures sérieuses » contre la rue en cas de manifestations suite aux appels anonymes circulant sur Internet à manifester contre le régime angolais le 7 mars prochain[8].
  • Samedi 5 mars 2011 : Plus de 500.000 personnes ont défilé à Luanda en soutien au président José Eduardo Dos Santos. Plusieurs personnalités du Mouvement patriotique pour la libération de l'Angola, au pouvoir, se sont exprimées tour à tour, avant de laisser place à des chanteurs de variété. Le discours du vice-président Roberto de Almeida a été transmis en direct sur la télévision publique. Des manifestations pro-Dos Santos se sont déroulées dans plusieurs autres villes du pays en réaction à l'appel anonyme à manifester contre le régime dans la nuit du 6 au 7 mars qui circule depuis plusieurs jours sur Internet[9].
  • Lundi 7 mars 2011 : Le rassemblement prévu contre le régime du président José Eduardo Dos Santos, au pouvoir depuis 1979 n'a pas eu lieu et a été reporté par les organisateurs depuis Londres. Trois journalistes et le rappeur Brigadeiro Mata Frakus ont été arrêtés[10].

Drapeau du Bénin Bénin

  • Vendredi 4 mars 2011 : Le parlement approuve une loi reportant l'élection présidentielle prévue dimanche, après que l'opposition, qui affirme que plus d'un million d'électeurs n'ont pas été inscrits, eut réclamé un report du scrutin. 14 candidats sont en lice. les trois principaux candidats sont le président sortant Yayi Boni, Adrien Houngbédji et l'économiste Abdoulaye Bio Tchané.

Drapeau du Burkina Faso Burkina Faso

Drapeau du Burundi Burundi

Drapeau du Cameroun Cameroun

  • Jeudi 10 février 2011 : Selon la Commission nationale anticorruption, environ 2,8 milliards d'euros de recettes publiques ont été détournées entre 1998 et 2004 au Cameroun. Le Cameroun est perçu comme un des pays les plus corrompus au monde, selon l'ONG Transparency international. La Stratégie nationale de lutte contre la corruption a ciblé 10 secteurs où des actions de lutte contre de la corruption doivent être menées prioritairement, notamment le budget d'investissement public, les marchés publics, les finances et les forêts. Une première opération « Épervier » a déjà abouti à la condamnation à de lourdes peines de prison de plusieurs personnalités, dont des ex-ministres et anciens dirigeants d'entreprises publiques, cependant « les reformes institutionnelles ainsi que les sanctions prises par le gouvernement pour réprimer les actes de corruption ne se traduisent pas par un recul significatif de ce phénomène ». Officiellement, le gouvernement espère que le Cameroun sera à l'horizon 2015 « un pays où l'intégrité constitue une valeur capitale pour tout citoyen, avec une croissance économique fondée sur le travail bien fait, distribuée de manière équitable ». Il est demandé au président Paul Biya de signer le décret d'application de l'article 66 de la Constitution sur la déclaration des biens et avoirs des commis de l'État et hautes personnalités de la République[11].
  • Jeudi 10 mars 2011 : Le gouvernement ordonne la suspension du service de micro-messages Twitter sur l'opérateur MTN Cameroun qui permet, depuis la fin novembre 2010, de recevoir gratuitement des « tweets » sur un téléphone portable, et d'en envoyer au prix d'un SMS. Les autorités estiment que « cette technologie permet à un grand nombre d'abonnés d'avoir rapidement accès à des informations susceptibles de conduire la population à troubler l'ordre public ».

Drapeau du Cap-Vert Cap-Vert

  • Lundi 7 février 2011 : Le Parti africain de l'indépendance du Cap-Vert (PAICV, parti socialiste) au pouvoir depuis dix ans a remporté les élections législatives à la « majorité absolue », a annoncé José Maria Neves (50 ans), chef du parti et premier ministre sortant. Le principal opposant, Carlos Veiga (61 ans), chef du Mouvement pour la démocratie (MPD, libéral) et ancien premier ministre de 1991 à 2001, a reconnu la victoire et assuré de jouer le rôle d'une « opposition forte qui défend les valeurs » du peuple.

Drapeau de République centrafricaine République centrafricaine

François Bozizé
(octobre 2007)
  • Vendredi 21 janvier 2011 : L'ex-premier ministre Martin Ziguélé, candidat à la présidentielle de dimanche, dénonce des irrégularités dans le déroulement de la campagne électorale, avec la circulation de « fausses cartes électorales » et la non-publication des listes électorales. Il accuse aussi le président sortant, le candidat François Bozizé, d'avoir « volé de l'argent de l’État » pour sa campagne[12].
  • Dimanche 23 janvier 2011 : Élections présidentielle et législatives. 1,8 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. Le chef de l’État sortant François Bozizé est donné favori de la présidentielle. Élu en 2005 il était arrivé au pouvoir deux ans plus tôt par un coup d’État dans ce pays rendu économiquement exsangue par de multiples rébellions, mutineries militaires et putsch avortés ou réussis[13],[14].
  • Lundi 24 janvier 2011 : L’Observatoire national des élections, qui disposait d'une équipe de 500 observateurs sur le terrain, estime que les élections présidentielle et législatives d'hier ont donné lieu à des « motifs de satisfaction », la participation qui a été très forte, mais ont été marquées par des « dysfonctionnements » en termes d'organisation, « surtout en ce qui concerne les listes électorales qui étaient affichées en retard, à certains endroits n'existaient pas, ou se retrouvaient à des endroits qui n'étaient pas les bons » et l'existence de deux cartes d'électeurs, « une avec numéro informatisé, une avec numéro manuel », a pu donner lieu à des doubles votes[15].
  • Dimanche 30 janvier 2011 : Élections présidentielle et législatives.
  • Mardi 1er février 2011 : Selon les résultats provisoires, le chef de l'État sortant François Bozizé est réélu président de la Centrafrique au 1er tour avec 66,08% des suffrages.
  • Vendredi 11 février 2011 : Des combats entre l'armée et des rebelles on fait 7 morts.
  • Samedi 12 février 2011 :
    • Présidentielle : Le recours du Collectif des forces du changement (CFC) en annulation de la présidentielle est rejeté. Le CFC rassemble presque tous les partis d'opposition à l'exception des partisans de l'ancien président Ange Félix Patassé qui conteste aussi les résultats. La Cour constitutionnelle proclame François Bozizé réélu au 1er tour avec 64,37% des suffrages.
    • Législatives : Au premier tour, le Kwa na Kwa (le travail rien que le travail), le parti de Bozizé, a vu 26 de ses candidats élus dès le 1er tour et arrive en tête dans la plupart des 105 circonscriptions. Les recours du CFC sur les scrutins législatifs sont aussi rejetés.
  • Mardi 15 février 2011 : Le CFC, coalition regroupant opposition et ex-rébellions, a décidé de boycotter le deuxième tour des législatives après le rejet de ses recours, ce qui implique « le retrait de tous ses candidats de cette compétition[16] ».

Drapeau des Comores Comores

Drapeau de République démocratique du Congo République démocratique du Congo

Drapeau du Congo République du Congo

Drapeau de Côte d'Ivoire Côte d'Ivoire

Article détaillé : 2011 en Côte d'Ivoire.
  • 10 janvier 2011 : Le président reconnu, Alassane Ouattara, propose de former un « large gouvernement d'union [...] dans le cadre d'un cabinet élargi » avec les partisans de Laurent Gbagbo mais à condition que le président sortant accepte sa défaite et se retire.
  • 14 janvier 2011 : Le président reconnu, Alassane Ouattara, appelle au recours à la force internationale pour faire partir son rival Laurent Gbagbo.
  • 19 janvier 2011 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté, à l'unanimité de ses quinze membres, l'envoi de 2 000 hommes supplémentaires en Côte d'Ivoire.
  • 24 janvier 2011 : Le premier ministre Guillaume Soro ordonne l'arrêt immédiat de toute exportation de café et de cacao.
  • 25 janvier 2011 : L'Union économique et monétaire ouest-africaine accorde exclusivement à Alassane Ouattara la gestion des comptes ivoiriens de la BCEAO.

