Marc Ravalomanana

Marc Ravalomanana
Marc Ravalomanana
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Mandats
7e président de la République de Madagascar
6 mai 200217 mars 2009
Premier ministre Jacques Sylla
Charles Rabemananjara
Prédécesseur Didier Ratsiraka
Successeur Hippolyte Rarison Ramaroson
(président du directoire militaire)
Andry Rajoelina
(président de la Haute Autorité de transition)
Maire de Tananarive
14 novembre 19996 mai 2002
Réélection 3 décembre 2006
Successeur Patrick Ramiaramanana
Biographie
Nom de naissance Marc Ravalomanana
Date de naissance 12 décembre 1949 (1949-12-12) (61 ans)
Lieu de naissance Imerinkasinina (Madagascar)
Nationalité malgache
Parti politique Tiako i Madagasikara
Profession Entrepreneur, homme politique
Résidence Palais d'État d'Ambohitsorohitra

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Présidents de la République de Madagascar

Marc Ravalomanana, né le 12 décembre 1949 à Imerinkasinina (banlieue de Tananarive[1]), est un homme d'affaires et homme politique malgache. Il est président de la République du 6 mai 2002 au 17 mars 2009, date à laquelle il démissionne[2].

Sommaire

L'homme d'affaires et les débuts en politique

Il appartient à l'ethnie Merina. Autodidacte, il dirige la petite laiterie familiale et la transforme grâce au soutien d'un proche de la famille, Ministre des Finances et du Plan puis membre du CSR de Didier Ratsiraka à l'époque, (le feu Rakotovao Razakaboana[3]), et avec l'aide de la Banque Mondiale, en une entreprise industrielle de dimension nationale : le groupe Tiko S.A. Il est marié et a quatre enfants.

En décembre 1999, il est élu maire d'Antananarivo, hors des partis politiques, sous les couleurs de l'association Tiako Iarivo (J'aime Iarivo). Il engage la réhabilitation de la capitale et lance de vastes opérations d'assainissement et de grands chantiers d'infrastructures urbaines avec comme devise : la « lutte contre la pauvreté ».

L'élection contestée de 2001

Le 16 décembre 2001 a lieu le premier tour de l'élection présidentielle de Madagascar.

Les résultats, selon le ministère de l'Intérieur, donnent Marc Ravalomanana en tête avec 46,44 % des suffrages devant le président sortant Didier Ratsiraka, 40,61 %. Ces chiffres sont contestés par le Comité de soutien à Marc Ravalomanana et par son organisation de campagne Tiako'i Madagasikara, qui ont fait leur propre collecte de résultats. Ils affirment que Ravalomanana est vainqueur au premier tour avec environ 53 % des suffrages (une affirmation largement démentie par ses opposants[4],[5]) et réclament une confrontation des procès-verbaux originaux dont ils possèdent un exemplaire. Le 17 janvier 2002, la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) a accepté à ce qu'un nouveau décompte des voix se tienne pour départager les deux candidats. Le 26 janvier, cette Cour Constitutionnelle a publié son résultat selon lequel Ravalomanana a obtenu la majorité des voix, mais pas assez pour être déclaré vainqueur de l'élection[6]. Mais les partisans de Marc Ravalomanana contestent ce verdict de la HCC et appellent les gens à descendre dans la rue.

Excité par ses partisans regroupés sur la place du 13 mai, Marc Ravalomanana se préparait, dès le 20 février, à s'auto-proclamer coûte que coûte "président de la République" et le 22 février 2002 il franchit le pas et s'autoproclame "président de la République"[6] soutenu par une partie des membres de la Haute Cour Constitutionnelle et quelques magistrats au stade municipal de Mahamasina (Antananarivo).

L'auto-investiture illégale du 22 février 2002 n'a pas été acceptée par la communauté internationale. Marc Ravalomanana a dû renouer avec la voie diplomatique et accepte la médiation du président sénégalais Abdoulaye Wade.

Les choses ont évolué différemment. Le conseiller spécial de Marc Ravalomanana, Norbert Lala Ratsirahonana, ancien président de la Haute Cour Constitutionnel, a su convaincre les membres de la HCC de confirmer la victoire du candidat Marc Ravalomanana au premier tour. Après un nouveau décompte[6], une deuxième investiture a eu lieu, cette fois-ci « légale », le 6 mai 2002. Les représentations diplomatiques envoient leur numéro deux[réf. nécessaire] à Mahamasina assister à une cérémonie officialisant l'entrée en fonction de Ravalomanana.

