2011 en Côte d'Ivoire

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Sommaire

Chronologie

Janvier 2011

Alassane Ouattara
(2002)
Laurent Gbagbo
(octobre 2007)
  • Mardi 4 janvier 2011 : La ministre française des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie juge « pitoyable » la mission de conseil juridique menée à Abidjan auprès de Laurent Gbagbo par les avocats français Jacques Vergès et Roland Dumas : « J'ai trouvé que les déclarations sont finalement bien tristes de la part d'un ancien ministre des Affaires étrangères, qui devrait être plus soucieux des principes et du respect de la démocratie ».
  • Mercredi 5 janvier 2011 : Un couple de Français figurant sur la liste de 59 proches de Laurent Gbagbo visés par des sanctions de l'Union européenne, sont soupçonnés d'avoir transporté des armes avec leur compagnie aérienne Sophia Airlines et donc de violation de l'embargo sur les armes[1].
  • Jeudi 6 janvier 2011 : Le président reconnu Alassane Ouattara, a proposé une action commando « non violente » de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest pour chasser son rival Laurent Gbagbo du pouvoir et « l'emmener ailleurs » : « S'il s'entête, il appartient à la Cédéao de prendre des mesures nécessaires et ces mesures peuvent inclure la force légitime [...] La force légitime ne veut pas dire une force contre les Ivoiriens. C'est une force pour enlever Laurent Gbagbo et cela a été fait ailleurs, en Afrique comme en Amérique latine [...] Il y a des opérations spéciales non violentes qui permettent tout simplement de prendre la personne indésirable et de l'emmener ailleurs [...] Laurent Gbagbo partira avant la fin du mois de janvier [...] J'ai toute une série de mesures en cours qui vont faire qu'il va tomber comme un fruit, pas mûr, mais comme un fruit pourri [...] Mes partisans sont impatients et pensent que nous devrions aller plus vite pour prendre le pouvoir [...] Mais nous allons y arriver. Je suis confiant que dans les jours à venir, nous allons avoir la totalité du pouvoir [...] Je peux vous dire que ce sera au mois de janvier [...] Il est temps qu'on en finisse avec cette situation. Laurent Gbagbo doit quitter le pouvoir [...] De nombreux Ivoiriens sont assassinés par des mercenaires et des miliciens de Laurent Gbagbo [...] Nous avons des preuves. L'ONU et l'organisation des droits de l'homme ont relevé des massacres, des assassinats [...] J'ai déjà écrit au secrétaire général des Nations unies pour demander que la Cour pénale internationale envoie en Côte d'Ivoire une mission d'investigation et me dit que cela se fera dans les prochains jours ».
  • Vendredi 7 janvier 2011 : 22 anciens dirigeants de la filière cacao de la Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, accusés de malversations massives et incarcérés depuis mi-2008, ont obtenu vendredi la liberté provisoire. Depuis plus de 2 ans, dix demandes de mise en liberté provisoire avaient été rejetées. Le sensible « procès du cacao » avait été reporté à plusieurs reprises fin 2010, sur fond de campagne présidentielle, d'élection puis de crise post-électorale. Certains avocats de la défense avaient jugé que le pouvoir craignait un grand « déballage » avant la présidentielle d'octobre-novembre[2].
  • Lundi 10 janvier 2011 : Selon l'ambassadeur ivoirien aux Nations unies, Youssoufou Bamba, le président reconnu, Alassane Ouattara, a proposé de former un « large gouvernement d'union [...] dans le cadre d'un cabinet élargi » avec les partisans de Laurent Gbagbo mais à condition que le président sortant accepte sa défaite et se retire.
  • Mardi 11 janvier 2011 :
    • Des heurts entre des partisans d'Alassane Ouattara et les ceux de Laurent Gbagbo, ont fait au moins cinq morts à Abidjan, dont trois policiers dans le quartier d'Abobo. Le camp de Laurent Gbagbo a rejeté l'idée d'un gouvernement d'union avec son rival Alassane Ouattara comme président ivoirien.
    • Quelque 600 Ivoiriens fuient chaque jour vers le Liberia par craintes des violences post-électorales, qualifiées d'« atrocités » par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU et qui, selon des experts de l'ONU, pourraient constituer des "crimes contre l'humanité".. Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés a enregistré un total de 25 000 réfugiés. Pour faire face à cet afflux, le HCR travaille à la mise en place d'un camp d'accueil dans l'est du Liberia, à Bahn (Comté de Nimbaun) ayant une capacité d'accueil de 18 000 personnes. La majorité d'entre ces réfugiés sont des femmes et des enfants.
Philippe Mangou