Drapeau de Djibouti Djibouti

  • Vendredi 18 février 2011 : Plusieurs milliers de personnes (de 700 selon la police à 40.000 selon les organisateurs) ont manifesté pour dénoncer le régime du président Ismaël Omar Guelleh. La manifestation a été organisée par l'Union pour l'alternance démocratique, principale coalition de l'opposition. Plusieurs participants ont fait référence aux révolutions tunisienne et égyptienne. Après le rassemblement des heurts ont éclaté faisant 2 morts, un policier et un manifestant.
  • Samedi 19 février 2011 : Trois des principaux dirigeants de l’opposition — Aden Robleh Awaleh (Parti national démocratique), Ismaël Guedi Hared (Union pour la justice et la démocratie) et Mohamed Daoud Chehemont (Parti démocratique djiboutien) — été arrêtés suite au rassemblement de la veille ayant dégénéré en violences[17].

Drapeau d'Égypte Égypte

Article détaillé : 2011 en Égypte.

Drapeau d'Érythrée Érythrée

Drapeau d'Éthiopie Éthiopie

Drapeau du Gabon Gabon

André Mba Obame
(juillet 2009)
  • Mardi 25 janvier 2011 : L'opposant gabonais André Mba Obame, qui conteste l'élection d'Ali Bongo à la tête du Gabon en août 2009, a prêté serment à Libreville comme président autoproclamé et annoncé la composition de son gouvernement dans une déclaration diffusée par sa télévision TV+. Citant un article de « la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1793 » qui évoque « l'insurrection » comme droit « quand le gouvernement viole le droit du peuple », il a implicitement invité ses compatriotes à suivre l'exemple de la Côte d'Ivoire, où deux présidents proclamés se disputent le pouvoir, et de la Tunisie, où une révolte populaire a renversé le président Zine el Abidine Ben Ali : « Nous y sommes. Prenons nos responsabilités [...] Nous ne sommes pas plus lâches que les Ivoiriens, nous ne sommes pas plus lâches que les Tunisiens. Alors, l'Histoire est en marche, on y va ! ». D'autre part, il a annoncé le nom de premier ministre, Raphaël Bandega Lendoye, professeur à l'Université Omar Bongo de Libreville, qui a ensuit présenté une liste des 19 personnes formant son gouvernement, avec comme ministre des Affaires étrangères, l'ex-candidat à la présidentielle Bruno Ben Moubamba. Ali Bongo avait été déclaré vainqueur avec 41,79% des voix, devant l'opposant historique Pierre Mamboundou (25,66%) et André Mba Obamé (25,33%).
  • Mercredi 26 janvier 2011 : Le ministre de l'Intérieur, Jean-François Ndongou, annonce que le parti d'opposition, Union nationale, dont le secrétaire exécutif André Mba Obame s'est autoproclamé hier président et a formé un gouvernement, a été dissous « avec effet immédiat ». Le ministre les accuse d'avoir « violé gravement la Constitution », violation qui « constitue un crime de haute trahison puni par la loi », de ce fait ils encourent d'être traduits « devant les tribunaux compétents de la République » et demande « la levée de l'immunité parlementaire du député André Mba Obame auprès de l'Assemblée nationale[19] ».
  • Jeudi 27 janvier 2011, Libreville : Les forces de sécurité gabonaises ont tiré des grenades lacrymogènes sur des centaines de manifestants d'opposition qui entendaient manifester leur soutien au leader de l'Union nationale, André Mba Obame, faisant des dizaines de blessés. L'Union africaine a exprimé son inquiétude devant la tension au Gabon, dont elle a imputé la responsabilité à l'autoproclamation d'André Mba Obame comme chef de l’État.
  • Samedi 29 janvier 2011, Libreville : De violents affrontements entre jeunes et forces de l'ordre ont eu lieu dans le nord de la capitale, autour d'une manifestation de sympathisants de l'opposant et président autoproclamé André Mba Obame. Des hommes armés roulant à vive allure dans un véhicule 4x4 tirant des coups de feu en l'air ont provoqué la panique chez les habitants. Selon plusieurs d'entre eux, il s'agissait de policiers[20].
  • Dimanche 30 janvier 2011 : Le coureur cycliste français, Anthony Charteau (Europcar), remporte pour la deuxième année consécutive la course cycliste la Tropicale Amissa Bongo à l'issue de la sixième et dernière étape sur un circuit entre Libreville et Owendo (132,5 km). En deuxième position, le Belge Andy Cappelle et en troisième, le Marocain Adil Jelloul.
  • Mercredi 2 février 2011, Libreville : Des incidents ont eu lieu dans les quartiers populaires de Nkembo et Cocotiers entre de petits groupes de 100 à 500 manifestants partisans du président autoproclamé André Mba Obame et les forces de l'ordre. Plusieurs manifestants ont été blessés. Un taxi a été incendié.
  • Jeudi 10 février 2011 : Des affrontements entre étudiants, réclamant le paiement de leurs bourses, et gendarmes ont eu lieu à l'université Omar Bongo de Libreville. Environ la moitié des 17.000 étudiants de l'université touchent une bourse de 66.000 F CFA (100 euros) qui n'a pas été payées depuis sept mois à l'exception des nouveaux bacheliers. Il y a eu au moins trois blessés parmi les étudiants. Les étudiants réclament aussi de meilleures conditions d'études et notamment la rénovation des bâtiments, des sanitaires ainsi que plus d'enseignants. D'autre part les étudiants demandent la réintégration de trois enseignants partisans du président autoproclamé André Mba Obame[21].
  • Lundi 21 février 2011 : Manifestation à Paris d'opposants au président Ali Bongo Ondimba du Collectif Jeudi Noir et du réseau Sortir du colonialisme, alors qu'il était reçu par le président Nicolas Sarkozy. 35 interpellations pour vérification d'identité ont eu lieu suite à une tentative d'occuper un ancien hôtel particulier dans le VIIe arrondissement[22].
  • Dimanche 27 février 2011 : L'opposant André Mba Obame, qui s'est autoproclamé président du Gabon le 25 janvier dernier, a quitté, sans être inquiété par la police, l'agence onusienne de Libreville où il était réfugié depuis cette date, en compagnie d'une trentaine de personnes constituant le « gouvernement » et des cadres de son parti l'Union nationale[23].

Drapeau de Gambie Gambie

Drapeau du Ghana Ghana

  • Jeudi 13 janvier 2011 : Le Comité international olympique (CIO) annonce avoir suspendu le Comité olympique du Ghana en raison « d'interférences politiques » du gouvernement dans l'autorité olympique nationale, ce qui pourrait priver le pays des jeux de Londres, en 2012. Pour l'éviter, le Ghana doit mettre en conformité sa loi avec la charte olympique et assurer l'indépendance complète de son comité olympique[24].

Drapeau de Guinée Guinée

Article détaillé : 2011 en Guinée.

