- Saint-Germain-sur-Moine
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Saint-Germain-sur-Moine Administration Pays France Région Pays de la Loire Département Maine-et-Loire Arrondissement Cholet Canton Montfaucon-Montigné Code commune 49285 Code postal 49230 Maire
Mandat en coursDenis Vincent
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Moine-et-Sèvre Site web saintgermainsurmoine.com Démographie Population 2 754 hab. (2008[1]) Densité 103 hab./km² Gentilé Germinois, Germinoise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 27 m — maxi. 108 m Superficie 26,79 km2 Saint-Germain-sur-Moine est une commune Française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire, au cœur de la région naturelle et Historique des Mauges. Ses habitants sont les Germinois et les Germinoises.
D’après le recensement de l’INSEE, la commune de Saint-Germain-sur-Moine comptait, en 2008, 2754 habitants, soit une augmentation d’environ 11% par rapport à la population de 1999.
Au niveau géographique, Saint-Germain-sur-Moine est entourée par les communes de Tillières, Saint-Crespin-sur-Moine, Montfaucon-Montigné, Gesté et La Renaudière, et se situe à une vingtaine de kilomètres de Cholet, la plus grande ville des environs. La commune est également traversé par la Moine (rivière), un affluent de la Sèvre nantaise[2].
Le maire actuel de Saint-Germain-sur-Moine est Monsieur Denis Vincent.
Géographie
Topographie
Saint-Germain-sur-Moine est situé sur un plateau relativement élevé (100-108 mètres) en pente vers le sud-ouest et aplani vers le sud (91-81 mètres). Les communes voisines les plus proches sont Tillières (à 5 kilomètres du bourg), Gesté (7 kilomètres) et La Renaudière (5 kilomètres) au nord, La Renaudière à l'est, Montfaucon-Montigné (2 kilomètres) et le département de Loire-Atlantique au sud, Saint-Crespin (5 kilomètres) et Tillières à l'ouest[3]. La commune est desservi par la route nationale 249, reliant Nantes à Cholet, ainsi que par la route départementale 762, reliant Gétigné à Chalonnes-sur-Loire[4].
En dépendent un certain nombre de lieux-dits, tels Saint-Gilles, la Terrionnière, le Bourg-Hardy, les Rivières, Chantemerle, la Roullière, la Davière, Livois, le Bordage, Baulieu, la Lortière, la Petite-largère ou la Jarrie[3].
La superficie de Saint-Germain-sur-Moine est de 26,79km² (80ème rang des communes de Maine-et-Loire), rassemblant 2754 habitants, soit 103 habitants au km².
Hydrographie
La Moine forme la limite intérieure vers le sud. Y affluent les ruisseaux du Douet-de-l'Aulne- avec la Barboire et la Chignardière, ses affluents-, de l'Aiguefou- avec Livois et les Rochettes, ses affluents-, et de la Chenillère. Y passent aussi les ruisseaux de la Braudière et de la Giganne[3].
Une source minérale, sensiblement ferrugineuse, aurait été signalée dès le XVIIIe siècle, dans un pré bas sur le chemin de Saint-Crespin[3].
Climat
Article connexe : Climat de Maine-et-Loire.Comme l'ensemble des Mauges, Saint-Germain-sur-Moine bénéficie d'un climat tempéré, de type océanique. Les perturbations océaniques apportent la pluie venant de l'Ouest[5].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Les pierres mégalithiques de la Davière et des Borrères, plusieurs silex taillés et haches de pierre polie, trouvés sur les hauteurs de la Roullière et de la grande Métairie, témoignent d'une occupation ancienne du site, dès la période dite de l'Acheuléen[6]. Dans un champ du lieu-dit la Davière, un énorme rocher, au centre duquel peut se voir une cavité, est entourée de nombreux blocs de granit, ce qui témoignerait peut-être des restes d'une cité antérieure au Celtes Gaulois[6] (sans que cela ne soit prouvé définitivement). Ces pierres sont également l'objet d'une légende locale qui voudrait que "Satan lui-même ait entrepris de bâtir un pont sur le ruisseau de la Moine, pour aller voler les vaches des métayers. Ses travaux auraient été interrompus par la procession du dimanche. La procession le vit, il vit la procession. A un signe de croix du prêtre, ses forces auraient défaillies, l'obligeant à poser ici-même, et pour toujours, l'énorme pierre qu'il ne pouvait plus soulever"[6].
Une ancienne voie romaine passant par les bois de la Perrinière, du Petit Lapin et la Barboire, descendait vers la Moine en direction de Montfaucon et du Poitou[6].
