Ville de Namur

Ville de Namur

Namur

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Drapeau communal Namur
La Meuse, le Parlement wallon et la Citadelle
Belgium location map.svg
Namur
Armoiries Situation de la ville au sein del'arrondissement et de la province de Namur
Géographie
Pays Flag of Belgium (civil).svg Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Flag province namur.svg Province de Namur
Arrondissement Namur
Coordonnées 50°28′N 04°52′E / 50.467, 4.867
Superficie
– Surface agricole
– Bois
– Terrains bâtis
– Divers
175,69 km² (2005)

43,18 %
21,37 %
32,86 %
2,59 %

Données sociologiques (source : statbel.fgov.be)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
107.939 (1er janvier 2008)

48,07 %
51,93 %
614 hab./km²

Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
65 ans et +
(1er janvier 2008)

19,42 %
63,30 %
17,28 %

Étrangers 6,04 % (1er janvier 2008)
Économie
Taux de chômage 16,61 % (janvier 2009)
Revenu annuel moyen 13.873 €/hab. (2005)
Politique
Bourgmestre Jacques Étienne (cdH)
Majorité cdH-Ecolo-MR
Sièges
cdH
Ecolo
MR
PS
47
13
10
9
15
Sections de commune
Section Code postal
Namur

Beez
Belgrade
Boninne
Bouge
Champion
Cognelée
Daussoulx
Dave
Erpent
Flawinne
Gelbressée
Jambes
Lives-sur-Meuse
Loyers
Malonne
Marche-les-Dames
Naninne
Saint-Marc
Saint-Servais
Suarlée
Temploux
Vedrin
Wépion
Wierde (dont Andoy)

5000

5000
5001
5021
5004
5020
5022
5020
5100
5101
5020
5024
5100
5101
5101
5020
5024
5100
5003
5002
5020
5020
5020
5100
5100

Autres informations
Gentilé Namurois(e)
Zone téléphonique 081
Code INS 92094
Site officiel www.ville.namur.be

Namur (en néerlandais Namen, en wallon Nameur) est une ville francophone de Belgique, capitale de la Wallonie depuis 1986, et chef-lieu de la province de Namur. Sur le site du Grognon, au confluent de la Sambre et de la Meuse, se trouve le Parlement wallon, qui siège dans l'ancien hospice Saint-Gilles rénové. L'Élysette, qui abrite la présidence du Gouvernement wallon, lui fait face de l'autre côté du fleuve. Les cabinets ministériels du Gouvernement wallon se répartissent dans Namur et à Jambes.

Au 1er janvier 2007, la population de la ville était composée de 51 693 hommes et de 55 960 femmes soit un total de 107 653 habitants. L'arrondissement de Namur comptait le 1er juillet 2006 quelque 293 194 habitants.

Sommaire

Géographie

Localisation de la section de Namur dans la commune.

Situation générale

Située au confluent de la Sambre et de la Meuse, Namur est la capitale de la Région wallonne[1], chef-lieu de la province de Namur. Elle est située à environ 61 km au sud-est de Bruxelles et se trouve aux confins de la Hesbaye au nord, du Condroz au sud et à l'est, et de l'Entre-Sambre-et-Meuse à l'ouest. Le centre de la ville actuelle est implanté dans la plaine alluviale du confluent. La périphérie se déploie, au nord, sur le versant méridional des plateaux de Hesbaye (Belgrade, Champion, Bouge), et dans une moindre mesure sur les abords de ces plateaux (Beez, Vedrin). À l'ouest de la ville, les terres inondables de Salzinnes sont occupées par une vaste gare de triage de la SNCB ; de part et d'autre de la Sambre et à mi-hauteur, Flawinne s'est développé sur la rive gauche, faisant face à Salzinnes. Dans les vallées de la Sambre et de la Meuse, l'habitat s'étire entre la roche et l'eau (Wépion, La Plante, Dave), sur les collines (Wépion) ou dans la plaine alluviale là où cela est possible (Flawinne, Salzinnes, Jambes). Au sud et à l'est, le rebord des plateaux du Condroz n'a été massivement urbanisé que dans la deuxième moitié du XXe siècle ; bien que relevant d'un autre territoire communal, ces quartiers sont considérés comme faisant partie du grand Namur (Jambes, Erpent). Au confluent, enfin, un imposant massif rocheux a été fortifié sur ses flancs est et nord ; la fonction militaire du site et l'escarpement des roches ont rendu impossible l'urbanisation de ces côtés. Vers le sud et l'ouest, l'éperon s'élargit et se couvre de bois ; démilitarisée en 1901, la zone a peu à peu été bâtie au cours de la première moitié du XXe siècle.

L'altitude moyenne est de 80 à 200 m au-dessus du niveau des océans ; le climat y est tempéré quoique le sommet de la citadelle bénéficie moins largement du rôle de régulateur joué par la Meuse et la Sambre.

Urbanisation

Les fouilles archéologiques menées dans le centre-ville et sur les plateaux environnants ont précisé le développement de la cité. Le premier noyau urbain remonte au début de notre ère ; des infrastructures civiles et d'habitat situées au confluent étaient alimentées notamment par les productions de villas, installées sur les plateaux au nord de Namur. Lors de la débâcle de l'occupation romaine, la cité s'est resserrée sur le noyau urbain installé au Grognon. Rapidement, pourtant, profitant d'une plus grande stabilité autour de l'an Mil, la ville reprend ses droits sur la rive gauche de la Sambre. Quatre enceintes se succèderont jusqu'à la fin des Temps Modernes, maintenant l'habitat dans la "corbeille", aujourd'hui délimitée par les cours d'eau, le boulevard Cauchy et le parc Louise-Marie. Ce n'est qu'au cours des premières décennies de la période belge (après l'indépendance de 1830), et grâce au démantèlement complet des remparts après 1850, que l'urbanisme gagna les faubourgs de Salzinnes, Belgrade, Jambes ou Wépion par exemple. Toutefois ces quartiers périphériques n'étaient pas inhabités ; le développement des infrastructures leur a donné la structure actuelle.

Voies de communication

La position de Namur peut être qualifiée de stratégique, compte tenu de son environnement naturel et des infrastructures de communication.