Drapeau de Guinée-Bissau Guinée-Bissau

Drapeau de Guinée équatoriale Guinée équatoriale

Drapeau du Kenya Kenya

  • Mardi 8 mars 2011 : La Cour pénale internationale a délivré des citations à comparaître contre six hauts responsables kenyans, suspectés de crimes contre l'humanité lors des violences politico-ethniques post-électorales fin 2007-début 2008, ayant fait 1.200 morts et plus de 300.000 déplacés. Il s'agit de Uhuru Kenyatta, vice premier ministre et ministre des Finances, Francis Muthaura, Hussein Ali, William Ruto, ministre de l'Education supérieure, Henry Kosgey et Joshua Arap Sang. Le parlement kenyan a appelé le 23 décembre 2010 le gouvernement à se retirer du Statut de Rome, fondement juridique de la CPI, dénonçant le fait que « seuls des Africains des anciennes colonies sont jugés par la CPI » estimant que l'adoption d'une nouvelle Constitution par le Kenya en août 2010 rendait caduque l'adhésion du pays au Statut de Rome, et permet de juger dans un cadre national les responsables présumés des violences[25].

Drapeau du Lesotho Lesotho

Drapeau du Liberia Liberia

  • Mardi 11 janvier 2011 : Quelque 600 Ivoiriens fuient chaque jour vers le Liberia par craintes des violences post-électorales, qualifiées d'« atrocités » par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU et qui, selon des experts de l'ONU, pourraient constituer des "crimes contre l'humanité".. Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés a enregistré un total de 25 000 réfugiés. Pour faire face à cet afflux, le HCR travaille à la mise en place d'un camp d'accueil dans l'est du Liberia, à Bahn (Comté de Nimbaun) ayant une capacité d'accueil de 18 000 personnes. La majorité d'entre ces réfugiés sont des femmes et des enfants.
  • Vendredi 11 mars 2011 : Le procès de l'ancien président Charles Taylor, s'est achevé devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) à Leidschendam, près de La Haye, et le jugement a été mis en délibéré. Le prévenu était poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité durant la guerre civile en Sierra Leone (1991-2001) qui avait fait 120.000 morts. L'ancien président du Liberia, qui plaide non coupable, est accusé d'avoir fourni armes et munitions en échange de diamants aux rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF). Le jugement devrait être rendu durant l'été, avant le prononcé d'une peine, s'il est reconnu coupable.

drapeau de la Libye Libye

Article détaillé : 2011 en Libye.
  • 15 février 2011 : Début de la guerre civile libyenne de 2011.
  • 20 février 2011 : Des milliers de personnes commencent à fuir vers l’Égypte et la Tunisie et de nombreux pays commencent a organiser le rapatriement de leurs ressortissants par avions et par bateaux.
  • 21 février 2011 : Le ministre de la Justice, Moustapha Abdel Jalil, démissionne de son poste.

Drapeau de Madagascar Madagascar

  • Lundi 14 février 2011 : Le nord de Madagascar a été frappé par le cyclone tropical Bingiza accompagné de vents soufflant à 180 km/h et de pluies abondantes. La baie d’Antongil, les districts de Maroantsetra, de Mananara-Avaratra, d’Analanjirofo de Sava et de Sofia, ont été touchés. Dans le district de Mananara-nord 80% des bâtiments ont perdu leurs toits.
  • Vendredi 18 février 2011 : L'ex-président Marc Ravalomanana, en exil en Afrique du sud depuis près de deux ans, annonce son retour pour le 19 février. En août dernier, il a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité[26].
  • Samedi 19 février 2011 : L’ancien président Marc Ravalomanana a tenté de rentrer dans son pays par un vol régulier mais une compagnie aérienne lui a refusé l’embarquement à Johannesburg à la suite de l'intervention de l’Aviation civile malgache le signalant comme « persona non grata » à Madagascar.
  • Mercredi 9 mars 2011 : Huit groupes politiques, parmi les onze reconnus par la médiation internationale, ont paraphé une nouvelle feuille de route pour la sortie de crise, prévoyant la « nomination d’un premier ministre de consensus » par le président de la transition Andry Rajoelina.
  • Jeudi 10 mars 2011 : Le premier ministre Camille Vital a remis sa démission et celle de son gouvernement au président de la transition Andry Rajoelina, qui l’a acceptée. Selon la présidence, cette démission fait « suite au paraphe de la feuille de route pour la sortie de crise à Madagascar et dans le cadre de sa mise en œuvre immédiate ».

Drapeau du Malawi Malawi

Drapeau du Mali Mali

Article détaillé : 2011 au Mali.
  • Mercredi 5 janvier 2011 : Attentat à la grenade contre le devant de l'ambassade de France à Bamako, blessant deux maliens. Le terroriste est arrêté. Il s'agit d'un Tunisien de 25 ans qui a affirmé aux policiers qu'il avait voulu prouver à d'« anciens camarades » d'Al-Qaida qu'il était « capable de frapper un grand coup tout seul ». Son action, mal préparée, semble être un acte isolé, réalisé par bravade, plutôt qu'un attentat planifié par AQMI[27].
  • Mardi 11 janvier 2011 : Un imam radical, « intégriste notoire », « fortement soupçonné » d'être en relation avec AQMI a été arrêté.
  • Samedi 15 janvier 2011 : Al-Qaida au Maghreb islamique, qui dit vouloir donner la « vraie version » des faits sur le raid après le « récit faux » du gouvernement sur cette affaire, affirme qu'un des deux otages français enlevés au Niger avait été tué au Mali par les frappes aériennes françaises et que l'autre avait été exécuté par AQMI : « les avions français ont bombardé les véhicules des moujahidines, alors les moujahidines ont emmené l'un des otages loin du véhicule visé mais n'ont pu prendre l'autre qui a été tué par les Français plus tard dans le bombardement et non par des balles des moujahidines [...] Avec les frappes aériennes constantes des troupes françaises, les moujahidines ont alors pensé qu'ils n'allaient pas s'en tirer, alors ils ont exécuté le second otage. Ils l'ont tué d'une balle dans la tête et ont décidé d'exécuter aussi six soldats nigériens ». Le groupe affirme avoir alors « tué et blessé » quatre Français et 12 Nigériens[28].
  • Mardi 18 janvier 2011 : Selon le ministre français de la Défense, Alain Juppé, les deux Français enlevés au Niger et tués au Mali le 8 janvier, dont un « à bout touchant », l'ont été par des Kalachnikov[29].
  • Jeudi 3 février 2011 : Le parquet de Paris a confirmé que Vincent Delory, l'un des deux otages français enlevés au Niger et retrouvés morts au Mali en janvier, a bien été tué dans un incendie et non par balle. Les circonstances de la mort du jeune homme ont pu être déterminées par des expertises médico-techniques et balistiques. Quant à Antoine de Léocour, il a été « victime d'un tir à très courte distance, voire à bout touchant, qui est la cause directe et unique du décès[30] ».
  • Lundi 21 février 2011, Bamako : Dans la soirée, au moins 36 personnes, en grande majorité des femmes, ont été tuées et 70 autres blessées, lors d'une bousculade dans le stade Modibo Keita de 25.000 places plein à craquer. La foule suivait le prêche d'un célèbre imam malien, Ousmane Madani Haïdara, à l'occasion de la fête musulmane du Maouloud et de nombreuses personnes désiraient une bénédiction de sa part[31].
  • Mercredi 2 mars 2011 : Un Tunisien de 24 ans, se revendiquant membre d'AQMI, auteur en janvier d'un attentat contre l'ambassade de France à Bamako et qui s'était évadé lundi de la prison malienne où il était détenu, a été arrêté à Gao (nord) où il cherchait à « passer en Algérie ». Cette évasion a entraîné le limogeage du directeur de la sécurité d’État du Mali, Mami Coulibaly, dont les hommes étaient chargés de garder le prisonnier dans un lieu tenu secret. Selon les enquêteurs, l'homme avait agi en solitaire lors de l'attentat qu'AQMI n'avait d'ailleurs pas revendiqué, mais à cause de « la haine de la France » qu'il avait « à titre personnel ».
  • Mardi 8 mars 2011 : Une manifestations de lycéens à Koulikoro (50 km de Bamako) a dégénéré et un lycéen est mort lors de l'intervention des policiers[32].

