- Thouaré-sur-Loire
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Thouaré-sur-Loire
L'église Saint-Vincent.
DétailAdministration Pays France Région Pays de la Loire Département Loire-Atlantique Arrondissement Arrondissement de Nantes Canton Canton de Carquefou Code commune 44204 Code postal 44470 Maire
Mandat en coursBernard Chesneau
2008-2014Intercommunalité Nantes Métropole Site web http://www.thouare.fr/ Démographie Population 7 498 hab. (2008) Densité 588 hab./km² Gentilé Thouaréens Géographie Coordonnées Altitudes mini. 1 m — maxi. 73 m Superficie 12,76 km2 Thouaré-sur-Loire est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région des Pays de la Loire.
Ses habitants sont appelés Thouaréens et Thouaréennes.
Géographie
Situation
Thouaré-sur-Loire est situé sur la rive nord de la Loire, à 10 km au nord-est de Nantes.
Selon le classement établi par l’INSEE, Thouaré-sur-Loire est une commune urbaine, une des 19 communes de banlieue de l’unité urbaine de Nantes ; elle fait donc partie de l’aire urbaine de Nantes et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Communes de Loire-Atlantique).
Communes limitrophes
Les limites de la communes sont :
- à l'ouest, le ruisseau du Guette-Loup, avec la commune de Sainte-Luce-sur-Loire ;
- au nord, la route départementale 923, avec la commune de Carquefou ;
- au sud, la Loire, avec la commune de Saint-Julien-de-Concelles ;
- a l'est, le ruisseau du Gobert et le chemin du Port Potiron, avec Mauves-sur-Loire.
Histoire
Les origines de Thouaré
Les origines de Thouaré sont confuses. Selon certaines hypothèses, la fondation de la cité serait due à un légionnaire romain du nom de Taurus ou Tauraicus qui aurait installé une riche villa. Ou bien elle serait due à un dieu celtique célébré dans cette partie de la Gaule : Taur. Une chose est sure : les peuplements humains sont fixés très tôt à cet endroit du fait de la présence de la Loire, voie de communication privilégiée. Cette présence est attestée par les découvertes de silex taillés et d’épées en bronze à Bellevue (Sainte-Luce-sur-Loire).
Le nom de Thouaré apparaît la première fois dans la charte de Louis le Gros en 1123. Son orthographe diffère selon les rédacteurs successifs : Thoaré, Thoyré, Touaré, Thoaret, Thoairé, puis enfin Thouaré.
Du Moyen Âge à la Révolution française
Vers le XIIIe siècle, les pouvoirs civils et religieux se concentraient autour du château de la Motte également appelé château de la Tour. Le seigneur du lieu, « fondateur de la Paroisse », exerçait les droits de haute, moyenne et basse justice sur ses sujets.
Ses seigneurs furent successivement :
- en 1254 : Guillaume de Thouaré
- en 1378 : les Ussé en Touraine
- en 1393 : Gilles d’Elbiest
- au début du XVIe siècle : la famille de Saint Amadour
- en 1560 : Charles de Bretagne
- en 1567 : Anne Descartes, demi-sœur du célèbre philosophe
- de 1704 jusqu’au milieu du XIXe siècle : la famille Mosnier
À noter, durant cette période, la venue du roi Charles IX et de la cour qui allaient à Nantes, acclamés par les Thouaréens. Il séjourna au château de Thouaré où il fut reçu par Claude de Bretagne (fils de Charles de Bretagne et de Philippe de Saint-Amadour, comtesse de Vertues, baronne de Coueffret, vicomtesse de Guingamp et dame de Thouaré)
La Révolution française
Durant les troubles révolutionnaires, Thouaré (hormis quelques victimes dont le prêtre constitutionnel Giron) fut dans l’ensemble épargnée par les massacres et les destructions.
De plus elle fut nommée chef-lieu du canton, titre quelle conserva jusqu’en 1803 : la ville fut l’objet d’une attention particulière par le nouveau régime qui y maintint des forces armées, telles la canonnière « le Duguay-Trouin » pour veiller à la sécurité des patriotes et interdire le franchissement aux brigands de la rive Sud.