Époque Médiévale
Le nom de Saint-Germain-sur-Moine apparait pour la première fois en 1070. Tout le territoire fait alors partie du vaste canton,Curtis, dont le Vicus de Chassé, Chassiacus (aujourd'hui Montfaucon), forme le centre. Il n'en est détaché à demi que par la constitution du chateau féodal[3]. Plusieurs églises y existent dès le XIe siècle, dont une, Saint-Gilles, est réduite dès le XIIe siècle siècle, au rang de simple chapelle. L'église paroissiale appartient, comme les trois églises de la ville, à l'abbaye Saint-Jouin de Marne, qui en conservera jusqu'à la Révolution Française le patronage[3].
Olivier de Clisson, connétable de France, achète le château de la Perrinière en 1390[6].
De la Renaissance à la Révolution Française
Les registres de l'état civil proprement dit (naissances, mariages, décès) ne datent que de 1790. Auparavant, les registres paroissiaux (baptêmes, mariages, sépultures) étaient tenus par des prêtres sous la responsabilité du curé de la Paroisse. C'est en 1586, sous le règne d'Henri III, que la paroisse ouvre ses premiers registres d'état civil (certains de ses registres existent encore et sont conservés à la mairie et aux archives départementales d'Angers)[6].
La paroisse (qui porte alors le nom de Saint-Germain-de-Montfaucon), comprise dans la baronnie de Montfaucon, avait pour maison principale la Barboire, bien que les honneurs seigneuriaux fussent attribués, en 1786-1789, au seigneur de Livois, Pierre-Louis de Beaucorps, capitaine de Dragons. Cette même paroisse fut sous la dépendance successive de l'évêché de Nantes, du doyenné de Clisson, de l'élection et du présidial d'Angers, puis du district de Beaupréau à partir de 1788, et de celui de Cholet à partir de 1790[3].
Isolé dans les terres, entouré de chemins inabordables pour la moitié en landes et bruyères, dont il avait fallu abandonner le défrichement, Saint-Germain-sur-Moine se trouve, à l'aube de la Révolution Française, de plus en plus enclavé entre quatre bureaux des Traites, aux confins de l'Anjou et de la Bretagne, sur le passage des gabeloux et des contrebandiers. La population se compose pour l'essentiel de pauvres métayers ou d'artisans désœuvrés. Le tiers des habitants se trouve réduit à la mendicité[3].
De la Révolution Française à la Belle époque
En 1793, Saint-Germain-sur-Moine se retrouve au cœur des Guerres de Vendée qui touchent l'ouest de la France. Monsieur Lyrot de la Patouillère, seigneur de la Jarrie, sert dans les armées du général Vendéen Charles Melchior Artus de Bonchamps. Les colonnes infernales passent dans la commune le 22 mars 1794, tuant quatre femmes et six enfants[6].
La paix revenue, le XIXe siècle permet l'essor et le développement de la commune. Le bourg, groupé dans un vallon, connait une large transformation, grâce au nivellement de l'ancien cimetière et à la création d'une place centrale devant l'église (certains aménagements ont aujourd'hui disparu), qui est-elle même reconstruite entre 1847 et 1852. Un marché est installé, après arrêté préfectoral du 21 janvier 1868[3].
La mairie, qui se trouve alors avec l'école publique de garçons (tenue par les frères de Saint-Gabriel), est reconstruite à partir du 15 mars 1853. Au début du XXe siècle, l'équipe municipale prend ses quartiers rue du docteur Raffegeau (à l'emplacement de la pharmacie actuelle) dans le local de la Fondation Raffegeau qui allait par la suite devenir la maison de retraite[6].
L'école publique de filles est construite en 1835 et est dirigée par les sœurs de Saint-Gildas-des-Bois (les religieuses seront remplacées par un personnel laïc après 1905. Les bâtiments seront ensuite occupé par l'école maternelle mixte, jusqu'au déménagement de cette dernière dans les années 2000)[6].
La richesse du pays reste essentiellement agricole. En 1878, l'industrie n'occupe qu'une centaine de tisserands, huit maitres sabotiers, quatre moulins à eau et dix moulins à vent[3].
La commune, dont le nom a changé régulièrement au cours des siècles (passant de Saint-Germain-de-Montfaucon, Saint-Germain-près-Montfaucon ou encore Saint-Germain-lès-Montfaucon, entre 1683 et le début du XXe siècle) adopte définitivement le nom de Saint-Germain-sur-Moine en 1910. La commune connait une première vague d'urbanisme qui marque la fin du XIXe siècle siècle et le début du XXe siècle[6].
Saint-Germain-sur-Moine est également l'une des premières communes du secteur à être électrifiée, grâce à la roue à aube de l'étang du moulin (le réseau sera rétrocédé à l'Électricité de France en 1933). Le service téléphonique fait son apparition à la même époque, dans les locaux de la recette auxiliaire. Les premières voitures font leur apparition à Saint-Germain-sur-Moine en 1908[6].
