République gabonaise

République gabonaise

Gabon

République gabonaise (fr)
Drapeau du Gabon Armoiries du Gabon
(Détails) (Détails)
Devise nationale : Union, Travail, Justice
carte
Langues officielles Français[1]
Capitale Libreville
0°23'08N, 26°58'56E
Plus grande ville Libreville
Forme de l’État
 - Présidente de la République
- Président de la République élu
République
Rose Rogombé (par intérim)
Ali Bongo
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 75e
267 667 km²
Négligeable
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 148e
1 485 832 hab.
4,6 hab./km²
Indépendance
 - Date
de la France
17 août 1960


Gentilé Gabonais, Gabonaise


Monnaie Franc CFA (XAF)
Fuseau horaire UTC +1
Hymne national La Concorde
Domaine internet .ga
Indicatif
téléphonique
+241


Carte du Gabon
Carte topographique du Gabon

La République gabonaise ou Gabon est un pays situé à l'ouest de l'Afrique centrale, sur l'équateur, faiblement peuplé. Voisin du Congo-Brazzaville, de la Guinée équatoriale et du Cameroun, c’est un pays forestier où la faune et la flore sont encore bien conservées. Anciennement impliqué dans le commerce triangulaire, puis colonie française, le Gabon est indépendant depuis 1960.

Sommaire

Histoire

Articles détaillés : Histoire du Gabon et Chronologie du Gabon.

Le peuplement du Gabon s'est fait par vagues successives d'immigration, jusqu'au XIXe siècle, de Pygmées puis plus massivement de Bantous, de nos jours majoritaires. C'est lors de ce processus qu'accostèrent au XVe siècle les premiers Européens, des Portugais. Le nom du Gabon lui vient d'ailleurs de ces premiers colons : Gabão en portugais signifie "caban", en rapport avec la forme de l'Estuaire qui borde les côtes de Libreville. La France occupa le Gabon progressivement à partir du milieu du XIXe siècle.

En octobre 1958, la Communauté française étant nouvellement créée, le Conseil de gouvernement du Gabon, s'appuyant sur l'article 76 de la nouvelle Constitution de la Ve République (version de 1958), demande la transformation du Gabon en département français. Léon Mba, président du Gabon, charge Louis Sanmarco, administrateur colonial, de présenter la demande auprès du gouvernement métropolitain. Sanmarco reçoit une fin du non recevoir, le général de Gaulle n'y étant favorable, au grand dam de Léon Mba lui-même (voir le récit des circonstances et les commentaires de Louis Sanmarco à ce sujet sur l'article le concernant).

Le 17 août 1960, comme la grande majorité des colonies françaises d'Afrique subsaharienne, le Gabon accède à l'indépendance, Léon Mba en devient le premier président. Celui-ci sera soutenu par la France qui assurera même militairement son maintien au pouvoir (intervention de l'armée française en 1964 à son profit), ceci jusqu'à son décès en 1967, où il est remplacé par son directeur de cabinet Albert Bernard Bongo.

Aussitôt aux commandes, Bongo instaure le monopartisme avec la création du Parti démocratique gabonais, muselant ainsi toutes velléités d'opposition à son encontre.
L'exploitation des richesses naturelles du pays (bois, minerais et surtout pétrole), assure une relative prospérité au Gabon, et font avant tout du président Bongo, un chef d'état très courtisé, notamment par la France qui en fait un de ses alliés africains les plus sûrs.

En 1975, le Gabon adhère à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Certains estiment que la conversion du Président Bongo à l'Islam (suite à laquelle il adopte le prénom musulman de Omar), dans le but de flatter les pays arabes majoritaires dans l'organisation, n'est pas étrangère à cette décision.

