- Saint-Martin (Antilles)
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Saint-Martin (Antilles françaises)
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.Saint-Martin (détaillé) Administration Statut politique Collectivité d'outre-mer de la France Chef-lieu Marigot Gouvernement
- Préfet délégué
- Président du Conseil Territorial
- Député
- Sénateur
Jacques Simonnet
Frantz Gumbs (UMP)
Victorin Lurel (PS)
Louis-Constant Fleming (UMP)Géographie Superficie 53.20 km² Démographie Population (2006) 35 263 hab. Densité 693 hab./km² Langue(s) Français (officielle) et Anglais , Espagnol , Créole haïtien , Créole guadeloupéen (locales) Économie PIB
· PIB/hab.20.000 $
13.990 $Monnaie Euro (officielle) et Dollar U.S. Autres Fuseau horaire UTC -4 Domaine internet .fr, .eu ou .mf Indicatif téléphonique +590 Saint-Martin, dont les habitants sont appelés les « Saint-Martinois », est une collectivité d'outre-mer française (depuis le 15 juillet 2007[2]) située dans la partie nord de l’île de Saint-Martin.
Avant cette date, elle faisait partie intégrante du département d'outre-mer de la Guadeloupe, tandis que la partie Sud de l’île faisait partie de l'une des cinq régions des Antilles néerlandaises (en cours de dissolution progressive depuis juillet 2007, interrompue depuis) sous le nom de Sint-Maarten.
Son code postal est le 97150. Son code INSEE est le 97801.
Sommaire
Administration
Avec l'île de Saint-Barthélemy, Saint-Martin formait le 3e arrondissement de la Guadeloupe (les Îles du Nord), lequel ne possédait pas de chef-lieu. Lors du référendum du 7 décembre 2003, avec un taux de participation de 44,1 %, plus des 3/4 des suffrages exprimés (76,17 %) se sont prononcés en faveur de l'évolution statutaire de la commune en collectivité d'outre-mer. La loi organique créant la nouvelle collectivité a été adoptée par le Parlement le 7 février 2007 (loi n° 2007-223 du 21/02/2007) et est entrée en vigueur le 15 juillet 2007.
Avec la mutation de la commune en COM, le statut de Saint-Martin vis-à-vis de l’Union européenne est devenu incertain. La commune était placée sous le régime des RUP (région ultra-périphérique). Si la COM sort de l’Union européenne, elle pourrait opter, comme sa voisine néerlandaise Sint-Maarten (qui s’est détachée de la fédération des Antilles néerlandaises pour devenir une commune néerlandaise à statut particulier à compter du 1er juillet 2007), pour le statut européen de PTOM.
Administrativement, elle ne comprenait avant la réforme statutaire de 2007 qu'une seule commune, divisée en deux cantons électoraux. Depuis la réforme, la commune et les deux cantons sont supprimés.
L'hôtel de la collectivité, la préfecture (représentation de l'état) ainsi que la plupart des administrations et services sont localisés à Marigot.
Le représentant de l'Etat français est le préfet de la Guadeloupe; il est assisté par un préfet délégué, qui réside à Saint-Martin ; une antenne de la préfecture est située à Saint-Barthélemy.
- Listes des dirigeants de la partie française de Saint-Martin : gouverneurs, sous-préfets, commandants, présidents de municipalité, maires et président du Conseil territorial.
- Liste des gouverneurs et maires de Saint-Barthélemy : sous-préfets et maires successifs.
La nouvelle collectivité d'outre-mer est composée d'une assemblée territoriale de 23 membres et d'un conseil exécutif de 7 membres mené par le président de la collectivité. La COM exerce les compétences communales, départementales, régionales et certaines compétences de l'État qui lui sont transférées.
Louis-Constant Fleming est, depuis le 21 septembre 2008, le premier sénateur de Saint-Martin.