Mais les Thouaréens n’étaient pas acquis aux idées nouvelles, comme le souligne le rapport du 30 messidor an VII, du commissaire du Directoire exécutif : Louis Marchais. Seulement 15 hommes sur les 110 en état de porter les armes, étaient disposés à la République. Toutefois, la Municipalité se retira à Nantes, à cause de l’insécurité croissante.
L’Empire et la Restauration
Grâce à Napoléon, le pays retrouva la paix et les Thouaréens furent dans l’ensemble favorables à l’Empire et ils le montrèrent. Notamment lors de sa visite à Thouaré, le 11 août 1808, pour laquelle fut dressé un arc de triomphe au chemin nantais, où les Thouaréens acclamèrent l’Empereur, ou encore lors de la fête de la naissance et du baptême du roi de Rome, où un feu de joie fut allumé et du vin donné au public.
En 1815, lors de la chute de Napoléon, la France fut occupée par les puissances étrangères. Thouaré fut occupée plusieurs semaines par un détachement de Saxons.
En 1832, les demoiselles du Guiny (nées au château de la Hillière) furent impliquées dans le soulèvement organisé par la duchesse de Berry, en vue de faire monter sur le trône de France le duc de Bordeaux.
La seconde moitié du XIXe siècle : les transformations
La seconde moitié du XIXe siècle fut riche en transformations considérables, qui modifièrent la physionomie de la ville et l’ouvrit au reste de la région :
- en 1851 : la construction de la voie ferré de Nantes à Paris, marque de son empreinte le territoire de la commune ;
- en 1863 : le déplacement du bourg s’organisant désormais autour de la place de la république et de l’église nouvellement construite ;
- vers 1867-1868 : la construction de la levée de la Divate et le dragage intensif du bras sud de la Loire modifient le régime des crues et provoque l’ensablement du bras sud de Thouaré ;
- entre 1879-1882 : la construction des ponts de Thouaré, qui succèdent à l’antique passage, facilite et développe des échanges entre les deux rives de la Loire.
Guerre franco-prussienne de 1870, Première Guerre mondiale et Seconde Guerre mondiale
La Guerre de 1870 toucha très peu Thouaré, seules subsistent les traces des fortifications édifiées sur les coteaux de Gobert et d’Auray.
La Première et la Seconde Guerre mondiale furent plus meurtrières, surtout la première qui vit la mort de 43 habitants de Thouaré. Les ponts de Thouaré (ainsi que ceux de Mauves-sur-Loire et de Oudon) furent dynamités trois fois, notamment le 19 juin 1940 par l’armée française, et le 18 juin 1944 par l’aviation britannique (bombardement qui fit 2 morts, 18 blessés dans un état grave et 8 maisons détruites).
Avènement de la ville de Thouaré
Depuis les années 1950, Thouaré a fortement évolué : sa population a quadruplé en 40 ans et l’organisation de son territoire a été modifiée, notamment avec l’implantation de nombreux lotissements.
Héraldique
Article détaillé : Armorial des communes de Loire-Atlantique.Blasonnement Coupé : au premier du coupé : parti : au premier, d'azur au chevron d'or, accompagné de trois roses du même, et au second, d'hermine plain ; au second du coupé : d'azur à un pont d'or à sept arches, mouvant des flancs et soutenu d'une onde de sinople.Commentaires : Écu de la famille Mosnier de Thouaré-sur-Loire, qui résida au château de 1657 à 1854. Le pont d'or évoque les ponts de Thouaré. L'hermine évoque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passée de la ville au duché de Bretagne. Délibération municipale du 19 janvier 1971.Lieux et monuments
Le patrimoine religieux
L’église Saint Vincent
Après plus de quinze années de controverse sur le projet de reconstruction et son futur emplacement, le 14 juillet 1856, le conseil municipal se dit favorable à la reconstruction de l’église au lieu-dit des Basses Noues. M. Senot de la Londe (propriétaire du château de la Picauderie) fit don d’un terrain de 70 mètres sur 50 situés au lieu-dit désigné. Les travaux débutèrent en 1861, et en 1863, l’église de Thouaré fut inaugurée, en même temps que la nouvelle place.
Construite dans un style néo-gothique, propre aux églises de la région, elle est dédiée à saint Vincent. Elle possède un clocher terminé en pointes octogonales en ardoise ; à noter, la présence des quatre autres petites pointes triangulaires. En dessous, on aperçoit une fenêtre à meneaux en arcs plein cintre, comme le reste des vitraux, indiquant l’endroit où résident les trois cloches ayant un son et un nom différents :
- le sol : Rogatienne – Laure ;
- le la : Marie – saint Enthyme ;
- le si : Augustine – Laure.
