- Jacob Zuma
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Jacob Zuma Portrait officiel de Jacob Zuma.Mandats 11e président de la
République d'Afrique du SudActuellement en fonction Depuis le 9 mai 2009
( 2 ans, 6 mois et 13 jours)Élection 6 mai 2009 Vice-président Kgalema Motlanthe Prédécesseur Kgalema Motlanthe 3e vice-président de la
République d'Afrique du Sud17 juin 1999 – 14 juin 2005 Président Thabo Mbeki Prédécesseur Thabo Mbeki Successeur Phumzile Mlambo-Ngcuka Biographie Nom de naissance Jacob Gedleyihlekisa Zuma Date de naissance 12 avril 1942 Lieu de naissance Nkandla, Natal (Afrique du Sud) Nationalité sud-africaine Parti politique Congrès national africain (African National Congress) Conjoint Gertrude Sizakele Khumalo
(depuis 1973)
Kate Mantsho
(1976-2000)
Nkosazana Dlamini
(1982-1998)
Nompumelelo Ntuli
(depuis 2008)
Tobeka Madiba
(depuis 2010)Enfants entre 14 et 18 Profession Politicien Résidence Union Buildings, Prétoria
Présidents de la République d'Afrique du Sud
Vice-présidents de la
République d'Afrique du Sudmodifier Jacob Gedleyihlekisa Zuma, né le 12 avril 1942, est un homme politique sud-africain, président de la République depuis le 9 mai 2009.
Issu de l'ethnie Zoulou, autodidacte, membre de l'aile gauche du Congrès national africain (ANC), il est vice-président de la République d'avril 1999 à juin 2005 et succède à la tête du Congrès national africain (ANC) au président Thabo Mbeki lors du congrès du parti en décembre 2007.
Ancien cadre de la lutte anti-apartheid emprisonné durant dix ans à Robben Island, au large du Cap, Jacob Zuma est très populaire auprès des militants de l'ANC.
En mai 2008, le Time le classe huitième sur sa liste des cent personnes les plus influentes au monde[1].
Le 6 mai 2009, après la victoire de l'ANC aux élections législatives, il est élu président de la République par le Parlement, avec 277 voix contre 47 au dissident Mvume Dandala[2]. Il prête serment le 9 mai et succède au président intérimaire, Kgalema Motlanthe, qui devient vice-président de la République.
Enfance
Jacob Zuma est né le 12 avril 1942 à Nkandla dans la province du Natal, en Afrique du Sud. Il passa toute son enfance entre le Zoulouland, où il garde les vaches, et les banlieues de la ville de Durban. Son père, policier, est mort en 1945 alors qu'il n'a pas trois ans. Sa mère est femme de ménage chez des Blancs.
Il ne reçoit aucune formation scolaire et à l'âge de 17 ans, alors qu'il est un garçon de course analphabète de Durban, il rejoint l'ANC.
Activisme politique et prison (1959 - 1975)
Jacob Zuma devient un membre du Congrès national africain en 1959 et un membre actif de sa branche armée, Umkhonto we Sizwe, en 1962, à la suite de l'interdiction de l'ANC en 1960. Zuma est alors un homme costaud, certes peu cultivé, mais intelligent et très courageux[3].
En 1963, chargé de monter un réseau d'activistes clandestins dans la province du Natal, il est arrêté avec 20 de ses recrues près de la ville de Zeerust dans l'ouest de la province du Transvaal.
Reconnu coupable de conspiration en vue de renverser le gouvernement, il est condamné à dix années de prison et envoyé purger sa peine au pénitencier de Robben Island au côté notamment de Nelson Mandela condamné à perpétuité dans une autre affaire similaire.
C'est durant son incarcération à Robben Island que, grâce aux cours dispensés par ses co-détenus comme Govan Mbeki, Jacob Zuma apprend à lire, à écrire et se familiarise avec les débats d'idées. Il est libéré en 1973 et tente immédiatement de réactiver l'ANC dans la province du Natal.
En exil (1975 - 1990)
De nouveau dans la clandestinité et recherché par la police, il quitte l'Afrique du Sud en 1975 pour le Swaziland puis s'installe en 1977 au Mozambique, désormais indépendant et organise le soutien aux exilés après les émeutes de Soweto en 1976.