Drapeau du Maroc Maroc

  • Mercredi 5 janvier 2011 : Les autorités marocaines ont interdit pour la troisième fois une cérémonie de remise d'un prix par l'ONG Transparency-Maroc à deux militants des droits de l'Homme, l'avocat de gauche Abderrahim Berrada, et le militant associatif Chakib Khiyari, qui a été condamné en février 2009 à trois ans de prison ferme après avoir été accusé de « perception de sommes d'argent de parties étrangères (pour) discréditer les efforts déployés par les autorités marocaines dans la lutte contre le trafic de drogue[33] ».
  • Jeudi 3 février 2011 :
    • Un appel à « manifester pacifiquement » a été lancé par un groupe de jeunes Marocains sur le réseau social Facebook pour le 20 février. Ce groupe qui appelle à des réformes démocratiques et constitutionnelles dit compter près de 3.400 sympathisants. D'autre part, un groupe de jeunes diplômés-chômeurs a annoncé qu'il donnait au gouvernement jusqu'au 10 février pour tenir sa promesse d'embaucher 1.888 des leurs. De jeunes diplômés sans emploi manifestent régulièrement depuis des années devant le parlement à Rabat, réclamant d'entrer dans la fonction publique. Ils ont suspendu leur mouvement depuis deux semaines, après avoir reçu des assurances du gouvernement[34].
    • Le ministre de la communication, Khalid Naciri, estime que le Maroc « s'est engagé depuis longtemps dans un processus irréversible de démocratie et d'ouverture de l'espace des libertés [...] les citoyens peuvent s'exprimer librement [...] tant que cela se déroule dans le plein respect des intérêts vitaux ».
  • Lundi 7 février 2011 : Le mouvement islamiste Justice et bienfaisance, interdit mais toléré par les autorités et un des plus importants du Maroc, « salue les manifestations en Tunisie et en Égypte » et appelle à un « changement fondamental démocratique urgent [...] afin d'instaurer une véritable séparation des pouvoirs » et à « l'établissement de mécanismes mettant fin à l'autocratie ». Les responsables du mouvement qui se « définit comme un mouvement pacifique à référence islamique » annoncent près de 200.000 adhérents soit 5 fois plus que ce que les autorités estiment[35].
  • Vendredi 18 février 2011 : Une manifestation de plusieurs centaines de personnes à Tanger, organisée par une branche locale du groupe altermondialiste Attac, pour protester contre des tarifs jugés excessifs du service de l'eau, dégénère dans la soirée.
  • Dimanche 20 février 2011 : Plusieurs milliers de manifestants à Casablanca et Rabat pour réclamer des réformes politiques et une nouvelle Constitution démocratique limitant les pouvoirs du roi et plus de justice sociale. Ces manifestations ont été appelées par le « mouvement du 20 février » et les jeunes du mouvement islamiste « Justice et bienfaisance ». D'autres manifestations à Marrakech, Larache et El Hoceima ont connu des incidents[36].
  • Lundi 21 février 2011 :
    • Les corps calcinés de 5 personnes ont été découverts dans une banque de Al-Hoceima incendiée lors de troubles ayant suivi les manifestations pro-réformes de la veille. D'autre part, 128 personnes, dont 115 membres des forces de l'ordre, ont été blessées lors de troubles survenus dans plusieurs villes.
    • Le roi Mohamed VI déclare qu'il ne cédera pas à « la démagogie et à l'improvisation » estimant que l'édification d'une véritable démocratie devrait aller de pair avec un développement humain durable[37].
  • Samedi 26 février 2011 : Manifestation d'un millier de personnes pour revendiquer des « réformes politiques et une nouvelle constitution », « Justice, dignité et liberté ». Le roi Mohammed VI s'est pour sa part dit attaché à la « poursuite des réformes » et a exprimé sa volonté de « consolider [le modèle marocain] par de nouvelles réformes ».
  • Mardi 1er mars 2011 : Canal+ annonce l'arrêt de la commercialisation des abonnements au Maroc, « aussi longtemps que le contrôle du piratage ne portera pas ses fruits ». Les abonnés existants continueront, par le biais de cartes prépayées, de recevoir Canal + par satellite jusqu'à la fin de 2011[38].
  • Dimanche 6 mars 2011, Rabat : Manifestation éclair, organisée via Facebook, de quelques centaines de personnes devant le Parlement pour réclamer « un État de droit, une Constitution qui respecte les droits de l'homme », des réformes politiques et sociales pour un « changement radical ».
  • Mercredi 9 mars 2011 : Le roi Mohammed VI a annoncé une importante « réforme constitutionnelle globale », prévoyant « l'élargissement des libertés individuelles et collectives ». Cette prochaine réforme constitutionnelle sera soumise à « un référendum populaire »[39][40].
  • Dimanche 13 mars 2011, Casablanca : Une manifestation d'une centaine de personnes, pour la plupart militants du mouvement islamiste Justice et bienfaisance pour demander des réformes politique, a été dispersée par les forces de l'ordre, faisant une dizaine de blessés dont un journaliste du quotidien Al Ahdath Almaghribia[41].
  • Mardi 15 mars 2011 : Des dizaines de personnes ont été blessées à Khouribga après la démantèlement par la police d'un sit-in tenu depuis un mois par les enfants des retraités de l'Office chérifien des phosphates. Six membres des forces de l'ordre ont été blessés, « sept voitures ont été brûlées dans le quartier populaire L'byoute et la direction de l'OCP a pris feu ». Le Maroc, troisième producteur mondial de phosphates après les États-Unis et la Chine, en détient 75% des ressources exploitables. En 2008, quelque 12 millions de tonnes de phosphates ont été exportées et environ 2,8 millions de tonnes d'acide phosphorique produites, dont 1,7 million de tonnes vendues à l'étranger[42].