Jusqu'alors intégrés à la 4e circonscription de la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy devraient être représentés à l'Assemblée nationale par un député, à partir des prochaines élections législatives prévues en 2012 [3],[4],[5].
Topographie
La partie nord de l'île (53 km²) est la plus grande des deux parties. Elle inclut de nombreux mornes (petites montagnes) dont les points culminants sont : Pic Paradis (424 m), Mont Careta (401 m), Flagstaff (390 m), Mont France (387 m), Mont des Accords (322 m), Marigot hill (307 m), Mont O'Reilly.
Ces mornes séparent les vallées de Colombier (la plus profonde), Caréta, Grand-Fond, Moho, Petit-Fond, Jones-Gut, Lotterie, etc. et les plaines de : Bellevue, La Savanne, Concordia, Quartier d'Orléans (la plus étendue).
En plus de la source Moho et de petites « slopes » (mares artificielles) disséminées, depuis 1975 au lieu-dit Hope au pied de la ravine Caréta existe un petit lac d'eau douce créé par un barrage-poids.
La presqu'île des Terres-Basses, composée d'un plateau et des trois Mornes Rouges, est rattachée par le cordon littoral sableux deSandy Ground où se trouve le pont levant qui permet (coté français) le passage des bateaux entre la mer et le grand étang.
Le massif de Red Rock, avec les collines Pigeon-pea hill, First stick hill, Bell hill et les fonds de baies de l'Anse Marcel et Cul-de-Sac, est rattaché entre Grand-Case et Chevrise par le talweg de Norman.
En plus de l'île Tintamarre et l'îlet Pinel, citons les îlets : Cayes vertes, Petite Clef, Crowl Rock, rocher de l'anse Marcel, rochers de la pointe Lucas .... et les deux petites presqu'îles : la pointe du Bluff, le morne Néttlé.
Les plages principales sont :
- du côté de la Mer des Caraïbes : Baie longue, Baie aux prunes, Baie Rouge, Anse des pères, Happy bay, Grand-Case, Anse Marcel;
- du côté de l'Atlantique : Baie Orientale, Baie de l'embouchure.
Marigot est la principale agglomération, les autres sont Grand-Case, Rambaud - Saint Louis - Pic Paradis, Quartier d'Orléans. Le reste de l'habitat, très dispersé, s'étend un peu partout sur les zones basses proches du littoral, mais commence aussi à coloniser les pentes.
Les anciennes salines sont les étangs Guichard, Grand-Case, Chevrise, Cul de Sac. Elles ont été créées en détruisant les palétuviers qui les bordaient. Aujourd'hui il ne reste quasiment plus d'autres mangroves que celle de Coconut grove renaissant lentement des dégâts du cyclone "Luis" (1995).
La réserve naturelle de Saint-Martin (2687 hectares marins et 173 hectares terrestres) inclut cette mangrove, les étangs Oyster pond et salines d'orient, la côte de Pointe des froussards à Cul-de-Sac, les îles Tintamarre et Pinel et enfin tous les îlets.
Les marinas sont situées à Marigot, Anse Marcel, Oyster Pond. Le port commercial est installé à Galisbay - Bienvenue. Les baies de Grand Case, de Cul-de-Sac et Marigot sont les ancrages naturels et traditionnels des bateaux.
L'aéroport régional de Grand Case l'Espérance a été construit sur des remblais dans l'étang de Grand-Case (code AITA : CCE / SFG)
Particularité
La Pointe des Canonniers est le point le plus à l'ouest des territoires de l'Union européenne.
Démographie
La population de la partie française a connu une très forte croissance à cause du développement du tourisme consécutif à la loi de défiscalisation DOM-TOM de 1985. Elle est devenue très cosmopolite, avec une prépondérance d'immigrants issus d'Haïti.
La partie française ne comptait que 8 000 habitants environ en 1982, et plus de 28 000 en 1990. Selon un recensement complémentaire de 2002, il y avait 31 397 résidents. La population légale de 2009 s'élève à 35 692 habitants.