Le régime Ravalomanana fort de ce statut légal recouvre le contrôle de l'administration. Il a fallu à nouveau démanteler les barrages "anti-économiques"[6] dont celui sur la RN2 reliant Antananarivo à Toamasina, la ville du grand port. Pour cette mission, les réservistes ont été préférés à des éléments de l'armée régulière pour désarmer les milices et les militaires aux ordres de Ratsiraka et assurer la pacification du territoire. Les États-Unis ont été les premiers à reconnaître le nouveau pouvoir à Madagascar après l'issue de la crise politique de 2002.

Présidence

À l'issue de la crise post-électorale de 2002, Marc Ravalomanana et son parti Tiako i Madagasikara devaient une nouvelle fois légitimer leur accession au pouvoir. C'est chose faite avec les élections législatives et communales largement dominées [7]. Le premier mandat du président Ravalomanana a été plutôt calme et stable grâce à la politique de la "main tendue" de l'AREMA, parti de Didier Ratsiraka (dirigé par leur secrétaire national, Pierrot Rajaonarivelo) qui, pour favoriser un climat de paix sociale a préféré choisir le numéro deux du TIM d'être le président du Sénat pourtant à majorité AREMA. Les partis de l'opposition sont minoritaires mais bien présents, en particulier au Sénat dont la présidence a été confiée au numéro deux du TIM. Chose rare dans la démocratie malgache[réf. nécessaire], le Premier ministre Jacques Sylla a été maintenu à son poste durant tout le mandat présidentiel.

Voulant coûte que coûte confisquer le pouvoir, Marc Ravalomanana n'a pas osé affronter son adversaire le plus sérieux, le chef de l'opposition, Pierrot Rajaonarivelo, pourtant exilé en France et condamné par le régime de Ravalomanana, et chercha par tous les moyens à éliminer celui-ci jusqu'à empêcher sa venue dans sa terre natale, en fermant le ciel malgache à tous les aéronefs[8]. Cette élimination de Pierrot Rajaonarivelo ainsi que la manière dont le ministère de l'intérieur a tripatouiller les résultats des élections (la tristement célèbre coupure de courant au ministère qui a pu remonter le score obtenu par Marc Ravalomanana) a fait qu'il ait gagné facilement la présidentielle du 3 décembre 2006, Marc Ravalomanana est déclaré vainqueur, ayant obtenu 54,79 % (2 435 199 voix). Le taux de participation est de 61,93 %[réf. nécessaire]. Les opposants réclament la révision de la loi électorale que l'ancien président Didier Ratsiraka aurait conçue pour se maintenir au pouvoir. Ils délaissent la campagne sur le référendum du 4 avril 2007. La révision de la Constitution concerne la mise en place des régions, la reconnaissance de la liberté de religion à la place de la laïcité, l'anglais en tant que troisième langue officielle. Sans adversaires, le TIM domine le Parlement et a un millier de maires élus, soit deux sur trois[réf. nécessaire].

Gouvernance

Marc Ravalomanana a adopté un nouveau style très chef d'entreprise, il veut aller vite tout en restant pragmatique [9]. Mais cette confusion de genre le conduira à sa perte puisqu'il confond "caisse de l'Etat" et la trésorerie de son entreprise. Il encourage les Malgaches à travailler dur, vite et bien. Les concepts en anglais font leur apparition[réf. nécessaire] : rapid result initiatives, private public partnership, task force, ownership, leadershipnon par souci du développement de Madagascar mais par une haine tenace qu'il porte envers la France. Des services administratifs ont été créés dans le but d'instaurer une bonne gouvernance : le Bianco pour lutter contre la corruption, le SAMIFIN contre le blanchiment d'argent, le Central Intelligency Service, le Conseil supérieur de la défense nationale[10]... Cependant le style du président n'est pas du goût de ses opposants et d'une large partie de la population qui l'accusent q'affairrisme et de pratiques autocratique du pouvoir. Ces accusations entraineront d'ailleurs sa chute.

Économie

Il aura été marqué par le recours à des entreprises étrangères[réf. nécessaire] pour gérer les compagnies nationales Jirama (eaux et électricité) et Air Madagascar. Une mesure de détaxation périodique a été appliquée sur des produits spécifiques afin de relancer la consommation et aider certains secteurs de l'économie. L'Economic Development Board of Madagascar est créé pour faciliter les investissements. L'effacement de ses dettes permet au pays d'investir dans son développement.