Drapeau de Maurice Maurice

Drapeau de Mauritanie Mauritanie

  • Mardi 18 janvier 2011 : Un entrepreneur de 43 ans s'est arrêté en voiture devant le Sénat, à Nouakchott, la capitale, puis a tenté de mettre le feu à sa voiture, alors qu'il était toujours à l'intérieur. Des membres des forces de l'ordre et des passants sont parvenus à l'extraire du véhicule.
  • Mercredi 2 février 2011 : Dans la nuit de mardi à mercredi, l'armée mauritanienne a déjoué un attentat à la voiture piégé en tirant un obus sur un « véhicule bourré d'explosifs à 12 km au sud de Nouakchott, tuant les trois occupants qui s'y trouvaient ». Selon les sources militaires, les occupants du véhicule étaient membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et s'apprêtaient à commettre des attentats dans la capitale. Lors de l'opération 9 militaires mauritaniens ont été blessés. Depuis le Mali, AQMI a revendiqué cette tentative d'attentat qui « visait » le président Mohamed Ould Abdel Aziz[43].
  • Dimanche 6 février 2011 : Un terroriste d'AQMI, traqué par l'armée mauritanienne, a activé sa charge explosive pour échapper à l'arrestation tandis que les forces de l'ordre interpellaient un complice présumé à Lexeiba à 250 km au sud de Nouakchott. Ces suspects, accusés de s'être trouvés à bord du convoi de véhicules bourrés d'explosifs qui est entré en Mauritanie quelques jours plus tôt, étaient traqués depuis 3 jours. Le ministre de la Défense Hamadi Ould Hamadi affirme que leur objectif était plutôt un bâtiment de l'armée mauritanienne ou l'ambassade de France[44].
  • Jeudi 10 février 2011 : Deux membres d'AQMI, un mauritanien de 27 ans et un bissau-guinéen de 29 ans, dernièrement arrêtés pour tentative d'attentats à Nouackchott, ont avoué à la télévision mauritanienne qu'ils voulaient faire exploser des véhicules piégés, un au ministère de la Défense et l'autre à l'ambassade de France. Trois voitures devaient servir à l'opération, avec à leur bord huit personnes: six Mauritaniens, un Algérien et un Bissau-Guinéen dont la mission était en préparation depuis quatre mois dans le nord du Mali[45].
  • Samedi 12 février 2011 : Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a procédé à un léger remaniement de son gouvernement. Le ministère des Finances est confié à Thiam Dioumbar, précédemment trésorier général. Amadi Camara, précédent ministre des Finances, devient ministre de l'Environnement. Taleb Ould Abdi Vall, ancien directeur de la Société nationale industrielle et minière, est nommé ministre du Pétrole et de l’Énergie. Ba Husseinou Hamadi devient ministre de la Santé[46].
  • Samedi 19 février 2011 : Des manifestations contre le manque d'eau et la hausse des prix dans la ville de Vassala (sud-est) ont été sévèrement réprimées par les forces de l'ordre faisant plusieurs blessés.
  • Vendredi 25 février 2011 : La Française et ses deux accompagnateurs Togolais et Malgache, qui avaient été enlevés à Arlit (site Areva) avec quatre autres Français le 16 septembre 2010 par al-Qaida au Maghreb islamique,] ont été « libérés dans la nuit » et « acheminés sur Niamey ».
  • Mardi 15 mars 2011 :
    • La Cour criminelle de Nouakchott a condamné à la peine capitale l'auteur principal du meurtre, de l'Américain, Christopher Legget, abattu en plein jour le 23 juin 2009 de trois balles dans la tête dans le centre de la capitale.[47]
    • L'Organisation internationale pour les migrations se prépare à évacuer du 16 au 21 mars par la route de nombreux migrants mauritaniens fuyant la violence en Côte d'Ivoire, à la demande de l'ambassade de Mauritanie à Abidjan. Quelque 40.000 Mauritaniens vivent et travaillent en Côte d'Ivoire, dont 10.000 dans la capitale.[réf. nécessaire]

Drapeau : France Mayotte

  • Samedi 19 février 2011 : Les enseignants des écoles primaires décident la reconduction de leur mouvement de grève entamé le 14 février. Les revendications des grévistes portent sur les conditions de travail, l'insuffisance des infrastructures à l'origine de classes surpeuplées, sur la dégradation et le manque d'entretien des bâtiments, la titularisation des enseignants en contrats précaires et l'indexation des salaires à l’instar des autres départements de l'outre-mer français. Le vice-rectorat de Mayotte fait état d'une baisse progressive du nombre d'enseignants grévistes, de 28% lundi dernier à seulement 15% en fin de semaine.

Drapeau du Mozambique Mozambique

  • Mercredi 12 janvier 2011 : Des orages ont fait 12 morts dans le centre du pays, autour de la capitale provinciale, Chimoio, dont 8 lors d'une messe en plein air sous un arbre, laissant huit autres grièvement blessés.
  • Lundi 17 janvier 2011 : Les inondations ont fait 10 morts et des milliers d'habitations ont subi des dégâts.
  • Mardi 22 février 2011 : L'Afrique du Sud envoie une frégate dans le canal de Mozambique pour aider à lutter contre les pirates somaliens qui descendent de plus en plus au sud des côtes de l'Océan indien. Le Mozambique, dont la marine est peu équipée, a dernièrement requis l'assistance de son voisin suite à des attaques dans ses eaux fin décembre[6].

Drapeau de Namibie Namibie

Drapeau du Niger Niger

Article détaillé : 2011 au Niger.
  • 7 janvier 2011 : Deux français sont kidnappés à Niamey.
  • 8 janvier 2011 : Les deux français enlevés sont retrouvés morts. Une polémique se développe sur les conditions de leur mort.
  • 31 janvier 2011 : Premier tour de l'élection présidentielle.
  • 14 mars 2011 : L'opposant historique Mahamadou Issoufou remporte l'élection présidentielle.

Drapeau du Nigeria Nigeria

  • Vendredi 14 janvier 2011 : Le président sortant, Goodluck Jonathan, un chrétien du Sud, a remporté les primaires du parti au pouvoir pour la désignation de son candidat à l'élection présidentielle d'avril, distançant son rival, l'ex-vice président Atiku Abubakar. Il avait pris ses fonctions en mai 2010 après la mort de maladie de son prédécesseur Umaru Yar'Adua.
  • Lundi 17 janvier 2011, État de Plateau : Nouveaux affrontements entre musulmans et chrétiens à l'occasion des inscriptions sur les listes électorales à Jos. Trois personnes ont été tuées — un employé de la commission électorale et deux chrétiens — et une mosquée a été détruite. Deux soldats ont été blessés au cours des affrontements.
  • Lundi 24 janvier 2011 : Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Odein Ajumogobia, demande au Conseil de sécurité de l'ONU « une résolution spécifique du Conseil de sécurité des Nations unies pour valider l'usage de la force » pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir en Côte d'Ivoire, mais « en dernier recours ». Le Nigeria préside actuellement la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Selon lui, la grave crise actuelle en Côte d'Ivoire pourrait déboucher « sur une véritable guerre civile [...] précipitée par le seul Laurent Gbagbo ».
  • Jeudi 27 janvier 2011 : Des affrontements nocturnes « à Tafawa Balewa entre jeunes chrétiens et musulmans » ont fait quatre morts et entraîné la destruction par incendie de 5 mosquées et 50 maisons.
  • Samedi 29 janvier 2011, État de Plateau : Des violences entre membres des communautés chrétienne et musulmane ont fait au moins un mort et au moins 24 blessés dans la ville de Jos. La veille, trois étudiants chrétiens avaient été attaqués au couteau par des musulmans qui revenaient de funérailles.
  • Dimanche 30 janvier 2011 :
    • État de Plateau : Des affrontements entre membres des communautés chrétienne et musulmane ont fait au moins 15 morts à Jos. Certains ont été tués par des coups de machettes, d'autres par des tirs de fusils, d'autres encore brûlés.
    • État de Borno : Des affrontements entre membres d'une secte islamiste et policiers ont fait 3 morts dont un policier.
  • Samedi 12 février 2011, Delta du Niger : 11 personnes ont été tuées, dont des femmes, et 29 autres ont été blessés dans un mouvement de foule lors d'un rassemblement politique, dans un grand stade de la ville pétrolière de Port Harcourt, du président Goodluck Jonathan en vue des élections générales d'avril.
  • Mardi 22 février 2011 : 12 personnes ont été tuées lors d'une attaque menée dans la nuit de lundi à mardi contre un village du centre du Nigeria, théâtre régulier de violences à caractère ethnique et religieux.
  • Lundi 28 février 2011, État de Plateau : Dans la nuit, l'attaque du village chrétien de Dabwak fait au moins 5 morts (une mère et quatre de ses enfants). La communauté Fulani (peule) est soupçonnée d'être responsable de l'attaque.
  • Mercredi 9 mars 2011 : L'Union européenne annonce qu'elle allait déployer 120 observateurs pour y suivre les élections législatives (2 avril) et présidentielle (9 avril) prévues dans ce pays dont les précédents scrutins ont été marqués par des violences et des irrégularités. Quelque 73,5 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. Le pays a connu récemment un regain de violences avec des attentats à la bombe, des agressions d'hommes politiques, des heurts entre factions, qui ont fait des dizaines de morts.
  • Dimanche 13 mars 2011 :
    • Selon l'ONG Human Rights Watch, plus de 50 personnes ont été tuées depuis novembre lors de violences pré-électorales au Nigeria. Elle demande la création d'une commission spécialisée dans les violences électorales, chargée d'enquêter et de poursuivre les auteurs de violences ou d'actes d'intimidation, de corruption, de vols de matériel électoral ou de falsification des résultats.
    • Un responsable religieux musulman, Ibrahim Abdullahi Bolori, très critique envers la secte islamiste Boko Haram, a été abattu devant chez lui dans la soirée, à côté d'une mosquée, à Maiduguri (nord-est), par des hommes armés circulant en voiture[48].