Encore en dessous, se trouvent les contreforts qui descendent jusqu’au bas de l’église, du moins jusqu’à une sorte de porche protégeant un tympan soutenu par deux colonnettes à chapiteaux néo-gothiques aux motifs floraux.
Le tympan montre Jésus entourés des symboles des quatre évangélistes : le lion pour Saint Marc, le bœuf pour Saint Luc, l’aigle pour Saint Jean et l’ange pour Saint Matthieu. Sur l’un des contreforts est apposée une plaque rappelant le nom des donateurs et le montant de leur participation : la commune a donné 39 200 francs, les habitants, 7 500 francs et l’État et la Fabrique ont tout deux donné 3 000 Francs.
Le plan de l’église est traditionnel mais simplifié : il n’y a pas de bas-côtés, de travées, ni de chapelles rayonnantes. De plus les chapelles orientées sont très sommaires : elles sont composées d’un simple autel surmonté d’une statue (de la Vierge à gauche et de Saint Joseph à droite), et encore d’un vitrail. Tout au long de la nef centrale sont accrochés treize bas-reliefs représentant les 13 moments de la passion du Christ.
L’abside et le chœur sont très joliment travaillés avec leurs effets d’arcs brisés pleins soutenus par des culs-de-lampes sculptés, créant une légèreté toute particulière.
Le vitrail central représente le Messie présentant son sacré-cœur. Les colonnes qui soutiennent le grand arc brisé central ont des chapiteaux néo-gothiques à motif floral. Les clefs de voûte sont joliment sculptées ; particulièrement la clef de voûte de la croisée du transept représentant une « sainte face ».
À noter la présence d’une fresque de 6 m sur 3,50 m dans le transept gauche. Elle commémore le voyage que fit Notre Dame de Boulogne, sur la Loire, le 4 juin 1944. Elle fut peinte par Paul Lemasson, élève de l’école supérieure des Beaux-Arts de Paris et prix de Rome. Bénie le 8 septembre 1946, la fresque représente quelques portraits de Thouaréens, notamment la plupart de ceux qui disparurent durant la guerre.
Enfin, l’église possède une statue de saint Vincent en calcaire et haute de 170 cm rappelant le nom de l’église. En 1884, est acquise une bannière représentant Saint Vincent, entourée de sarments et de grappes de vigne sur fond de velours rouge. Les broderies sont faites de fils d’or et d’argent.
La Vierge des Noues
Cet oratoire se trouvait initialement au carrefour des Noues (devenu Place de la République). Il fut transféré en 1863, à l’intersection des routes de Mauves-sur-Loire et de Belle Vue, à cause de la construction de l’église Saint-Vincent. Jusque dans les années 1950, les Thouaréens s’y rendaient régulièrement en procession. Il est en forme de petit temple, avec des pilastres, un fronton triangulaire et son arc en plein cintre. À noter la présence d’une grille ouvragée et de mosaïques. La vierge des Noues a récemment fait l’objet d’une restauration qui s’est terminée en novembre 2005.
La Croix Bertrand
Située sur le chemin qui mène de la Pamprie à la Robinière, la Croix Bertrand ne fut pas le premier calvaire érigé à cet emplacement, d’où l’appellation qui lui fut donné de « nouvelle Croix ». La Croix Bertrand doit son nom à son fondateur, Dominique Bertrand qui fit ériger le calvaire en 1705, sous le règne de Louis XIV. En 1944, la croix de bois qui existait au début du siècle fut remplacée par le calvaire actuel.
Les châteaux
Le château de la Picauderie
Le château de la Picauderie est vaste domaine d’un peu moins de 2 hectares situé près de la Loire, en face de l’ancien port de Thouaré.
Avant le XVIIIe siècle, il existait déjà une demeure importante, on en retrouve les vestige a l’est de la propriété, tels qu’un four à pain parfaitement conservé. Ayant appartenu successivement aux Proust puis aux D’Avoyne, le domaine de la Picauderie devint, dans des circonstances mal connue, la propriété des Barbier, maîtres de forges dans la région de Châteaubriant et négociants nantais. Comme tous les gens de leur catégorie sociale, les Barbier entretenaient d’étroites relations avec la ville, et c’est sûrement ce qui les incita à construire une belle demeure néo-classique, dans cette propriété.
