- Ratatouille (personnage)
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Ratatouille (film)
Pour les articles homonymes, voir Ratatouille (homonymie).Ratatouille Titre original Ratatouille Réalisation Brad Bird Acteurs principaux Patton Oswalt
Ian Holm
Peter O'Toole
Brad GarrettScénario Brad Bird
Jan Pinkava
Jim CapobiancoMusique Michael Giacchino Décors Harley Jessup Photographie Robert Anderson
Sharon CalahanMontage Darren T. Holmes Production Brad Lewis Budget 150 millions de dollars américains[1] Format Dolby Digital SRD/DTS EX (son)
2.35 : 1 CinemaScope (projection)
35 mm (production)Durée 106 minutes[2] Sortie 2007 Langue(s) originale(s) Anglais Pays d’origine États-Unis Ratatouille est le huitième film d'animation en images de synthèse de Pixar Animation Studios, filiale de la Walt Disney Company. Il est sorti en salles à partir du 28 juin 2007.
Il raconte les aventures mouvementées d'un rat, nommé Rémy, qui est séparé de sa famille lors d'une fuite en catastrophe de sa colonie, délogée de son lieu d'établissement. Rémy s'installe alors dans les cuisines de Chez Gusteau !, un grand restaurant parisien[3].
Le film a été réalisé par Brad Bird, déjà réalisateur pour Pixar du long métrage oscarisé Les Indestructibles, d'après une idée originale de Jan Pinkava, également détenteur d'un Oscar reçu en 1998. Pinkava était le réalisateur originellement en charge du projet Ratatouille, mais il a été démis de cette fonction pour devenir simplement coréalisateur.
Ratatouille est le premier long métrage des studios Pixar dont la distribution ne comprend pas Joe Ranft. En effet, ce dernier est décédé le 16 août 2005. Il était surnommé le « Cœur de Pixar »[4].
Synopsis
Rémy, un jeune rat, vit dans la capitale française avec son père, Django, son frère, Émile, et un clan de rats, dans le grenier de la maison de Mabel, une vieille dame à la retraite. Contrairement aux membres de sa famille, Rémy est un grand admirateur de la cuisine française. Le jeune rat réussit à mettre instinctivement des ingrédients dans des plats divers, les rendant meilleurs, et subtils. C'est pourquoi, furtivement, il se rend, le soir, dans la cuisine pour lire un livre de recettes du chef cuisinier aux cinq étoiles, Auguste Gusteau, mort récemment après la perte d'une de ses étoiles à cause d'un critique, Anton Ego, qui s'opposait à l'idée fondamentale de Gusteau selon laquelle tout le monde peut cuisiner.
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Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue.
Un soir, avec son frère Émile, Rémy y retournera pour concocter une recette qu'il avait lue un autre jour. Mais la propriétaire de la maison les prend sur le fait : les rats sont contraints de fuir, et Rémy est alors séparé de sa famille. Il est seul dans les égouts, sans rien pour se mettre sous la dent.
Seul, le petit rat rêve de parler avec le maître Gusteau, qui le console et le guide. Sous l'influence de Gusteau, un jour, il sortira des égouts, et se retrouvera sur le restaurant du chef cuisinier décédé. Quelques jours avant l'arrivée de Rémy au restaurant, un nouvel employé, commis, nommé Alfredo Linguini, avait été embauché comme commis aux poubelles. Mais Skinner, le nouveau chef cuisinier du restaurant, le méprisait du fait qu'il était le fils de la petite amie de Gusteau.
Rémy se rend compte que le commis essaie de cuisiner et s'apprête à gâcher irrémédiablement une soupe. Le petit rat va alors s'infiltrer dans les cuisines pour sauver le plat. Alors que tout le monde vaque devant sa casserole, le rat rajoute des ingrédients dans une soupe, la rendant succulente, mais Linguini l'aperçoit et l'enferme sous une passoire. Skinner voit à son tour Linguini à côté de la soupe, et vient alors le réprimander : Linguini ne devait pas s'occuper des plats préparés, car il n'avait aucune formation de cuisinier. Heureusement, le petit rat n'a pas été vu par Skinner, ni par les autres employés.
Quelques minutes passent, et la soupe est servie à Solène Leclerc, critique culinaire. Skinner s'apercevant que la soupe servie était celle que Linguini avait modifié, tente de l'intercepter, mais n'y parvient pas. Skinner s'apprête alors à licencier le nouveau commis, mais la critique surprise par l'appétissante soupe fait parvenir au chef ses félicitations. Et aidé par Colette, Linguini ne sera pas mis à la porte. D'ailleurs, il ne s'occupera plus des poubelles mais des soupes à présent.
Pendant ce temps, le rat avait eu le temps de s'échapper de la passoire, mais à peine cherche-t-il une issue qu'il est intercepté par des cuisiniers qui décident ensuite de le jeter dans la Seine, enfermé dans un bocal. C'est Linguini qui est chargé de cette tâche. Mais alors qu'il s'apprête à le jeter dans le fleuve, il se rend compte que le rat comprend ses paroles et qu'il peut l'aider. Ils acceptent alors de travailler ensemble. Pendant ce temps, Colette est chargée de s'occuper de l'apprentissage de Linguini aux différentes tâches de la cuisine : mais, Skinner, décidé à le virer, lui demande de préparer à nouveau une soupe, certain que le commis n'y parviendra pas.