Drapeau d'Ouganda Ouganda

  • Jeudi 27 janvier 2011 : Un militant homosexuel, David Kato, dont le nom et la photo avaient été publiés par un magazine homophobe, assorti d'un appel au meurtre, a été passé à tabac et assassiné à son domicile, à une quinzaine de kilomètres de Kampala[49].
  • Vendredi 18 février 2011 : Début des opérations de votes pour les élections législatives et présidentielle. 14 millions d'électeurs sont appelés aux urnes. Le chef de l’État sortant Yoweri Museveni (66 ans), au pouvoir depuis 1986, est favori face à 6 autres candidats. Son principal adversaire est Kizza Besigye assure pouvoir l'emporter tout en brandissant la menace d'une révolte populaire en cas de fraudes massives.
  • Dimanche 20 février 2011 : Selon les résultats de l'élection présidentielle le président ougandais sortant Yoweri Museveni est élu dès le premier tour avec 68,38% des voix. Son principal adversaire Kizza Besigye obtient 26,01% des suffrages exprimés et les 6 autres candidats se partagent les quelque 5,6% restants.
  • Lundi 21 février 2011 : Plusieurs candidats de l'opposition — Kizza Besigye, Olara Otunnu et Samuel Lubega — ont rejeté les résultats de l'élection présidentielle en Ouganda, qui a vu la large victoire dès le premier tour du chef de l'État sortant Yoweri Museveni[50].
  • Jeudi 24 février 2011 : Plusieurs candidats malheureux à l'élection présidentielle ont appelé les Ougandais à « manifester pacifiquement » contre les résultats du scrutin.

Drapeau : France La Réunion

Drapeau du Rwanda Rwanda

  • Lundi 3 janvier 2011 : La justice militaire a requis de lourdes peines d’emprisonnement à l’encontre de quatre anciens proches du président Paul Kagame, jugés par contumace notamment pour « trouble à l'ordre public, atteinte à la sécurité de l'État, injures et diffamation, sectarisme et association de malfaiteurs ». Le ministère public a demandé 35 ans de prison contre l'ex-chef d'état-major de l'armée, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, et 35 ans contre le major Théogène Rudasingwa, ancien directeur de cabinet du chef de l’État. 30 ans de réclusion ont été requis contre l'ancien patron des renseignements extérieurs, le colonel Patrick Karegeya, et contre l'ancien procureur général Gérald Gahima. Le verdict de la Haute cour militaire sera rendu le 14 janvier[51].
  • Mardi 18 janvier 2011 : Ouverture du procès à Francfort (Allemagne) d'un Rwandais accusé d'avoir participé au génocide qui a fait des centaines de milliers de morts au Rwanda en 1994. Onesphore Rwabukombe (54 ans), ancien maire de Muvumba (nord-est), est accusé d'avoir « ordonné et coordonné trois massacres » commis en avril 1994 et « au cours desquels ont été tués au moins 3 730 Tutsi » qui s'étaient réfugiés dans des églises. Le procureur général du Rwanda, Martin Ngoga, s'est dit « reconnaissant » envers l'Allemagne pour ce procès. L'ancien maire de Muvumba est à nouveau incarcéré depuis la fin juillet. Deux chefs rebelles hutus des Forces démocratiques de libération du Rwanda, Ignace Murwanashyaka et son adjoint Straton Musoni, doivent également être jugés en Allemagne à une date encore inconnue[52].
  • Mardi 25 janvier 2011 : Le Rwandais hutu Callixte Mbarushimana (47 ans) est transféré de France vers la Cour pénale internationale de La Haye, qui enquête sur des crimes de guerre présumés en 2009 en République démocratique du Congo. Il sera écroué au centre de détention de Scheveningen. La CPI, qui avait délivré à son encontre un mandat d'arrêt sous scellés, le soupçonne de cinq chefs de crimes contre l'humanité et de six chefs de crimes de guerre, notamment de meurtres, viols et tortures commis en 2009 dans l'est de la République démocratique du Congo pendant des opérations militaires lancées contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda par les armées congolaise et rwandaise.
  • Vendredi 4 février 2011 : Deux journalistes d'un magazine indépendant, arrêtées en juillet 2010, ont été condamnées à la prison pour incitation à la désobéissance civile, incitation à la division et négation du génocide. La directrice du journal Umurabyo, Agnès Uwimana Nkusi, a été condamnée à 17 ans d'emprisonnement pour « négation du génocide, incitation à la division et diffamation » contre de hauts responsables dont le chef de l’État Paul Kagame, à travers des articles publiés l'an dernier et sa consœur, la journaliste Saidath Mukakibibi à 7 ans de détention pour « incitation à la désobéissance civile[53] ».
  • Mardi 1er mars 2011 : Dans la soirée à Kigali, un attentat à la grenade blesse 10 personnes. Le jour même, un tribunal avait rejeté la demande de remise en liberté de 29 personnes accusées d'avoir lancé des grenades courant 2010 et jugées pour « terrorisme ». Trois suspects ont été arrêtés dès le lendemain.

Sahara occidental

Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe

Drapeau du Sénégal Sénégal

  • Jeudi 27 janvier 2011 : Les autorités sénégalaises ont interdit à la compagnie aérienne belge Brussels Airlines de continuer ses vols commerciaux entre Dakar et trois autres destinations africaines, Banjul, Conakry et Freetown. Ces liaisons étaient opérées depuis 8 ans dans le cadre de vols combinés, destinés à optimiser le remplissage des avions et faisaient l'objet d'un accord bilatéral. Cette interdiction de vols provoquent des tensions diplomatiques avec la Belgique, qui menace de rappeler son ambassadeur. Cette interdiction serait liée au démarrage cette semaine d'une nouvelle compagnie aérienne sénégalaise, Sénégal Airlines[54].
  • Lundi 7 février 2011 : Le président Abdoulaye Wade a affirmé au cours du Forum social mondial de Dakar que le Sénégal est « aujourd'hui autosuffisant » en matière alimentaire et notamment en riz, déclarant « nous produisons, ici même, tout ce que nous mangeons » ce que contestent observateurs et experts. Les Sénégalais restent de très gros consommateur de riz brisé importé d'Asie, notamment pour le traditionnel riz au poisson, en dépit de la relance de la production de riz local ces dernières années, et « en matière de riz, de lait, d'huile, d'oignons, de pommes de terre » le Sénégal « est loin de produire suffisamment » selon l'économiste sénégalais Moubarack Lô. D'autre part, les organisations de producteurs et spécialistes de l'agriculture, estiment que la production de riz n'atteint pas encore 30 % des besoins[55].
  • Lundi 7 mars 2011 : Lancement officiel d'un nouveau magazine en ligne, SlateAfrique.com, sur l'actualité africaine, créé par des journalistes français dont l'ancien directeur du journal Le Monde, Jean-Marie Colombani. Lancé depuis Dakar il veut apporter « une vision africaine de l'Afrique » dans le traitement de l'information grâce à des contributeurs en grande majorité africains. Le site se veut afro-optimiste et d'un « accès libre et gratuit ».