  • Elle est située au croisement de deux voies navigables ; la Sambre s'y jette dans la Meuse, faisant de Namur un point de passage entre la Mer du Nord, le bassin du Rhin et celui de la Seine. La Sambre arrive du Hainaut ; elle est reliée au bassin de l’Escaut via le canal du Centre, le plan incliné de Ronquières et l’ascenseur de Strépy-Thieu, que des travaux en territoire français relieront bientôt au bassin de la Seine. Elle s'écoule globalement en suivant un axe ouest/est avant de se jeter dans la Meuse, au lieu-dit le Grognon. La Meuse arrive des Ardennes françaises, selon un axe sud/nord, et bifurque à Namur vers l'est, en direction de Liège, Maastricht et Rotterdam. Au sud elle est connectée au bassin du Rhin via le canal de l'Est et la Moselle.
  • Namur se situe également au croisement de lignes ferroviaires, reliant, selon un axe nord-sud, Bruxelles et Anvers, au Grand-Duché du Luxembourg. Un axe ouest-est traverse également Namur, reliant le bassin parisien et Lille à Liège et les Pays-Bas. Accessoirement, une ligne secondaire dessert la vallée de la Meuse vers Dinant et Gedinne. Depuis 1890, une importante gare de formation gère le transport de fret à Ronet (Flawinne).
  • Deux axes autoroutiers s'y croisent encore, suivant le même axe que le train ; la E411, qui relie Bruxelles au Grand Duché du Luxembourg, et la E42, venant de l'ouest (Tournai et Lille), qui se dirige vers Liège, les Pays-Bas et l’Allemagne. La nationale 4 y passe, descendant de Bruxelles vers Arlon, ainsi que la N92 longeant la Meuse.
  • À environ 30 km de Charleroi - Brussel South (spécialisé en vols « Low Cost »), 45 km de Zaventem – Bruxelles National (aéroport généraliste) et 40 km de Liège – Bierset (spécialisé en Charters et en marchandises), Namur est au centre d'un triangle formé par trois aéroports internationaux.
  • Autrefois, Namur disposait de lignes de tram, reliant le centre et la périphérie de la ville. Toutes les lignes ont été démantelées dans les années 1950 et 1960, au profit du trafic automobile.
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Histoire

La Meuse, le pont de Jambes et la citadelle.

962 : Namucho - XIIe siècle : Namuco

Toponymie et archéologie

Namur tirerait son nom du dieu gaulois NAM, selon la légende. Pendant la christianisation de la Gaule, Saint Materne aurait annulé ce culte et rendu NAM muet, nam mutus, d'où le nom donné au lieu, Namur. Plus réaliste, l'origine serait la propriété (suffixe celtique -uco) de Namo, anthroponyme gaulois. L'origine exacte du nom de la ville reste toutefois sujette à maintes discussions. La première mention de la ville, "Namuco", sur une monnaie, remonte à la période mérovingienne, autour du VIe siècle après J.-C. L'histoire de la ville est bien documentée par les archives et par les nombreuses opérations archéologiques. Au cours des deux dernières décennies, c'est une partie du Grognon qui fit l'objet de fouilles, entre 1990 et 1996 (fouilles de l'Hospice St Gilles, sondages Place St-Hilaire, fouilles sous le quartier du Grognon en rive gauche de la Meuse) ainsi que la Place d'Armes et la Place du Vieux marché aux légumes. Plus largement, il y eut de nombreuses interventions de plus ou moins longue durée autour de la Gare, dans la rue des Brasseurs, autour de l'Hospice d'Arschamp, et surtout l'ancienne école des Bateliers. Les opérations archéologiques de la Place Maurice Servais sont terminées, tandis que les travaux de la rue Basse-Marcelle ont pris un retard considérable, faute de personnel au sein du Service public de Wallonie. L'installation prochaine d'un vortex derrière l'ancienne Halle al'Chair offre une nouvelle l'occasion de se pencher sur le noyau antique de la ville, à un jet de pierre des plus anciennes traces repérées dans la ville, au Grognon. Les fouilles sont actuellement en cours.

Préhistoire et protohistoire

Des sondages opérés au Grognon, sous l'ancienne Place Saint-Hilaire, ont révélé une occupation du site remontant au Mésolithique, soit 6700 ans avant notre ère. Le Néolithique final a vu également une occupation sporadique de la pointe du confluent. Toutefois, il ne s'est agi que de sondages, opérés en 1991 par le Ministère de la Région wallonne. Il y a tout lieu de penser qu'une fouille opérée sur une plus large surface révèlerait une occupation plus importante. L'endroit est en effet stratégique : à proximité de l'eau, les analyses palynologiques et zooarchéologiques ont révélé un environnement boisé, riche en gibier. Quelques dizaines de mètres plus haut, l'éperon rocheux offre enfin un abri sûr et un bon poste d'observation. Plus loin, tant en amont qu'en aval, sur la Sambre et sur la Meuse, des occupations préhistoriques ont été observées et fouillées, de Hastière à Sclayn (vallée de la Meuse), jusqu'à Spy (vallée de la Sambre), où un homme néanderthalien fut découvert en 1886.

Période romaine (52 av. J.-C. - 475 ap. J.-C.)

Namur est une ville historique, dont la première urbanisation remonte à la conquête romaine. Sur la rive droite de la Meuse, à Jambes, un cimetière romain du Haut-Empire (-52 - fin IIIe siècle), connu depuis 1888, a fait l'objet de fouilles de sauvetage au début des années 1990. En rive gauche, les opérations archéologiques n'ont qu'effleuré le niveau romain au Grognon mais plusieurs habitations du Bas-Empire (fin IIIe siècle - 475) ont été identifiées, bâties sur une terrasse artificielle au confluent. Ailleurs dans la ville, d'autres sites ont révélé une occupation remontant au Haut-Empire. Un autre cimetière du Haut-Empire est connu au nord de la "corbeille" de Namur, au lieu-dit (inusité aujourd'hui) de la Motte-le-Comte. Cette période vit le développement du vicus de part et d'autre de la Sambre, avant un repli sur le Grognon au cours du Bas-Empire. Les premières occupations militaires attestées de la citadelle remontent à cette période ; une garnison romaine a pu y séjourner jusqu'au Ve siècle de notre ère. Le réseau voyer de la ville a été partiellement identifié, comprenant un axe majeur suivant l'axe de l'actuelle rue Notre-Dame et traversant la Sambre à gué, sous le pont l'enjambant aujourd'hui.

Moyen-Âge (475 - 1492)

Les premiers siècles du Moyen Âge sont mal connus. La transition mérovingienne a vu l'occupation de la ville se résumer essentiellement au Grognon ; le confluent a toujours gardé ses atouts stratégiques. Un quartier d'artisans s'y est développé, à proximité des premiers dispositifs portuaires connus dans la ville. Mais les opérations archéologiques successives ont fortement nuancé ce repli, puisque des bâtiments d'époque romaine tardive, situés sur la rive opposée de la Sambre, ont pu être réoccupés après la débâcle romaine. Par ailleurs, un ensemble de tombes sans mobilier (VIe ou VIIe siècle) avait été examiné dans les années 1920, autour de l'église Saint-Remi (disparue), dans l'actuelle rue de Marchovelette. Peut-être la future citadelle est-elle déjà fortifiée, mais les transformations ultérieures ne permettront pas de l'affirmer. Sur le Grognon, les fouilles des années 1990 ont mis au jour un embryon de port sur la Meuse, constitué de deux rampes d'accostages successives (fin VIe siècle puis fin VIIe siècle), destinées à haler les bateaux, perpendiculairement au courant, afin d'en permettre le transfert des marchandises. Diverses monnaies d'origine parfois lointaine achèvent de placer Namur sur la route du commerce fluvial de longue distance. Lors de la période carolingienne, le dispositif portuaire ne cessera de se renforcer, notamment par l'implantation de pieux de chêne, destinés à consolider les berges à la pointe du confluent. Au même moment, certaines rues sont empierrées en rive droite de la Sambre, à l'intérieur d'un périmètre limité par un fossé, avant la deuxième moitié du XIe siècle.