(septembre 2008)
  • Mercredi 12 janvier 2011 :
    • Dans la nuit de mardi à mercredi, trois casques bleus ont été « légèrement blessés » dans la nuit lors d'une « embuscade » des forces loyales à Laurent Gbagbo, dans le quartier d'Abobo; « les forces onusiennes ont été obligées de riposter aux tirs ».
    • Nouveaux heurts à Abidjan entre partisans des deux rivaux. Au moins 6 policiers et un civil ont été tués à Abobo. Des armes lourdes ont été utilisées. Ces décès portent à huit le nombre de membres des forces de l'ordre tués ces deux dernières nuits à Abobo. Depuis le 28 novembre, les violences ont fait plus de 200 morts, selon les Nations unies.
    • Selon Laurent Gbagbo, « la Côte d'Ivoire n'est pas au bord d'un bain de sang, n'est pas au bord d'une guerre civile, n'est pas au bord d'un génocide » et conteste toujours la victoire de son rival, Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale.
    • Selon le général Philippe Mangou, chef d'état-major des FDS, les partisans d'Alassane Ouattara sont à l'origine des violences à Abidjan : « Il ne se passe pas de jour sans que les FDS soient les cibles principales d'attaques armées par des individus embusqués qui répondent aux incessants appels à la désobéissance civique, à l'insurrection armée et aux assassinats de toute nature lancés par des politiciens retranchés à l'Hôtel du Golf ».
  • Jeudi 13 janvier 2011 :
    • Les forces loyales à Laurent Gbagbo ont attaqués et incendiés 3 véhicules de l'ONU ont été incendiés dans le quartier de Cocody-Riviera II sans faire état de victimes. D'autres part une ambulance de l'ONU, qui circulait sur le pont Houphouët-Boigny, a été attaqué à coups de pierres.
    • 247 personnes sont mortes depuis la mi-décembre dans des violences en Côte d'Ivoire, dont 34 ont été tuées dans un conflit inter-communautaire dans l'Ouest.
  • Vendredi 14 janvier 2011 :
    • Le président reconnu, Alassane Ouattara, appelle au recours à la force pour faire partir son rival Laurent Gbabgo, lors d'une visio-conférence avec le Centre pour les études stratégiques et internationales (CSIS), un centre de réflexion de Washington. Il l'accuse d'être en train d'importer des munitions ainsi qu'environ 3 000 mercenaires.
    • Devant les réticences de la Russie et de la Chine, le Conseil de sécurité a été contraint, de reporter de quatre jours le vote d'une résolution approuvant le déploiement de 2 000 casques bleus supplémentaires et de trois hélicoptères d'attaque, pourtant réclamé par le Secrétaire général de l'Organisation. Le texte, parrainé par la France et les États-Unis, aurait été jugé « trop politique » par les Russes et les Chinois. la résolution faisait référence à la détérioration de la situation sécuritaire pour justifier le besoin de renforts, qui pourraient venir du Libéria, du Pakistan, du Bangladesh et de Mongolie. Le dernier bilan fait état de 247 morts et 49 disparus depuis l'élection du 28 novembre[3].
  • Samedi 15 janvier 2011 :
    • Le couvre-feu nocturne instauré, dans les communes d'Abobo et Anyama, deux quartiers d'Abidjan, à la suite de violences meurtrières est prolongé d'une semaine par Laurent Gbagbo. Au moins 11 personnes ont été tuées, dont huit membres des forces de l'ordre.
    • Le gouvernement de Laurent Gbagbo réclame à nouveau le départ des 9 500 éléments de l'ONUCI, « en raison de sa partialité notoire dans la gestion de la crise postélectorale et de la non application des mesures relatives au désarmement des rebelles », alors que les Nations unies souhaitent au contraire les renforcer de 1 000 à 2 000 Casques bleus supplémentaires.
  • Lundi 17 janvier 2011 :
    • La coalition de partis politiques soutenant Alassane Ouattara — le Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) — a appelé à une opération « pays mort » à compter de demain, « jusqu'à ce que » Laurent Gbagbo « reconnaisse sa défaite et quitte le pouvoir ». Le RHDP avait déjà appelé à une grève générale dans le pays entre le 27 et le 30 décembre, qui avait eu un succès mitigé.
    • Des Casques bleus de la force de l'ONUCI ont « tiré en l'air » à Abidjan, près de l'hôtel Pullman, pour se dégager d'un « mouvement de foule » de « jeunes » qui avaient encerclé des véhicules de l'Onu, certains tentant de s'y accrocher. La police a aussi tiré en l'air pour disperser la foule.
  • Mardi 18 janvier 2011 :
    • Les chefs d’état-major des pays de la Cédéao sont réunis à Bamako pour un tour d'horizon de la situation régionale avec un volet entièrement consacré à la Côte d'Ivoire afin d'étudier une éventuelle action militaire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir.