Casamance

  • Jeudi 13 janvier 2011 : 3 militaires sénégalais, qui intervenaient pour un braquage, ont été tués, entre les localités de Bounkiling et Bounghary, dans un affrontement avec des « rebelles » du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC, indépendantiste), ce qui porte à 12 le nombre des soldats tués dans cette région en moins de trois semaines. Deux véhicules militaires et un camion transportant des graines d'arachide ont également été brûlés par les assaillants.
  • Vendredi 28 janvier 2011 : Un homme passager d'une moto a été abattu par des éléments indépendantistes armés du MFDC, entre les villages de Tendiem et Koutenghor. Le conducteur a refusé de s'arrêter et le passager a été tué d'une rafale de Kalachnikov. Ce nouvel incident intervient dans un contexte de regain de tensions dans cette région en proie depuis 1982 à une rébellion d'indépendantistes armés du MFDC divisés en plusieurs factions. Le processus de paix est en panne quatre ans après la mort de l'abbé Diamacoune, chef historique du MFDC.
  • Dimanche 20 février 2011 : Deux soldats sénégalais ont été tués lors d'une attaque de rebelles indépendantistes dans un village situé à 75 km au nord de la capitale régionale Ziguinchor.

Drapeau des Seychelles Seychelles

Drapeau de Sierra Leone Sierra Leone

  • Mardi 8 février 2011 : L'ex-dictacteur Charles Taylor (62 ans) a décidé de ne plus assister au réquisitoire devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone à Leidschendam près de La Haye. La procureure Brenda Hollis a dénoncé « les atrocités pour assouvir la cupidité et la soif de pouvoir de Charles Taylor » en détaillant les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité. Il est accusé d'avoir fourni armes et munitions en échange de diamants aux rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF) durant la guerre civile en Sierra Leone (1991-2001), qui avait fait 120.000 morts : « Charles Taylor porte la plus grande responsabilité dans les crimes horribles commis contre la population de Sierra Leone à travers la campagne de terreur dont elle a été la cible [...] Il a dirigé, instauré, alimenté et soutenu la campagne de terreur [...] pour contrôler de force la population et le territoire de Sierra Leone [...] et pour piller les ressources, en particulier les diamants [...il] profitait des diamants et du sang de la population de Sierra Leone [...] c'est à cause des diamants que la guerre a été sponsorisée [...] les diamants allaient à Charles Taylor et Charles Taylor entretenait les atrocités qui étaient commises[56] ».
  • Vendredi 11 mars 2011 : Le procès de l'ancien président du Liberia Charles Taylor, s'est achevé devant le Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL) à Leidschendam, près de La Haye, et le jugement a été mis en délibéré. Le prévenu était poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité durant la guerre civile en Sierra Leone (1991-2001) qui avait fait 120.000 morts. L'ancien président du Liberia, qui plaide non coupable, est accusé d'avoir fourni armes et munitions en échange de diamants aux rebelles du Front révolutionnaire uni (RUF). Le jugement devrait être rendu durant l'été, avant le prononcé d'une peine, s'il est reconnu coupable.

Drapeau de Somalie Somalie

Article détaillé : 2011 en Somalie.

Drapeau du Soudan Soudan

Article détaillé : 2011 au Soudan.

Drapeau du Soudan du Sud Soudan du Sud

Article détaillé : 2011 au Soudan.

Drapeau du Swaziland Swaziland

  • Samedi 26 février 2011 : Un groupe « prodémocratique » s'inspirant des révolutions de Tunisie et d’Égypte, a lancé cette semaine sur Facebook un appel à manifester le 12 avril pour obtenir le départ du roi Mswati III du Swaziland, dernier monarque absolu d'Afrique. Le texte, intitulé « le soulèvement du 12 avril », appelle « des centaines de milliers de personnes à défiler dans les rues des centres villes pour établir un Swaziland démocratique libre de toute influence royale ». La date retenue pour les manifestations fait référence au 12 avril 1973, quand les partis politiques ont été interdits dans ce petit royaume d'Afrique australe où vivent 1,2 million de personnes. La très grande majorité de la population souffre d'une grande pauvreté, alors que le roi Mswati III et ses treize femmes vivent dans le luxe et l'ostentation. Le groupe qui compte 500 internautes a été fondé par « Jahings Dada »[57].

Drapeau de Tanzanie Tanzanie

  • Jeudi 6 janvier 2011 : Des affrontements entre manifestants et policiers à Arusha (nord) ont fait 2 morts et « 9 blessés dont 3 policiers ». 49 responsables du principal parti d'opposition, le Chadema, ont été interpellés, dont Wilbrod Slaa, ancien candidat à l'élection présidentielle du 31 octobre 2010, son épouse Joséphine Slaa, et le député Freeman Mbowe. Les manifestants voulaient dénoncer la réélection qu'ils estiment « frauduleuse » du président sortant Jakaya Kikwete et la « corruption » au sein de son régime.
  • Mardi 25 janvier 2011 : Le Tanzanien, Ahmed Ghailani, premier détenu du camp de Guantánamo jugé devant un tribunal de droit commun aux États-Unis, est condamné à New York à la prison à perpétuité sans possibilité de libération anticipée pour deux attentats en Afrique en 1998. Il est accusé de participation aux attentats à la bombe commis en 1998 contre les ambassades des États-Unis au Kenya et en Tanzanie. Ces attaques, revendiquées par Al Qaïda, ont fait 224 morts. Son procès, qui a duré cinq semaines, était perçu aux États-Unis comme un test de la politique du président Barack Obama à l'égard des 173 suspects de terrorisme détenus sur la base navale américaine de Guantanamo.

Drapeau du Tchad Tchad

  • Mercredi 12 janvier 2011 : Le président Idriss Deby Itno s'est dit « inquiet » des conséquences possibles d'une partition du Soudan, après le vote du Sud sur l'option d'une séparation d'avec le nord du pays, et de ses répercussions pour le Tchad, « on a déjà l'expérience de la crise au Darfour », région frontalière du Tchad en proie à la guerre civile depuis 2003. Le Tchad a longtemps entretenu des relations très tendues avec le Soudan, accusé à de nombreuses reprises d'héberger des rebelles cherchant à déstabiliser le pouvoir à N'Djamena, avant un réchauffement depuis un an.
  • Dimanche 13 février 2011 : Élections législatives auxquelles participent le Mouvement patriotique du salut (MPS) du président Idriss Deby Itno, le Rassemblement pour la Démocratie (RDP) de l'ancien président Lol Mahamat Choua, le VIVA-RDP de l'ancien premier ministre Kasiré Coumakoye, l'Union Nationale pour la Démocratie et le Renouveau (UNDR) de Saleh Kebzabo. Le MPS au pouvoir depuis 1990 disposait de 112 des 155 sièges. 4,8 millions d'électeurs sont inscrits sur les listes électorales.
  • Mardi 15 février 2011 : 11 partis de l'opposition ont signé une déclaration commune « se réservant le droit de récuser les résultats » du scrutin qu'ils qualifient de « mascarade électorale ».
  • Lundi 28 février 2011 : Le Mouvement patriotique du salut du président Idriss Deby Itno et ses alliés obtiennent 133 des 188 sièges à l'Assemblée nationale à l'issue des législatives du 13 février selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Le taux de participation a été de de 56,6%.