L'heure des comtes La période carolingienne voit se structurer les différents comtés du pays. Ces territoires administratifs étaient gérés par un fonctionnaire impérial, dont la charge devint progressivement héréditaire. Ainsi, vers 908, Bérenger est le premier comte cité nommément à Namur ; de cette époque datent les premières fortifications de l’éperon barré qui surplombe la ville. Le milieu du Moyen Âge voit apparaître de grands changements dans la cité, qu'il conviendrait de développer : de nombreuses publications en font état, mais ce qui suit n'en est qu'un résumé.

L'installation des premiers Comtes de Namur, à la fin du Xe siècle siècle, s'accompagna d'une présence du religieux : au pied de la citadelle, en terre épiscopale, un chapitre de chanoines est apparu peut-être un peu plus tôt que le XIe siècle, sous l'impulsion de l'évêque de Liège, bientôt prince-évêque. La paroisse de Notre-Dame, aujourd'hui disparue, veillait sur le Grognon. En réaction, la famille comtale installe "sa" paroisse à un jet d'eau bénite du bourg médiéval. Ce qui deviendra la cathédrale Saint-Aubain en 1051 fut érigée par le comte Albert II en marge de la cité, mais disposait d'un petit quartier d'habitations, d'un chapitre de chanoines, d'un cimetière, peut-être même d'une enceinte. Est-ce dans l’espoir de se réconcilier, le comté donnera à l’évêché un prince-évêque namurois, Frédéric, fils d’Albert III, qui règnera sur la principauté entre 1119 et 1121. Peu après, un second chapitre comtal est installé, cette fois au Château, à la pointe actuelle de la citadelle. Un minuscule quartier capitulaire, comprenant même un cimetière, y prend place pour desservir Saint-Pierre-au-Château (aujourd'hui disparue, la chapelle a accueilli un arsenal à la période hollandaise).

Le comté sera transmis jusqu'à Henri l'Aveugle comte de Namur et de Luxembourg, petit-fils d'Albert III. D'abord sans descendance, il dut léguer le comté de Namur à son beau-frère Baudouin IV de Hainaut. Mais la naissance tardive d'Ermesinde contrecarra les plans hennuyers ; il s'ensuivit un conflit soldé par le partage du comté.

À la mort de Baudouin, le territoire qu'il avait réuni comprenait les comtés de Hainaut, de Flandre et de Namur. La Flandre revint à l'aîné, les autres comtés à Philippe le Noble. Celui-ci mourut sans descendance ; le comté échut en 1212 à sa sœur, mariée au futur empereur de Constantinople, Pierre de Courtenay puis à leur fille Marguerite, elle-même suivie de son frère Baudouin II de Courtenay.

En 1256, Henri V de Luxembourg s'empara du comté de Namur, en l'absence de Baudouin IV, occupé à Constantinople. Les droits du comté ayant été cédés au comte de Flandre Gui de Dampierre, c'est lui qui engage le combat contre le Luxembourg et récupère le comté en épousant la fille d'Henri. Leurs petits-fils, Jean II, Philippe III et Guillaume Le Riche se succédèrent rapidement. Les enfants de Guillaume firent de même, avant que Jean III, dernier comte de Namur, ne vendît le comté en 1421 à Philippe le Bon, duc de Bourgogne. Namur passe sous la couronne des Pays-Bas bourguignons. Continuellement harcelée par la France de Louis XI, la couronne bourguignonne est convoitée à la mort de Charles le Téméraire, en 1477. Si la France acquiert à cette occasion le sud des anciens Pays-Bas bourguignons, le nord revient à Marie, la fille de Charles, mariée à la maison autrichienne des Habsbourg. Ce bouleversement place Namur sur une frontière fluctuante, entre les deux grandes puissances.

D'un point de vue topographique, Namur ne connaîtra pas de profonde mutation au cours de la deuxième moitié du Moyen-Âge. Le vicus s'est développé sur les deux rives de la Sambre, profitant de son statut de ville comtale. En rive droite, le Grognon ne se transformera guère, serré entre la roche et l'eau ; la première enceinte fera l'objet de plusieurs campagnes reconstructions à peu près au même moment que les deux enceintes de la rive gauche. Au nord de la Sambre, deux enceintes (les deuxième et troisième enceintes de la ville) entoureront progressivement la "corbeille" actuelle, d'abord autour du quartier actuel de la Place d'armes et de la rue de l'Ange, puis jusqu'à Saint-Aubain. Plus en amont, sur la Meuse, on ne peut pas affirmer l'existence d'un pont avant 1250, mais la première mention qui en fait état le place déjà au sud du Grognon, à l'emplacement qu'il occupe encore aujourd'hui. Entre Notre-Dame et la pointe du Grognon, un hôpital est mentionné dès 1229. Les fouilles menées en 1991 par la Région wallonne révèlent un premier bâtiment, apparu au XIIe siècle, accompagné d'un cimetière. Ce qui deviendra le Grand hôpital, qui accueille aujourd'hui le Parlement, déménagera vers 1250 et s'agrandira plusieurs fois jusqu'au XVIIe siècle.

Les enceintes : 20 sièges en vingt siècles Entre le Château et l'Église vivait la population, désormais installée sur les deux rives de la Sambre depuis la période carolingienne. Au Grognon, l'an Mil voit aussi apparaître les premières fortifications. Probablement un débarcadère progressivement fortifié, une première muraille protège la pointe du Grognon des éventuelles attaques venues du fleuve, et des assauts du fleuve lui-même. Avant la canalisation, en effet, le cours majeur des fleuves et des rivières pouvait être dévastateur au moment des crues. La ville connut, au rythme de l'accroissement de sa population, quatre enceintes successives. La deuxième enceinte, apparue au cours du XIe siècle, enserre désormais le cœur de la ville, passant à travers l'actuelle Place d'Armes et se refermant juste au bord de l'actuelle Place Maurice Servais. La troisième enceinte, au cours du XIIIe siècle, réunit le noyau de la ville et le quartier du chapitre de St Aubain. Une déviation du Houyoux, un ruisseau s'écoulant du nord au sud, vers la Meuse, assurait la mise en eau des fossés. Trois tours sont conservées dans le paysage de la ville aujourd'hui, aux abords de la Place d'Armes et dans la rue Basse-Marcelle. La dernière enceinte, dite de Charles Quint, élargit le périmètre de la ville sous les actuels boulevards périphériques. Au Grognon, les reconstructions successives du rempart suivront le même schéma. L'espace vital ne s'en trouvera pas vraiment élargi, puisque la roche et l'eau enserrent le quartier. À ces quatre enceintes pourrait s'ajouter la hollandaise, qui développe le tracé de Charles Quint en épaississant de plusieurs centaines de mètres le système défensif de la ville, voire celle qui inclut les fortifications militaires de l'armée belge vers 1880 (9 forts entourant Namur). À partir des XVIe et XVIIe siècles, l'importance de la fonction militaire de Namur s'accroit en raison de sa position stratégique au confluent de deux voies d'eau importantes. Son système défensif qui est amélioré par Menno van Coehoorn et est encore perfectionné par Vauban en fait la place forte la plus importante des Pays-Bas méridionaux et l'une des 10 places fortes les plus convoitées d'Europe[2].

Les Temps Modernes (1492-1830)

Au cours de la période séparant le Moyen Âge de l'indépendance du pays, Namur passera aux mains de presque toutes les grandes puissances européennes : Bourgogne, Pays-Bas, France, Espagne, Autriche...