Edifié par l’architecte nantais Jean-Baptiste Ceineray en 1773, le château est du plus pur style néo-classique. Le domaine passa ensuite par mariage à la famille de Monti puis aux Sénot de La Londe et enfin aux Tinguy et actuellement Mitard. Ce château est une folie typique du XVIIIe siècle.
La Picauderie est totalement symétrique, elle possède un avant-corps avec des pilastres à refends, surmontés d’un fronton triangulaire avec oculus. La porte centrale, avec un perron, est un arc en plein-cintre avec un claveau. Le toit est pentu, d’où la présence de chiens assis aux arcs surbaissé. On aperçoit, sur tout le reste du bâtiment, des fenêtres rectangulaires à petits carreaux, qui, combinées aux lignes régulières, donne un effet d’élégance à l’ensemble. Les pilastres de l’angle du Château sont eux aussi à refends. À noter la présence d’un entablement accentuant le côté géométrique.
Au Nord-Ouest de la propriété, l’ancien « temple de l’amitié », témoignant de la filiation néo-classique, a été réaménagé et transformé en chapelle. De plus, en bordure de Loire, on trouve des « vide-bouteilles ». Ce sont des constructions caractéristiques qui témoignent de l’époque où les armateurs négociants vivaient à l’aise. À l’intérieur du Château, deux peintures, représentant la culture du sucre à Saint-Domingue, montrent que cette fortune provient, en partie, de l’esclavage.
Le château de la Hillière
Situé au Nord-Ouest de la commune, sur les coteaux dominants la Loire, le château de la Hillière est un château de style néo-classique.
Les origines de la Hillière sont confuses. Seuls restent les vestiges aménagés des antiques demeures seigneuriales édifiées aux environs du XIVe siècle. On sait également que les Fleuriot, premiers propriétaires connus et maîtres de la monnaie à Nantes, possédaientt une résidence Renaissance, comme l’atteste la découverte d’une pierre portant le millésime du XVIe siècle.
Le domaine passa ensuite aux Sorin puis à la famille Du Guiny ; ce sont ces derniers (en particulier François Marie du Guiny) qui édifièrent le château actuel. Durant la Révolution, la Hillière, ainsi que tout son mobilier, terrains et métairies, furent vendus comme bien national. Passant aux Metois puis changeant souvent de propriétaire, le domaine est occupé depuis 1952 par la communauté des frères de Saint Gabriel.
Dans un parc de 8 hectares au milieu de jardins aménagés, se dresse le château. L’avant n’est pas traditionnel puisqu’il s’agit d’un demi-cercle, sur lequel est situé le perron circulaire menant à l’entrée. Celle-ci est entourée de deux petites colonnes ioniques à fut lisse soutenant un entablement suivi d’un fronton triangulaire dépourvu des habituelle armoiries.
Le rez-de-chaussée est l’étage noble, car il possède les plus grandes fenêtres rectangulaires.
Le 1er étage en possède de plus petites, indiquant la partie privée du château. Le toit possède des chiens assis. Petite particularité, le soubassement de la demeure possède des lucarnes indiquant la présence d’une cave ou d’un sous-sol. Les pilastres d’angle sont à refends.
Le domaine possède une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie (restaurée par les frères de Saint Gabriel) qui fut, après la destruction de la chapelle d’Auray, le centre religieux du Haut Thouaré. À l’intérieur, la chapelle est divisée en deux parties, le chœur, occupant un tiers est séparé par une « sainte table » de l’endroit réservé aux fidèles. Deux vitraux ogivales portant le motif central « A.M » (Ave Maria) l’éclairent, en plus de l’ouverture située au-dessus de la porte. Sur le bas de l’autel de marbre noir est visible un agneau entouré de rayons, de plus il est surmonté d’une statue de la Vierge en pierre blanche. La partie arrière prend la forme d’une voûte peinte en bleu et parsemée d’étoiles d’or.