En 1907, l'artisanat fait place à la petite entreprise: MM. Pasquier, Mabit, Giraud et Chauveau créent un atelier de savaterie, le groupe Pasquier, qui deviendra célèbre quelques années plus tard sous le nom de "GEP industrie". Dès 1910, on compte une trentaine d'ouvriers. L'entreprise est cependant désorganisée en 1914, du fait de la guerre, mais l'activité repart dès 1919[6].
La première guerre Mondiale
Le samedi 1er Août 1914, l'ordre de mobilisation générale est lancée à travers toute la France. A dix-sept heures, le tocsin retentit appelant tout les hommes valides sous les drapeaux. Plus de deux-cent Germinois participèrent à cette guerre et soixante-cinq furent tués au combat[6].
En 1917, les Etats-Unis ayant déclaré la guerre à l'Allemagne, les premières troupes Américaines débarquent à Saint-Nazaire. Il faut les loger et Saint-Germain-sur-Moine en accueille une cinquantaine[6].
La statue de Jeanne d'Arc n'avait pas vocation à devenir monument aux morts. Le conseil municipal avait décidé la mise en place de cette statue à l'emplacement de l'ancien cimetière, en 1913. Elle fut posée sur son socle le 31 Juillet 1914, à dix heures du matin. Cette statue, qui venait d'une fonderie d'Allemagne, fut déchargée à la gare de Cholet sur une plate-forme spéciale, trainée par des chevaux. Le samedi 1er Août 1914, le toscin retentit pour la mobilisation générale. Parmi les ouvriers qui s'affairaient au montage se trouvaient plusieurs Allemands qui avaient accompagnés la statue pour achever l'installation. Ils s'empressèrent de regagner l'Allemagne, mais leur travail ne fut jamais terminé (sur les petites boules de granit, qui font bordure sous la statue, devait être gravée la fleur de Lys, mais seulement quelques unes en sont pourvues)[6]. En 1918, par de nouvelles délibérations, le conseil municipal décida de baptiser la place, "place du chateau de Mondement", en référence à la bataille du chateau de Mondement. En 1920, il fut également décidé de consacrer la statue comme monument aux morts pour y graver le nom des Germinois morts au combat[6].
L'entre deux-guerres
Les activités sportives connaissent un essor après la guerre. La première équipe de football est créée en 1918, sous la direction de l'abbé Chauveau et de Monsieur Auguste Goislot. Elle porte le nom de "Avenir sportif". Les premières rencontre intercommunales se déroulent vers 1920-1925. En 1941, sur la demande de Monsieur Camille Pasquier, est relancée une équipe de football qui prend le nom de "Bottiers sportifs" (actuel Football club Val de Moine)[6].
Le local actuel de la mairie, avec la recette auxiliaire, est construit en 1933 (il sera réaménagé plusieurs fois par la suite) et l'équipe municipale s'y installe définitivement[6].
Le 29 Octobre 1930, Madame et monsieur le docteur Raffegeau lèguent à la commune une somme de 200 000 francs. Le but de ce don était de permettre l'installation d'une sœur infirmière qui donnerait des soins à domicile aux habitants de la commune et assurerait les soins aux indigents. La maison rue du Docteur Raffegeau (à l'emplacement de la pharmacie actuelle) est transformée et devient un hospice avec dispensaire pour les vieillards et les indigents. Les locaux ouvrent en 1932 et sont améliorés dès l'année suivante (le chauffage est installée, ainsi que le service d'eau). En 1938, neuf petites chambres sont d'ores et déjà aménagées, portant la capacité d'accueil à dix-neuf personnes[6].
L'entreprise du Groupe Pasquier prospère et compte, en 1925, deux-cent-vingt employés. En 1932, un incendie ravage les locaux, ce qui nécessite la construction de nouveaux bâtiments[6].
La seconde guerre Mondiale
Le samedi 2 Septembre 1939, la mobilisation est décrétée en France. Cinq Germinois ne revinrent pas de cette guerre (leurs noms seront gravés sur le monument aux morts en 1947)[6].
L'armée Allemande passe à Saint-Germain-sur-Moine le 22 Juillet 1940. La commune est occupée à partir de 1942 et jusqu'en septembre 1944. A la fin du conflit, un régiment de la région de Carcassonne et Montpellier monte vers le front Atlantique, en France occupée ou en voie de libération après le départ de l'armée Allemande. Ces militaires Français font partie d'un régiment du train des équipages. Une partie est affectée au 537ème groupe sanitaire. Un détachement est hébergé à Saint-Germain-sur-Moine entre Avril et Août 1945. Les habitants de la commune les appelaient les "soldats du midi"[6].
Entre 1945 et 1947, un certain nombre de prisonniers Allemands sont employés dans les fermes ou pour travailler sur les routes[6].