    • Les agences humanitaires lancent un appel de fonds de 32,7 millions de dollars destinés à éviter une crise humanitaire majeure en Côte d'Ivoire en assurant pendant six mois l'aide humanitaire en Côte d'Ivoire et dans les pays voisins, la Guinée, le Mali, le Burkina Faso et le Ghana. Plus de 28 000 Ivoiriens se sont réfugiés dans les pays voisins, et 18 000 autres personnes ont fui leurs maisons et trouvé refuge dans des localités plus sûres de l'Ouest du pays.
  • Mercredi 19 janvier 2011 :
    • Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté, à l'unanimité de ses quinze membres, l'envoi de 2 000 hommes supplémentaires en Côte d'Ivoire et demandé au président sortant Laurent Gbagbo de lever le blocus du QG de son rival Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale.
    • La gouvernement de Laurent Gbagbo récuse le médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne, le président kényan Raila Odinga, considéré comme ayant « failli à sa mission ».
    • Le président reconnu Alassane Ouattara affirme qu'une « intervention militaire est déjà prévue, organisée » pour chasser du pouvoir le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo; « c'est pour cela que les chefs d'état-major des pays de la Cédéao se sont réunis mardi à Bamako [...] Des arrangements sont en cours pour qu'ils aillent faire des reconnaissances à Bouaké, qui sera peut-être le centre de regroupement des soldats [...] Il s'agit de venir chercher Laurent Gbagbo, comme cela a été fait pour d'autres chefs d'État en Afrique ou ailleurs. S'il y a des fidèles qui s'accrochent, ils en feront les frais. Cette solution est meilleure que d'avoir des milliers de morts ».
  • Jeudi 20 janvier 2011 :
    • Le général nigerian Olusegun Petinrin déclare, à l'issue d'une réunion des chefs des armées de la Cédéao à Bamako, que les militaires ouest-africains sont « prêts sur le plan militaire » à intervenir en Côte d'Ivoire pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir et n'attendent plus que le feu vert politique, « il appartient aux chefs d’État de nous donner les instructions ».
    • Selon l'ONUCI, près de 29 000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia voisin pour fuir les violences postélectorales en Côte d'Ivoire qui ont fait 260 morts depuis la mi-décembre, tués essentiellement « par des Forces de défense et de sécurité ou des membres de certaines milices ». Quelque 68 autres personnes sont considérées comme disparues.
Siège de la BCEAO à Dakar
  • Samedi 22 janvier 2011 :
    • Le gouverneur ivoirien de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'ouest (BCEAO), Philippe-Henry Dacoury-Tabley, proche du président sortant Laurent Gbagbo, a démissionné à l'issue du sommet de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) à Bamako. Selon le rapport, il n'a pas appliqué la décision des ministres des Finances de l'Uémoa, prise le 23 décembre à Bissau, de donner au président Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, tous les pouvoirs de gérer au nom de son pays les affaires liées à cette institution et à la BCEAO. Une telle décision signifie en particulier qu'Alassane Ouattara et ceux qu'il a désignés sont les seuls habilités, au nom de leur pays, à avoir accès aux comptes ivoiriens de la BCEAO ; or depuis le 23 décembre, la BCEAO a autorisé le décaissement de quelque 60 milliards de francs CFA (91,5 millions d'euros) en faveur du régime Gbagbo[4].
    • Le président sortant Laurent Gbagbo déclare mettre fin fin à l'accréditation de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire alors que la France a « accrédité Ali Coulibaly comme ambassadeur de Côte d'Ivoire en France » nommé par Alassane Ouattara. Cependant, le ministère français des Affaires étrangères estime que : « La déclaration de Laurent Gbagbo à l'endroit de l'ambassadeur de France, Jean-Marc Simon, est considérée par la République française comme nulle, non avenue et dépourvue de tout effet juridique [...] Comme le reste de la communauté internationale, la France reconnaît sans réserve M. Ouattara comme président de la République de Côte d'Ivoire [... et] reconnaît la légitimité des déclarations faites par son gouvernement ou au nom de son gouvernement [...] À l'inverse, les positions et déclarations prétendument faites au nom de la Côte d'Ivoire par ceux qui ne tirent pas les conséquences des résultats des élections présidentielles sont jugées illégales et illégitimes par la France ».
Guillaume Soro
(octobre 2008)