D'abord bourguignonne par rachat depuis 1421, Namur entre résolument dans le giron des Pays-Bas des Habsbourg à la fin du Moyen-Âge. La guerre d'usure menée par Louis XI contre les États Bourguignons a conduit à la scission du territoire convoité ; le sud de la Bourgogne revenant au trône français, le nord (comprenant à peu près l'actuel Benelux) à la maison habsbourgeoise d'Autriche, lorsque Marie de Bourgogne se remarie, en 1482. Namur deviendra ensuite espagnole sous Charles Quint (1500-1558), petit-fils de Marie de Bourgogne et de la couronne ibérique. Au cours du XVIe siècle, la ville connaîtra une relative prospérité, due surtout à la puissance espagnole. De cette période date l'installation de l'évêché de Namur et de nombreux ordres religieux, notamment des Jésuites.

Le XVIIe siècle est bien plus perturbé. Après la division des Provinces-Unies, le nord du territoire passe sous la couronne hollandaise, désormais souveraine. Le sud, par contre, sera grandement convoité, bien qu'il reste sous la domination autrichienne. Un conflit s'embrase entre Louis XIV et une coalition austro-anglo-ibérique, chacun tentant de s'emparer des territoires de l'actuelle Belgique. Au cours de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, Namur subit deux sièges successifs. Prise une première fois par les français commandé par le maréchal de Luxembourg assisté par Vauban et en présence de Louis XIV, en 1692[3] elle est reprise trois ans plus tard par les alliés commandés par Guillaume d'Orange, roi d'Angleterre, et Maximilien-Emmanuel de Bavière, gouverneur des Pays-Bas espagnols. Blackboulée par la Ligue d'Augsbourg, la France abandonne les Pays-Bas méridionaux à l'Autriche.

D'un point de vue topographique, la cité évolue peu, mais l'urbanisme est profondément modifié par les conflits. Au XVIIe siècle, une enceinte bastionnée, érigée sous la domination espagnole, remplace les vieux remparts médiévaux de la ville et agrandit son périmètre. Seul le parc Louise-Marie, ancienne zone de mouillage des bateaux intégrée dans les remparts, garde un souvenir de cette quatrième enceinte (aujourd'hui sous les boulevards périphériques et les voies de chemin de fer). Située à proximité d'une frontière disputée par la France, Namur est alors une véritable forteresse. Le centre historique fut partiellement détruit ou incendié lors des sièges de 1692 et 1695. Les chroniqueurs de l'époque mentionnent la présence de pièces d'artillerie au pied des remparts de la citadelle, au cœur de l'agglomération. La fin des guerres de Louis XIV éloigne Namur des champs de bataille... La ville va dès lors s'attaquer à une reconstruction intensive qui lui donnera sa physionomie actuelle : maisons bourgeoises, églises, hôtels de maître ont été construits dans un style sobre et lumineux qui allie la brique et la pierre de taille.

En 1787 et 1790, les Pays-Bas autrichiens se soulèvent contre l'empereur Joseph II et déclare en 1790 l'indépendance des États belgiques unis, initiant un mouvement révolutionnaire, avant la France de 1789. Rapidement rejointe par la Principauté de Liège, la confédération ne vivra qu'un an, renversée par les troupes autrichiennes. Il faudra attendre encore 5 ans pour qu'en 1795 la Convention annexe les Pays-Bas autrichiens et la principauté de Liège à la France. Celle-ci bascule rapidement sous l'autorité impériale de Napoléon Bonaparte. Après le règne de Joseph II d'Autriche, Namur a été la préfecture du département français de Sambre-et-Meuse à partir de 1795 jusqu'à la fin du Premier Empire. Toutefois, au cours de ce siècle, Namur n'a plus réellement joué le rôle stratégique qui lui valut tant de sièges ; elle fut maintenue à l'écart des combats les plus violents. Après la défaite française de 1815, le Congrès de Vienne fixe le rattachement des provinces belges aux Pays-Bas. De cette époque, la citadelle a gardé la physionomie qu'on lui connaît aujourd'hui.

En 1830, à Bruxelles, un soulèvement populaire renverse temporairement le gouvernement hollandais. D'abord refoulée, puis soutenue par la France, la révolution belge est en marche -bien loin de Namur.

La période contemporaine (1830 - 2009)

Tout au long du XIXe siècle, Namur jouit de son calme provincial, loin de toute industrialisation massive ou des cercles de pouvoirs, mais sa position stratégique sur la route des invasions lui vaut d'être à nouveau une cible de choix lors des deux guerres mondiales. Elle sera bombardée à plusieurs reprises.

Confirmation officielle de la décision de 1912 du Mouvement wallon de reconnaître Namur comme la ville la plus centrale de Wallonie[4], son statut de capitale de la Région wallonne en 1986 la replace sous les feux de l'actualité, avec son originalité et ses richesses historiques et artistiques. La régionalisation du pays a permis de réaliser d'importants travaux de restauration et de revitalisation : centre historique, Place d'Armes, Hospice Saint-Gilles, gare SNCB, quartiers administratifs à Jambes, etc.

Économie

Administration

Hôtel de ville

L'Hôtel de ville, rue de Fer

L'hôtel de Ville se situe au no 23 de la rue de Fer. C'est un bâtiment de style fonctionnel, bâti durant l'entre-deux-guerres, le précédent siège administratif de la ville ayant été bombardé pendant la Première guerre mondiale.

Jacques Étienne (cdH) est le bourgmestre de Namur depuis les élections de 2006, s'appuyant sur une majorité cdH-Ecolo-MR. Son mandat met fin à une longue tradition socialiste. En effet, depuis les élections communales qui suivirent fusion des communes en 1976, les socialistes avaient eu le monopole du maïorat, avec Louis Namèche entre 1976 et 1982, Jean-Louis Close entre 1982 et 2000 et Bernard Anselme entre 2000 et 2006. Avant 1976, la commune était divisée en 25 communes, chacun possédant son propre conseil communal et son propre bourgmestre.

Le premier bourgmestre de Namur fut Jean-Baptiste Brabant, un homme politique de tendance catholique né à Namur le 29 août 1802. Après avoir participé au soulèvement de Namur en 1830, il fut nommé bourgmestre par le gouvernement provisoire, alors qu'il n'avait que 28 ans. Il démissionna le 24 octobre 1838, et fut remplacé par Charles Zoude.

Jean-Baptiste Brabant fut également congressiste et député de 1831 à 1848. Il mourut le 4 avril 1872. Une rue de Namur, reliant la rue du 1er Lanciers au pont des Ardennes, porte aujourd'hui son nom

Quartiers administratifs

La commune de Namur est divisée en 46 quartiers administratifs. Ils quadrillent le territoire pour faciliter les comparaisons lors des recensements. Un certain nombres d'anciennes communes ne sont pas divisées et forment un quartier à part entière, qui porte le nom de la section. D'autres sections sont divisées, et il arrive que certains quartiers empiètent sur plusieurs anciennes communes.

Culture

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La Sambre, le Quartier des Brasseurs et la Cathédrale St-Aubain.
Namur, la Citadelle, le Parlement Wallon, la Meuse et Jambes sur la rive droite.
Namur, la Sambre, le Pont de la Libération.