À la fin des années 1980, la chute du cours du pétrole plonge le Gabon dans une grave crise économique qui perdure encore aujourd'hui, incitant la population à multiplier les revendications sociales et politiques. Une conférence nationale pour refonder le pays est ouverte en 1990, qui débouche finalement sur le rétablissement du multipartisme.
Malgré cette certaine démocratisation, la situation économique du pays n'évolue guère, tandis que Bongo et son parti présidentiel se maintiennent au pouvoir.

En 1994, l'Affaire Elf éclate en France et ne tarde pas à éclabousser Bongo et son entourage, la Fiba (French international bank of Africa) banque d'affaire dont la famille Bongo est actionnaire, au même titre que la République du Congo (dont la fille ainée du Président Denis Sassou-Nguesso, Édith, est la seconde épouse d'Omar Bongo), étant mêlée à cette Affaire politico-financière.

Le 27 novembre 2005, des élections présidentielles sont organisées, à la suite desquelles Omar Bongo est réélu avec 79,18 % des suffrages selon les résultats officiels. L’opposition, avec à sa tête Pierre Mamboundou, dénonce des fraudes massives constatées lors du scrutin. La situation ne semble pas alors favorable à une alternance. Omar Bongo meurt le 7 juin 2009, à l'âge de 73 ans, sans successeur désigné. L'intérim est assuré par la présidente du Sénat Rose Francine Rogombé.

Le 3 septembre 2009, Ali Bongo, ministre de la Défense, succède à son père à la tête du Gabon avec 41,73 % des suffrages exprimés, soit 140 000 voix sur un total de 800 000 électeurs inscrits. Il devançe l'ancien ministre de l'Intérieur André Mba Obamé (87 000 voix) et l'opposant Pierre Mamboundou (50 000 voix).

Politique

Voir l'article détaillé Politique du Gabon

Le Gabon a un régime présidentiel. Le premier président de la République gabonaise fut Léon Mba. Le second président fut Omar Bongo Ondimba de 1967 à son décès en 2009. Entre 1968 et 1990, son pouvoir fut clairement dictatorial, s'appuyant sur un parti unique, le parti démocratique gabonais (PDG). Suite à l'agitation politique qui frappa une bonne partie du continent africain après la chute du Mur de Berlin, Bongo dut se résoudre à autoriser le multipartisme dans son pays. Il s'est maintenu au pouvoir, élection après élection. Ses opposants contestaient régulièrement la régularité des scrutins organisés, la corruption et le népotisme du régime.

Accords Internationaux

Le Gabon a signé sans réserve la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés, son protocole de 1967, et la Convention de 1969 gouvernant les aspects spécifiques des problèmes du réfugié en Afrique[2].

Géographie

Voir l'article détaillé Géographie du Gabon

Géographie physique

Le Gabon étant situé sur l'équateur, son climat est de type équatorial, c'est-à-dire chaud et humide, avec une alternance de saisons sèches et de saisons des pluies au cours de l'année.
On distingue trois régions : les plaines côtières (larges de 20 à 300 km), les massifs montagneux (monts de Cristal au nord-est de Libreville, le massif du Chaillu au centre, culminant à 1 575 mètres au mont Iboundji), et les plateaux.
Le fleuve le plus important est l'Ogooué, long de 1 200 km.
85% du territoire est recouvert par la forêt.

Pour plus d'infos voir aussi Forêt du Bassin du Congo

Principaux cours d'eau

Hydrographie du Gabon.
fleuve longueur bassin
Ogooué 1 200 km 215 000 km²
Nyanga 600 km 22 000 km²
Komo (ou Como) 230 km 5 000 km²

Le bassin hydrographique de l'Ogooué couvre l'essentiel du territoire gabonais. C'est la raison pour laquelle cinq des neuf provinces administratives portent son nom. Néanmoins, c'est l'estuaire du Komo (ou Como), petit fleuve du nord du pays qui a d'abord attiré les Européens au Gabon, plutôt que le delta marécageux de l'Ogooué. Il existe d'autres fleuves au Gabon, comme la Nyanga ou la Ngounié dans les provinces du même nom. Au nord, le Ntem sert de frontière avec le Cameroun.
Les cours d'eau ont toujours été le principal moyen de communication dans l'inextricable végétation. La navigation aérienne, très coûteuse, et un réseau routier, moderne mais limité, ne sont pas suffisants pour exploiter toutes les richesses.