  • Lundi 24 janvier 2011 :
    • Le premier ministre Guillaume Soro « informe les opérateurs économiques de l'arrêt immédiat de toute exportation de café et de cacao", à compter de ce lundi jusqu'au 23 février [...] Le gouvernement rappelle que les contrevenants à cette mesure seront considérés comme finançant les activités de l'administration illégitime de Monsieur Laurent Gbagbo et s'exposent à des sanctions internationales, sans préjudice des poursuites pénales des juridictions nationales [...] Sont exclues uniquement de cette mesure les quantités dont les droits ont déjà été perçus avant le 24 janvier 2010 [...] la commercialisation intérieure du café et du cacao est autorisée ».
    • Le ministre nigérian des Affaires étrangères, Odein Ajumogobia, demande au Conseil de sécurité de l'ONU « une résolution spécifique du Conseil de sécurité des Nations unies pour valider l'usage de la force » pour chasser Laurent Gbagbo du pouvoir, mais « en dernier recours ». Le Nigeria préside actuellement la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest. Selon lui, la grave crise actuelle pourrait déboucher « sur une véritable guerre civile [...] précipitée par le seul Laurent Gbagbo ».
  • Mardi 25 janvier 2011 :
    • Le président de l'Union africaine, le Malawite Bingu wa Mutharika, arrive à Abidjan, à quelques jours du sommet de l'organisation panafricaine prévu du 29 au 31 janvier à Addis Abeba, pour rencontrer le président sortant Laurent Gbagbo et le président reconnu Alassane Ouattara, qui se disputent le pouvoir depuis la présidentielle du 28 novembre en Côte d'Ivoire.
    • La banque centrale ouest-africaine, dont le siège est à Dakar, décide de fermer « jusqu'à nouvel ordre » ses agences en Côte d'Ivoire, en réaction à la décision de les réquisitionner prise par le gouvernement de Laurent Gbagbo. L'Union économique et monétaire ouest-africaine, dont la BCEAO est la banque émettrice, a accordé à Alassane Ouattara la gestion des comptes ivoiriens de la BCEAO, et retiré la signature du chef d'Etat sortant.
  • Jeudi 27 janvier 2011 :
    • Le gouvernement de Laurent Gbagbo a « décidé de la réquisition » du centre de gestion centralisé de la Compagnie ivoirienne d'électricité, situé à Abidjan. Ce centre « représente la tour de contrôle indispensable au bon fonctionnement du système et à l’alimentation continue de toute la clientèle ». La CIE est une société privée chargée de produire, distribuer et commercialiser l'électricité ivoirienne, alors que l’État ivoirien, propriétaire des infrastructures, est chargé de leur entretien et de leur développement. Des coupures ont été enregistrées dans plusieurs villes du nord, contrôlé par les forces alliées à Alassane Ouattara, notamment à Bouaké[5].
    • Le procès de 25 anciens dirigeants de la filière cacao de Côte d'Ivoire, premier producteur mondial, soupçonnés de malversations massives, s'est ouvert à Abidjan. Ils sont poursuivis pour « détournement de fonds, abus de confiance, abus de biens sociaux, escroquerie » ou encore « faux et usage de faux en écriture privée de banque » et risquent jusqu'à 20 ans de prison. Le cacao, qui représente avec le café environ 20% du PIB ivoirien et 40% des recettes d'exportation, est l'un des enjeux du bras de fer entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara.
    • Selon l'ONUCI, 271 personnes sont mortes depuis la mi-décembre 2010 dans des violences en Côte d'Ivoire.
    • Le choléra a tué sept personnes à Abidjan et 35 cas ont été confirmés. L'épidémie s'est déclarée dans le quartier populaire d'Adjamé (nord d'Abidjan), selon un communiqué du Fonds. Quelque 250.000 barres de savon, des kits de traitement du choléra et 3.000 affiches de sensibilisation sur les mesures d'hygiène ont été fournis par l'Unicef et ses partenaires.
  • Vendredi 28 janvier 2011 : Selon le HCR, près de 31.000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia voisin pour fuir les violences post-électorales en Côte d'Ivoire qui ont fait 271 morts depuis mi-décembre. La majorité de ces personnes sont toujours des femmes et des enfants, et sont hébergés dans 26 villages du Comté de Nimba (est). Un avion doit leur apporter dimanche 83 tonnes de matériels divers.
  • Dimanche 30 janvier 2011 : Le président reconnu Alassane Ouattara demande aux contribuables de « suspendre le paiement des taxes et impôts », en application de la décision de la BCEAO de fermer ses agences ivoiriennes. Il ordonna aussi l'arrêt total des exportations de cacao afin de priver le régime Gbagbo d'importantes ressources financières.