Le jour suivant, le rat s'entraîne à commander Linguini, en lui tirant les cheveux. Pratiquant la même tactique au restaurant, le rat se cache sous la toque de Linguini. Le commis réussissant ses tâches avec succès, est pris de l'envie de révéler son secret à Colette, mais le petit rat s'y oppose et l'oblige à l'embrasser à la place.
Plus tard, Émile retrouve son frère par hasard, à la sortie du restaurant, et Rémy, voyant son frère manger n'importe quoi, va voler dans la réserve du restaurant et tenter de lui apprendre à savourer ce qu'il mange.
Puis, Rémy découvre les liens de parenté entre Gusteau et Linguini, Gusteau souhaitant que son fils soit son successeur en cuisine. Il réussit à récupérer de justesse les preuves de ces liens pour les sauver des griffes de Skinner, et les donne à Linguini qui devient alors le chef-cuisinier légitime du restaurant paternel. Mais les autres cuisiniers sont étonnés du succès de Linguini dans l'art culinaire, lui qui ratait tous ses plats auparavant. Linguini finit par leur avouer la vérité. Et tous décident de le quitter, y comprit Colette, le soir même où l'horrible critique Anton Ego leur rendait visite.
Désemparé, Linguini ne sait plus que faire. Mais la famille de Rémy qui avait une dette envers lui vient l'aider.
Colette, sur sa moto, extrêmement en colère contre Linguini, est à deux doigts d'avoir un accident lorsqu'elle voit alors dans la vitrine d'une librairie le livre d'Auguste Gusteau Tout le monde peut cuisiner et décide de venir en aide à Linguini et aux rats. Ce soir-là, en effet, dans les cuisines du restaurant, de nombreux petits rats se partagent les tâches pour concocter les plats, tandis que Linguini assure le service. Rémy avait décidé de préparer une ratatouille (Confit Byaldi) pour le critique. Et lors de la dégustation, la profusion de saveurs fait revenir chez Ego le souvenir de la ratatouille de son enfance. Subjugué, il veut remercier le chef et Linguini lui avoue que c'est un rat qui a préparé le plat.
Le lendemain du repas, le critique publie un article sensationnel sur Linguini et sur le mystérieux petit cuisinier, habilement, il écrit de nombreuses phrases à double sens, sans toutefois en dévoiler sa nature. Malheureusement, les services d'hygiène ont été avertis par Skinner de la présence de rats dans l'établissement, et ces derniers ferment le restaurant.
Mais Linguini, aidé de Colette, résolument amoureuse, crée son nouveau restaurant nommé La Ratatouille en l'honneur de la ratatouille servie à Ego. Linguini s'occupe du service, et Colette fait la cuisine aidée de Rémy. Depuis ce jour, Ego a été lui-même licencié, mais revient chaque jour manger dans le restaurant de Linguini, appréciant cette ratatouille.
Fiche technique
- Titre : Ratatouille
- Réalisation : Brad Bird assité de Jan Pinkava
- Scénario : Brad Bird, Jan Pinkava, Jim Capobianco
- Photo : Robert Anderson et Sharon Calahan (directeurs de la photographie)
- Décors : Harley Jessup (production designer)
- Musique : Michael Giacchino
- Son : Randy Thom (sound designer) ; Michael Silvers (superviseur montage son)
- Montage : Darren T. Holmes
- Effets spéciaux : Apurva Shah
- Production : Brad Lewis (producteur) ; John Lasseter et Andrew Stanton (producteurs délégués) ; Galyn Susman (producteur associé)
- Société de production : Pixar Animation Studios
- Pays[2] : États-Unis
- Genre : comédie familiale
- Format[5] : Couleurs - 2,35:1 (CinemaScope - 35 mm - Son Dolby Digital SRD/DTS EX
- Durée [2] : 106 minutes
- Dates de sortie[6] : États-Unis, Canada: 22 juin 2007 (première à Hollywood) ; Belgique : 1er août 2007 ; France : 3 août 2007
Distribution
Voix originales
- Patton Oswalt : Rémy
- Lou Romano : Alfredo Linguini
- Janeane Garofalo : Colette
- Ian Holm : Skinner
- Peter O'Toole : Anton Ego
- Peter Sohn : Émile
- Brad Garrett : Auguste Gusteau
- Brian Dennehy : Django
- Will Arnett : Horst
- Julius Callahan : Lalo /François
- James Remar : Larousse
- John Ratzenberger : Mustafa
- Tony Fucile : Pompidou
- Brad Bird : Ambrister Minion
- Teddy Newton : Talon Labarthe
Voix françaises
- Guillaume Lebon : Rémy
- Thierry Ragueneau : Alfredo Linguini
- Camille : Colette
- Julien Kramer : Skinner
- Bernard Tiphaine : Anton Ego
- Pierre-François Martin-Laval : Émile
- Jean-Pierre Marielle : Auguste Gusteau
- Michel Dodane : Django
- Guy Savoy : Horst
- Cyril Lignac : Lalo
- Thierry Kazazian : François
- Jacques Bouanich : Larousse
- Michel Papineschi : Mustafa
- Pierre-François Pistorio : L’avocat
- Yves-Henri Salerne : Pompidou
- Mouss Diouf : Git
- Jérémy Prevost : Ambrister Minio
- Christophe Hondelatte : Narrateur
Voix québécoises
- Benoit Éthier : Rémy
- Philippe Martin : Alfredo Linguini
- Michèle Lituac : Colette
- Patrick Chouinard : Skinner
- Sylvain Hétu : Anton Ego
- Olivier Visentin : Émile
- Jean-Marie Moncelet : Auguste Gusteau
- Jacques Lavallée : Django
- Stéphane Rivard : Horst
- François L'Écuyer : Lalo
- Paul Sarrasin : François
- Alain Sauvage : Larousse
- Hubert Gagnon : Mustafa
- Denis Michaud : Pompidou
- Denis Roy : Ambrister Minion
- Denis Mercier : Talon Labarthe
Personnages principaux
- Rémy : Rémy est un rat qui rêve de devenir un grand chef cuisinier. Mais ce rêve est d'autant plus difficile que Rémy est un rat. Pourtant, son odorat des plus fins, et sa capacité à mélanger les saveurs pour préparer les meilleurs repas lui permettront de réaliser son vœu. Il refuse sa vie de rat d'égoût, et se reconnaît en tant que créateur, et non comme fouineur de poubelles. Quand Rémy ne concocte pas de plat, il lit le livre de son idole : Gusteau. En tombant sur son restaurant, Rémy ne savait pas encore ce qui allait lui arriver.