Les Trente glorieuses
Après la fin de la seconde guerre mondiale, la modernisation s'accélère et, de 1954 à 1971, tous les chemins de ferme sont goudronnés. L'activité agricole poursuit sa mécanisation: les premiers tracteurs font leur apparition en 1947[6].
Le développement culturel prend son essor à la fin des années 1940. La salle de l'espérance est construite en 1947 et accueille des pièces de théâtre, telles "Michel Strogoff" et "le bossu". La municipalité acquiert cette salle en 1973, pour en faire une salle de mariages et de fêtes. Des aménagements permettent à nouveau aujourd'hui d'abriter la troupe théâtrale, les "tréteaux Germinois"[6].
La démographie galopante de la localité induit la vague de construction des lotissements. C'est ainsi qu'a partir de 1960, et jusqu'au début des années 1970, sont successivement construit les lotissements de Beaumanoir, du puit-Ragot, des Pélicans (qui n'existent plus à l'heure actuelle) et de l'Eventard[6].
L'hospice, dit "fondation du docteur et de Mme Raffegeau" est érigé en hospice établissement public communal, le 23 Juin 1947. En 1961-1962, Mr Camille Pasquier fait prolonger de trois chambres le bâtiment. Les boxes sont dotés d'une salle d'eau et de sanitaires plus modernes. En 1966, l'Action sanitaire et sociale décide de fermer la maison de retraite de Montfaucon, non viable avec ses sept lits. Mr Bernard Pasquier demande alors d'agrandir celle de Saint-Germain-sur-Moine pour faire face aux demandes de plus en plus nombreuses. Les premiers projets d'une nouvelle maison de retraite prennent corps: la première pierre est posée en 1971 et le bâtiment est inauguré le 6 Octobre 1972 (la maison de retraite a depuis subie plusieurs transformations et agrandissements. Devenue "résidence des sources" en 1993, elle est toujours en activités aujourd'hui)[6].
La recette auxiliaire, gérée par Léon Bouyer, secrétaire de mairie, est transformée en Agence postale en 1956. Cette même Agence postale devient un bureau de poste en 1960 (le bureau de poste actuel date de 1983)[6].
Monsieur l'abbé Jean Blouin, prêtre à Saint-Germain-sur-Moine souhaite la création, à partir de 1960, d'un collège privé sur le territoire de la commune. En 1965, se constitue l'AEP- association d'éducation populaire de la Moine- en vue de la construction d'un collège inter-paroissial. Les bâtiments sont construits et inaugurés dès l'année suivante, sous la direction de monsieur Joseph Terrien. En hommage à son fondateur, l'établissement est nommé "collège Jean Blouin"[6].
L'industrie de la "chaussure" fait la renommée de la commune. En 1971, la fusion des sociétés Pasquier (créée en 1907), la Choletaise (créée en 1934) et MOGECO donne naissance au groupe GEP industrie[6].
Saint-Germain-sur-Moine de nos jours
La construction de lotissements se poursuit, pour faire face à l'augmentation de la population. Apparaissent ainsi les lotissements de l'étang en 1978, des Plantes en 1980, du Champ du bois entre 1981 et 1999, du Châtaignier en 1986, de la Petite lande en 1997, de la Loriette en 1998, de l'Aiguefou en 1999 et de la Fontaine en 2011[6]. D'autres sont actuellement en cours de réalisation (la Clairière II) ou à l'état de projet[7].
En avril 1974, le conseil municipal décide l'achat d'un terrain pour la construction d'une salle de sports. Pendant deux ans, la municipalité se voit refuser les demandes de subvention. Le coût d'une telle réalisation ne cessant d'augmenter, la municipalité décide en 1976 de réaliser cette salle sans subvention. La première pierre est posée en Mai 1977. De nouveaux clubs sportifs se créent, comme les "Dynamic's" (gymnastique) ou "les gazelles" (basket-ball). Une deuxième salle de sport est construite en 1999-2000[6].
En 1983, l'école publique, qui avait du fermer ses portes en 1972, ouvre à nouveaux sous le nom de "école Pierre-et-Marie-Curie" dans des bâtiments provisoires, rue de la cave. De nouveaux locaux sont construits entre 2004 et 2006, auxquels s'adjoignent le restaurant scolaire en 2010[7].
Le centre bourg est progressivement réaménagé. Divers embellissements sont réalisés entre 1975 et 1996 (espaces verts, jardinières...), jusqu'à la transformation de la place de l'église et de la place du château de Mondement[6].