Février 2011

  • Vendredi 4 février 2011 :
    • Selon le chef de l'ONUCI, le président sortant Laurent Gbagbo a des difficultés croissantes pour payer les fonctionnaires, soit 55.000 soldats et 104.000 fonctionnaires, depuis l'arrêt des financements africains. Sept ministres des Finances de l'Union économique et monétaire ouest-africaine ont demandé le 23 décembre dernier à la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest d'autoriser uniquement les représentants du président ivoirien « légitimement élu », Alassane Ouattara, à gérer les comptes du pays. Pour ce faire, ses besoins oscillent entre 100 et 150 millions de dollars par mois, de ce fait, en janvier, les salaires des enseignants et les pensions des retraités ont été retenus. Les seules ressources de Laurent Gbagbo proviennent des exportations de cacao et des profits tirés de l'exploitation du port d'Abidjan. La question des ressources financières « est cruciale car elle va décider de l'orientation des événements à venir »[6].
    • Un couac diplomatique a été évité de justesse entre la France et la Côte d'Ivoire[7].
  • Lundi 7 février 2011 :
    • Six personnes ont été tuées dans des affrontements dans le quartier d'Abobo entre les forces de sécurité loyales au président sortant Laurent Gbagbo et des habitants favorables à Alassane Ouattara[8].
    • Selon le Comité pour la protection des journalistes, deux journalistes ivoiriens, Aboubacar Sanogo et Yayoro Charles Lopez Kangbe, accusés d'être des « rebelles » par les médias soutenant le président sortant Laurent Gbagbo, sont emprisonnés depuis 10 jours sans avoir été inculpés et seraient victimes de tortures en prison, or la constitution ivoirienne interdit la détention sans charges pendant plus de 48 heures[9].
  • Mardi 8 février 2011 :
    • Un incendie a ravagé en partie la « Cité financière », une tour abritant d'importants services des Finances (budget, fisc, Trésor), dans le quartier administratif du Plateau, occasionnant de très gros dégagements de fumée. Les fonctionnaires ont pu tous quitter le bâtiment en feu; l'incendie n'a fait ni blessé ni tué mais les dégâts matériels sont « énormes ». Cet incendie dans ce lieu symbolique est survenu en pleine bataille politique et médiatique pour le contrôle des finances publiques entre les deux présidents rivaux.
    • Le président de la Commission de la Cédéao, James Victor Gbeho, a critiqué sévèrement les tentatives de compromis avec le président sortant Laurent Gbagbo. Il a également exprimé sa déception sur la gestion de la crise ivoirienne par l'Union africaine et a critiqué l'Afrique du Sud, l'accusant d'avoir envoyé un navire de guerre au large de la Côte d'Ivoire[10].
  • Samedi 19 février 2011 : Au moins trois jeunes ont été tués par balles et plusieurs autres ont été blessés à Abidjan dans le quartier d'Abobo lors de la dispersion d'une manifestation de soutien à Alassane Ouattara par des éléments des Forces de défense et de sécurité.
  • Dimanche 20 février 2011 :
    • Le premier ministre, Guillaume Soro, se montre sans illusion sur la médiation des chefs d'Etat africains, déclarant : « Laurent Gbagbo n'acceptera jamais d'entendre qu'il a perdu les élections et qu'il doit céder le pouvoir. Il a déjà posté des chars devant les banques d'Abidjan qui ferme les unes après les autres. Nous savons qu'il importe des armes en violation de l'embargo de 2004 [...] Nous sommes prêts, armés et déterminés à nous défendre en ce qui nous concerne. Car la solution n'est pas dans le partage du pouvoir après une forfaiture comme celle du Conseil constitutionnel mais bien dans l'instauration de règles démocratiques acceptées par tous [...] Des assassinats continuent d'être perpétrés et les tueries ont déjà fait au moins 500 morts, mais partout, dans les banlieues et les quartiers d'Abidjan, la résistance s'organise. La révolution ivoirienne est en marche et nous allons aider ce soulèvement populaire ».
    • Deux membres de FDS ont été tués dans des heurts.
  • Lundi 21 février 2011 :
    • Des heurts entre forces des deux camps ont fait au moins un mort et une dizaine de blessés à Abidjan dans le quartier de Treichville.
    • Quatre présidents africains — Idriss Deby Itno (Tchad), Jikaya Kikwete (Tanzanie), Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) — tentent de dénouer sur place la crise post-électorale en Côte d'Ivoire. Le panel doit soumettre à Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président par une grande partie de la communauté internationale, dont l'UA, des propositions pour aboutir d'ici au 28 février à des solutions « contraignantes » pour les parties[11].
  • Mardi 22 février 2011 :
    • L'ONG Amnesty International, sur la base d'une enquête de quatre semaines, accuse les deux factions se disputant le pouvoir de commettre des « atrocités », « des atteintes aux droits humains, notamment des violences sexuelles et des homicides illégaux », faisant régner la « terreur ».
    • Abidjan : 10 membres des forces de l'ordre fidèles à Laurent Gbagbo ont été tués lors de combats avec des partisans d'Alassane Ouattara qui ont eu 7 tués.
  • Mercredi 23 février 2011 :
    • Abidjan : Des affrontements à l'arme lourde ont eu lieu dans le quartier d'Abobo, théâtre de combats depuis plusieurs jours, les Forces de sécurité de Laurent Gbagbo menant une opération d'envergure.
    • Selon l'ONU, plus de 300 personnes ont été tuées depuis mi-décembre.
  • Jeudi 24 février 2011 :
    • Le président sortant Laurent Gbagbo dénonce « l'attitude complice des forces onusiennes » dans « l'infiltration » de « rebelle" » dans plusieurs quartiers d'Abidjan et appelle ses partisans à entraver les mouvements des casques bleus à Abidjan.
    • Des combats ont débuté dans la province occidentale des Dix-huit montagnes au nord de la ville de Danané entre les partisans du président sortant Laurent Gbagbo et les rebelles du nord, .
  • Vendredi 25 février 2011 :
    • Des échanges de tirs ont eu lieu dans la nuit à Yamoussoukro entre forces des deux factions. Capitale politique fondée par Félix Houphouët-Boigny, premier président de 1960 à 1993, la ville abrite le centre des opérations des FDS.
    • Des incidents ont éclaté ce matin à Abidjan dans le quartier de Yopougon (ouest), un bastion du président sortant Laurent Gbagbo, entre partisans des deux factions. Un bus et plusieurs mini-cars ont été incendiés. Charles Blé Goudé, ministre et chef des « patriotes » partisans de Laurent Gbagbo, a appelé les jeunes à « s'organiser en comités pour empêcher par tous les moyens », la force de l'ONU dans le pays de circuler : « Aujourd'hui ce ne sont pas les rebelles qui nous font la guerre, c'est l'Onuci qui nous la fait ».
    • Les ex-rebelles ivoiriens des Forces nouvelles soutenant le président Alassane Ouattara ont pris les localités de Zouan-Hounien et de Bin Houyé (ouest) et sont arrivés à l'entrée de la grande ville de Toulépleu, dans la zone où des combats ont eu lieu la veille.
  • Samedi 26 février 2011, Abidjan : Tirs à l'arme lourde dans le quartier d'Abobo. Trois Casques bleus de l'ONUCI ont été blessés dans une embuscade faite par « des forces agissant pour le compte de Laurent Gbagbo ».
  • Dimanche 27 février 2011, Abidjan : Le signal hertzien de la TV publique était coupé ce jour à la suite de violents combats dans la nuit entre les deux factions autour du centre émetteur dans le quartier d'Abobo.
  • Lundi 28 février 2011 : Des informations indiquent une livraison en cours à Yamoussoukro de trois hélicoptères d'attaque et de matériel d'appui en provenance du Bélarus destinés aux forces du président sortant Laurent Gbagbo.