Le MAP ou Plan d'action pour Madagascar[11] est un plan de développement quinquennal qui se présente en termes d'engagements et de défis à relever pour réduire la pauvreté et atteindre les objectifs du millénaire pour le développement. Marc Ravalomanana mise sur la révolution verte : multiplier la production alimentaire par trois et faire de la crise alimentaire mondiale une opportunité.

Des pôles intégrés de croissance sont mis en place en partenariat avec la Banque mondiale. Toamasina est décrétée capitale économique[réf. nécessaire]. Les projets miniers (ilménites, nickel, cobalt, pétrole) sont devenus concrets et apportent le développement économique et social dans la région[réf. nécessaire]. Des doutes persistent sur leur impact écologique, le réel apport au développement local, les bénéfices que l'État perçoit[réf. nécessaire].

Réformes

Sous la présidence de Marc Ravalomanana, les réformes ont été nombreuses : la redynamisation de la décentralisation et de la déconcentration, la réforme foncière pour donner aux paysans un titre, la possibilité aux investisseurs étrangers d'acquérir un terrain, la réforme fiscale visant à augmenter le nombre de contribuables et la recette, le "ciel ouvert". La plus grande réforme serait la transformation de l'Éducation Nationale du primaire[réf. nécessaire] - qui dure sept ans – jusqu'au niveau supérieur. Marc Ravalomanana fait entrer l'apprentissage de l'anglais en primaire et envoie des jeunes étudier aux États-Unis[réf. nécessaire].

Marc Ravalomanana n'a jamais remis en cause les principaux choix stratégiques des précédents dirigeants, à savoir : la francophonie, la totale coopération avec la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), un système financier dominé par les banques françaises. Par contre il a confié au cabinet allemand Lahmeyer la gestion de la société d'État de distribution d'eau et d'électricité JIRAMA et à Lufthansa Consulting la direction de la compagnie nationale Air Madagascar. Des tentatives de reforme du secteur des transports comme le retrait de l'organisation francophone ASECNA pour une gestion directe de l'espace aérien national a échoué[12].

Jusqu'à son départ, Marc Ravalomanana n'a pas réussi à imposer au CIO et à la FIFA sa vision de l'organisation et du financement du sport national[13].

Relations internationales

Jamais un président malgache n'a effectué autant de déplacements étrangers[réf. nécessaire]. Les grands partenaires de Madagascar sont désormais l'Europe, les États-Unis, le Canada, la Norvège, le Japon, l'Inde et la Chine[réf. nécessaire]. Le président Ravalomanana privilégie aussi l'intégration régionale[réf. nécessaire], notamment dans la Communauté de développement d'Afrique australe (en anglais SADC). Il a rapproché la Grande île de l'Afrique et rêve d'un continent qui se développe grâce à ses potentialités[réf. nécessaire].

Marc Ravalomanana n'a jamais remis en cause la souveraineté française sur Juan de Nova ni sur les autres ilots de l'Océan Indien.

Le sommet de l'Union africaine qui devait se dérouler en juillet 2009 et qui finalement n'avait pas eu lieu à Antananarivo du fait de la situation politique du pays devrait marquer la consécration[réf. nécessaire] de six années d'efforts sur le plan diplomatique.

Marc Ravalomanana a été reçu docteur honoris causa par trois universités, Université d´ Antananarivo, Abilene Christian University[14] et l'Université de Pékin[15].

Crise politique de 2009

Un projet encore en étude d'une location de 1,3 million d'hectares à l'entreprise sud coréenne Daewoo Logistics en novembre 2008 [16] participe au début de la contestation de l'autorité de Marc Ravalomanana [17]. S'ajoutant à cela une grande incompréhension de la décision prise par Marc Ravalomanana d'acquérir un jet présidentiel à 60.000.000 USD, débouchant sur une lourde condamnation pénale de l'ancien président (condamnation sans avis et condamnation d'un tribunal sans fondement légal et judiciaire)[18]. De plus, les virulentes critiques de la part de politiciens comme Herizo Razafimahaleo [19]contre Marc Ravalomanana dans son obstination à maintenir à tout prix le sommet de l’Union Africaine prévu pour 2009 à Antananarivo a donné de la légitimité à la contestation.