Faune et flore

La faune et la flore du Gabon sont d'autant plus remarquables que la forêt équatoriale y est encore relativement bien préservée. Elle pourrait d'ailleurs constituer un attrait touristique important, dans la mesure ou elle regorge d'espèces rares d'animaux (le Pangolin du Gabon) et d'arbres typique à ce pays à l'instar de l'Okoumé.



A l'occasion du Sommet de la Terre, à Johannesburg, en 2002, le Gabon a annoncé la création d'un réseau de 13 parcs nationaux.

parc national province superficie type de paysage
Akanda Estuaire 540 km² mangrove
Monts Birougou Ngounié, Ogooué-Lolo 690 km² montagne
Ivindo Ogooué-Ivindo 3 000 km² forêt équatoriale
Loango Ogooué-Maritime 1 550 km² côte sableuse
Lopé Ogooué-Ivindo 4 970 km² forêt et savane
Mayumba Nyanga 80 km² côte sableuse
Minkébé Woleu-Ntem 7 560 km² forêt équatoriale
Monts de Cristal Estuaire 1 200 km² montagne
Moukalaba-Doudou Nyanga 4 500 km² forêt équatoriale
Mwagne Ogooué-Ivindo 1 160 km² forêt équatoriale
Plateaux batékés Haut-Ogooué 2 050 km² forêt équatoriale
Pongara Estuaire 870 km² mangrove, côte sableuse
Waka Ngounié 1 070 km² montagne

Géographie administrative

Subdivisions

Voir l'article détaillé Subdivisions du Gabon

Le Gabon est divisé en 9 provinces, dirigées chacune par un gouverneur, elles-mêmes subdivisées en départements dépendant d'un préfet et, parfois, en districts, dépendant d'un sous-préfet. Certains Gabonais présentent, en plaisantant, la Guinée Equatoriale, comme le "G10", la dixième province du Gabon.

Économie

Voir l'article détaillé Économie du Gabon

Le Gabon est un pays au sous-sol très riche. Il exporte du manganèse, du pétrole, du gaz, du fer, du bois et bien d'autres produits de son sol et son sous-sol depuis longtemps. L'exploitation des mines d'uranium de Mounana, situées à 90 km de Franceville, a été interrompue en 2001 du fait de l'arrivée sur le marché mondial de nouveaux concurrents. La relance de l'exploitation de ses importants gisements d'uranium est aujourd'hui d'actualité. Le train de Franceville-Libreville exporte, depuis les années 1980, le minerai des mines de manganèse, d'uranium et de fer situés à Moanda. Les gisements ferreux de Bélinga au nord-est de Makokou ne sont pas encore exploités. Leur exploitation est prévue pour courant 2012.

Les revenus pétroliers, devenus importants à partir des années 1970, n'ont que très partiellement servi à moderniser le pays et à diversifier l'économie gabonaise. En fait, la population ne profite que peu des richesses du Gabon, si bien que le niveau de vie de beaucoup de Gabonais demeure moyen en dépit d'un PNB par habitant relativement élevé. Les hydrocarbures représentent la moitié du PNB.

Population

Démographie

Voir l'article détaillé Démographie du Gabon
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Ethnies

Le Gabon compte près d'une cinquantaine d'ethnies. Si les Fangs représentent un tiers de la population gabonaise, d'autres ethnies ne comptent guère que quelques centaines d'individus.Le peuple fang est un des derniers peuples à s'être installé au Gabon. Culturellement, certaines sont amenées à se fondre progressivement dans la masse et à perdre leur langue et leurs particularités.