- Alfredo Linguini : Alfredo Linguini est un jeune homme roux timide et maladroit. Il a été embauché depuis peu, après plusieurs petits jobs, comme commis chargé des poubelles chez Gusteau, et il fait beaucoup d'efforts pour garder ce travail. Lorsqu'il rencontre Rémy, sa vie est bouleversée. Le succès lui tend les bras, et ce succès en devient suspect. Avec Rémy, il sera soumis à bien des épreuves face à son rival, Skinner.
- Colette : Prête à tout, Colette (inspirée de la grande chef cuisinière Hélène Darroze) est une femme de caractère, d'ailleurs la seule part de féminité chez Gusteau. Son ardeur, et sa patience l'ont fait réussir dans ce milieu pourtant peuplé uniquement d'hommes. Et cette infériorité la déstabilise, mais en devant surveiller le nouveau commis, Linguini, elle va apprendre à connaître quelque chose qui lui était inconnu jusqu'alors.
- Skinner : Petit, et rond, Skinner a horreur de se faire gouverner. Et après la mort de Gusteau, il devient le chef impitoyable du restaurant. Profitant de la renommée de son ancien patron, Skinner va placer quelques parts dans le commerce de la pizza et des burritos congelés. Transformant de ce fait le restaurant le plus chic de Paris en un grand centre commercial. Le personnage est lointainement inspiré de Louis de Funès[7].
- Anton Ego : Anton Ego est un des plus puissants critiques culinaires de Paris. En son pouvoir, il peut faire ou défaire la renommée d'un restaurant, provoquant joie, ou malheur. De par son visage fin, et vicieux, il terrifie les cuisiniers, devenant à sa merci. Anton s'est habitué à ce pouvoir, et n'y prête plus attention. Sous ses traits, est révélé une ressemblance à Louis Jouvet[8].
- Émile : Petit frère de Rémy, Émile est amoureux de la vie. Et s'il n'aime pas concocter des plats, il aime les savourer. Émile est prêt à tout pour soutenir son frère, lui remonter le moral quand ça ne va pas, ou dans sa chasse aux aliments insensés.
- Auguste Gusteau : Auguste Gusteau est l'un des plus grands chefs cuisiniers de son temps. Pour faire connaître son génie, il a écrit un livre : « Tout le monde peut cuisiner ». C'est grâce à celui-ci que Rémy va pouvoir faire prospérer son savoir. Les plus célèbres viennent déguster ses plats, mais mystérieusement, Gusteau va mourir, après la perte d'une étoile pour son restaurant dû à Ego, redoutable critique. Le restaurant perdra encore une étoile suite à sa mort. Mais, même après sa mort, Gusteau reste présent dans l'esprit de Rémy.
- Django : Django est le père de Rémy et Emile. Il ne veut rien de plus que son fils Rémy reste dans la colonie de rats, pour qu'il n'ait aucun rapport avec les humains. Il le mène alors devant une boutique de produits et poisons anti-rats afin de lui démontrer que les humains les haïssent et ainsi le dissuader de les fréquenter.
Bande originale
La bande originale de Ratatouille a été composée par Michael Giacchino, compositeur de Lost, les disparus, Mission : Impossible 3 ou encore des Indestructibles, avec Le Rat Band comme orchestre sous la gouverne de Tim Simonec. La bande originale est sortie le 26 juin 2007 sous le label Walt Disney Records. Elle comprend :
- Festin (instrumental)
- Welcome to Gusteau's (inst.)
- This Is Me (inst.)
- Granny Get Your Gun (inst.)
- 100 Rat Dash (inst.)
- Wall Rat (inst.)
- Cast of Cooks (inst.)
- Real Gourmet Kitchen (inst.)
- Souped Up (inst.)
- Is It Soup Yet? (inst.)
- Remy Drives a Linguini (inst.)
- Colette Shows Him le Ropes (inst.)
- Spécial Order (inst.)
- Kiss & Vinegar (inst.)
- Losing Control (inst.)
- Heist to See You (inst.)
- Paper Chase (inst.)