Le groupe GEP connait son apogée en 1987, avec la prise de contrôle du groupe de distribution CENDRY et l'introduction en bourse de la société. A la fin des années 1980, l'ouverture des marchés internationaux entraine le déclin rapide de la production de chaussures tant sur le plan national que local. En 1988-1989, l'entreprise ferme certaines unités de production et procède à des licenciements. GEP retrouve brièvement une phase de développement, puis est placé en liquidation judiciaire en 2000. Le groupe parvient cependant à rebondir, en contreparties de licenciements massifs, et se spécialise dans la fabrication de chaussures femmes confort[6]. En 2010, la municipalité acquiert l'ancienne usine de l'entreprise (celle-ci s'étant installée dans de nouveaux locaux) afin de redynamiser le centre-bourg et d'installer une supérette, des bureaux d'entreprise, un espace commercial, ainsi que des habitations[7].
En 1984, la commune fait l'acquisition de la maison des rosiers, qui devient la "maison commune des loisirs", actuelle bibliothèque[6].
Administration
Découpage administratif
La commune de Saint-Germain-sur-Moine fait partie de la région des Pays de la Loire, du département de Maine-et-Loire, de l'arrondissement de Cholet, ainsi que du canton de Montfaucon-Montigné[8].
Saint-Germain-sur-Moine est également membre de la communauté de communes de Moine-et-Sèvre et est intégré au bassin d'emploi du Choletais[8].
La commune dépend de la sous-préfecture de Maine-et-Loire à Cholet[8].
Statut
Saint-Germain-sur-Moine est une commune rurale et ville isolée[8].
Liste des maires
Le maire actuel de Saint-Germain-sur-Moine est monsieur Denis Vincent.
Liste des maires successifs[9] Période Identité Étiquette Qualité Ier Thermidor an XI, soit le 20 Juillet 1803 1814 (démission) Félicité-Marie COURTOUX Septembre 1814 Avril 1815 Jacques DENIS Avril 1815 Juillet 1815 Félicité-Marie COURTOUX Juillet 1815 Mai 1821 Jacques DENIS Mai 1821 Octobre 1835 Julien BOUYER Octobre 1835 Octobre 1846 Joseph GUILBAUD Novembre 1846 Septembre 1848 Joseph GAILLARD Septembre 1848 1865 Armand DENIS 1865 1870 ? CHIRON 1870 1877? ? MABIT 1877 1900 ? Mai 1900? Mai 1908 Jacques NAUD Mai 1908 Mai 1931 Donatien RAFFEGEAU Juin 1931 Mai 1935 Camille PASQUIER Mai 1935 Décembre 1944 Adrien BOUYER Décembre 1944 Novembre 1960 Camille PASQUIER Décembre 1960 Juillet 1976 Bernard PASQUIER Octobre 1976 Mars 1977 Constant RICHARD Mars 1977 Mars 2001 Joseph ALLAIRE Mars 2001 Mars 2008 Georges BRUNETIERE mars 2008 mandat en cours Denis VINCENT Jumelage
Saint-Germain-sur-Moine est jumelée avec une seule ville, Lampeter, au Pays de Galles. Des échanges Franco-Gallois sont fréquemment organisés[7].
Population et société
Évolution démographique
En 2008, Saint-Germain-sur-Moine compte 2 754 habitants (soit une augmentation de 11 % par rapport à 1999). La commune occupait le 3 678e rang au niveau national, alors qu'elle était au 3 751e en 1999, et le 46e au niveau départemental sur 363 communes. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Saint-Germain-sur-Moine depuis 1793.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du 27 février 2002, dite loi de démocratie de proximité[10], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est inférieure à 10 000 habitants, les enquêtes sont exhaustives et ont lieu chaque année par roulement au cours d'une période de cinq ans [11]. Pour Saint-Germain-sur-Moine, le premier recensement a été fait en 2006 [12], les suivants étant en 2011, 2016, etc. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1e janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006, qui, pour Saint-Germain-sur-Moine, est un recensement exhaustif. Le premier recensement exhaustif est celui de 2009, publié en 2012. Pour cette période 2006-2009, la population 2006 ainsi que la dernière population légale publiée par l’INSEE sont présentées pour information.
Le maximum de la population a été atteint en 2008 avec 2 754 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (17,6 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,8 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 50,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 18,2 %, 30 à 44 ans = 22,8 %, 45 à 59 ans = 21,6 %, plus de 60 ans = 15,4 %) ;
- 49,2 % de femmes (0 à 14 ans = 21,6 %, 15 à 29 ans = 15,9 %, 30 à 44 ans = 21,1 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 20 %).
Logement
Selon l'INSEE, le nombre total de logements, en 2008, est de 1070[14], dont 95,7% de résidences principales, 0,7% de résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) et 3,7% de logements vacants. 82,4% des ménages sont propriétaires[14].
Vie quotidienne
Education
L'ABC- section périscolaire et section accueil de loisirs
L'ABC accueil périscolaire et de loisirs compte 154 familles adhérentes et prend en charge 241 enfants. Il se veut comme un lieu de développement de la personnalité de l'enfant et entend contribuer à son épanouissement à travers des animations multiples et variées[7].