Il est difficile de donner une liste exhaustive d'ethnies car certaines ne sont que des sous-ensembles d'autres groupes et tout dépend du niveau de détail auquel on veut parvenir. La langue et les traditions d'une population permettent de la distinguer mais à partir de quel moment une variante locale de dialecte ou de pratiques culturelles est-elle suffisante pour justifier la qualification d'ethnie séparée ? Voici par conséquent une liste non-exhaustive et parfois redondante (un sous-groupe peut être mentionné sous une entrée propre alors que le groupe auquel il se rattache apparaît plus loin).

Plusieurs noms ou orthographes peuvent apparaître pour désigner la même ethnie. En effet, le préfixe Ba est souvent la marque du pluriel dans les langues bantoues si bien que "Bapunu" et "Punu" désigne la même ethnie, envisagée au pluriel ou au singulier. On peut aussi trouver une forme plus ou moins francisée du même nom "Punu" et "Pounou" sont un seul et même mot différemment orthographié.


Culture

Voir l'article détaillé Culture du Gabon

Religions autochtones et importées

Avant la colonisation, les peuples du Gabon partageaient des croyances animistes caractérisées par des mythes et des rites variés mais ayant comme points communs le culte des ancêtres, dont l'esprit pouvait toujours influer sur l'existence des vivants, et le recours aux fétiches. On retrouve d'ailleurs encore aujourd'hui des cadavres mutilés d'enfants victimes de crimes rituels destinés à assurer à leurs auteurs puissance et richesse[3]. Il y eut, à partir du XIXe siècle, une véritable compétition entre missionnaires catholiques et protestants pour évangéliser les Gabonais. En pratique, beaucoup de gens associent aujourd'hui une foi chrétienne à d'anciennes croyances autochtones.

Il faut noter le succès au Gabon de toutes sortes de sectes, notamment évangélistes, inspirées de modèles américains ou bien africains. Il existe dans le pays une minorité musulmane composée essentiellement d'immigrés d'Afrique de l'Ouest. On peut supposer que la conversion du Président Bongo à l'Islam dans les années 1970 a assuré à ce dernier une certaine reconnaissance.

En marge des pratiques religieuses, à mi-chemin entre ésotérisme et réseau d'influence, on peut mentionner l'existence de la franc-maçonnerie au Gabon qui compte un nombre notable d'adeptes dans les milieux dirigeants. Il existe une Grande Loge du Gabon, appartenant à la même obédience que la GNLF (Grande Loge Nationale Française) et aussi un Grand Rite Equatorial Gabonais. Il existe aussi un mouvement rosicrucien au Gabon.

Musique

Voir l'article détaillé Musique gabonaise

La musique gabonaise prend une grande place dans la vie quotidienne. Elle puise ses racines dans la musique traditionnelle. L'indépendance aux autres musiques du monde donne naissance à la musique moderne. La musique d'aujourd'hui est un magnifique mélange de sonorités traditionnelles et modernes qui, jumelées, représentent toute la richesse culturelle de ce peuple. Les danses typiques gabonaises sont en l'occurrence l'Ingwala née de l'ethnie Nzebi, Omias, Mengane, Mekom, Ozila et Eko de l'ethnie Fang, l'Ikokou et le Mbouanda des Punu; mais on retrouve également des danses chez les Mpongwè, et les Téké. Dans l'ensemble c'est un très riche folklore dont est doté le Gabon comme de nombreux pays africains.


Parmi les groupes les plus connus, on peut citer Mouyanga, Ngumi, Movaizhaleine, Hayo'e et Eben & Family. Enfin, à l'étranger, il faut mentionner le chanteur franco-gabonais Jann Halexander.