- Remy's Revenge (inst.)
- Abandoning Ship (inst.)
- Dinner Rush (inst.)
- Anyone Can Cook (inst.)
- End Creditouilles (inst.)
- Ratatouille Main Theme (inst.)
Production
Jan Pinkava est à l'origine du projet, il en a créé le scénario, les costumes, les paysages : il est le noyau de Ratatouille[9]. Mais, en 2005, Pixar décide de le remplacer par Brad Bird[10],[11],[12]. Ce changement brutal est dû à la complexité de l'histoire imaginée par Jan[13], trop de personnages principaux et d'intrigues secondaires. C'est alors que Brad Bird s'est imaginé cette comédie, en renforçant la relation Rémy - Linguini[14], et le personnage de Colette, alors faiblement investi[15]. Le nouveau réalisateur modifia aussi l'esthétique des rats pour les rendre moins anthropomorphes[16], en imaginant une comédie axée sur le physique[17], dont le personnage de Linguini fournirait la base du travail[18].
Lorsqu'il eut fini de retoucher le scénario, le réalisateur, Brad Bird, le directeur de la photographie, Robert Anderson et plusieurs autres techniciens, se sont rendus à Paris. Durant une semaine, ils ont visité les monuments prédominants et mangé dans des restaurants chics parisiens[19] pour comprendre correctement l'environnement de la capitale : Brad désirait donner de cette ville une vision romantique[10].
De retour en Amérique, l'équipe s'est alors lancée dans la préparation du film. Par exemple, pour la scène de Linguini, qui saute dans la Seine pour sauver Rémy, il a fallu qu'un technicien, vêtu comme le commis, saute dans la piscine des studios et vérifie quelles parties des vêtements collaient à la peau[20], ainsi, la conception des personnages fut bien plus compliquée que lors de la création de la baleine bleue du Monde de Némo. C'est un travail minutieux et long que toute l'équipe de tournage a fourni, surtout lors des deux dernières années, après le départ de Jan Pinkava. Selon Brad Bird, c'est ce délai qui a motivé les techniciens, à leur faire tenter des choses qu'ils n'auraient pas fait autrement[21].
Quant au choix du titre, il est dû à Jan Pinkava, originellement réalisateur du film. Brad Bird a persuadé John Lasseter de le garder car il était typiquement français, mais contenait aussi le mot rat dans son titre[21].
Conception des décors et de la nourriture
Ce fut un défi pour les cinéastes de créer tous les décors, surtout ceux qui avaient traits à la nourriture, créés par des ordinateurs : il fallait, selon le réalisateur, qu'ils apparaissent délicieux. Pour se faire, l'équipe de tournage a consulté plusieurs chefs gastronomiques, autant en Amérique qu'en France[22], et des animateurs d'écoles culinaires de la région urbaine de San Francisco[23] pour comprendre l'organisation d'une cuisine industrielle. Ils ont notamment rendu visite au restaurant Taillevent, à Guy Savoy, à Hélène Darroze, à La Tour d'Argent, à Cyril Lignac, au Café Procope et au restaurant Le Train Bleu. Michael Warch, l'un des nombreux techniciens du film, avait, avant de travailler pour les studios Pixar, suivi une formation d'école culinaire avant de tourner le film, ce qui lui permit d'aider les autres techniciens, concepteurs des décors[24],[25].
Le célèbre chef Thomas Keller a permis au producteur, Brad Lewis, de venir découvrir sa cuisine du French Laundry. Pour la conclusion du film, Keller a créé un plat fantaisiste, selon les souhaits du réalisateur, et en parallèle au titre du film, qu'il a nommé « Confit byaldi »[26]. La lumière utilisée dans Ratatouille pour mettre en valeur les fruits et légumes fut la même que celle utilisée dans Les Indestructibles pour la peau de la famille de super-héros[27], mais, de nouveaux programmes furent utilisés pour donner une texture organique[28]. Pour rendre le résultat plus réaliste, la musique, les dialogues et des images abstraites représentant les sensations des personnages lors de dégustation ont été utilisés. L'apparence des mets a été créée par l'animateur Michel Gagné, qui s'inspira du travail d'Oscar Fischinger et de Norman McLaren[29]. En dernier lieu, pour rendre un compost réaliste, le département d'art du film a photographié plusieurs sortes de produits alimentaires, tels que des pommes, des baies, des bananes, des champignons, des oranges, du brocoli, et de la laitue en fermentation[30].
Des noms de techniciens de tournage furent donnés à certains de ces aliments, comme « Les olives noires Goodman » du technicien d'animation Dan Goodman, ou « Le Café Stan » du monteur, Stan Webb.
Conception des personnages
D'après le concepteur, Jason Deamer, de Pixar, « la plupart des personnages étaient conçus lorsque Jan a quitté le tournage. Cet homme avait l'œil pour les reliefs[31] ». D'ailleurs, lors de la conception du personnage d'Anton Ego, Jan Pinkava le comparait avec un vautour[32].