Patrimoine

Cité deux fois millénaire, Namur a beaucoup souffert des luttes européennes de la fin du XVIIe siècle ; l'essentiel de son patrimoine ne remonte donc pas au-delà de cette période. Néanmoins, quelques vestiges d'époque médiévale ou du début des Temps Modernes se laissent découvrir au hasard des rues. À l'ombre de la citadelle, le quartier piétonnier conserve quelques tours de la troisième enceinte médiévale, serrées dans un tissu urbain du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle. Des hôtels de maître se laissent encore découvrir derrière de larges grilles, parfois ouvertes quand le bâtiment accueille un musée. Les églises ne sont pas en reste, de la modeste église Saint-Jean-Baptiste à l'imposante cathédrale italienne, en passant par la voluptueuse Saint-Loup. Au nord de la "corbeille", le démantèlement des enceintes et des propriétés religieuses a permis à l'architecture néo-classique puis Art Déco d'investir les quartiers périphériques de l'époque (rue des Carmes, rue de Fer, Avenue Cardinal Mercier ou Reine Astrid à Salzinnes, par exemple). Sur la Meuse, ce sont enfin les Belles mosanes, les villas du XXe siècle. Le chemin de halage ou la Namourette sont deux bons moyens de découvrir quelques bijoux de la ville. Le long de la Sambre, ce sont les façades arrière de la rue des Brasseurs, en cours de restauration. Et les points de vue de la Citadelle achèveront le tableau. L'ensemble souffre cependant d'un manque de mise en valeur, et l'iconoclasme des autorités communales, dans la deuxième moitié du XXe siècle, a largement endommagé le cœur historique de la ville et les bords de Meuse. Entre 1968 et 1973, au motif d'insalubrité, c'est tout le quartier du Grognon, berceau de la cité, qui fut rasé pour permettre le passage de larges avenues. Quelques années plus tôt, c'est la Place Maurice Servais et la Place d'Armes qui étaient "modernisées" au profit de l'automobile. Dans les années 1980 et 1990, le quartier du piétonnier est revitalisé mais de très nombreux rez-de-chaussée originels des maisons ont disparu. À l'heure actuelle, la mise à jour de l'Inventaire du patrimoine est en chantier, à l'initiative du Service public de Wallonie. Cet outil pourrait servir à orienter une politique communale de promotion du patrimoine bâti et paysager.

Vue de Namur depuis la citadelle.

Toutes périodes

Moyen-Âge

  • La chapelle Notre-Dame d'Hastimoulin, à Saint-Servais, ancienne propriété de l'Abbaye d'Aulne (XIIIe siècle)
  • La tour Marie Spilar (XIVe siècle) : ancienne tour de la troisième enceinte de la ville
  • Le beffroi (XIVe siècle) : ancienne tour de la troisième enceinte de la ville
  • La seigneurie d'Anhaive, à Jambes (donjon médiéval et logis du XVIe siècle)

Temps Modernes

Période contemporaine

  • Le théâtre royal de Namur (XIXe siècle), restauré à la fin du XXe siècle.
  • la chapelle Notre-Dame-du-Rempart (XIXe siècle)
  • Les moulins de Meuse à Beez (XXe siècle) : minoterie construite en 1901, restaurée[5] pour accueillir en 1998 le Service des Archives régionales du Service public de Wallonie[6] (et transitoirement un cabinet ministériel)
  • Le quartier "art déco", autour de la rue des Carmes
  • Les villas du bord de Meuse (en amont de Namur, nombreuses villas Belle-Époque)
  • Le cheval Bayard (XXe siècle)

Musées

Vers 2010, un "pôle des musées" devrait être créé, en partenariat avec la Ville de Namur, la Province, la Communauté française et la Région wallonne. Situé entre la rue Fumal et le boulevard Joseph Saintraint (près de la cathédrale), il réunirait le musée archéologique, le musée Groesbeek de Croix, la Maison de la poésie et le musée Félicien Rops. Chacun de ses musées garderait son entrée propre mais communiquerait avec les autres grâce à un ticket global.

  • Le musée archéologique. Cette vénérable institution prépare ses caisses à l'ancienne halle al'chair. À l'horizon 2010, le musée devrait déménager vers l'ancienne école des bateliers, aujourd'hui en cours de fouilles. Les collections présentent le résultat des fouilles archéologiques menées par la Société archéologique de Namur depuis sa création, au milieu du XIXe siècle.
  • Le musée provincial Félicien Rops. Ce petit bijou d'irrévérence est un temple dédié au caricaturiste et peintre Félicien Rops, bourgeois iconoclaste, pourfendeur de ses pairs et reflet d'un monde artistique à la Baudelaire.
  • Le musée provincial des Arts anciens du Namurois est le pendant médiéval et moderne du musée archéologique. Géré par la Société archéologique de Namur, il conserve de nombreuses pièces architectoniques et historiques du grand Namurois.
  • L'espace St-Pierre, en haut de la citadelle, propose une exposition annuelle sur un thème ou site majeur étudié par le Service de l'archéologie du MRW. Après l'or mérovingien de Grez-Doiceau en 2006-2007 et les 8000 ans d'occupation du Grognon en 2007-2008, une exposition sur le verre archéologique a été présentée en 2008-2009.
  • Le musée diocésain et le Trésor de la cathédrale Saint-Aubain présentent l'incroyable richesse des orfèvres mosans. Le musée souffre malheureusement d'un abandon des pouvoirs publics et religieux.
  • Le musée de Groesbeeck de Croix propose au visiteur de déambuler dans un intérieur cossu des Temps Modernes. Boiseries, mobilier, vaisselle, tout y est. Le jardin du musée est un endroit à ne pas manquer.
  • Le musée africain de Namur. Essentiellement centré sur la présence belge au Congo, le musée recèle de petits trésors ethnographiques dans ses réserves. L'équipe bénévole du musée vous laissera peut-être apercevoir ses collections tenues au cachot.
  • Le musée du Génie et celui des Commandos.
  • Le musée du Trésor du Prieuré d'Oignies, dans la rue Notre-Dame, présente de magnifiques pièces d'orfèvrerie mosane du Moyen-Âge.
  • Le musée de la fraise célèbre la vie d'antan et la culture du petit fruit rouge, qui fit la réputation du village de Wépion.
  • Le musée des traditions namuroises

Animations

En tant que ville de la Grande Région, Namur a participé au programme de l'année Européenne de la Capitale de la Culture 2007, ce qui resta confidentiel. En 2008, dans le cadre des projets européens INTERREG, Namur a initié un partenariat culturel transfrontalier avec Charleville-Mézières. Globalement, Namur n'a pas la réputation d'être une ville remuante, à l'exception des Fêtes de Wallonie, en septembre.

