Vignoble de clos vougeot

Vignoble de clos vougeot

Clos-Vougeot (AOC)

Côtes de Nuits
Chateau du clos de Vougeot 2.JPG
Le Clos-de-Vougeot, son château et ses trois climats
Désignation(s) Côtes de Nuits
Appellation(s) principale(s) Clos-de-Vougeot (AOC)
Type d'appellation(s) Grand cru
Reconnue depuis 31 juillet 1937
Pays France
Région parente Vignoble de Bourgogne
Sous-région(s) côtes-de-nuits
Localisation village de Vougeot
Sol marne crayeuse, d'un brun roux, avec présence de graviers et cailloux, dans la partie haute du clos, et d'humus dans sa partie basse[1]
Superficie plantée 50 ha 95 ares
Nombre de domaines viticoles environ 84 propriétaires
Cépages dominants pinot noir
Vins produits rouge
Production 1 500 hl
Rendement moyen à l'hectare 30 hl / ha

Vignoble bourguignon de réputation mondiale, le clos-de-vougeot[2], avec un peu plus de cinquante hectares, est le plus étendu de la Côte-d'Or[3]. Il produit des vins Clos-de-Vougeot[4], classés en grand cru. Il est à spécifier que le terme de « Clos-Vougeot » est uniquement réservé pour nommer le vignoble et le château qui le surplombe.

Sommaire

Situation géographique

Situé sur la commune de Vougeot en Côte-d'Or (Côte de Nuits).

Géologie

Climatologie

Dijon

Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

Relevés Dijon ????-1990
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 -0,2 6,3
Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[5]

En 2007 :

Relevés Dijon 2007
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 5,3 6,4 6,9 14,7 15,6 18,5 18,7 18,2 14,4 10,7 5,3 1,6 11,3
Source : Infoclimat : Dijon (2007)[6]

En 2008 :

Relevés Dijon 2008
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 3,8 4,7 6,3 9,1 15,8 17,8 19,9 18,6 13,8 10,3 6,4 2,1 10,7
Source : Infoclimat : Dijon (2008)[7]

Histoire

Pressoir à vis du Xe siècle au château du Clos-de-Vougeot, où le raisin était comprimé sous un madrier[8]

Moyen-Âge

L’abbaye de Cîteaux reçut des terres sur la côte d'or dès 1100, sur les bords de la Vouge[9]. Le nom du terroir apparaît pour la première fois dans une bulle d'Alexandre III, datée de 1164. Le pape prenait sous sa protection l'abbaye cistercienne et ses biens dont le cellier de Vougeot[10]. Les moines blancs profitèrent de dons pour augmenter l'étendue de leur vignoble. l'histoire a retenu les noms de Hugues, le Blanc, Eudes le Vert et Walloo Gile[11].

Le clos fut constitué et pris son nom vers 1330 quand les moines jugèrent nécessaire de l'entourer de murs[12].

Au cours du pontificat de Clément VI (1342-1352), pour satisfaire celui qui fut le plus fastueux pontife d’Avignon, les cisterciens bourguignons subdivisèrent le clos-vougeot en trois climats afin de sélectionner la « cuvée du pape ». Cette faveur pour un vin rouge est une nouveauté du XIVe siècle, jusqu’alors les vins les plus appréciés étant blancs. Le rôle joué par la Cour pontificale d’Avignon dans cette mutation de goût fut essentiel, le vin de Beaune, dont le clos-vougeot, descendant plus facilement vers le sud par l’axe Saône-Rhône, tandis que pour atteindre Paris, il devait traverser le Côte en charroi jusqu’à Cravant pour rejoindre l’Yonne[13]. Les deux autres climax étaient la « cuvée du roi » et la « cuvée des moines »[14].