Jan Pinkava dira, après son départ du projet :« Les gens veulent toujours savoir d'où viennent les idées. La vérité est qu'un jour, je me tenais dans la cuisine avec ma femme, et que tout-à-coup j'ai eu cette idée : et si un rat voulait devenir un chef de cuisine ? Lorsque vous vous mettez à raconter cela aux gens, tout le monde rit. C'est vraiment une idée complètement folle ![33] »Mais avant de concevoir ou de créer ces personnages sur ordinateur, Greg Dykstra les fabriquait en argile. Auparavant, il avait rencontré un expert des rats : B. F. Skinner, qui est d'ailleurs l'un des personnages du film. De son côté, Jan avait consulté Debbie Ducommun, une autre experte des rats, à propos de leurs habitudes et de leurs caractéristiques[34]. De plus, pour étudier les mouvements des rats, un an avant le tournage avait été déposé, à l'entrée des studios Pixar, une grande cage emplie de rats qui pouvaient ainsi courir, marcher, ou dormir[35].
Puis, il y a eu le choix des voix. Brad Bird a tout de suite choisi Patton Oswalt pour le personnage de Rémy après l'avoir entendu dans une de ses comédies[33]. Tous les acteurs donnant leur voix ont dû ensuite s'entraîner à se donner un accent français authentique. Cependant, John Ratzenberger, qui joue le rôle de Mustafa, n'y parvint pas, il s'exprime ainsi avec un accent italien[36].
Paris
Dans Ratatouille, ce n'est pas un Paris actuel, avec quelques traces de pollution dans le ciel, ni de longues files de voitures dans les rues, mais un Paris historique et symbolique qui apparaît, vue à travers des clichés enjolivés. En effet, dans le film, on aperçoit une Citroën 2CV et une Citroën DS à plusieurs reprises, ou même un Linguini à vélo. Ceci révèle une trace de romantisme dans la vue parisienne des producteurs hollywoodiens[37].
Cédric Klapisch dira à ce sujet :
« Dans ce Paris imaginé, on roule encore en 2CV ou en DS. Je trouve cela charmant quand on s'invente le Paris que l'on veut voir. Finalement, le Paris qui est décrit par Hollywood demeure un Paris historique et symbolique. Vous me direz, quand un Français va faire un clip en Californie, il y a toujours une fille en roller avec un milk-shake ! Tout le monde a des clichés sur tout le monde ![37] »À la différence de la directrice de la photographie, Sharon Calahan, qui a déclaré rechercher une atmosphère d'octobre, idéal, pour le film :
« Quand nous sommes allés à Paris, il y avait du soleil, mais la lumière était argentée et diffuse, tout paraissait doux, chaleureux et accueillant. Je voulais retrouver cela dans notre film. Le film n'est pas éclairé avec une lumière fortement colorée et des ombres franches comme c'est le cas d'ordinaire, parce que je voulais vraiment célébrer cette couleur particulière que l'on ne trouve qu'à Paris[38]. »Auguste Gusteau, entre réalité et fiction
Certains traits du personnage du chef cuisinier Auguste Gusteau n'ont peut-être pas été créés par Jan Pinkava mais plutôt inspirés de la vie d'un véritable chef cuisinier, Bernard Loiseau. Dans le film, Gusteau a disparu, des rumeurs circulent sur le fait qu'il semble s'être suicidé après la perte d'une étoile pour son grand restaurant car il cherchait toujours à atteindre l'excellence avec ses cinq étoiles. C'est aussi le cas de B. Loiseau.
Or, Bernard Loiseau était classé trois étoiles au Guide Michelin, et 19⁄20 au Gault-Millau. Considéré comme l'un des plus grands restaurateurs français[39]. Il projetait d'ouvrir un hôtel de luxe et de caractère, mais suite à une rétrogradation de 19 à 17⁄20 pour le Gault-Millau, et à des critiques poignantes disant qu'il ne cherchait plus la perfection, mais s'endormait sur ses lauriers[40], au détriment de sa qualité de créateur, d'innovateur, Bernard Loiseau se suicide le 24 février 2003[41].
Laissant une part de mystère sur sa disparition, ses antécédents le font comparer à Gusteau, qui disparu de la même manière, sans donner d'explications.
Sortie
La première mondiale de Ratatouille s'est déroulée le 22 juin 2007 à Los Angeles, au Kodak Theatre[42]. La sortie commerciale se déroula une semaine après, avec la nomination aux Oscars de Extra-terrien, le court métrage qui précèdait le film durant sa projection[43].
Marketing
La bande-annonce de Ratatouille débute de la même manière que son prédécesseur : Cars. Une vue d'ensemble dépeint Paris, accompagnée d'une voix narrative décrivant la capitale.
Le spectateur assiste ensuite à une scène dans un restaurant, celui de Maître Gusteau. Puis, la caméra entre dans les cuisines, et nous donne à voir un rat qui assaisonne une soupe… mais le commis Linguini le prend sur le fait[44]. Cependant, les scènes que l'on peut voir ne sont pas présentes dans le film, comme tous les autres métrages des studios Pixar.Toutefois, une seconde bande-annonce est sortie le 23 mars 2007[45]. Le Grand tour du fromage commença le 11 mai 2007 avec des démonstrations de cuisine et un extrait du film[46]. D'ailleurs, Lou Romano a participé à une séance d'autographe à San Francisco durant ce tour[47].
Comme la plupart des films Pixar, l'intrigue est mise en place dès le début de la bande-annonce, mais le suspense est toujours présent : le spectateur a le droit de se poser des questions en voyant ces images.
