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Bakotas Populations Population totale 48 000 Populations significatives par régions Gabon 37 000 République du Congo 11 000 Autre Groupe(s) relié(s) Fangs modifier Les Bakotas (ou Kota ou Ikota)[1] forment un peuple d'Afrique centrale, surtout présent au Gabon, également dans la République du Congo.
Sommaire
Histoire
Les Bakotas sont installés au Gabon depuis plus d'un siècle. Ils sont arrivés pendant les migrations Bantous. Etant un peuples habitué à vivre de chasse et de pêche, ils se sont installés dans la forêt équatoriale dans le Nord-Est du Gabon. Ils sont un groupe principal, qui regroupe plusieurs sous groupes répartis sur l'ensemble du territoire. Lorsque les Colons sont arrivés, une guerre s'est déclarée entre ces derniers et les Bakotas qui ne voulaient pas se laisser coloniser. Le premier grand rassemblement de villages Bakotas: Kemboma (du Français campement)se trouvait non loin de l'actuel Mekambo. Très bon chasseurs et très habiles dans la poterie, le travail du fer (il existait des clans de forgerons), la fabrication des armes qu'ils utilisaient lors des guerres interclaniques.
Population
Culture
Notes
- XIXe siècle, il ne devrait pas y avoir lieu d'ajouter un "s" pour marquer le pluriel. Bakota est la forme plurielle. Malgré l'usage depuis le
Kota ne veut rien dire dans la langue ikota. c'est un nom qui a été attribué aux ikota par leur voisins (et transféré aux colons). En l'occurrence les badouma à Lastoursville (Ogooué-lolo) et les mahongwé et békwil dans l'ogooué-ivindo car kota que ce soit en mahongwé ou en adouma veut dire attaché, empaqueté, noué. Or les locuteurs de la langue ikota se reclament ikota. Car ce mot vient de ikotaka qui veut dire selon les contexte: attaché, empaqueté, noué et compte tenu de l'obstacle (le fleuve) qu'ils ont rencontré lors de leur migration et étant donné qu'ils s'étaient regroupés sur un rive comme s'était un paquet, c'est ainsi, qu'ils ont dit: bèh'ikota: nous sommes ikota.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Efraim Anderson, Contribution à l'ethnographie des Kuta l, IL Studia Ethnographica UpsaIiensia - Vol. VI &. XXXVIll, Almqvist & Wiksell, Uppsala, 1953 & 1914.
- Efraim Anderson, Contribution à l'ethnographie des Kuta III, Occasional Papers XV, S. Lagercrantz and A. lôôv, 1991.
- Alain et Françoise Chaffin, L'art kota : les figures de reliquaire, Chaffin, 1979, 348 p.
- Marie-Claude Dupré, « L'art kota est-il vraiment kota ? », L’Ethnographie, 1980, vol. 76, n° 83, pp. 343-355 (critique des travaux Chaffin)
- Louis Perrois, Chronique du pays kota (Gabon), Cahiers de l'ORSTOM, Vol. VII, 1970
- Louis Perrois, « L'art kota-mahongwé », Arts d'Afrique noire, n°20, 1976, p. 15-37.
- Louis Perrois, La circoncision bakota, Cahiers de l'ORSTOM, vol. V, 1968.
- Louis Perrois, Le bwété des Kota-Mahongwé du Gabon : note sur les figures funéraires du bassin de l'Ivindo, Orstom, Libreville, 1969.
- Louis Perrois, Note sur quelques aspects de la circoncision bakota, Gabon, Office de la recherche scientifique et technique outre-mer, Libreville, 1967, 154 p.
- Jacques Germain, « De la figure de reliquaire concave-convexe dite à front bombé des Kota », Arts d'Afrique noire, n°117, 2001, p. 12-22.
- Valérie Nam, Une image de l'invisible - Les figures de reliquaire Kota, Université de Tours, 1999 (Mémoire de maîtrise)
Liens externes
- (en) Kota information (Arts & Life in Africa, The University of Iowa)
- (fr) « Réflexions sur 1'art funéraire Kota » (article de Gérard Delorme dans Arts d'Afrique noire, n° 123
Catégories :- Groupe ethnique du Gabon
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