En 1364, le retour prévisible à Rome n’enthousiasmait que modérément la Cour pontificale. À tel point qu’Urbain V décida de frapper un grand coup en menaçant d’excommunication Jean de Bussières, abbé de Cîteaux, s’il continuait à approvisionner Avignon en Clos-vougeot. Le bruit courait, en effet, que les cardinaux se refusaient d’aller à Rome où ils ne retrouveraient pas un tel cru. Pétrarque, lui-même, considérait que : « L’obstination des cardinaux à ne pas retourner à Rome trouve son origine dans la qualité des vins de Beaune. C’est qu’en Italie il n’y a pas de vin de Beaune et qu’ils ne croient pas mener une vie heureuse sans cette liqueur ; ils regardent ce vin comme un second élément et comme un nectar des dieux ».

Peu après son couronnement, en décembre 1370, Grégoire XI annula la menace d'excommunication et autorisa, à nouveau, l’abbé de Cîteaux à approvisionner sa Cour en clos-vougeot. Incontinent Jean de Bussières fit parvenir à Avignon trente pièces (120 hl) de sa dernière vendange. Ce geste fut récompensé par la pourpre cardinalice.

Article détaillé : Vins des papes d'Avignon.

Renaissance

C'est en 1551 que dom Jean Loisier fit édifier le château actuel.

Époque moderne

Gabriel-Julien Ouvrard, le dernier grand propriétaire du vignoble du Clos de Vougeot

Sous la Révolution, la réputation du clos-vougeot était telle que lors de l'inventaire des 35 000 bouteilles de la cave de Louis Jean Marie de Bourbon, duc de Penthièvres, en 1793, il fut trouvé en majorité des vins du clos suivis de beaune blanc, de meursault, de côte-rôtie, d'hermitage et de tavel[15].

Passion de la noblesse, admiration de la roture. Quand le colonel Bisson, à la tête de son régiment alla rejoindre l'Armée du Rhin, il fit présenter les armes par ses troupes en passant devant le vignoble. Un peu plus tard, sous le Consulat, le dernier moine cellerier, dom Lambert Goblet, fit répondre à Bonaparte, chargé de notifier à l'abbé de Cîteaux que les propriétés de son abbaye — près de 10 000 ha — passaient à la Nation[16] :

« J'ai du clos-vougeot de quarante ans. S'il veut en boire, qu'il se dérange[17]. »

La confiscation des biens du clergé permit à la grande bourgeoisie d'acquérir les plus beaux fleurons du patrimoine de l'Église. Le banquier Gabriel-Julien Ouvrard se rendit maître du Clos-de-Vougeot et de la romanée-conti[18], en 1818, et en fit don à son fils Victor, âgé de 19 ans[19]. On sait alors qu'il y avait dans le clos un double encépagement : pinot noir et chardonnay. Il ne fit arracher ces derniers qu'après 1820[20].

À la mort de Victor Ouvrard, en 1861, le clos passa en héritage aux quatre enfants de sa sœur Betsy qui le mirent en vente[21]. Il fut acquis par le baron Thénard, qui le revendit ensuite aux héritiers Ouvrard. Ceux-ci le remirent aux enchères en 1887. La vente échoua et ce ne fut qu'en 1889, alors que sévissait le phylloxéra que le clos fut acheté par quinze négociants en vin de Beaune, Dijon et Nuits-Saint-Georges. Le morcellement venait de commencer[22].

Époque contemporaine

En 1920, le clos est acheté par le député de Côte-d'Or Étienne Camuzet, un important propriétaire vigneron de Vosne-Romanée. Restauré après la seconde guerre mondiale, le château qui abrite toujours les anciennes installations vinicoles des moines est devenu la propriété de la Confrérie des Chevaliers du Tastevin depuis 1944.


Le vignoble du Clos de Vougeot
Les murs du clos avec le vignoble et le château en arrière-plan

Vignoble

Présentation

(nombre d'hectares, production, cépages utilisés...) C'est à partir de l'an 1111, que les cisterciens firent planter en pinot noir leur clos et en confièrent la culture à leurs frères convers[23].

Terroir et vins

(sols et géologie, géomorphologie, climatologie et micro climat, exposition, ressources en eau, méthodes culturales) Le clos situé non loin de la source de la Vouge, est situé sur un coteau en pente douce exposée au levant. Son terroir est loin d'être homogène, graveleux et caillouteux dans sa partie haute il devient plus argileux dans le bas mais gardent des sols filtrants qui ressuient vite les pluies[24].