Collège privé Jean Blouin
A la rentrée 2010-2011, le collège compte 160 élèves répartis en huit classes, soit deux classes pour chacun des niveaux du collège. De nombreuses options pédagogiques sont proposés aux élèves (itinéraires de découverte, Latin, Espagnol, Allemand, découverte professionnelle)[7].
Le collège ouvre ses portes aux écoles du secteur: chaque mardi après-midi, les élèves du cycle 3 des écoles privées de Saint-Crespin et Tillières sont présent au collège pour profiter notamment de la salle multimédia, de cours d'Anglais assurés par un professeur du collège[7].
Les élèves peuvent, sur le temps de midi, participer à diverses activitées telles que l'Espace Santé Jeunes (rencontres avec un médecin) et à l'association sportive[7].
Des temps de catéchèse sont proposés sur le temps scolaire[7].
Ecole privée Saint-Joseph
A la rentrée 2010-2011, l'établissement compte 176 élèves répartis en sept classes, de la petite section jusqu'au CM2. L'école s'est dotée, en 2010, d'un projet sur trois ans: "manipuler et résoudre des problèmes de grandeur et de mesure", afin de donner aux enfants l'occasion de manipuler toutes sortes de mesures pour mieux répondre aux problèmes mathématiques[7].
Des voyages et animations pédagogiques sont régulièrement organisés: voyage en classe découverte à la Bourboule, concert de chants avec les écoles du canton et l'Union musicale de saint-Macaire-en-Mauges, journée sportive. Certains investissements sont assurés par les associations de parents d'élèves, APEL et OGEC, qui elles-mêmes organisent certains animations: randonnées pédestres, kermesse[7].
Un temps d'éveil religieux et de catéchèse est organisé chaque semaine pour les familles qui le souhaitent[7].
Ecole publique Pierre-et-Marie-Curie
A la rentrée 2010-2011, l'établissement compte 156 élèves, répartis dans six classes, allant de la Petite section au CM2[7].
Les programmes d'enseignements sont adaptés en vue d'assurer à chaque élève la maîtrise du socle commun de connaissances et de compétences[7].
L'école organise plusieurs projets pédagogiques: "projet-jardin" pour travailler au développement des végétaux et de leur environnement et sensibiliser les élèves au développement durable, une "journée conte", un projet de découverte de la Sèvre nantaise et de ses affluents, un projet "cahier de vie", rédigé par chaque classe pour permettre aux parents d'élèves de connaitre les activitées menées à l'école, des rencontre inter-écoles[7].
Santé
Saint-Germain-sur-Moine bénéficie de la présence de plusieurs services médico-sociaux[7], dont une Maison médicale pour assurer la permanence des soins et des urgences, une pharmacie, le centre de santé du Val de Moine, où officient divers spécialistes, l'entreprise GABORIEAU SARL assurant un transport ambulancier, le cabinet d'ortophoniste de la Moine, un cabinet de médecine vétérinaire ainsi que la Résidence des sources, une maison de retraite.
Culture et loisirs
Aiguefou et sentiers Germinois
L'association "Aiguefou et sentiers Germinois" souhaite mettre en valeur les sentiers de la commune, afin que chacun puisse profiter des paysages et du patrimoine[7].
Les activitées envisagées par les bénévoles de l'association sont l'entretien et mise en valeur des fontaines, la remise en état de la passerelle et des escaliers du chemin des "Ruts", le drainage des lieux humides, la poursuite du balisage des chemins de randonnée et leur entretien courant.
APALM
L'APALM (association pour l'animation et loisirs de la maison de retraite) offre aux résidents de la maison de retraite des sorties et divertissements. En 2010, ont ainsi été visités le parc oriental de Maulévrier, les plages de Saint-Jean-de-Monts, l'Espace zoologique de La Boissière-du-Doré[7].
Un spectacle de noël est également organisé tout les ans.
Anime ta commune
"Anime ta commune" est une association créée en 2008 et qui a pour objectif d'organiser des manifestations sportives et culturelles. En 2010, ont ainsi été organisés un concours du jeu de palets, l'animation "talents d'exception" ou quinze figurants ont pu, tour à tour, se présenter devant le public pour faire la démonstration de leur talent, une sortie en discothèque[7].
Anime ta commune est engagée auprès du Téléthon depuis sa création[7].
Arts et couleurs
"Arts et couleurs" est une association qui existe depuis une dizaine d'années. Elle a pour but de dispenser des cours de peinture, sous la direction d'un professeur. Une exposition a été organisée les 9 et 10 Avril 2011 à Montfaucon-Montigné[7].