En 1977, il devient membre du comité national exécutif de l'ANC et le vice-président de la représentation de l'ANC au Mozambique jusqu'en 1984, année où il en devient président.
En 1984, Zuma est contraint de quitter le Mozambique suite aux accords de Nkomati entre le Mozambique et l’Afrique du Sud. Il rejoint alors le quartier général de l'ANC à Lusaka en Zambie où il prend la tête des services de renseignements et participe à l'organisation de la branche armée de l'ANC.
Il est dorénavant à la fois membre du conseil politique et du conseil militaire de l'ANC.
Retour et ascension politique (1990 - 1999)
À la suite de la légalisation de l'ANC en 1990 par le gouvernement de Frederik de Klerk, il est un des premiers leaders exilés du mouvement à revenir en Afrique du Sud pour commencer le processus de négociation.
En 1991, Zuma est élu vice-secrétaire général de l'ANC à la demande de Nelson Mandela. Il s'occupe alors du retour des exilés et des combattants et gagne la reconnaissance de ses concitoyens en devenant, en 1994, le principal artisan de la paix au Natal, en mettant fin aux affrontements ethniques et fratricides entre l'ANC et les Zoulous de l'Inkatha Freedom Party de Mangosuthu Buthelezi (IFP).
Aux premières élections multiraciales d'avril 1994, Zuma est le candidat du parti pour le poste de premier ministre de la nouvelle province du KwaZulu-Natal mais celle-ci est finalement emportée par ses rivaux de l'Inkatha. Il est cependant nommé au comité exécutif des affaires économiques et du tourisme dans le gouvernement provincial réunissant les deux anciens mouvements rivaux du KwaZulu-Natal.
En décembre 1994, il est élu chef de la direction nationale de l'ANC, devenant le 3ème personnage du parti derrière Nelson Mandela et Thabo Mbeki. Il dirige parallèlement l'ANC dans le KwaZulu-Natal.
En décembre 1997, Jacob Zuma est élu vice-président de l'ANC à la conférence nationale de Mafikeng.
Vice-président de la République (1999 - 2005)
Apogée de la carrière politique d'un autodidacte
Homme à femmes, père d'une ribambelle d'enfants, Jacob Zuma est proche des syndicats et de l'aile gauche de l'ANC. En juin 1999, il est le second choix de Thabo Mbeki, après le refus de Mangosuthu Buthelezi, pour être son vice-président et virtuellement son successeur à la tête du pays. Zuma apporte à Mbeki le soutien de la Cosatu (le congrès des syndicats) et du Parti communiste (SACP).
Au côté du président Yoweri Museveni de l'Ouganda, il est médiateur durant le processus de paix en cours au Burundi pour mettre fin aux rivalités ethniques entre la majorité hutu et la minorité tutsi.
En 2003, le procureur national, Bulelani Ngcuka, affirme avoir recueilli des éléments à charge contre M. Zuma pour corruption et abus de pouvoir, mais il renonce à engager des poursuites judiciaires pour cause d'insuffisances de preuves, et c'est un subordonné, Tony Yengeni, directeur adjoint de l'ANC, qui est poursuivi et condamné.
En 2004, Mbeki et Zuma sont réélus en dépit de ces allégations de corruption, qui entachent la probité du vice-président (voir Affaire Zuma).
L'affaire Thint-Thales
Le 2 juin 2005, après un procès de sept mois, Schabir Shaik, homme d'affaires et conseiller financier de Jacob Zuma, est condamné à quinze ans de prison ferme pour avoir versé près de 160 000 euros au vice-président Jacob Zuma entre 1995 et 2001 dans le cadre d'un trafic d'influence et notamment pour avoir négocié un pot-de-vin entre Zuma et le fabriquant d'armes Thint, filiale sud-africaine du groupe français d'électronique de défense Thomson CSF devenu Thales, prévoyant un versement annuel de 500 000 rands (60 530 Euros) au vice-président. Le juge a ainsi qualifié la relation entre Shaik et Zuma de « globalement corrompue ».
Le 14 juin 2005, le président Thabo Mbeki relève Jacob Zuma de sa fonction de vice-président.