Autour du film, a ensuite été créé un vin français à l'image de Ratatouille, avec l'aide de Costco. Quelques bouteilles ont été commercialisées, mais suite à des plaintes déposées par l'institut de l'œnologie en Californie, tout a dû être arrêté. Le motif de la plainte venait du fait que ce produit dérivé allait attirer des buveurs mineurs[48].
Il existe aussi des peluches, des jouets, un jeu vidéo, plusieurs livres et albums.
Au Royaume-Uni, plutôt que de sortir une bande-annonce du film, un extrait commercial fut diffusé en salle comportant des scènes de Rémy et Emile pour décourager le piratage du film[49]. De même, toujours au Royaume-Uni, les protagonistes du film furent utilisés dans une publicité pour la Nissan Note. On peut y voir Rémy et Emile qui regardent eux-mêmes une publicité pour la Nissa Note, et disent « étonnamment spacieux » c'est en quelques sortes une parodie publicitaire que Nissan s'attrait[50]
Les studios Disney et Pixar s'inquiétèrent de l'audience anglophone, et particulièrement de celle des jeunes, de par l'étrangeté et la prononciation du mot « ratatouille ». Le titre fut donc épellé phonétiquement lors des bandes-annonces et extraits, et sur l'affiche du film[51],[52].
DVD
Début février 2008, le DVD ainsi qu'une édition haute définition Blu-ray sortent en vente en France, et début novembre 2007 en Amérique[53]. Cette nouvelle sortie pour les studios Pixar se différencie des précédents DVDs, où apparaissaient dans le menu, différents jeux enfantins[54]. Seul, un menu intéractif de Disney Channel est mis en valeur, accompagné de deux courts métrages, régis par un son Dolby Digital : une histoire de rats, et l'extraction ratée d'un dormeur de sa maison par un extraterrestre maladroit. L'histoire de rats n'est autre qu'une histoire animée sur Rémy et Emile, intitulée Your Friend the Rat (Vos amis les rats), dans laquelle deux rats essayent de devenir amis avec des humains, démontrant les préavis des humains à travers plusieurs exemples[55]. Ce court métrage en 3D dure onze minutes. L'autre court métrage n'est autre que celui précédant Ratatouille, en salle : Extra-terrien.
On retrouve de plus, la conception des personnages, la recette de la ratatouille, quelques morceaux du storyboard, la constitution du Paris imaginé pour le film, et une discussion entre Brad Bird et Thomas Keller sur la réalisation du film, et des aspects culinaires du film.
Réception
Box-office
Lors de sa sortie nationale américaine, Pixar comptait près de 3 940 copies de Ratatouille qui démarra à la première place avec plus de 47 000 000 $[56], le plus petit départ pour un long métrage d'animation réalisé par Pixar depuis 1001 Pattes. Cependant, en France, lors de sa sortie nationale, le film a réalisé le meilleur démarrage pour un film d'animation[57]. Au Royaume-Uni, le film a aussi débuté premier au box-office avec près de 4 000 000 £[58].
Le 13 janvier 2008, le film avait engendré près de 206 445 654 $ aux États-Unis, et plus de 619 687 889 $ dans le monde, réalisant ainsi le troisième plus gros succès des studios Pixar, derrière Le Monde de Nemo et Les Indestructibles[59].
Pays Box-office Nbre de sem. Classement TLT[60] Date Box-office Mondial[61] 621 404 947 $ 24 sem. 35e au 23 avril 2008 Box-office États-Unis[62] 206 445 654 $ 20 sem. 77e au 11 février 2008 Box-office France[63] 7 824 208 entrées 31 sem. 1er (2007) au 4 mars 2008 Box-office Paris[63] 1 446 391 entrées 15 sem. - au 4 décembre 2007 Box-office Suisse[64] 756 682 entrées - 14e en mars 2008 Précédé par Ratatouille (film) Suivi par Les Bronzés 3 - Amis pour la vie Numéro 1 du box-office annuel en France 2007 Bienvenue chez les Ch'tis Succès et critique
Succès critique et public, Ratatouille est l'un des longs métrages les plus rentables que Pixar ait tourné jusqu'alors[59]. Le film a d'ailleurs été élu par le site internet Rotten Tomatoes[65], par exemple[66], meilleur film de l'année[67]. Et ce succès, c'est la Walt Disney Company qui en profite en créant par masse des produits dérivés comme des peluches, des jouets, des jeux vidéo, et même un vin français. Plusieurs livres ont aussi été commercialisés autour du film : des albums, des bandes-dessinées, ou des romans.
Avec ses 1 951 074 entrées, Ratatouille a réalisé le quatrième meilleur démarrage hebdomadaire français de tous les temps pour un film d'animation, il est aussi le film le plus vu dans les salles de cinéma en 2007.[68].
Les réactions critiques du film furent la plupart du temps unanimement positives. 196 personnes de Rotten Tomatoes, un critique en ligne, ont évalué à 96⁄100 Ratatouille[69], de la même manière que Metacritic, dont 37 personnes l'ont aussi évalué à 96⁄100, le sixième meilleur score de tous les sites internet en janvier 2008[70].
A. O. Scott, du New York Times, a parlé de Ratatouille comme d'« un film populaire impeccable, et l'un des portraits d'artiste les plus convaincants qu'il ait vu au cinéma[71] ». Roger Ebert, du Chicago Sun-Times, et Jeffrey Lyons, de NBC, ont quant à eux avoué qu'ils venaient de voir un film à la hauteur de leur espérance. Plusieurs revues[72] ont noté que la critique qu'émettait Anton Ego, à la fin du film, pouvait être prise comme une « claque sur le poignet » pour des critiques professionnels[73],[74].