Le meneur de cette contestation, le maire de la capitale Andry Rajoelina, critique Marc Ravalomanana en l'accusant de pratiques autocratiques et de mainmise sur la sphère économique. La crise prend une ampleur très importante à la fin de l'année 2008 et le 26 janvier 2009 la foule haranguée par le meneur saccage la radio MBS, l'imprimerie Blue Print et les magasins Magros, tous appartenant à Marc Ravalomanana. Le 7 février 2009 surnommé le samedi rouge, la garde présidentielle tire sur la foule qui se dirigeait vers le palais présidentiel d'Ambohitsirohitra causant de nombreux décès et blessés par balle. Aucune enquête digne de foi n'a encore permis d'établir que ce sont réellement les éléments de la garde présidentielle qui ont tiré ce jour-là. Depuis l'Afrique du Sud, où Marc Ravalomanana a dû s'exiler pour sa sécurité et celle de sa famille, il demandera qu'une enquête internationale soit menée pour éviter la partialité de la Justice Malgache d'ailleurs remaniée dès l'accession de Andry Rajoelina à la tête de la transition. En mars 2009 l'armée rejoint le mouvement de contestation et prend d'assaut le palais présidentiel d'Ambohitsorohitra, dans lequel toutefois le président Ravalomanana ne se trouve pas.

Le 17 mars 2009, il passe son plein pouvoir (interprété comme démission par certains et passation de pouvoir pour d'autres) sous la pression des militaires. Le gouvernement du général Charles Rabemananjara est dissout par décret du chef de l'État. Les fonctions de président de la République et de Premier ministre sont confiées à un directoire militaire à qui le président Ravalomanana remet le pouvoir[20]. Il est prévu que le directoire soit présidé par le vice-amiral Hippolyte Rarison Ramaroson, « le plus ancien dans le grade le plus élevé, toutes armes confondues » [21]. Quelques heures plus tard, l'amiral Ramaroson transmet le pouvoir à Andry Rajoelina qui prend ses fonctions de président de la Haute Autorité de transition. Cette dernière transmission de pouvoir n'est pas étonnante puisque les militaires du CEMGAM ont déjà annoncé que le directoire militaire sera renié. La transmission du pouvoir ne s'est pas faite sous la menace selon le vice-amiral Hyppolyte Rarison Ramaroson[22]. Le 24 mars, il réapparait au Swaziland[23].

Notes et références

  1. La capitale de Madagascar s'appelait encore Tananarive à la naissance de Ravalomanana. Elle s'écrit Antananarivo depuis 1960, même si la prononciation est sensiblement identique.
  2. [1]
  3. Palais
  4. http://www.assidu-madagascar.org/izao/php/info-news2.0/index.php?id=250
  5. Madagascar : 2002, une année agitée... - Article Mission MEP
  6. a, b, c et d Radio France International
  7. http://www.elysee.fr/elysee/francais/actualites/deplacements_a_l_etranger/2005/juillet/madagascar-coi/madagascar_biographie_de_m_marc_ravalomanana.30729.html
  8. Pierrot Rajaonarivelo, interdit de retour à Madagascar, Libération,9 octobre 2006
  9. http://www.ambamad.sn/biographie.htm
  10. http://fr.encarta.msn.com/encyclopedia_941549296/Ravalomanana_Marc.html
  11. http://www.map.gov.mg/
  12. url=http://www.les-nouvelles.com/default.php?file=article&mode=detail&id=1434 | title=ASECNA Madagascar a eu gain de cause
  13. url=http://www.madagascar-tribune.com/Vers-une-sanction-generalisee-pour,5633.html |title=Crise du football Vers une sanction généralisée pour le sport malgache
  14. [2]
  15. http://www.newstin.fr/rel/fr/fr-010-001045165
  16. (en) Song Jung-a, Christian Oliver et Tom Burgis, « Daewoo to cultivate Madagascar land for free », Financial Times, 19 novembre 2008. Mis en ligne le 19 novembre 2008, consulté le 6 mai 2009
  17. (fr) Le président malgache annule la cession de terres à Daewoo, Le Nouvel Observateur, 21 mars 2009. Mis en ligne le 21 mars 2009, consulté le 6 mai 2009
  18. |url=http://madagascar-tribune.com/4-ans-de-prison-et-60-millions-USD,12054.html |titre=M. Ravalomanana et H. Razafinjatovo 4 ans de prison et 70 millions USD d’amendes |date=4 juin 2009
  19. url=http://www.madagascar-tribune.com/L-austerite-doit-etre-appliquee,6932.html |titre=Herizo Razafimahaleo L’austérité doit être appliquée
  20. Décret n° 2009/239 du 17 mars 2009 : démission du président de la République et dissolution du gouvernement.
  21. Le président de Madagascar confirme sa démission Le Figaro, 17 mars 2009
  22. On n'a pas été du tout menacés Midi Madagasikara n° 7786, 19 mars 2009
  23. « Madagascar : l'ex-président Ravalomanana est réapparu au Swaziland », Le Monde, 25 mars 2009.

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