Six jours après son limogeage, Jacob Zuma, demeuré vice-président de l'ANC, est inculpé pour corruption. Les perquisitions à ses domiciles qui suivent provoquent de graves dissensions au sein de la coalition menée par l'ANC. En effet, la ligue des jeunes de l'ANC, le Parti communiste sud-africain et la COSATU condamnent « l'acharnement » de la justice et de la police et demandent le retrait des chefs d'inculpation contre Zuma, menaçant de recourir à des manifestations « de masse » si les accusations étaient maintenues. Thabo Mbeki et sa nouvelle vice-présidente, Phumzile Mlambo-Ngcuka, sont alors ouvertement critiqués.
Le 11 octobre 2005, Jacob Zuma comparaît pour la première fois devant le président du tribunal de Durban. Son équipe d'avocats obtient immédiatement qu'il ne prenne pas place, comme de coutume, dans le box des accusés, mais reste à leur côté. Le président du tribunal ajourne l'affaire jusqu'au 12 novembre 2005, le temps de permettre un supplément d'enquête, de préparer l'acte d'accusation et de s'accorder sur la date du procès. À la sortie du tribunal, l'ancien vice-président s'adresse à ses partisans pour établir un parallèle entre sa situation et celle qu'il avait connu sous l'apartheid : « Je n'avais jamais imaginé que pendant ma liberté, pour laquelle j'ai combattu, j'éprouverais les mêmes sentiments que lorsque j'étais poursuivi par le régime d'apartheid. » Les partisans de Zuma scandent des slogans hostiles au président Mbeki.
Le 20 septembre 2006, un tribunal sud-africain ordonne l'abandon des accusations de corruption à la faveur d'un vice de procédure soulevé par les avocats de Zuma[4]. En décembre 2007, à peine élu président de l'ANC, Jacob Zuma est de nouveau menacé d'être inculpé de corruption dans la même affaire suite à la découverte de nouveaux éléments à charge démontrant que les sommes illégalement perçues étaient supérieures aux estimations initiales[5].
Le 28 décembre 2007, il est de nouveau inculpé de corruption, fraude, blanchiment d'argent, racket et évasion fiscale dans le cadre de l'enquête impliquant le groupe d'armement Thales, alors qu'il vient de remporter la présidence de l'ANC.
En juillet 2008, dans une déclaration tonitruante, précédant l'audience préliminaire de Jacob Zuma dans son affaire de corruption, Zwelinzima Vavi, patron de la Cosatu, Julius Malema, président de la Ligue des jeunes du parti, Buti Manamela, secrétaire général des jeunesses communistes, et les principaux responsables de l’Association des vétérans de la lutte armée déclarent être « prêts à tuer pour lui et à mourir » pour contrer ceux qui tenteraient de lui barrer la route des Union Buildings de Pretoria[6].
Le 12 septembre 2008, le juge invalide toute la procédure pour vice de forme, estimant que l'inculpation de Jacob Zuma était probablement motivée par des raisons politiques. Cependant, le juge précise que les accusations contre Zuma existent toujours et qu'un nouveau procès pourrait avoir lieu[7]. Le 12 janvier 2009, la Cour suprême d’appel annule ce jugement et réactive les poursuites pour corruption. Dans ses attendus, le vice-président de la Cour estime notamment que les motifs du juge de première instance n’étaient pas valides et que celui-ci avait « outrepassé » sa compétence en accusant d'ingérence l’ex-président Thabo Mbeki[8].
Inculpation pour viol
Le 6 décembre 2005, Jacob Zuma est inculpé pour le viol d'une jeune femme séropositive de trente-et-un ans par le tribunal de Johannesburg. Lors du procès, ses approximations et contre-vérités à la barre sur le mode de transmission du virus du sida font scandale (il a expliqué avoir pris une douche après l'acte sexuel pour minimiser les risques d'infection) et sont abondamment relayés par la presse nationale et internationale. Il est également critiqué pour jouer la carte ethnique et sexiste. Zuma est finalement acquitté de l'accusation de viol le 8 mai 2006. Lors de la lecture de la sentence, le juge van der Merwe dressa un portrait très sévère de la plaignante ainsi que des policiers qui avaient mené l'enquête, estimant qu'une relation sexuelle consentante avait eu lieu entre la plaignante et l'accusé. Il n'en a pas moins réprimandé Zuma pour son comportement sexuel, jugeant qu'il était « totalement inacceptable » qu'un homme ait des relations sexuelles non protégées « avec une personne dont il sait qu'elle est séropositive ». À la sortie du tribunal, l'ancien vice-président sud-africain entama un chant de libération zoulou, Mshiniwami (« Rendez-moi ma mitraillette »).