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2002 2006 4 001 4 992 5 550 8 072 28 518 29 078 31 397 35 263 Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes La langue officielle est le français. Cependant, les langues couramment pratiquées sont, en fonction de leurs origines, un dialecte d'anglais, le créole haïtien, le créole guadeloupéen, l'espagnol de la République dominicaine et le néerlandais pour les résidents néerlandais.
Histoire
Article détaillé : Histoire de l'île Saint-Martin (Antilles).- Période pré-coloniale : Ciboneys, Saladoïdes, Suazoïdes.
- Lieux de fouille: Hope estate, Baie-rouge, Baie-orientale, ...
- Période coloniale (1600 à 1899) :
- XVIIe siècle :
- En 1626, création de la compagnie de Saint-Christophe
- Le 12 février 1635 est fondée la compagnie des îles d'Amérique qui remplace la précédente.
Quelques Français cultivent du tabac sur la partie orientale de l'île malgré la présence d'une garnison espagnole au sud-est. - 1648 : départ des Espagnols. Le 23 mars est signé le traité de Concordia entre les Français et les Néerlandais. L'île Saint-Martin est alors placée sous le contrôle de la colonie française de l'île Saint-Christophe (voir : Article détaillé : Histoire de l'île Saint-Christophe)
- 1672 à 1679: occupation temporaire anglaise (guerre de Hollande).
- 1689 : Les Anglais évacuent les habitants français vers l'île Saint-Christophe (guerre de la ligue d'Augsbourg).
- 1697 : Paix de Ryswick: les habitants français sont autorisés à retourner sur Saint-Martin.
- XVIIIe siècle :
- En 1703, le gouverneur de Saint-Eustache chasse les Français (guerre de succession d'Espagne).
- 1717 : reconquête de l'île par un corps expéditionnaire français.
- 1740 à 1748 : pillages et spoliations par les troupes britanniques d'Anguilla (guerre de succession d'Autriche).
- 1750 : construction du fort Louis qui domine le village de Marigot et sa baie.
- 1756 à 1763 : raids des Britanniques d'Anguilla (guerre de Sept Ans).
- 1781 à 1783 : occupation britannique (guerre de l'Indépendance Américaine).
- 1794 : occupation néerlandais (guerre de la Révolution française).
- 1796 : Victor Hugues arrive de Guadeloupe, refoule les Néerlandais et occupe la zone néerlandaise. Le commissaire de la République, Pierre Dormoy, séquestre les biens appartenant aux Britanniques ... et épouse la plus riche propriétaire.
- 1798-1800 : Victor Hugues déclenche la « Quasi-guerre » entre la France et les États-Unis.
- 1800 : Les habitants se livrent aux Britanniques (Consulat).
- XIXe siècle :
- 1810 à 1815 : occupation britannique (guerres napoléoniennes).
- 1816 : Par le traité de Paris, les Britanniques rétrocèdent la partie française de Saint-Martin à la souveraineté française.
Le régime juridique existant en Guadeloupe y devient alors en théorie applicable . - 1839 : La convention franco-hollandaise du 28 novembre 1839 précise l'application du traité de Concordia du 23 mars 1648 en ce qui concerne la chasse, la pêche, l'utilisation commune des salines et l'extradition des délinquants.
- 1848 : seconde abolition officielle de l'esclavage.
Mery d'Arcy ouvre les premières salines industrielles sur Grand-Case et l'étang Chevrise. L'année suivante, c'est Beauperthuy aux salines d'Orient. - 1850 Devant l'isolement et le manque de ressources de l'île, le Conseil privé de la Guadeloupe adopte le 11 février une délibération approuvant un arrêté qui « concède à la dépendance de Saint-Martin de nouvelles immunités commerciales, ainsi que des faveurs nouvelles pour encourager l'exploitation de ses salines ».