Top 10
Durant sa projection, le film est apparu sur plusieurs classements des dix meilleurs films de l'année 2007 de magazines notables[75]
- 1er — Gene Seymour, Newsday[76]
- 1er — Meilleure animation, Rotten Tomatoes[77]
- 1er — Meilleur film, Rotten Tomatoes[78]
- 1er — Michael Sragow, The Baltimore Sun
- 1er — Ciné Live[79]
- 2e — A.O. Scott, The New York Times
- 2e — Joe Morgenstern, The Wall Street Journal
- 3e — Jack Mathews, New York Daily News
- 3e — Noel Murray, The A.V. Club
- 4e — Empire
- 4e — Liam Lacey et Rick Groen, The Globe and Mail
- 5e — Ella Taylor, LA Weekly
- 5e — Lou Lumenick, New York Post
- 6e — La rédaction, Première (France)[80]
- 6e — Ty Burr, The Boston Globe
- 7e — Cole Dabney, Cole and Bobby[81]
- 8e — Gleen Kenny, Première (USA)
- 9e — Dana Stevens, Slate
- 10e — Kenneth Turan, Los Angeles Times
- 10e — Wesley Morris, The Boston Globe
Récompenses et nominations
Ratatouille a été trois fois nommé aux Oscars 2008 : pour celui du meilleur film d'animation, celui de la meilleure chanson originale et celui du meilleur scénario. Il obtient aussi treize nominations aux Annie Awards dont neuf récompenses et une victoire aux Golden Globes dans la catégorie « Meilleur film d'animation ». Le film a pour l'instant remporté près de dix-huit prix internationaux et a été nommé pour divers autres prix à vingt-sept reprises[82].
Ratatouille détient le record du plus grand nombre de nominations aux Oscars pour un film d'animation en images de synthèse, détrônant ainsi Monstres et Cie, Le Monde de Nemo et des Indestructibles qui étaient nominés à quatre Oscars. Cependant, La Belle et la Bête détient le record du plus grand nombre de nominations de tous les films d'animations, avec six nominations, dont deux remportés.
- 2008 → Oscar du cinéma[82]
- Oscar du meilleur film d'animation
- Nomination à l'Oscar de la meilleure musique de film
- Nomination à l'Oscar du meilleur scénario original
- Nomination à l'Oscar du meilleur son
- Nomination à l'Oscar du meilleur mixage de son
- 2008 → Annie Award[82]
- Nomination au Meilleur film d'animation
- Nomination au Meilleurs effets spéciaux
- Nomination à la Meilleure animation des personnages d'un film d'animation
- Nomination à la Meilleure conception de personnages d'un film d'animation
- Nomination à la Meilleure réalisation d'un film d'animation
- Nomination à la Meilleure musique de film
- Nomination à la Meilleure production d'un film d'animation
- Nomination au Meilleur storyboard d'un film d'animation
- Nomination à la Meilleure voxographie dans un film d'animation dans un premier rôle masculin
- Nomination à la Meilleure voxographie dans un film d'animation dans un premier rôle féminin
- Nomination à la Meilleure voxographie dans un film d'animation dans un second rôle
- Nomination au Meilleur scénario pour un film d'animation
- 2008 → British Academy of Film and Television Arts[82]
- Nomination au Prix du meilleur film d'animation
- 2008 → Grammy Award[82]
- Nomination à la Meilleure composition pour une musique de film
- 2008 → Los Angeles Film Critics Association Awards[82]
- Prix du Meilleur film d'animation
- Prix du Meilleur film familial
- 2008 → Boston Society of Film Critics Awards[82]
- Prix du Meilleur scénario
- 2008 → National Board of Review[82]
- Prix du Meilleur film d'animation
- 2008 → People's Choice Awards[82]
- Nommé au Prix du meilleur film familial
Analyse du film
Morale
Les Américains sont fascinés par la cuisine française, caractérisée par sa diversité, et la considèrent comme une des plus raffinées au monde[83]. Ratatouille est un long métrage riche en sensations, où la réalité est mise en scène. Dans ce long-métrage de Pixar, le réalisateur Brad Bird met en scène un petit rat plongé dans le dur univers des hommes. Les dessins sont tous précis et chaleureux, par exemple avec la luminosité de Paris, et la Tour Eiffel qui semble monter très haut dans le ciel.
Dans cet univers, plusieurs grands thèmes de la vie sont mis en jeu. On retrouve le courage du petit Rémy face à l'adversité des hommes, peut-être jaloux de son talent à associer les aliments pour former un plat. Mais sa capacité à se surpasser l'emporte, et il deviendra ainsi petit chef du restaurant La Ratatouille, sous la gouverne de Linguini. Ainsi, le dur caractère de l'homme est donc critiqué dans ce film. On retrouve aussi le thème de la simplicité avec la ratatouille servie à Anton Ego, et le bonheur de la cuisine.
Ratatouille est donc un film accessible à tous, où plusieurs grands thèmes de la vie sont traités comme dans beaucoup de films de Disney.
Protection animale
Les studios Pixar
Les studios Pixar ont été conçus de sorte que tous les employés se rencontrent sans distinction de grade.