À la suite du jugement, l'ANC décide de restituer à Jacob Zuma son poste de vice-président du parti.
Sur le chemin de la présidence
En dépit de ses démêlés avec la justice, Jacob Zuma est toujours resté vice-président du Congrès national africain (ANC, au pouvoir). Du Parti communiste sud-africain (SACP) au Congrès des syndicats sud-africains Cosatu, l'aile gauche du parti était tout entière vouée à Jacob Zuma, considéré comme le successeur naturel de Thabo Mbeki en 2009. À long terme, sa mise à l'écart d'un gouvernement en perte de vitesse peut lui permettre de finalement se poser en successeur légitime. À court terme, Mbeki, ayant du sacrifier un membre éminent de l'aile gauche du parti, pourrait avoir à donner des gages aux plus radicaux notamment en accélérant le processus d'africanisation de la toponymie sud-africaine en commençant par Pretoria (alors qu'il y était hostile) et à accélérer le processus d'indemnisation des africains spoliés de leurs terres sous les gouvernements blancs.
L'abandon des accusations contre lui en septembre 2006 relance de manière spectaculaire ses chances dans la course à la succession du président Thabo Mbeki en 2009.
En novembre 2007, dans le cadre de sa campagne pour prendre la direction de l'ANC, bien que toujours sous le coup d'une enquête judiciaire pour corruption mais capitalisant sur la déception des plus pauvres face à la politique économique libérale du président Mbeki, Zuma obtenait le soutien de cinq des neuf branches provinciales du Congrès national africain (ANC) (KwaZulu-Natal, Gauteng, État-Libre, Mpumalanga et Cap-du-Nord) et 61 % des votes contre quatre branches provinciales et 39 % des voix pour le chef de l'Etat Thabo Mbeki (Cap-Oriental, Nord-Ouest, Cap-Occidental et Limpopo (nord), lui conférant ainsi la majorité relative des délégués[9].
Lors de la conférence élective du président de l'ANC qui se tient du 15 au 20 décembre 2007 à Polokwane, il reçoit le soutien de près des trois quarts des 3 900 délégués face au président sortant Thabo Mbeki. L'élection se fait dans un climat tendu entre les deux camps sur fonds de chants et de danses comme « Umshini Wami » (Passe-moi ma mitraillette), chant de la lutte contre l'apartheid, devenu emblème de Jacob Zuma. Ce dernier bénéficie alors du soutien de la centrale syndicale COSATU, de celui du parti communiste sud-africain, de celui de la Ligue des femmes de l'ANC et de celui des jeunes[10]. Il est finalement choisi pour représenter l'ANC aux élections présidentielles, nomination connue comme tremplin pour cette élection.
Le 18 décembre, au bout d'une bataille de procédure qui a retardé de 24 heures le vote, Zuma devient président de l'ANC en remportant 2 329 voix (60 % des suffrages) contre 1 505 au président sortant et chef de l'état, Thabo Mbeki. Sa victoire est d'autant plus humiliante pour le président sortant que chaque autre membre du comité directeur soumis ce jour là au vote des militants est un proche de Zuma, ne laissant aucune place au camp sortant. Pour Helen Zille, le chef de l'opposition parlementaire, la victoire de Zuma est « un jour sombre pour l'ANC et l'Afrique du Sud »[11].
Le 8 janvier 2007, le comité exécutif de l'ANC confirme que Zuma, bien qu'il soit inculpé pour corruption, mènera la campagne du parti lors des élections générales de 2009 et qu'il sera le candidat du Congrès national africain pour la présidence du pays.
Président de la République (depuis 2009)
Après une nouvelle victoire nationale de l'ANC le 20 avril 2009, il est élu président de la république le 9 mai 2009 et forme un nouveau gouvernement.
Religion et situation matrimoniale
Jacob Zuma est de religion chrétienne mais également très attaché à la culture et aux croyances traditionnelles des Zoulous. En vertu des « enseignements du Seigneur », il considère l’union civile des homosexuels comme un « déshonneur ». Il s’habille parfois en peaux de léopard lors des cérémonies traditionnelles et se déclare favorable au test de virginité des jeunes filles, respectant les coutumes les plus conservatrices de son ethnie. Il pratique la polygamie[12].