Chaque année, plusieurs festivals ont lieu à Namur. Les festivités débutent généralement en mars-avril avec le Nam-in' Jazz. Quelques dizaines de concerts ont lieu entre les cafés de Namur et quelques villages avoisinants, essentiellement à Spy (à 15 km). Suit la journée du folklore, en avril. À l'initiative de l'ASBL Folknam, le troisième samedi d'avril voit se tenir, en matinée sur la place d'Armes (centre ville) un rassemblement des groupes et confréries locales, lesquelles s'ébrouent l'après midi, en un vaste cortège à travers la ville, pour terminer leur agapes en un rondeau final sur ladite place. Namur en Mai prend ses quartiers à l'Ascension ; ce festival des arts de la rue réunit conteurs, jongleurs, musiciens et artistes de tout poil dans les rues piétonnières de la ville, dans des spectacles tantôt gratuits, tantôt payants. En juin, la citadelle accueille le Festival Verdur Rock. Une après-midi de concours voit s'affronter une dizaine de jeunes groupes, avant une soirée proposant des têtes d'affiche confirmées. De grands noms s'y sont présentés tels que Hooverphonic, les Ogres de Barback, dEus, Kaiser's Orchestra... le tout est gratuit. En juillet, suivent les Médiévales, à la citadelle : spectacles et animations sur le thème (large) du Moyen Age. L'Eté Mosan, festival itinérant de musique classique, s'arrête régulièrement à Namur pour les mélomanes. Namur accueille également le Festival des Folklores du monde (juillet) ainsi que le Pic-Nic festival (septembre). Durant chaque été, les œuvres d'un(e) artiste contemporain(e) sont exposées sur les places de la ville (Charlotte Marchal en 2007, Sabine Guillaume en 2008). Côté cinéma, le mois de septembre attend le Festival international du film francophone de Namur (FIFF, créé en 1986), octobre est le mois du Festival du film nature et en novembre, c'est au tour du festival Média 10-10 de présenter sa sélection de courts-métrages.

Depuis 2008, des concerts électro-rock ont également lieu au Belvédère de la citadelle, tandis que le théâtre de Namur propose de brefs concerts rock pendant l'été. Et toute l'année, dans les cafés, s'improvisent des concerts folk, rock, jazz. Enfin, quelques concerts sont organisés par les groupes désireux de se produire eux-mêmes ou par des particuliers, le plus souvent au Cinex (rue St Nicolas) ou au Belvédère (citadelle).

Le théâtre de Namur propose une affiche éclectique de très grande qualité et abordable par tous les publics. Cela va des spectacles pour enfants aux concerts de musique classique, de la chanson française au théâtre amateur, des créations aux classiques européens. Ailleurs en ville, des concerts de musique classique sont régulièrement organisés, notamment à l'église Saint-Loup (dans le piétonnier).

La maison de la culture, bâtiment de style international en bord de Sambre

Trois cinémas se partagent le public namurois. Acinapolis est un grand complexe commercial, situé à proximité de la gare de Jambes. Le vénérable Elodorado est installé dans un bâtiment de style éclectique du XIXe siècle ; il y présente les mêmes films qu'à Jambes. Le Caméo 2, ainsi nommé en raison de la fermeture temporaire du premier Caméo, propose des films d'auteur et indépendants, à l'instar de ce que faisait jusqu'alors le Forum à Salzinnes. La maison de la culture diffuse enfin les Classiques du mardi dans ses locaux, rue Golenvaux.

De nombreuses brocantes se tiennent régulièrement, dans le centre de Namur le samedi matin (en même temps que le marché) ou en périphérie : le 1er mai à Bomel, le 21 juillet au Grognon, tous les dimanches à Jambes... De nombreux salons sont organisés à Namur comme Bois et Habitat, Valériane et Antica.

Quelques endroits plus confidentiels réservent quelquefois de belles surprises. Ainsi en va-t-il de l'espace d'exposition situé en face du beffroi (à la place d'armes), qui propose des expositions temporaires de photographies ou de peintures ; de la Maison de la Culture, qui présente des expositions temporaires d'affiches ou de photos ; de la bibliothèque universitaire Moretus Plantin (BUMP), où se tient régulièrement une exposition de livres anciens, d'incunables ou de photographies inédites du Namurois.

En septembre, Namur vibre au rythme des Fêtes de Wallonie. Au début du mois d'abord, la Société Royale Moncrabeau plus communément appelée "Les Quarante molons", organise sur la place du Théâtre, un concours de mensonges. Les "menteries" sont proposées en wallon par les candidats au titre annuel de "roi des menteurs". Le troisième week-end ensuite, les rues de la ville sont envahies par la liesse populaire. La bière et le peket y coulent à flot. On peut y voir de nombreuses manifestations culturelles, expositions, concerts et récitals, jusqu'aux joutes sur échasses[7] On y entend souvent Li Bia Bouquet (chant officiel de la Ville depuis 1856) et Viv Nameur po tot, chant de ralliement des Namurois. Chaque année, autour de 200 000 personnes affluent pendant les cinq jours de festivités.

Du 8 au 10 mai 2009, Namur a accueilli le Festival Tintin.

Musique

Plusieurs groupes de musique electro, pop ou rock ont vu le jour à Namur, certains avec succès.

  • Camping Sauvach' - Musique festive
  • Enthroned - Black Metal
  • Flexa Lyndo - Electro rock
  • De Frigobox Toeristen - Rock festif
  • Melody Dalton - Chanson française
  • Sam et les Orphelins - Chanson française
  • Marie Warnant - Chanson française
  • The Barbiturates - Indie Pop Rock

Divers ensembles de musique classique existent à Namur

  • Le Chœur Symphonique de Namur, créé en 1990.

En musique traditionnelle aussi, plusieurs groupes animent la place namuroise.

L'ASBL Folknam Musique Trad rassemble les musiciens du milieu folk et coordonne animations et productions discographiques à caractère patrimonial.

Tourisme vert

Promenades

  • Afin de développer l'éco-tourisme sur le territoire de la ville, un nouveau maillage de 114 kilomètres de balades pédestres et cyclistes a été balisé et réalisé en 2008. Les points de départs des 4 circuits sont accessibles en transports en commun et ceux-ci complètent les circuits existants précédemment (70 kilomètres). Une carte IGN des promenades est disponible à l'Office du Tourisme, devant la gare des bus. Des vélos sont à louer à la Maison des cyclistes, située devant la gare SNCB.
  • Alternative aux transports en commun roulants, la Namourette est une navette fluviale (petite embarcation d'une capacité de douze personnes) organisée à Namur. Elle relie Jambes (port de plaisance "Henri Hallet", rive droite de la Meuse) et Tabora (rive droite de la Sambre). Le trajet dure environ 30 minutes. La navette ne fonctionne que pendant l'été (du 1er mai au 30 septembre).
    La Namourette.
  • Namur compte près d'une centaine de caches dans un rayon de 15 km, accessibles à pied, en bus ou à vélo ; ainsi que de nombreuses cistes
  • Les sentiers de GR 125, 126, 412 et 575 passent dans Namur ou à proximité immédiate, ainsi que plusieurs circuits du Ravel.
  • Namur est depuis plusieurs siècles une étape sur le chemin vers Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne. Un parcours balise le trajet reliant la gare à la citadelle, au moyen de coquilles de bronze insérées dans le pavage.