Le bâtiment est conçu symétriquement, avec les bureaux de chaque côté, et au centre, la seule toilette. Il n'est disposé qu'une seule toilette dans tout le bâtiment pour que les techniciens puissent échanger leurs idées et parler entre eux sans distinction de grade. John Lasseter les décrit comme un paradis pour l'homme[84].
Les bureaux sont éclairés par de large baies-vitrées, et à l'extérieur, sont installées une piscine, et une table de ping-pong.Tout est prévu pour le confort des employés, qui lors de la conception d'un film d'animation, sont souvent bloqués par le temps. Ces lieux de divertissement sont aussi évoqués comme un oxygène pour ces concepteurs lorsqu'ils manquent d'idées, par John Lasseter[84].
Ainsi, lors du tournage de Ratatouille, les employés ont pu se détendre lorsque l'inspiration leur manquait. Effectivement, l'équipe de tournage ne disposait que de deux ans pour ré-écrire le scénario, concevoir les personnages, et réaliser le film. Brad Bird avouera que sans ces lieux de détente, ils n'auraient sans doute pas terminé le film à temps, en les décrivant comme une ressource[84].
Le film est dédié à Dan Lee, animateur de l'équipe mort en 2005 d'un cancer du poumon.
Polémiques
IF Magazine a désigné Ratatoing, un film brésilien d'animation en images de synthèse, créé en 2007, comme étant un « ripoff » (une contrefaçon), copie de Ratatouille[85]. Marcus Aurelius Canônico du magazine brésilien, Folha de S. Paulo, décrit le Ratatoing comme un dérivé de Ratatouille. Il s'est ainsi demandé si Pixar engagerait des poursuites judiciaires contre les concepteurs de ce film d'animation. Le Ministère de la Culture brésilien a d'ailleurs publié l'article de Canônico sur son site officiel[86].
Titres en différentes langues
- (ar) راتاتوي' (Ratatwy)
- (dv) ރެޓަޓުއީ
- (eo) Ratatujo
- (fa) راتاتویی (Ratatwyy)
- (fi) Rottatouille
- (hr) Juhu-hu
- (el) Ρατατούης (Ratatoúis)
- (hu) L’ecsó
- (ja) レミーのおいしいレストラン (Remī no oishī Resutoran : « Le Délicieux Restaurant de Rémy »)
- (ko) 라따뚜이 (Raddaddui)
- (mk) mk:Рататоил (Ratatoil)
- (no) Rottatouille
- (pl) Ratatuj
- (ru) Рататуй (Ratatouï)
- (th) ระ-ทะ-ทู (Ra-tha-thu:)
- (uk) Рататуй (Ratatuï)
- (zh) 料理鼠王 (Liào lǐ shǔ wáng : « Le Rat s'arrangeant pour devenir roi »)
Bibliographie
- Nicole Seemen, Les Recettes de Rémy : Tout le monde peut cuisiner, Hachette Livre, France, 25 juillet 2007 (ISBN 2-0123-7318-6)
- Disney, Ratatouille : Des chefs cuisiniers, Hemma, France, 12 juillet 2007 (ISBN 2-8006-9526-9)
- Josette Gontier, Ratatouille, Hachette Livre, France, 25 juillet 2007 (ISBN 2-0146-2945-5)
- Disney, Ratatouille : Jeux et Coloriages, Hemma, France, 12 juillet 2007 (ISBN 2-8006-9528-5)
- DK Publishing, The Guide to Remy's World, DK Publishing, France, mai 2007 (ISBN 0-7566-2991-8)
- DK Publishing, Ratatouille Ultimate Sticker Book, DK Publishing, France, mai 2007 (ISBN 0-7566-2981-0)
- John Lasseter, The Art of Ratatouille, Cronicle books, Amérique, 27 juillet 2007 (ISBN 0-8118-5834-0)
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- (fr) Site officiel
(fr+en) Ratatouille sur l’Internet Movie Database
- Ratatouille sur AlloCiné
Sources
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu d’une traduction de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ratatouille (film) ».
Notes et références
- ↑ (en) Ratatouille - The New York Times, , Michael Cieply, consulté le 2 février 2008
- ↑ a , b et c (en) IMDb, « Ratatouille », consulté le 9 février 2008
- ↑ (en) version originale : Gusteau's
- ↑ (en) Cynthia Littleton, « Pixar's Ranft dies in crash », The Reporter, consulté le 3 février 2008
- ↑ (fr) Allociné, « Ratatouille - Fiche technique », consulté le 9 février 2008.
- ↑ (en) IMDb, « Ratatouille - Release dates », consulté le 9 février 2008.
- ↑ Interview de Brad Bird «Pour les mimiques de Skinner, le chef coq du Restaurant Gusteau où évoluent Rémy et son ami Linguini, nous nous sommes par exemple inspirés de Louis de Funès»Télémoustique
- ↑ Louis De Funès, Louis Jouvet, Charles De Gaulle… Le jour de gloire est arrivé. Et au diable les « freedom fries » ! - lesoir.be
- ↑ (en) Leo N. Holzer, « Pixar cooks up a story », The Reporter, consulté le 2 février 2008
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- ↑ (en) Ministère de la Culture Brésilienne, « Vídeo Brinquedo faz sucesso com desenhos como “Os Carrinhos” e “Ratatoing” », consulté le 3 février 2008
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