La situation matrimoniale de Jacob Zuma est d'autant plus complexe qu'il n'a jamais clairement reconnu le nombre exact de ses épouses et de ses enfants. La culture zoulou autorisant la polygamie, Jacob Zuma a eu entre 3 et 6 épouses dont deux officielles. Il est aussi considéré être le père biologique de 14 à 17 enfants issus de 11 compagnes différentes[3].
Marié officiellement à Sizakele Khumalo depuis 1973, Nkosazana Dlamini-Zuma, sa seconde épouse, l'a quitté après quelques années de mariage en 1997. Proche de Thabo Mbeki, celle-ci est ministre des Affaires étrangères d'Afrique du Sud depuis 1999[13].
Sa troisième épouse, Kate Mantsho, s'est suicidée par overdose de somnifères en 2000 en laissant une lettre d'adieu dans laquelle elle évoquait les « vingt-quatre années d'enfer » de son couple.Le 4 janvier 2008, lors d'un mariage traditionnel, il prend pour 2e épouse officielle en activité, Nompumelelo Ntuli, mère de deux de ses enfants.
Le 5 janvier 2010, il se marie avec Tobeka Madiba, qui devient alors sa 3e épouse officielle en activité[14].
Le 25 avril 2010, Zuma, qui pratique ouvertement la polygamie et ne cache pas sa promiscuité sexuelle, révèle à ses compatriotes être séronégatif. Le chef de l'État, qui a trois épouses officielles en plus de maîtresses attitrées, a reconnu avoir eu, par le passé, des rapports sexuels non protégés avec une femme porteuse du VIH. Ses détracteurs l'accusent, par son comportement sexuel, de nuire aux campagnes officielles de prévention contre le sida, une pandémie qui frappe très durement l'Afrique du Sud. « Après mûre réflexion, j'ai décidé de faire partager avec [sic] mes compatriotes le résultat de mes tests VIH », a déclaré Jacob Zuma en inaugurant une campagne anti-sida dans un hôpital de l'est de Johannesburg. « Le test effectué en avril, comme les trois précédents, montre que je suis séronégatif », a-t-il précisé. On estime qu'au moins 5,7 millions de Sud-Africains, sur une population totale de 50 millions, sont porteurs du VIH[15].
Notes et références
- (en) "Jacob Zuma", Time, mai 2008
- « Jacob Zuma élu comme prévu à la présidence de l'Afrique du Sud » sur le site de L'Express, le 6 mai 2009
- Biographie de Jacob Zuma par Le Monde du 19 décembre 2007
- Article de Reuters du 20 décembre 2007 intitulé Jacob Zuma menacé par la justice sud-africaine
- Article du Figaro du 21 décembre 2007 intitulé Jacob Zuma accusé de corruption
- Le vrai Zuma, article de François Soudan et Marianne Séverin paru dans Jeune Afrique du 3 août 2008
- (en) SA court rejects Zuma graft case, BBC News, 12 septembre 2008.
- Afrique du Sud: la justice ne lâche pas Jacob Zuma, Libération, 12 janvier 2008
- léger avantage pour Zuma pour prendre la tête de l'ANC
- Article de l'AFP du 17 décembre 2007 intitulé Afrique du Sud: Mbeki paraît devoir perdre le contrôle du parti au pouvoir
- Dépêche de l'AFP du 18 décembre 2007 - Jacob Zuma plébiscité à la présidence du parti au pouvoir
- Article de Libération du 20 décembre 2007 intitulé Zuma, nouveau patron de l’ANC
- Biographie de Jacob Zuma par Le Monde du 19 décembre 2007
- Zuma offre une troisième First Lady à l'Afrique du Sud, Le Figaro du 5 janvier 2010 Tanguy Berthemet,
- http://actualite.portail.free.fr/monde/25-04-2010/polygame-le-president-sud-africain-zuma-revele-etre-seronegatif/]
Liens externes
- (en) Biographie sur le site de l'ANC
- (en) « Could Zuma Be What South Africa Needs? », sur le site du Time
Filmographie
La Passion de Jacob Zuma, documentaire de Jean-Baptiste Dusséaux et Matthieu Niango (France Ô, 2009)
Catégories :- Personnalité politique sud-africaine
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