Bibliothèque
La bibliothèque a ouvert ses portes en 1987. Il est possible d'y consulter et emprunter divers ouvrages, CD-rom, DVD et revues. Des animations sont proposés, telles "l'heure de conte" pour les enfants", la lecture à la résidence des sources, etc[7].
Ka production
Ka production existe depuis Janvier 2008 et la plupart des membres sont issus de l'AGA (association Germinoise d'Animation) qui organise, entre autres, des concerts depuis 1993[7].
L'association a organisé un certain nombre d'événements durant cette année 2010, comme la fête de la musique, ou encore le concert Boeuf Ka Rock[7].
Culture et musique
L'école de musique de la communauté de communes de Moine-et-Sèvre est une école associative qui compte aujourd'hui quatorze professeurs. A la rentrée de Septembre 2010, elle accueille 284 élèves, dont 73 adultes, toutes activitées confondues[7].
L'un des objectifs est de proposer et de garantir un enseignement de qualité de façon à former des musiciens amateurs autonomes[7].
Les tréteaux Germinois
Les tréteaux Germinois sont une compagnie de théatre amateur, qui joue annuellement plusieurs pièces théatrales. Depuis de nombreuses années, la compagnie participe, par des dons, à l'amélioration des conditions de vie de personnes présentant un handicap (en 2010, une trentaine de places de théatre ont été offert à plusieurs organismes s'occupant de personnes en situation de handicap)[7].
Sports
ACM: auto-club de la Moine
L'ACM compte dix pilotes automobiles licenciés à l'UFOLEP49 (L’Union Française des Œuvres Laïques d’Education Physique). Des courses poursuites sur terre sont régulièrement organisés, comme à Boussay le 18 Juillet 2010[7].
La détente Germinoise
La détente Germinoise compte 28 adhérents, dont l'âge varie entre 49 et 78 ans. Un animateur dispense chaque semaine des cours très variés pour travailler la souplesse du corps, l'équilibre, les muscles abdominaux ainsi que la mémoire[7].
Judo- Dojo de la Moine
Le bureau du Dojo de la Moine compte 90 licenciés en 2010, tout âges confondus. Les judokas suivent des cours dispensés par un professeur titulaire et participent à différentes compétitions tout au long de la saison. Le club organise chaque année la rencontre interclub: la Coupe de la Moine[7].
Evasion cycliste Germinoise
L'évasion cycliste Germinoise compte 34 adhérents (19 Vététistes, 8 pédestres, 7 cyclotouristes). Les adhérents organisent divers activitées de marche, cyclotourisme et VTT. Une randonnée anuelle est organisée dans le cadre de la fête des sports communale. D'autres sorties sont organisées par le biais du club, comme le "TRANSMAUGES VTT TOUR" pour faire découvrir le pays des Mauges par le biais d'épreuves VTT longues distance[7].
Football club Val de Moine
Le Football club Val de Moine est né officiellement en 2007 et compte 276 adhérents. La saison 2010-2011 a été positive pour le club qui à vu notamment la montée de l'équipe fanion en promotion d'honneur de ligue Atlantique et le maintien de l'équipe réserve en promotion de première division de district[18].
Harmony dance
L'association Harmony dance compte 46 inscrits répartis en quatre groupes. Les enfants ont entre quatre et seize ans. Les cours se déroulent à l'école publique Pierre-et-Marie-Curie. Un gala annuel s'est déroulé à Montfaucon-Montigné le 28 Mai 2011[7].
Entente pongiste de la Moine
L'entente Pongiste de la Moine compte une trentaine de membres. Le club a fini premier de la Poule (sport) de D3 en 2010, ce qui l'a fait accéder à la division (sport) supérieure. Une équipe de D4 et deux équipes de jeunes ont été créées en Janvier 2011[7].
Les Dynamic's
En 2010-2011, les Dynamic's, club de gymnastique, comptent 310 inscrits, dont l'âge varie de 3 à 58 ans. Les cours sont encadrés par des monitrices et moniteurs salariés et diplomés d'Etat, secondés par une vingtaine de gymnastes et quelques adultes bénévoles. En marge des activitées sportives sont organisés des séances d'animation corporelle, pour favoriser le maintien de la forme physique. Chaque année, au printemps, est organisée un gala[7].
Société de chasse la Saint Hubert
La société de chasse compte 26 sociétaires. Chaque années, des lâchers de perdrix et de faisans sont organisés. La société est également contactée pour détruire plusieurs regroupements de lapins qui pourraient causer de nombreux dégâts dans les cultures[7].
USM Basket "les gazelles"
Le club "les gazelles" compte une centaine de licenciés, répartis en plusieurs équipes, dont l'une, l'équipe détente, est engagée en championnat FFBB (fédération Française de basket-ball) pour la première fois en 2010. Les entrainements ont lieu deux fois par semaine, pour les catégories jeunes, afin de permettre une progression plus rapide de chaque joueur et d'évoluer au niveau des résultats sportifs[7].