Littérature

Pays de culture orale jusqu'au XXe siècle, le Gabon est riche d'épopées traditionnelles, telles le mvett chez les Fang, ou bien l'Ingwala chez les Nzebi que certains conteurs s'efforcent de maintenir vivantes. André Raponda-Walker (1871-1968) a publié une anthologie de "Contes gabonais", recueillis au cours de sa longue existence auprès d'une vingtaine d'ethnies. S'essayant d'abord à la poésie (Ndouna Depenaud, Wisi Magangue-Ma-Mbuju, Georges Rawiri), les écrivains gabonais n'abordent le roman qu'à partir des années 1970 et surtout 1980. "Histoire d'un enfant trouvé" de Robert Zotoumbat, outre cet auteur vous pouvez retrouver aussi des grands noms de la littérature gabonaise à l'instar de Jean Divassa Nyama (oncle MÄ, le bruit de l'héritage qui a d'ailleurs été un best-seller, en outre la calebasse ou bien même son petit dernier, La vocation de dignité). Depuis les années 1990, les femmes se sont mises à l'écriture et Justine Mintsa, par exemple, a atteint une certaine renommée internationale. Entre autres sujets, la littérature gabonaise aborde les thèmes de la place de la femme dans la société et des contradictions entre culture traditionnelle et modernité. On peut noter aussi le court roman de Freddy-Hubert Ndong Mbeng, "les Matitis", qui dessine avec beaucoup de réalité la vie un peu difficile des jeunes à Libreville au début des années 1990.

Depuis une dizaine d'année un nouveau genre de littérature se développe au Gabon, la nouvelle. Genre peu connu, Jean Juste Ngomo en est le fer de lance. Il a déjà à son actif deux livres composé d'une trentaine de nouvelles. Son inspiration est directement puisée dans le mysticisme, l'épouvante et le fétichisme gabonais. Très sombre, ses histoires sont très souvent rapprochés du maître américain de l'épouvante Stephen King[réf. nécessaire].

Masques

Voir l'article détaillé Masques gabonais

Les masques traditionnels ont une part importante dans la culture gabonaise. Chaque ethnie a ses propres masques aux significations et utilisations variées. Ils sont fréquemment utilisés dans les cérémonies traditionnelles (mariage, naissance, deuil, etc.). Les plus connus et les plus prisés sur les grands marchés de l'art sont notamment les masques Punu et Fang que l'on retrouve dans de grands musées Européens, nord Américains et Asiatiques (cf. Les travaux de Louis Perrois, Fernandez et Gunter Tessman). Les traditionalistes mettant en exergue leur art pour la sculpture du bois — en général des bois précieux — et des matières rares.

Cinéma

Comme celui d'autres pays africains, le cinéma gabonais souffre d'un manque de moyens financiers, du petit nombre de salles de projection disponibles dans le pays (qui préfèrent, d'ailleurs, diffuser de grandes productions commerciales) et d'un manque de public. C'est encore au Centre Culturel Français de Libreville (qui possède une salle de projection) qu'on a le plus de chances de voir un film gabonais !

Néanmoins, un certain nombre de films, principalement des courts-métrages, ont été produits depuis les années 1970. Plusieurs cinéastes gabonais ont d'ailleurs été primés au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Il s'agit de Philippe Mory qui tourne en tant que réalisateur en 1971 le premier long métrage gabonais, Les Tam-tams se sont tus. Considéré comme un précurseur et comme le père du cinéma gabonais, il joue son premier grand rôle dans le film français On n'enterre pas le dimanche de Michel Drach (1958) qui fait de lui une vedette internationale. Il est ainsi le premier comédien d'Afrique noire à tenir un rôle principal dans un film français. Pierre-Marie Dong en 1972 et 1973 pour des courts-métrages, d'Imunga Ivanga pour son film "Dolè" en 2001, et, la même année, de Henri Joseph Koumba Bibidi pour "Les Couilles de l'élephant". Imunga Ivanga a également reçu le tanit d'or des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) pour "Dolè". Le CENACI (CEntre NAtional du CInéma gabonais), dirigé par Charles Mensah, s'efforce de soutenir la production de films de réalisateurs gabonais.