Alors que la première classification géographique des crus bourguignons, au milieu du XIXe siècle[25], considérait qu'il était impossible de morceler un domaine sous peine de lui faire perdre sa notoriété, les géologues du B.R.G.M. ont constaté :

« C'est avec le clos-vougeot que l'on peut montrer que cette affirmation était gratuite et que le sous-sol et le sol gardent toute leur importance puisque malgré le morcellement le vin, très corsé, au parfum de truffe et de violette, continue à être systématiquement plus fin et plus délicat dans les parties élevées et plus lourd en bas de pente[26]. »

Le meilleur terroir est sur les terres hautes, caillouteuses et maigres, proches du Château, et qui vont jusqu'au lieu-dit « Petit Maupertuis » au sud, « Musigny » et « Montiottes Hautes » au nord. La différence avec la partie basse est due, en partie, à la pente du coteau. Le terrain plat en bas, devient de plus en plus incliné vers le haut[1].

Structure de l'exploitation

Le Clos-de-Vougeot est une entité créée par l’homme, longtemps cultivée comme un seul et même tout par un unique propriétaire, les moines cisterciens jusqu'à Gabriel-Julien Ouvrard au XIXe siècle. C’est assurément à cette période que ce vignoble a connu la gloire d’être considéré au rang des meilleurs grands crus de la Côte : ainsi, le docteur J. Lavalle, en 1855, classe parmi les vins rouges « hors ligne, tête de cuvée n° 1 », romanée-conti, clos-de-vougeot, chambertin et clos-de-bèze [27]. De nos jours plus de quatre-vingt clos-vougeot naissent chaque année sur des terres variées. Variées d'abord en surface pour chaque propriétaire puisque celle-ci peut passer de 2 ha et demi pour la plus grande parcelle à 21 ares pour la plus petite.

Lieux-dits

Le Clos-de-Vougeot est lui-même un lieu-dit. Son origine se trouve dans clausus qui signifie « fermer »[28], tandis que Vougeot a la sienne dans le nom d'un ruisseau qui forme la Vouge[29].

Terroir pontifical 
  • Musigny[30]
  • Garenne[31]
  • Plante Chamel[32]
  • Plante l’Abbé[33]
  • Montiottes Hautes
  • Chioures
  • Marci Haut
  • Grand Maupertuis[34]
  • Petit Maupertuis
  • Baudes hautes[35]
Terroir royal 
  • Dix journaux[36]
  • Baudes basses
  • Baudes saint Martin
Terroir monacal 
  • Marci bas
  • Montiottes Basses
  • Quatorze journaux[37]
  • Baudes basses (partie inférieure)
  • Baudes saint Martin (partie inférieure)

Commercialisation

Types de vin, gastronomie et température de service

Propriétaires-éleveurs du Clos-de-Vougeot

Les producteurs du village

  • Domaine de la Vougeraie : créé par le domaine Boisset, il correspond en partie aux anciennes vignes de l’Héritier Guyot dont la parcelle sise en « Montiottes hautes » contre le mur nord du clos.
  • Domaine du Château de la Tour : Le seul clos de Vougeot vinifié intra-muros provenant des vignes de la partie nord du clos « Dix journaux » et « Marci bas » avec un peu de « Montiotte ». Vers le haut une petite bande appelée « plante Chamel ».
  • Domaine Bertagna : Propriété de la famille allemande Reh. Son vin provient d’une parcelle de 31 ares sise au nord médian du Clos à cheval entre les Dix journaux et les « Montiottes hautes ».
  • Domaine Leymarie-Ceci : Sa production provient d’une vigne du sud haut dans le « Petit Maupertuis » (51 ares).
  • Domaine Hudelot-Noellat : Trois parcelles formant un ensemble de 43 ares avec deux parcelles en « Plante l’Abbé » et « Chioures » et une autre dans les « Baudes saint Martin ».