Le château de Thouaré
Les origines du château, probablement édifié à l’emplacement d’une villa gallo-romaine, remontent au Xe siècle. Le château eut une grande influence dans la vie locale jusqu’à la Révolution. Il appartint à différentes familles. La plus célèbre propriétaire fut Anne Descartes, demi-sœur du célèbre philosophe. Passant aux Césard, puis aux Mathieu, le domaine fut racheté en 1882 par la famille de Vienne qui le possède toujours.
La façade Est du Château présente un style mêlant des éléments Renaissance, comme la tour-lanterne à dôme, et d’autres issus du Moyen Âge, tel les créneaux, ou la fenêtre à double meneaux datant de la seconde moitié du XIXe siècle ; de tuffeau et de pierre, elle est encadrée d’un galbe plein, sur lequel apparaissent les armes des familles de Vienne et Boucher d’Argis, propriétaires du domaine.
Le château fut profondément remanié au XIXe siècle, surtout la façade Sud, qui ne possède plus aucune particularité architecturale. La particularité du château de Thouaré est qu’il possède un pigeonnier (ou fuie) datant du XVe siècle, privilège de la noblesse. Composé de tuffeau et de pierre, il possède 1189 boulins ou niches destinés à accueillir les pigeons. La toiture a une forme de dôme, elle est surmontée d’une tourelle ouvragée percée de trous, pour laisser entrer et sortir les pigeons. À son sommet, une sculpture de pigeon rappelle la fonction de l’édifice. Le pigeonnier est inscrit Monument historique depuis 1982.
Tourisme
Sentiers pédestres
Numéro du circuit Nom du circuit Balisage Longueur en km / estimation de durée 1 Circuit du Vallon bleu 5 km - 0 h 50 2 Circuit du Chêne Vert vert 3,5 km - 0 h 35 3 Circuit de la Coulée Verte - 2 km - 0 h 20 4 Promenade des Bords de Loire - 14 km - 2 h 20 Démographie
Évolution démographique
En 2008, Thouaré-sur-Loire comptait 7 498 habitants (soit une augmentation de 13 % par rapport à 1999). La commune occupait le 1 286e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 373e en 1999, et le 26e au niveau départemental sur 221 communes.
L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Thouaré-sur-Loire depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Thouaré-sur-Loire, cela correspond à 2005, 2010, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[1],[N 1].
Histogramme Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,9 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,4 %, 15 à 29 ans = 14,9 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 16,7 %) ;
- 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 21,9 %, 15 à 29 ans = 14,7 %, 30 à 44 ans = 24,1 %, 45 à 59 ans = 21,9 %, plus de 60 ans = 17,3 %).
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité - - - 1872 1881 Rodolphe Thomson 1881 1892 Pierre Jaunet 1892 1925 Joseph Senot de La Londe 1925 1944 Auguste Jaunet 1944 1971 Marius Caillau 1971 1983 Jean Pinson 1983 1986 Odette Pujol 1986 2008 Pierre Aillet 2008 (2014) Bernard Chesneau PS Économie
Équipements et services
Transports
Trois lignes de bus régulières de la SEMITAN desservent Thouaré-sur-Loire :
78 Haluchère — Thouaré Gare
82 Toutes Aides — Le Halleray
92 Toutes Aides — ThouaréLa gare de Thouaré est desservie le matin (en direction de Nantes), le midi et le soir (en direction d’Angers, du Mans ou de Tours) par des TER. Le temps de trajet entre Nantes et Thouaré-sur-Loire est inférieur à dix minutes.
Jumelage
La ville est jumelée avec :
Voir aussi
Sources
- Si Thouaré m’était conté… (Numéro 1)
- Si Thouaré m’était conté… (Numéro 2)
- Patrimoine des communes de Loire-Atlantique (Tome 1) : Canton de Carquefou
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
* pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
* la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
* les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
* la dernière population légale publiée par l’Insee.
Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
Références
- Calendrier de recensement sur insee.fr. Consulté le 2 mai 2011
- Thouaré 1836 sur Archinoë portail d'indexation collaborative. Consulté le 2 mai 2011
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur insee.fr. Consulté le 19 novembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur insee.fr. Consulté le 2 mai 2011
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur Base Cassini de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 19 novembre 2010
- Évolution et structure de la population sur insee.fr. Consulté le 19 novembre 2010
- Résultats du recensement de la population de la Loire-Atlantique en 2007 sur insee.fr. Consulté le 2 mai 2011
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