Mars 2011

  • Jeudi 3 mars 2011, Abidjan : Six femmes ont été tuées par balle par les forces de Laurent Gbagbo qui ont dispersé un rassemblement dans le quartier d'Abobo, fief d'Alassane Ouattara.
  • Dimanche 6 mars 2011 :
    • Abidjan : Les maisons d'une vingtaine de ministres, élus et alliés politiques du président reconnu Alassane Ouattara ont été pillées et saccagées par des bandes de plusieurs dizaines de jeunes activement aidées et soutenues par des policiers en uniforme partisans du président sortant Laurent Gbagbo[12].
    • Les Forces nouvelles, alliées d'Alassane Ouattara, progressent vers l'ouest et ont pris la ville de Toulepleu après de violents combats contre les forces fidèles à Laurent Gbagbo. Ces combats amplifient l'exode d'habitants de la région vers le Liberia, alors que plusieurs dizaines de milliers d'Ivoiriens s'y sont déjà réfugiés[13].
  • Lundi 7 mars 2011 :
    • Abidjan : Dans la nuit, 3 personnes ont été tuées et 30 autres blessées lors d'une attaque de partisans d'Alassane Ouattara dans le village d'Anokoua Kouté (commune d'Abobo), un fief de Laurent Gbagbo. Plusieurs habitations ont été incendiées. Les Forces de défense et de sécurité fidèles à Gbagbo ne sont pas intervenues pour secourir la population.
    • Huit quotidiens ivoiriens proches d'Alassane Ouattara ont fait leur retour dans les kiosques après avoir cessé leur parution depuis le 1er mars au nom de « menaces » du camp Gbagbo.
    • Le président sortant Laurent Gbagbo décrète la prise de contrôle de l'achat et de l'exportation de cacao, dont le pays est premier producteur mondial, alors que ces activités étaient jusque-là dominées par des multinationales. Il tente ainsi de contrer la paralysie de la filière cacao, entraînée en particulier par les sanctions économiques de l'Union européenne, notamment l'embargo de fait sur les deux ports ivoiriens. Fin janvier, Alassane Ouattara avait ordonné l'arrêt total des exportations de cacao, un appel respecté par les grands négociants et chocolatiers, privant du coup le régime Gbagbo d'importantes ressources. Le café et le cacao représentent 40% des recettes d'exportations de la Côte d'Ivoire et environ 20% de son PIB. Les stocks se montent à quelque 400.000 tonnes[14].
    • Le pays est entrain de s'arrêter économiquement[15].
  • Mardi 8 mars 2011 : Manifestation de femmes pro-Ouattara portant le deuil des 6 femmes tuées le 3 mars par des force de l'ordre du président sortant Gbagbo[16].
  • Mercredi 9 mars 2011 : Alors que le président reconnu Alassane Ouattara est en route pour Addis Abeba pour assister à une réunion de l'Union africaine, le président sortant Laurent Gbagbo décrète une interdiction de survol et d'atterrissage sur toute l'étendue du territoire de la République de Côte d'Ivoire pour les avions de l'ONUCI et de la force française Licorne.
  • Jeudi 10 mars 2011 :
    • L'Union africaine se réunit à Addis-Abeba pour trouver une issue à la crise ivoirienne.
    • La Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme souligne la responsabilité du président sortant dans « la politique de tension, de haine et d'affrontements, décidée et engagée par Laurent Gbagbo pour peser sur les médiations diplomatiques » et dans les « graves violations des droits de l'Homme qualifiables de crimes contre l'Humanité » commis en Côte d'Ivoire, où selon elle près de 400 personnes ont été tuées depuis fin novembre et 68 autres ont disparues. Selon l'organisation, « cette situation fonde la compétence de la Cour pénale internationale saisie de la situation en Côte d'Ivoire et doit mener le Procureur à ouvrir dans les plus brefs délais une enquête en vue de poursuivre les auteurs de ces crimes »[17].
    • L'Unicef s’inquiète de la « situation d'urgence » humanitaire en Côte d'Ivoire estimant à environ 400.000 le nombre de déplacés et à 75.000 les réfugiés au Liberia.L'organisation a estimé ses besoins à 28 millions de dollars pour répondre à cette crise humanitaire dans les trois prochains mois et à 19 millions de dollars ses besoins pour le Liberia.
    • Des tirs à l'arme lourde ont été entendus en soirée dans ce secteur située à la lisière de la zone sud sous contrôle du président sortant Laurent Gbagbo. Des combats avaient eu lieu mi-décembre dans cette ville située en zone sud à une quarantaine de km au nord de Yamoussoukro, à la limite de l'ancienne zone tampon qui séparait les deux ex-belligérants depuis 2003.