Un feuilleton produit en 1994 pour la télévision gabonaise, l'Auberge du Salut, a connu un réel succès dans le pays et a été diffusé dans d'autres pays d'Afrique (Côte d'Ivoire et Burkina Faso).

Divers

Population : 1 221 175 habitants (en 2001). 0-14 ans : 33,29% ; 15-64 ans : 60,77% ; + 65 ans : 5,94%
Superficie : 267 667 km²
Densité : 4,5 hab./km²
Frontières terrestres : 2 551 km (République du Congo 1 903 km ; Guinée équatoriale 350 km ; Cameroun 298 km)
Littoral : 885 km
Extrémités d'altitude : 0 m > + 1 020 m
Espérance de vie des hommes : 61 ans (en 2007)
Espérance de vie des femmes : 57 ans (en 2007)
Taux de croissance de la population : 1,02% (en 2007)
Taux de natalité : 27,42% (en 2007)
Taux de mortalité : 17,22% (en 2007)
Taux de mortalité infantile : Total: 53,64 décès/1.000 naissances normales (en 2005 est)
Taux de fécondité : 3,7 enfants/femme (en 2007)
Taux de migration : 0% (en 2007)
Indépendance : 17 août 1960
Lignes de téléphone : 120 000 (en 2007)
Téléphones portables : 5 000 en 1997, entre 500 000 et 550 000 en 2005 et enfin 950.000 en 2007 (répartis entre 3 opérateurs)
Indicatif téléphonique : 241
Courant électrique : 220 V
Postes de radio : 208 000 (en 1997)
Postes de télévision : 150 000 (en 2007)
Utilisateurs d'Internet : 5 000 en 2000, 55 000 en 2005 (d'après l'Artel)
Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 3 (en 2005)
Routes : 9 170 km (dont 937 km goudronnés) (en 2004)
Voies ferrées : 814 km (en 2006)(Le Transgabonais)
Voies navigables : 1 600 km
Nombre d'aéroports : 53 (dont 10 avec des pistes goudronnées) (en 2007)

Codes

Le Gabon a pour code :

Références

  1. Espagnol à Cocobeach
  2. U.S. Committee for Refigees and Immigrants. 2008. World Refugee Survey 2008
  3. Etienne Tassé et Isaac De Bilanga, « Gabon : les crimes rituels ouvertement dénoncés », 2007, Syfia international. Consulté le 14 septembre 2008

Voir aussi

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Liens internes

Bibliographie

  • Spécial Gabon : portrait géopolitique, Fondation Paul Ango Ela, Yaoundé, 2008, 79 p. (numéro d'Enjeux, no 37)
  • Association Rupture-solidarité, Le Gabon malgré lui, Éd. Karthala, Paris, 2005, 224 p. (ISBN 2-8458-6695-X)
  • Xavier Cadet, Histoire des Fang, peuple gabonais, L'Harmattan, Paris, 2009, 459 p. (ISBN 978-2-296-07581-8) (texte remanié d'une thèse de doctorat d'Histoire, Lille 3, 2005)
  • Gilchrist Anicet Nzenguet Iguemba (dir.), Le Gabon : approche pluridisciplinaire, L'Harmattan, Paris, 2006, 253 p. (ISBN 9782-296-01529-6)
  • Mylène Rémy, Le Gabon, Éd. du Jaguar, Paris, 2005 (nouvelel éd.), 269 p. (ISBN 978-2-86950-395-3)
  • Marc-Louis Ropivia, L'Afrique et le Gabon au XXIe siècle, Mare & Martin, Paris, 2008, 350 p. (ISBN 2849340472)

Filmographie

  • Talents du Gabon, films documentaires gabonais réunis par Roland Duboze et Nathalie Valentin, Play Film, Paris, 2007, 2h 36' (DVD)
  • Les sentiers de l'intégration, Gabon, film documentaire de Léonard Odambo, Unesco, Paris, 2006, 49' (DVD)

Liens externes

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