Les autres producteurs

  • Domaine Engel à Vosne-Romanée : Un hectare 37 ares dans le haut du clos de Vougeot (« Marci haut »).
  • Domaine Robert Arnoux à Vosne-Romanée : parcelle placée tout en haut du clos dans le « Grand Maupertuis ».
  • Domaine Anne Gros à Vosne-Romanée : L’étiquette du domaine le mentionne ce Clos vient du « Grand Maupertuis ».
  • Domaine Gros frères et sœurs à Vosne-Romanée : parcelle du clos placée dans le « Musigny ».
  • Domaine Lamarche à Vosne-Romanée : des vignes situées en grande partie dans le haut.
  • Domaine Rebourseau à Gevrey-Chambertin : 2 hectares 21 ares en « Marci bas » et « Quatorze journaux » soit le milieu du clos (la plus grande partie) et le bas du Clos au centre.
  • Domaine Mortet à Gevrey-Chambertin : La partie la plus basse et nordiste du clos dans les « Montiottes basses ».
  • Domaine Prieur à Meursault : Il reste un hectare 25 ares au domaine sur les 3 hectares 34 ares dont il disposait autrefois. Placé en « Montiottes basses ».
  • Domaine du Clos Frantin/Bichot à Nuits-Saint-Georges : Un demi hectare du haut en bas du Clos.
  • Domaine Thibault Liger Belair à Nuits Saint Georges : Sis dans la partie médiane sud du Clos (« les Baudes basses », partie haute).
  • Domaine Mongeard-Mugneret à Vosne-Romanée : Deux parcelles (« Grand Maupertuis » et « Chioures ») dans le haut du clos.
  • Domaine Faiveley à Nuits-Saint-Georges : Trois parcelles – un hectare 28 ares en tout – qui se trouvent sur les « Baudes basses », les « Quatorze journaux », et le « Maupertuis ».
  • Domaine Christian Amiot et filles : Une parcelle de 83 ares dans la partie haute des « Baudes basses ».
  • Domaine Michel Noëllat : La vigne de 21 ares appartient à la famille Tremblay et est cernée par Marci haut et Grand Maupertuis.
  • Domaine Jadot : Le négociant beaunois possède près de deux hectares et demie dans le secteur des Baudes (basses, hautes et saint Martin).
Une cuvée tastevinée, millésime 1985, sélectionnée par la confrérie des chevaliers du Tastevin

La confrérie du Taste-Vin

Elle se réunit au château deux fois par an pour le tastevinage.