Saint-Martin bénéficie donc, comme Saint-Barthélemy, d'un statut de port franc, où les droits de douane ne sont pas perçus. - Avec la fin du siècle, malgré des productions de qualité (bovins, coton, rhum, sel) l'économie somnole de plus en plus.
La France a toujours voulu conserver sa souveraineté territoriale sur cette petite colonie mais l'a considérée comme secondaire par rapport aux autres îles françaises des Antilles, plus grandes, et dont les ressources étaient plus importantes.
- XVIIe siècle :
- Période contemporaine, XXe et XXIe siècles :
- 1914-1918 et 1939-1945 : La France est pratiquement absente et indifférente, sauf pour récupérer quelques soldats lors des deux guerres mondiales. Presque tous les jeunes hommes partent travailler à Curaçao (pétrole), en République dominicaine (canne à sucre), aux Îles Vierges américaines ou aux États-Unis. L'influence nord-américaine est de plus en plus marquée.
- 1963 : L'île devient une sous-préfecture.
Début de l'électrification.
Premier établissement bancaire. (Crédit agricole). - 1965 : début de l'industrie touristique.
Première usine de dessalement. - 1972 : ouverture de l'aéroport de Grand-Case.
- 1979 : première rediffusion de la télévision française.
- 1981 : première venue de l’avion supersonique Concorde.
- 1985 : Loi de défiscalisation (entraînant un vif essor économique).
Première émission de radio locale. - 16 décembre 1989 : rencontre des présidents François Mitterrand et George Bush (senior).
- 5 septembre 1995 : dévastation par le cyclone Luis et reconstruction.
- 3 septembre 1998 : création de la réserve naturelle marine.
- 2003 : Dépression économique (2e guerre du Golfe)
: Au référendum du 7 décembre 2003, 76,17 % des votants se prononcent en faveur de l'évolution de leur commune en collectivité d'outre-mer (au titre de l'article 74 de la constitution). La loi organique créant la collectivité a été votée au Parlement début 2007 et entrera en vigueur après les élections au conseil territorial avant l'été 2007. - 2007 : le 1er juillet a lieu le premier tour des premières élections territoriales de l'histoire de Saint-Martin où s'affrontent cinq listes.
Économie
L'île possède une Chambre Consulaire Interprofessionnelle, rue Jean Jacques FAYEL à CONCORDIA. tel: +590 590878442 fax: +590 590870119 mél: cci@wanadoo.fr
Activités touristiques
- La partie française possède beaucoup de plages, certaines face à l'est avec les eaux agitées de l'Atlantique, les autres baignées par les eaux calmes de la mer Caraïbe. Plusieurs ont des restaurants et des activités nautiques. Le nudisme est officiellement autorisé sur l'extrémité droite de la plage de la Baie orientale, mais est toléré sur beaucoup d'autres.
- Nombreuses boutiques dont certaines de grand luxe (habillement, bijoux, caméras, cigares, alcools, meubles...).
- Il y a beaucoup de bons restaurants et même d'excellents : gastronomie française, cuisine caribéenne, cuisine internationale.
- Grand-Case, village de la côte nord-ouest composé de pittoresques maisons en bois cernées d'hibiscus, offre des restaurants en bordure de plage qui lui ont valu le titre de « capitale gourmande de la Caraïbe ». Au menu : poissons et crustacés, entre cuisine locale et gastronomie française.
- Il existe une salle de cinéma municipale située à Sandy-Ground mais contrairement à la partie néerlandaise il n'y a aucun casino en zone française.
- Belles randonnées pédestres sur les sentiers des collines et du littoral.
- En février, carnaval à Marigot.
Monuments et sites particuliers
- Fort Louis (à Marigot) : construit en 1789 sur une hauteur, il offre des vues imprenables sur la baie de Marigot
- Le musée de Sur la trace des Arhawaks,a Marigot dans l'ancienne caserne des pompier et ancienne prison, retrace deux mille ans d'histoire insulaire, de l'époque des Arawaks jusqu'aux années 1930.