Drapeau du Togo Togo

  • Mardi 18 janvier 2011 : Un Français d'origine cabindaise, Rodrigues Mingas, qui avait revendiqué l'attaque en janvier contre l'équipe de football du Togo en Angola à la Coupe d'Afrique des Nations a été placé en détention en région parisienne. En décembre, il avait été mis en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Le 8 janvier 2010, l'autobus de la délégation togolaise dans l'enclave angolaise de Cabinda, qui accueillait certains matches de la CAN, avait été mitraillé par des séparatistes, faisant deux morts parmi les membres de l'encadrement de l'équipe et 13 blessés. Cette attaque avait entraîné le forfait du Togo pour la CAN 2010.
  • Jeudi 17 mars 2011 : Une manifestation de l'opposition à Lomé contre un projet de loi qui restreindrait le droit à manifester a été dispersé par la gendarmerie. L’ANC de Jean-Pierre Fabre a demandé le retrait « pur et simple » de ce projet et a appelé la population à se « mobiliser massivement pour faire échec à la volonté du gouvernement de recourir à des lois scélérates pour consolider la dictature en supprimant tous les espaces de liberté conquis de haute lutte par le peuple togolais au cours des deux dernières décennies ».[réf. nécessaire]

Drapeau de Tunisie Tunisie

Article détaillé : 2011 en Tunisie.
  • Mardi 4 janvier 2011 : Mohamed Bouazizi meurt de ses blessures à Sidi Bouzid.
  • Lundi 10 janvier 2011 : Le président Ben Ali fait des propositions pour des réformes économiques, sociales et politiques.
  • Vendredi 14 janvier 2011 : Le président Ben Ali limoge le gouvernement et annonce des législatives anticipées. Le premier ministre sortant, Mohamed Ghannouchi, est chargé de former le nouveau gouvernement. L'état d'urgence est décrété dans tout le pays. En fin de journée, le président Ben Ali s'enfuit en Arabie Saoudite. Le premier ministre annonce qu’il assure la présidence à titre intérimaire.
  • Samedi 15 janvier 2011 : Fouad Mebazaa, président de la Chambre des députés, est proclamé président par intérim par le Conseil constitutionnel.
  • Lundi 17 janvier 2011 : Mohamed Ghannouchi présente le nouveau gouvernement d’union nationale.
  • Vendredi 21 janvier 2011 : Début d'un deuil national de trois jours en mémoire des martyrs de la révolution populaire.
  • Mardi 25 janvier 2011 : Le gouvernement de transition annonce plusieurs mesures à caractère social et économique.
  • Mercredi 26 janvier 2011 : Un mandat d'arrêt international est lancé contre le président Ben Ali et son clan.
  • Mardi 1er février 2011 : Le gouvernement de transition adopte plusieurs protocoles internationaux ayant trait aux droits de l'homme.
  • Dimanche 27 février 2011 : Le premier ministre Mohamed Ghannouchi démissionne et se voit remplacé par Béji Caïd Essebsi.

Drapeau de Zambie Zambie

Drapeau du Zimbabwe Zimbabwe

  • Vendredi 11 février 2011 : Le président Robert Mugabe (86 ans) est arrivé à Singapour pour des examens de contrôle après une opération de la cataracte « subie alors qu'il était en vacances dans ce pays ».

Notes et références

  1. a et b Le Monde.fr, Le 11e Forum social mondial débute à Dakar
  2. Le Figaro.fr, 333 rhinocéros tués en 2010
  3. Le Figaro.fr, Pluies: 123 morts
  4. Le Monde.fr, Création d'un fonds de près d'un milliard d'euros pour l'emploi
  5. Le Figaro.fr, Manifestations: 3 morts
  6. a et b Le Figaro.fr, Pirates: Une frégate est envoyée dans le canal de Mozambique
  7. Le Figaro.fr, Tous les McDo d'Afrique du Sud rachetés
  8. Le Figaro.fr, Manifestations: les Angolais mis en garde
  9. Le Figaro.fr, Manifestation pro-régime
  10. Le Figaro.fr, Manifestation avortée
  11. Le Monde.fr, 2,8 milliards d'euros de recettes publiques détournées en six ans
  12. Le Figaro.fr, Présidentielle: soupçon de fraudes
  13. Le Figaro.fr, Les élections débutent en Centrafrique
  14. Le Monde.fr, L'organisation d'élections en Centrafrique, un véritable défi
  15. Le Figaro.fr, Des satisfactions mais des dysfonctionnements
  16. Le Figaro.fr, Boycott du 2e tour des législatives
  17. Le Figaro.fr, Opposition: 3 chefs arrêtés
  18. Philippe Chapleau, « Le Japon a officiellement ouvert sa nouvelle base de Djibouti », Ouest-France, 9 juillet 2011. Consulté le 10 juillet 2011
  19. Le Figaro.fr, Le parti d'André Mba Obame dissous
  20. Le Figaro.fr, Violents affrontements à Libreville
  21. Le Figaro.fr, Affrontements à l'université de Libreville
  22. Le Figaro.fr, Rassemblement à Paris contre Ali Bongo
  23. Le Figaro.fr, Mba Obame quitte son refuge
  24. Le Figaro.fr, CIO: suspension du comité olympique ghanéen
  25. Le Figaro.fr, CPI: 6 citations à comparaître
  26. Le Monde.fr, Ravalomanana annonce son retour dans la Grande Île
  27. Le Monde.fr, L'attentat serait un acte isolé
  28. Le Figaro.fr, Otages: l'un tué par le raid (al-Qaida)
  29. Le Figaro.fr, Otage/Niger: "des balles de kalachnikov"
  30. Le Monde.fr, Les deux otages français ne sont pas morts sous des balles françaises
  31. Le Figaro.fr, 36 morts au cours d'une bousculade
  32. Le Figaro.fr, Un mort lors d'une manifestation lycéenne
  33. Le Figaro.fr, La remise d'un prix interdite
  34. Le Figaro.fr, Appels à manifester
  35. Le Figaro.fr, Islamistes: appel à un "changement urgent"
  36. Le Monde.fr, Des milliers de manifestants dans les rues
  37. Le Monde.fr, Le roi du Maroc refuse de céder "à la démagogie"
  38. Le Monde.fr, Canal+ se retire des marchés algérien et marocain
  39. Le Figaro.fr, Le roi du Maroc prêt à réformer
  40. Le Monde.fr, Mohamed VI offre au Maroc "une révolution tranquille"
  41. Le Figaro.fr, Une manifestation dispersée
  42. Le Figaro.fr, Khouribga: Des dizaines de blessés lors d'un sit-in
  43. Le Figaro.fr, Aqmi revendique un attentat déjoué
  44. Le Figaro.fr, Deux terroristes neutralisés
  45. Le Figaro.fr, Attentats: aveux à la télévision
  46. Le Figaro.fr, Remaniement ministériel
  47. RFi, Mauritanie : un islmaiste meurtrier d'un Américain, condamné à mort, 15 mars 2011. Consulté le 31 novembre 2011
  48. Le Figaro.fr, Nigeria: un responsable musulman tué
  49. Le Figaro.fr, Un militant homosexuel tué
  50. Le Figaro.fr, Ouganda/élection: résultats contestés
  51. Le Figaro.fr, Prison requise pour 4 proches de Kagame
  52. Le Figaro.fr, Un Rwandais jugé pour génocide en Allemagne
  53. Le Monde.fr, Deux journalistes condamnées à 7 et 17 ans de prison
  54. Le Figaro.fr, Tension diplomatique entre la Belgique et le Sénégal
  55. Le Figaro.fr, Président Wade: "Le Sénégal est autosuffisant"
  56. Le Figaro.fr, Charles Taylor boycotte le réquisitoire
  57. Le Figaro.fr, Appels à manifester au Swaziland

Voir aussi


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