Parcs

  • Parmi les quelques parcs arborés de la ville, celui du Champeau, sur la Citadelle de Namur, avec son arboretum reste incontournable. Tout le sommet et le flanc nord-ouest de la citadelle est en réalité un vaste espace vert. Elle dispose également, depuis 2007, d'un "Jardin des senteurs", à l'école hôtelière, et du "Jardin des deux tours", d'inspiration médiévale, situé à mi-hauteur de la Route merveilleuse. Directement contigus au site fortifié, les bois de la Marlagne se développent vers l'ouest.
  • Le parc Louise-Marie, parc romantique créé au XIXe siècle au bout de la Rue de Bruxelles, est un vestige de la zone de mouillage des bateaux, intégrée à la quatrième enceinte de la ville.
  • Le parc de l'étoile, situé dans le quartier des Tanneurs, a été créé à la fin du XXe siècle rue de l'Etoile.
  • Le Jardin du Mayeur, derrière l'hôtel de ville, est un parc sur terrasse.
  • Le jardin situé à l'arrière du musée Groesbeek de Croix est un bijou de jardin urbain.
  • Les anciennes carrières d'Asty-Moulin, dans le quartier de Bomel, offrent un décor minéral propice aux observations de reptiles et de rapaces. Abandonnées en 1980, elles sont en attente d'un projet de réaffectation. Des sentiers improvisés s'y sont créés, multipliant les points de vue sur la ville et la citadelle.
  • Le parc de la Plante, en amont de Namur, est le plus ancien des espaces verts namurois.
  • Le parc des Sources, ancienne propriété de l'abbaye de moniales cisterciennes de Salzinnes, est ouvert depuis 1996 dans la rue Salzinnes-les-moulins (Flawinne).
  • Le parc Astrid, à Jambes, développe ses courbes à côté de l'avenue Jean Materne.

Presse

Presse écrite

  • Capitale de la Wallonie, Namur compte plusieurs antennes de rédaction. Les journalistes des deux quotidiens francophones "nationaux", La Libre Belgique (groupe Saipm) et Le Soir (groupe Rossel), sont présents à Namur, ainsi que ceux de quotidiens régionaux, tels que Le Quotidien de Namur (groupe Sudpresse) et La Dernière Heure/Les Sports (groupe saipm). Un quotidien régional est publié à Namur depuis le 19 novembre 1918 (il succédait à L'Ami de l'Ordre, 1839-1918) : Vers L'Avenir, qui a donné naissance à un important groupe de presse Les Éditions de l'Avenir.
  • Deux périodiques sont édités à Jambes ; Confluent et Wallonia Nova présentent respectivement des articles namurois et wallons, sans exclusive cependant, au sein de la même maison d'édition.
  • Depuis le 26 septembre 2008, le magazine Namur Capital fait partie de la vie namuroise. Un bimestriel gratuit que tout le monde peut trouver à Namur et dans sa région. Des découvertes magnifiques des gens qui font bouger Namur.
  • Les collections de revues et journaux namurois anciens (1829-1981) de la Société archéologique de Namur ont été mis en dépôt en 1999 au Service des Archives régionales du Service public de Wallonie aux Moulins de Meuse à Beez (Namur). Un inventaire complet en a été publié en 2000.
  • La presse gratuite est également bien présente, via l'hebdomadaire Publi-Namur, ainsi que les publications communales (Namur Magazine), provinciales (Emmène-Mois), régionales, universitaires (Libre cours), associatives, etc.

Presse radiotélévisée

  • La télévision publique (RTBF) est présente à Namur, ainsi que la télévision locale de Canal C et la chaîne privée RTL-TVi.
  • La radio dispose également de rédactions décentralisées, avec la RTBF, Bel RTL, Nostalgie, RCF, NRJ, etc.

Enseignement

La Haute École Albert Jacquard

De nombreuses écoles assurent l'enseignement maternel, primaire, secondaire, spécialisé, technique et professionnel. Namur est également une ville universitaire. Elle abrite les Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix, fondées par la Compagnie de Jésus en 1831 - et comptant aujourd'hui plus de 5000 étudiants. La caractéristique des Facultés est qu'elles n'accueillent que le cycle inférieur des études, à l'exception de quelques sections scientifiques (économie, biologie, chimie, ...) ; la moyenne d'âge des étudiants est donc très basse. La réputation de l'enseignement est par ailleurs excellente, et les travaux de recherche des enseignants sont infiniment variés. Les hautes écoles (enseignement supérieur non universitaire) y sont aussi très présentes : Haute École Albert Jacquard, HE provinciale, Haute école de Namur (HENAM), offrant de nombreuses filières d'études supérieures. Un folklore estudiantin inoffensif et bienveillant allié à un cadre de vie calme et tranquille ajoute encore au charme de la ville.

Spiritualités

Majoritairement catholique, la ville de Namur est depuis 1559 le siège d'un évêché et compte de nombreuses paroisses. La paroisse primitive de Namur n'a pas été identifiée formellement ; peut-être s'est-il agi de Saint-Martin de Frizet (Vedrin), à moins que ce ne fût Notre-Dame, au Grognon. Parallèlement, il existe plusieurs temples protestants et plusieurs mosquées reconnus et, depuis 1966, une loge maçonnique. Il n'existe pas de synagogue officielle.

Sports

Parmi les principaux clubs sportifs, on peut notamment trouver :

Le stade de l'UR Namur

Loisirs

Gastronomie

La ville de Namur que l'on surnomme "Namur li glotte" (la gourmande, en wallon) a ses lettres de noblesse, on peut citer :

  • La Blanche de Namur (bière) et plusieurs recettes de bières artisanales dans un rayon de 25 km (Floreffe, Maredsous, La Gauloise, Applebocq, Gribousine, Malonne, etc.)
  • Les avisances (saucisses enroulées de pâte feuilletée)
  • La fricassée (omelette au lard)
  • La sauce « entre Sambre et Meuse »
  • Les petits-gris (escargots)
  • La skinée à l'étuvée (porc)
  • La schubertine (truite à la crème)
  • Les gosettes aux pommes
  • Les biétrumés (caramels)
  • La tarte au riz
  • Les fraises de Wépion

D'après l'historien Jo Gérard, la frite daterait d'avant 1680 et serait originaire des bords de la Meuse et donc en bonne partie de Namur, cité mosane par excellence. Il en veut pour preuve un manuscrit familial écrit par un de ses ancêtres, Joseph Gérard, intitulé Curiosités de la table dans les Pays-Bas Belgiques et daté de 1781, dont voici un extrait : « Les habitants de Namur, Andenne et Dinant ont l'usage de pêcher dans la Meuse du menu fretin et de le frire pour en améliorer leur ordinaire, surtout chez les pauvres gens. Mais lorsque le gel saisit les cours d'eau et que la pêche y devient hasardeuse, les habitants découpent les pommes de terre en forme de petits poissons et les passent à la friture comme ceux-ci. Il me revient que cette pratique remonte déjà à plus de cent années. »

Jumelages

Namur est jumelée avec :

Namur fait également partie du Réseau Sésame qui regroupe 15 villes, capitales régionales de par le monde. Le but de ce réseau est de développer une coopération de type institutionnel, mais aussi économique entre entreprises, administrations, universités, écoles et organisations publiques et privées de leurs territoires.