Volley-ball
Le club de Volley-ball se compose d'une équipe mixte de dix personnes et participe au championnat loisir en Poule (sport) B. Lors de la saison 2009-2010, l'équipe Germinoise était classé troisième (sur neuf équipes)[7].
Team Alexis racing Karting
L'association a vu le jour le 8 Janvier 2010 et a pour but la pratique du Karting. L'association est membre de l'ASK d'Ancenis, deuxième club de l'ouest de la France, qui organise de nombreuses courses sur le circuit Roger Gaillard, classé parmi les dix meilleures pistes de France[7].
Économie
Revenus
Selon l'INSEE, le revenu net moyen déclaré par foyer fiscal, en 2008, s'élève à 19 430 euros. La médiane du revenu fiscal des ménages, par unité de consommation, au cours de l'année 2009, s'élève à 16 581 euros[14]. Selon l'INSEE, 49,2% des foyers fiscaux sont imposables [14].
Emploi
Selon l'INSEE, l'emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail, en 2008, est de 846 personnes. L'emploi salarié représente 83,3% de l'ensemble des emplois[14]. La variation totale de l'emploi au lieu de travail s'élève en moyenne à -2,5% entre 1999 et 2008[14].
Selon l'INSEE, le taux d'activité des 15-64 ans est de 77,5% en 2008 (contre 73% à l'échelle du département). le taux de chômage est de 8,3% (contre 9,6% à l'échelle du département)[14].
Établissements
Selon l'INSEE, la commune comptait 200 établissements actifs, au 31 Décembre 2009[14], répartis en 20,5% dans l'agriculture, 8% dans l'industrie, 14,5% dans les domaines liés à la construction, 39% dans le commerces, les transports et autres services divers (dont 9,5% dans le commerce et la réparation auto) et 18% dans l'administration publique, l'enseignement, la santé et les actions sociales.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château de La Jarrie, propriété de la famille de la femme du général Lyrot de la Patouillère.
- Haute-Borne
- Château de la Perrinière
Personnalités liées à la commune
- François de Lyrot de La Patouillère, seigneur de la Jarrie, officier dans l'armée de Charles Melchior Artus de Bonchamps
- Donatien Raffegeau, maire de Saint-Germain-sur-Moine de 1908 à 1931 et fondateur de la maison de retraite.
- Lucienne Simier, déportée-résistante de la Seconde Guerre mondiale, ancienne professeure du lycée Joachim du Bellay à Angers.
- Jean Blouin, prêtre à Saint-Germain-sur-Moine de 1960 à 1981 et fondateur du collège privé.
- Jean Racineux, peintre et voyageur
- Marie-Josèphe Pohu, Historienne
Notes et Références
- populations légales 2008 sur le site de l’INSEE
- Saint-Germain-sur-Moine sur annuaire-mairie.fr
- Port 1978, p. 93-96
- www.cg49.fr/le-conseil-general-a.../le-reseau-routier-departemental/
- www.cg49.fr/meteo/climat_anjou/climat_anjou.asp
- Mairie de Saint-Germain-sur-Moine 2001
- Commune de Saint-Germain-sur-Moine, bulletin municipal, année 2011
- Saint-Germain-sur-Moine sur annuaire-mairie.fr
- Port Célestin, dictionnaire Historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, tome troisième, imprimerie Lachèse et Dolbeau, Angers, 1878 et bulletin, Saint-Germain-sur-Moine de 1900 à 2000, recueil réalisé par les commissions municipales "informations" et "cultures", des personnes Germinoises et le secrétariat de la mairie, janvier 2001
- Loi no 2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V "des opérations de recensement".
- INSEE : Les grandes étapes : 2002 – 2009.
- Calendrier des recensements des communes du département de Maine-et-Loire sur www.insee.fr, Insee. Consulté le 6 novembre 2011.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 6 novembre 2011
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 6 novembre 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 6 novembre 2011.
- Évolution et structure de la population à Saint-Germain-sur-Moine en 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2011.
- Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 sur le site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2011.
- http://www.ouest-france.fr/
Voir aussi
Bibliographie
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, 1996, 2e éd. (notice BNF no FRBNF358573767)
- Célestin Port, dictionnaire Historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, tome troisième, Angers, imprimerie Lachèse et Dolbeau, 1878
- Mairie de Saint-Germain-sur-Moine, Saint-Germain-sur-Moine de 1900 à 2000, Cholet, Bouchet impr., 2001, 119 p. (notice BNF no FRBNF38904626b)
- Commune de Saint-Germain-sur-Moine, bulletin municipal, année 2011
Articles connexes
Liens externes
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