  • Samedi 12 mars 2011, Abidjan : Les Forces de défense et de sécurité fidèles au président sortant Laurent Gbagbo ont lancé une « grande offensive » sur le quartier d'Abobo, faisant au moins 8 morts. Selon le porte-parole du gouvernement d'Alassane Ouattara, le camp Gbagbo est « dans sa logique de tueries aveugles » car « ils sont acculés, le dos au mur. Il ne leur reste que le spectre de la guerre civile, de susciter la terreur [...] A un kilomètre de distance, ils tirent des obus, à l'aveugle, qui tombent sur des maisons de civils. La majorité des tués sont des civils innocents, ce ne sont pas des affrontements militaires contre militaires »[18].
  • Dimanche 13 mars 2011 :
    • Le président reconnu Alassane Ouattara, revenu d'Addis-Abeba est « rentré au Golf hôtel d'Abidjan », où il vit retranché sous blocus des forces pro-Gbagbo.
    • Les forces alliées à Alassane Ouattara ont pris une quatrième localité de l'ouest du pays aux forces fidèles à Laurent Gbagbo.
  • Lundi 14 mars 2011 : Début des opérations de ratissage des forces d'Alassane Ouattara dans les quartiers nord d'Abidjan.
  • Mardi 15 mars 2011 :
    • Le ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé estime que les sanctions financières prises contre Laurent Gbagbo sont en train de porter leurs fruits : « Les sanctions financières, ça ne marche pas à quinze jours, ça marche à plusieurs mois. On voit bien aujourd'hui que Laurent Gbagbo est progressivement asphyxié [...] Nous ferons tout pour que la légalité l'emporte et que Ouattara, qui est le président légalement élu, exerce réellement le pouvoir et c'est ce qui est en train, petit à petit, je pense, de se passer en Côte d'ivoire [...] Ce qui compte, c'est l'engagement des pays africains. On ne peut pas demander à la France et à l'Europe de s'occuper de tout et de s'ingérer. L'Union africaine a pris ses responsabilités et a dit: le seul président c'est Ouattara. Je pense qu'on va y arriver ».
    • Quatre personnes ont été tuées près d'un barrage du quartier résidentiel de Cocody tenu par de jeunes partisans pro-Gbagbo.
    • Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés commence à distribuer une aide d'urgence (tentes, moustiquaires, savon, couvertures, vivres et médicaments) à des milliers d'habitants de la capitale économique ivoirienne déplacés par les combats. Sur les quelque 300.000 personnes déplacées à Abidjan, le HCR a identifié 18.000 personnes en divers groupes répartis sur 24 endroits et 19.000 autres vivant avec des parents ou des amis.
  • Mercredi 16 mars 2011 :
    • Dans la nuit de mardi à mercredi, 18 personnes, dont trois femmes et un bébé ont été blessées par une grenade lancée par des individus non identifiés à Attécoubé[19].
    • Des affrontements ont eu lieu dans la ville de Duékoué important carrefour stratégique dans l'ouest.
    • Plus de 90.000 personnes se sont réfugiées au Liberia depuis le début de la crise ivoirienne.
    • L'ONG Human Rights Watch estime que les forces de sécurité et les milices loyales à l'ancien président Laurent Gbagbo ont commis des exactions qui s'apparentent à des crimes contre l'humanité. Ces actes comprennent des viols, des exécutions et des cas d'immigrés brûlés vifs. HRW accuse de même les forces pro-Ouattara d'avoir aussi commis des exactions s'apparentant à des crimes de guerre[20].
  • Jeudi 17 mars 2011 :
    • Affrontements : 25 à 30 personnes ont été tuées dans le quartier d'Abobo. Les violences post-électorales ont déjà fait 410 morts depuis mi-décembre.
    • Un convoi de ravitaillement de l'ONUCI est tombé dans une embuscade sur la route d'Adzopé par des hommes armés non identifiés, « obligeant l'escorte à riposter pour se frayer un chemin ».
    • La cour d'appel de Paris a confirmé le renvoi aux assises de quatre militaires français, dont un colonel, ainsi que le non-lieu dont a bénéficié le général Henri Poncet, à l'époque commandant de la force Licorne, pour le meurtre de Firmin Mahé mort étouffé dans un blindé français en 2005 en Côte d'Ivoire avec un sac poubelle en plastique. Ce dernier était considéré comme un « coupeur de route », un bandit semant la terreur dans la région de Man. Il avait été capturé le 13 mai 2005 après avoir été blessé à une jambe lors d'un accrochage avec des militaires français.