Notes et références

  1. a  et b Alexis Lichine, op. cité, p. 295.
  2. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
  3. Frank Schoonmaker, op. cit., p. 80.
  4. extrait décret CLos de Vougeot - Site INAO : Art. 1er. - Seuls ont droit à l'appellation contrôlée " Clos de Vougeot ", les vins rouges qui, répondant aux conditions ci-après, ont été récoltés sur le territoire suivant de la commune de Vougeot :
  5. Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990)
  6. Moyennes de températures sur Dijon en 2007
  7. Moyennes de températures sur Dijon en 2008
  8. Bibiane Bell et Alexandre Dorozynski, op. cit., p. 61.
  9. Hugh Johnson, op. cité, p. 130.
  10. Marie-Hélène Landrieu-Lussigny, op. cité. p. 108, « cellarium de Vooget cum appenditiis sis »
  11. Alexis Lichine, op. cité, p. 294.
  12. Hugh Johnson, op. cité, p. 130.
  13. M. Lachivier, Vins, vignes et vignerons. Histoire du vignoble français, 1988
  14. Bibiane Bell et Alexandre Dorozynski, op. cit., p. 107.
  15. Marcel Lachivier, op. cit., p. 289.
  16. Hugh Johnson, op. cit., p 274
  17. Bibiane Bell et Alexandre Dorozynski, op. cité, p. 107.
  18. Marcel Lachivier, op. cité, p. 367.
  19. Hugh Johnson, op. cit., p. 275.
  20. Marcel Lachivier, op. cit., p. 368.
  21. Hugh Johnson, op. cité, p. 275.
  22. Hugh Johnson, op. cit., p. 276.
  23. Bibiane Bell et Alexandre Dorozynski, op. cité, p. 107.
  24. Jean-Claude Wallerand et Christian Coulais, op. cité, p. 106.
  25. Cette classification fut faite en 1861 par le Comité d'Agriculture de Beaune sous la forme d'un « Plan statistique des vignobles produisant des grands vins de Bourgogne » qui devait être publié pour l'Exposition Universelle de 1862. Ce fut Victor Ouvrard, devenu maire de Nuits-Saint-Georges, qui protesta le plus contre la division de Clos-de-Vougeot en deux parcelles d'inégale qualité. Marcel Lachivier, op. cité, p. 374.
  26. Noël Leneuf, Robert Lautel et Pierre Rat, Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, p. 94.
  27. J. Lavalle, Histoire et statistique de la vigne et des grands vins de la Côte d'Or
  28. Marie-Hélène Landrieu-Lussigny, op. cité, p. 108.
  29. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux, Éd. Larousse, Paris, 1977.
  30. Dit « Musigny de Clos-de-Vougeot ». Marie-Hélène Landrieu-Lussigny, op. cité, p. 101, attribue l'origine de ce lieu-dit à la présence d'une villa gallo-romaine ayant appartenu à un dénommé Musinus.
  31. Garenne ou varenne désignait un lieu boisé réservé à la chasse du seigneur du lieu. Marie-Hélène Landrieu-Lussigny, op. cité, p. 112.
  32. Marie-Hélène Landrieu-Lussigny, op. cité, p. 68, signale que les jeunes plantations de vignes sont désignées par le terme plantes.
  33. Ce-lieu dit désigne les nouvelles plantations de vigne ordonnées par un abbé de Cîteaux.
  34. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cité, donnent comme origine « Malo Pertuso », le mauvais passage.
  35. Marie-Hélène Landrieu-Lussigny, op. cité, p. 119, indique que les Baudes est un anthroponyme formé sur le nom de baptême germanique Baud.
  36. Le journal est une ancienne mesure agraire, qui correspondait au travail qui pouvait être fait en une journée. Marie-Hélène Landrieu-Lussigny, op. cité, p.72.
  37. Durandeau, dans son Dictionnaire français-bourguignon explique que la superficie du journal varie d'une commune à l'autre « Le petit journal a la contenance de 22 ares, 85 centiares, et le grand journal de 34 ares, 80 centiares ».

Bibliographie

  • Frank Schoonmaker, Le livre d'or du vin, Éd. André Gérard et C(ie), Verviers, 1970, p. 80.
  • Bibiane Bell et Alexandre Dorozynski, Le livre du vin, Éd. Les deux Coqs d'Or, Paris, 1970, pp. 61, 107, 108.
  • Marie-Hélène Landrieu-Lussigny, Les lieux-dits dans le vignoble bourguignon, Éd. Jeanne Laffitte, Marseille, 1983, pp. 108-116 ISBN 2-86276-070-6
  • Alexis Lichine, Encyclopédie des vins et des alcools de tous les pays, Éd. Robert Laffont, Paris, 1984, pp. 224, 228, 230, 294-295, 319, 418, 734, 735. ISBN 2-221-50195-0
  • Marcel Lachivier, Vins, vignes et vignerons. Histoire du vignoble français, Éd. Fayard, Paris, 1988, pp. 289, 367, 368, 372, 374. ISBN 2-213-02202-X
  • Hugh Johnson, Une histoire mondiale du vin, Éd. Hachette, Paris, 1989, pp. 130, 274-276, 442. ISBN 2-01-015867-9
  • Charles Pomerol, sous la direction de, Terroirs et vins de France. Itinéraires œnologiques et géologiques, Éd. du BRGM, Orléans, 3e édition, 1990, p. 94, ISBN 2-7159-0106-2
  • Jean-Claude Wallerand et Christian Coulais, Guide des vins : Bourgogne, Éd. Solar, Paris, 1992, pp. 106 à 108. ISBN 2-263-01807-7
  • Arthur Choko, L'amour du vin, Les éditions de l'amateur, Paris, 1995, pp. 54 à 59 ISBN 2-85917-200-9

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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