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La Bourboule
La Bourboule vue du Puy GrosAdministration Pays France Région Auvergne Département Puy-de-Dôme Arrondissement Clermont-Ferrand Canton Rochefort-Montagne Code commune 63047 Code postal 63150 Maire
Mandat en coursJean Falgoux
2008 – 2014Intercommunalité Communauté de communes du Massif du Sancy Démographie Population 1 998 hab. (2008) Densité 157 hab./km² Gentilé Bourboulien, Bourboulienne Géographie Coordonnées Altitudes mini. 812 m — maxi. 1408 m Superficie 12,74 km2 La Bourboule est une commune française, située dans le massif des Monts Dore, dans le département du Puy-de-Dôme et la région d'Auvergne.
Sommaire
Géographie
Situation
La Bourboule est une ville de moyenne montagne située dans un élargissement de la vallée de la Haute Dordogne. Plus précisément, elle est au confluent de cette rivière et du ruisseau du Vendeix (un de ses affluents de 7,2 km)[1]. Elle se situe dans une vallée glaciaire à une altitude moyenne de 852 mètres.
Climat
Son climat est typique de la moyenne montagne avec un effet de foehn marqué ce qui apporte une pluviométrie importante (1 200 à 1 400 mm/an) relativement bien répartie sur l'année.
Voies de communication et transports
- La Bourboule est accessible par les routes départementales 996 (Saint-Sauves – Le Mont-Dore) et 130.
- Elle dispose d’une gare ferroviaire (liaison ferroviaire Laqueuille-Gare – Le Mont-Dore).
Histoire
Étymologie
L'origine du nom de cette ville est encore actuellement imprécise.
Certains pensent y voir la preuve de l'existence d'un ancienne zone boueuse (borbola, bourbe). Cette hypothèse se base sur le nom des lieux environnants comme Pessy (poisson), Murat (mur, barrage), Quaire (quai). En effet, les eaux thermales y rejoignaient la Dordogne pour y former une zone marécageuse.
Une autre hypothèse qui paraît plausible est que le nom de La Bourboule viendrait du nom celtique du dieu des sources Borvo. Ceci démontrerait la grande ancienneté des sources thermales, qui ont fait la renommée de cette ville. Vers 1830, une cuve en bois (probablement un vestige d'une piscine gallo-romaine) a été découverte lors de fouilles. D'autre part, en 1463, un dénommé Jean Lacombe tenait un établissement de bains à La Bourboule et un certain Pierre Chanet prit sa suite. Ceci apparaît dans un bail passé avec Guillaume de La Tour, Seigneur de Murat-le-Quaire[2].
Faits historiques
La Bourboule a obtenu le statut de commune autonome en 1875 avec les hameaux de Quaire, Fenestre, Vendeix et du Pregnoux. Cette date a été le point de départ de son extension et de sa prospérité, qui a fait d'elle une « Grande ville d'eaux », qu'elle est devenue en quelques années. Avant cette date, elle dépendait de la commune de Murat-le-Quaire.
L'église actuelle de La Bourboule a été construite entre 1885 et 1888 par l'architecte Gardin, ancien maire de La Bourboule. Elle est fortement inspirée de la basilique d'Orcival. Elle est de style néoroman auvergnat.
L'architecte paysagiste Joseph Marie (1821 – 1884) est intervenu à La Bourboule. Il est le fondateur de la dynastie bourbonnaise de paysagistes les Treyve, dont le style paysagé est proche de celui du Comte de Choulot qui créa Le Vésinet.
Administration : Maires
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 Jean Falgoux PS mars 2001 Jean Falgoux PS 1994 mars 2001 Serge Teillot Divers Droite Toutes les données ne sont pas encore connues. Population et société
Démographie
Évolution démographique 1930 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2700 2336 2496 2392 2384 2113 2043 2061 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Personnalités liées à la commune
- Jean-Louis Murat (chanteur et auteur)
- Julien Benneteau (joueur de tennis).