Avril 2011

Mai 2011

Juin 2011

Juillet 2011

Août 2011

Accident du 5 août
  • Vendredi 5 août 2011 :
    • Abidjan : Tôt le matin, le bus 19 de la Société de transport abidjanaise (SOTRA) est tombé dans la Lagune Ébrié après avoir percuté une voiture sur le pont Félix Houphouet-Boigny. L'accident a fait 54 morts et plusieurs personnes portées disparues. Le président Alassane Ouattara, qui s'est rendu sur les lieux, a décrété trois jours de deuil national.

Septembre 2011

Octobre 2011

Novembre 2011

Décembre 2011

Notes et références

  1. Le Figaro.fr, 2 Français accusés de trafic d'armes
  2. Le Monde.fr, Les anciens "barons" du cacao en liberté provisoire
  3. Le Monde.fr, Moscou et Pékin contraignent l’ONU à ajourner un texte sur la Côte d’Ivoire
  4. Le Figaro.fr, BCEAO: le chef pro-Gbagbo démissionne
  5. Le Figaro.fr, Laurent Gbagbo prend le contrôle de l'électricité
  6. Le Figaro.fr, Difficultés financières pour Gbagbo
  7. Le Figaro.fr, 3 députés UMP dissuadés d'aller à Abidjan
  8. Le Figaro.fr, Violences: 6 morts
  9. Le Figaro.fr, Deux journalistes ivoiriens torturés
  10. Le Figaro.fr, la Cédéao contre un compromis avec Gbagbo
  11. Le Monde.fr, Réunion de présidents africains sur fond de violences à Abidjan
  12. Le Figaro.fr, Des pro-Ouattara cibles de pillages
  13. Le Monde.fr, Les Forces nouvelles progressent vers l'ouest
  14. Le Figaro.fr, Gbagbo tente de prendre le contrôle du cacao
  15. Le Figaro.fr, Portfolio: "le pays est en train de s'arrêter"
  16. Le Figaro.fr, Portfolio de la manifestation des femmes
  17. Le Figaro.fr, FIDH: 400 morts et 68 disparus
  18. Le Figaro.fr, les "pro-Gbagbo" passent à l'offensive dans le quartier d'Abobo
  19. Le Monde.fr, Attaque des "pro-Ouattara" contre Duékoué
  20. Le Monde.fr, HRW dénonce les exactions en Côte d'Ivoire

Voir aussi



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article 2011 en Côte d'Ivoire de Wikipédia en français (auteurs)

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