- Les sucreries de Spring (Concordia), La Colombe (Concordia), Saint Jean (Bellevue)
- L'indigoterie de Friar's Bay
- Le pont de Durat (1789) à Hameau du Pont
- Le four à pain de la préfecture
- Monument frontalier de commémoration des accords de Concordia (1648) (à Bellevue)
- Musée du rhum (route de Quartier d'Orléans)
- Ferme des papillons (route du Galion)
- Musée du café et des traditions (à Chevrise)
- Double point de vue au sommet du Pic Paradis
- Caverne marine effondrée: Devil's hole (accès par chemin à Baie Rouge)
- Sur la côte nord, près de la Pointe des Froussards, des cactus dits « coussins de belle-mère » ou tête-à-l'anglais , sont le fleuron d'une réserve naturelle terrestre et maritime qui compte 3 000 hectares.
- La Sucrerie de Mont Vernon,un site comprenant une ancienne residence sucrière.
Culture
L'île est très diversifiée. On peut y trouver tout sortes de musiques allant du hip-hop jusqu'à la salsa. Le Steel-drum est aussi assez implanté dans la culture. Trois groupes cohabitent sur l'île mais le plus connu est le « L'association Gunslingers de grand-case » fondé par Victor Benjamin. La danse traditionnelle de l'île est le "Panamn", cependant il est très peu développé et inconnu du grand public. Le Foyer socio-éducatif du lycée des îles du Nord est un organe culturel très développé sur l'île, malgré de vives critiques, il propose des événements culturels chaque année (danse, musique,théâtre) sous l'égide d'Evelyne Fleming.
Notes et références
- ↑ L'élection du Conseil territorial a été remportée par l'UMP par 48,96 % des suffrages exprimés (liste intitulée Union pour le progrès), obtenant 16 des 23 sièges du Conseil (L’UMP remporte les élections territoriales de Saint-Martin, RFO Guadeloupe, 9 juillet 2007), Louis-Constant Fleming ayant par la suite été élu comme président au sein de ce Conseil. Le 25 juillet 2008 cependant, le Conseil d'État rejetait les comptes de campagne de Louis-Constant Fleming, prononçait contre ce dernier une peine d'inéligibilité d'un an et déclarait Laurent Fuentés, suivant sur la liste UMP, élu à sa place au Conseil territorial (Saint-Martin: Fleming contraint de démissionner, Radio tropicale, 26 juillet 2008 ; Saint-Martin sans Louis-Constant Fléming, DOM actu.com, 26 juillet 2008). Marthe Ogoundélé-Tessi a exercé la présidence par intérim jusqu'à l'organisation de nouvelles élections le 7 aout 2008. Frantz Gumbs y a été élu par 15 voix contre 7 (Frantz Gumbs elected new president of Collectivité, The Daily Herald, page non datée, visite du 13 aout 2008.)
- ↑ Pour les évolutions institutionnelles ayant touché l'outre-mer voir JP. Thiellay, Droit des outre-mers, coll. connaissance du droit, Dalloz 2007
- ↑ Adoption du redécoupage électoral en conseil des ministres, 25 août 2009.
- ↑ Présentation du projet de loi devant faire ratifier l'ordonnance par le parlement.
- ↑ Ordonnance du 29 juillet 2009 créant une circonscription unique pour Saint-Martin et Saint-Barthélemy (tableau n° 3).
Voir aussi
Articles connexes
- Saint-Martin (île)
- Histoire de l'île Saint-Martin (Antilles)
- Listes des dirigeants de St-Martin (partie française)
- Sint-Maarten
- Îles divisées par une frontière internationale
Liens externes
- Le Conseil Economique Social et Culturel de Saint Martin
- AHSM - l'officiel des hotels de Saint Martin
- Office de Tourisme de Saint-Martin
- Site du Conseil Territorial Junior
- Portail de la France
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