- Mireille Darc (actrice).
- Paul Rozier en fut le curé.
- René Panhard disparaît à La Bourboule où il était en cure thermale le 16 juillet 1908.
- le Spokil a été créé en 1887 par Adolphe Charles Antoine Marie Nicolas, un médecin français de La Bourboule.
- l'architecte paysagiste français Joseph Marie a dessiné le parc Fenestre de La Bourboule.
Jumelages
Économie
La ville est connue essentiellement comme station thermale.
L'âge d'or du thermalisme, à La Bourboule, reste l'entre-deux-guerres, durant laquelle une clientèle de luxe (émirs, sultans, etc.) venait s'y détendre. L'architecture de l'artère principale de la ville s'en ressent.
Une certaine mélancolie en est ainsi ressortie, avec ce mythe de « l'âge d'or du thermalisme », vantant les fastes de cette période (tapis rouges pour accueillir la clientèle) et accusant la Sécurité Sociale d'avoir attiré les classes populaires dans la cité thermale, qui de ce fait remplaçaient la riche clientèle.
Le thermalisme bourboulien est spécialisé dans le traitement des affections des voies respiratoires de l'enfant et de l'adulte, de l'asthme, des problèmes de peau (eczéma, psoriasis notamment) ainsi que les troubles du développement de l'enfant.
Culture et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- Les Grands Thermes de La Bourboule, le cœur de la ville[3]
Les « Grands Thermes », reconnaissables à ses étonnantes coupoles orientales furent commandés en 1876 par la Compagnie des Eaux Minérales de La Bourboule à l'architecte Agis-Léon Ledru (ouverture en 1877). Il était important que l'architecture soit vue et qu'elle se distingue : symbole de prospérité et transport de l'imaginaire. Sitôt arrivé à la station, le dépaysement devait être total. Par l'évocation d'une « Byzance » perchée sur les hauteurs du paysage auvergnat, le séjour promettait d'être somptueux avec sa part de rêve et d'exotisme. Plus d'un siècle plus tard, la magie opère toujours.
- Les Thermes de Choussy, les plus anciens Thermes de la Bourboule[4]
Le premier établissement date de 1821 et correspond actuellement aux Thermes Choussy ; reconstruit cinquante ans plus tard, il a été remanié en 1964 sur une idée de Le Corbusier. A l'emplacement des Thermes historiques de la Bourboule, la première construction datait de 1463 ; une reproduction du bail, en latin, cédant l'exploitation « des hospices » de la Bourboule est représentée sur la buvette en pierre de lave située dans le hall principal des Thermes de Choussy (réalisation en 2005 par le tailleur de pierre Courtadon, le Cratère). Ce bâtiment présente une architecture particulière pour un établissement thermal se composant de deux parties principales : une première, très ancienne faite de reconstruction successive au fil du temps (1463, 1810, 1828, 1862) et une partie plus récente datant de 1964 (architecture due à un élève de Le Corbusier). Une partie des Thermes Choussy dès 1860 a été utilisée en tant que laboratoire d'embouteillage de l'eau thermale à destination des pharmacies françaises et européennes. Cette activité importante à l'époque perdure jusqu'en 1940.
Notes et références
- SANDRE, « ruisseau le vendeix (P0000640) ». Consulté le 2 août 2009
- D'après le Guide Cany, 1930 ; réédité en 2006
- Les Grands Thermes de La Bourboule, le cœur de la ville
- Les Thermes de Choussy, les plus anciens Thermes de la Bourboule
Voir aussi
Articles connexes
- Thermalisme | Liste des stations thermales françaises
- Liste des communes du Puy-de-Dôme
- Un timbre postal représentant la ville de La Bourboule a été émis le 30 mai 1960.
Liens externes
Catégories :- Station de sports d'hiver du Massif central
- Commune du Puy-de-Dôme
- Station thermale du Massif central
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