Namurois célèbres

Voir aussi

Articles de Wikipédia

Liens externes

Sources

  • Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant, Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, 2006. (ISBN 2-35039-028-4)
  • Jules Borgnet, Promenades dans Namur, Namur, ASAN, 1851-1859.(réunion d’études parues dans les Annales de la Société Archéologique de Namur) ; réédition Namur, Mosa, 1964.
  • Philippe Bragard, Le château des comtes de Namur : autopsie d'une forteresse médiévale, Namur, Les Amis de la citadelle de Namur, 1990.
  • (Collectif) : Art, histoire et archéologie en Namurois : volume publié à l'occasion du 150e anniversaire de la Société archéologique de Namur, Annales de la Société archéologique de Namur, Tome 69, 1995.
  • (Collectif) : Chronique de l'archéologie wallonne, volumes 1 à 15, Namur, Ministère de la Région wallonne, 1993-2008.
  • (Collectif) : 1692 : Louis XIV à Namur : histoire d'un siège, Namur, Ed. Erasme, Les Amis de la citadelle de Namur, 1992, (ISBN 2-87127-446-0).
  • (Collectif) : Namur : le site, les hommes : de l'époque romaine au XVIIIe siècle, Bruxelles, Crédit communal, 1988, (ISBN 2-87193-061-9).
  • (Collectif) : Le patrimoine monumental de la Belgique, volume 5 : Province de Namur. Arrondissement de Namur, tomes 1 et 2 (Liège, Solédi, P. Mardaga, 1975, (ISBN 2-8021-0008-4)), tome 3 (Liège, P. Mardaga, 1988, (ISBN 2-8021-0051-3)).
  • (Collectif) : La vie à Namur au temps du Roi Albert, Bruxelles, Crédit communal, 1984 (catalogue d'exposition).
  • (Collectif) : La vie à Namur en 1830, Bruxelles, Crédit communal de Belgique, 1980 (catalogue d'exposition).
  • Jean Plumier (dir.), Cinq années d'archéologie en province de Namur : 1990-1995, Namur, Ministère de la Région wallonne, DGATLP, 1996, (ISBN 2-930112-30-1).
  • Thérèse Cortembos, Saint-Gilles, de fond en comble, Namur, Parlement wallon, 1999.
  • Maurice Culot, Eric Hennaut, Marie Demanet, Caroline Mierop, Le bombardement de Bruxelles par Louis XIV et la reconstruction qui s’en suivit 1695 – 1700, éditions Archives d’Architecture Moderne, Bruxelles, 1992, (ISBN 2-87143-079-9).
  • Maurice Culot, Les moulins de la Meuse, Namur : patrimoine et création en Wallonie, Bruxelles, Archives d'architecture moderne, 1998, (ISBN 2-87143-106-X)
  • Pierre De Spiegeler et Michel Weyssow, Inventaire de la collection de presse de la Société archéologique de Namur déposée au Centre des Archives de la Région wallonne, in Annales de la Société archéologique de Namur, Tome 74, 2000, pages 303-333.
  • Philippe-Edgar Detry, Pierre-Paul Dupont et Daniel Franquien, Archives photographiques namuroises de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, Namur, Archives photographiques namuroises, 2000.
  • Cécile Douxchamps-Lefèvre, Une province dans un monde : le comté de Namur, 1421-1797, Namur, Musée des Arts anciens du Namurois, 2005, coll. Monographies, no 29.
  • Liliane Henderickx et Jean Plumier, Namur, le Grognon : archéologie d'un port entre deux rives, Namur, Ministère de la Région wallonne, DGATLP, 2007.
  • Jean-Pol Hiernaux, Namur, capitale de la Wallonie, in Encyclopédie du Mouvement wallon, Tome II, Charleroi, Institut Jules Destrée, 2000, pages 1161-1169 (ou 2e édition sur CD-ROM, 2003).
  • Jean-Pol Hiernaux, Le 15e anniversaire de Namur capitale de la Wallonie - 1986, la Wallonie en danger, in Toudi, revue culturelle et politique, no 45-46, avril-mai 2002, pages 25–32.
  • Philippe Jaquet, René Noël et Guy Philippart (coord.), Histoire de Namur : nouveaux regards, Namur, Presses universitaires de Namur, 2005, (ISBN 2-87037-489-5).
  • Diederick Legrain, Namur gourmande, Namur, Les éditions namuroises, 2007, 160 p. (ISBN 978-2)- 930378-51-0
  • Julien Maquet (dir.), Le patrimoine médiéval de Wallonie, Namur, Institut du Patrimoine wallon, 2005, (ISBN 2-9600421-2-3).
  • Omer Marchal, Namur, mon beau pays : Namur par les Namurois, Bruxelles, Didier Hatier, 1985, (ISBN 2-87088-551-2).
  • Philippe Petit, Namur... histoire d'une capitale. Un siècle d'hésitations wallonnes, Bruxelles, Luc Pire, s.d.
  • Marc Suttor, Vie et dynamique d'un fleuve : la Meuse de Sedan à Maastricht (des origines à 1600), Bruxelles, De Boeck, 2006, (ISBN 2-8041-5041-0).


Drapeau de la ville de Namur Sections de la ville de Namur Drapeau de la ville de Namur

Beez • Belgrade • Boninne • Bouge • Champion • Cognelée • Daussoulx • Dave • Erpent • Flawinne • Gelbressée • Jambes • Lives-sur-Meuse • Loyers • Malonne • Marche-les-Dames • Namur • Naninne • Saint-Marc • Saint-Servais • Suarlée • Temploux • Vedrin • Wépion • Wierde

Voir aussi : Fusion de communes en BelgiqueCommunes de Belgique • Projet Belgique

Notes

  1. 11 décembre 1986. – Décret instituant Namur capitale de la Région wallonne (Moniteur Belge du 17/02/1987, p. 2211)
  2. Maurice Culot, Eric Hennaut, Marie Demanet, Caroline Mierop : Le bombardement de Bruxelles par Louis XIV et la reconstruction qui s’en suivit 1695 – 1700, éditions Archives d’Architecture Moderne, Bruxelles, août 1992, 294 p., ISBN 2-87143-079-9
  3. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant. Vauban - L’intelligence du territoire. Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, Paris, 2006. Préface de Jean Nouvel. 175 p, ISBN 2-35039-028-4, p 167
  4. "Changement de cap au Congrès wallon du 7 juillet 1912 : Jean Roger, liégeois pourtant comme Henry Odekerke, propose la création d’un comité d’action wallonne composé des délégués des provinces wallonnes, qui au moins une fois par an, (…) convoquera et organisera le Congrès wallon dans l’une ou l’autre des grandes cités de la Wallonie et tiendra ses séances à Namur qui est la ville la plus centrale de la région wallonne (Compte rendu, p. 36). Cette proposition est adoptée comme corollaire de la motion de Jules Destrée en faveur de la séparation de la Wallonie et de la Flandre selon des modalités restant à étudier : l’Assemblée wallonne est ainsi en gestation." Jean-Pol Hiernaux, in Namur, capitale de la Wallonie Institut Jules Destrée.
  5. Voir Maurice Culot, Les moulins de la Meuse, Namur : patrimoine et création en Wallonie, Bruxelles, Archives d'architecture moderne, 1998, ISBN 2-87143-106-X
  6. Article sur le Service des Archives de la Région wallonne dans la revue Archives
  7. Les "Échasseurs"
  8. Annuaire des communes jumelées
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