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Pour les articles homonymes, voir Nogent.
Nogent-le-Rotrou
Le Château Saint-Jean.Administration Pays France Région Centre Département Eure-et-Loir (sous-préfecture) Arrondissement Arrondissement de Nogent-le-Rotrou (chef-lieu) Canton Canton de Nogent-le-Rotrou (chef-lieu) Code commune 28280 Code postal 28400 Maire
Mandat en coursFrançois Huwart
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Perche Site web http://www.ville-nogent-le-rotrou.fr/ Démographie Population 11 124 hab. (2008) Densité 474 hab./km² Gentilé Nogentais, Nogentaises Géographie Coordonnées Altitudes mini. 97 m — maxi. 213 m Superficie 23,49 km2 Nogent-le-Rotrou est une commune française, située dans le département d'Eure-et-Loir et la région Centre.
Sommaire
Géographie
Localisation
Nogent-le-Rotrou est située dans le Perche, région naturelle[note 1] s'étendant sur une partie des départements de l'Eure-et-Loir, de l'Orne, du Loir-et-Cher, de la Sarthe et de l'Eure (département)[b 1]. Elle se situe à l'extrémité orientale de la vallée de l'Huisne, axe de communication naturel qui la relie au Mans.
Nogent-le-Rotrou se trouve à 127 km au sud-ouest-ouest de Paris à vol d'oiseau[1]. Elle est par ailleurs située à 52 km à l'ouest de Chartres[2], préfecture de l'Eure-et-Loir, à 93 km au nord-ouest d'Orléans[3], préfecture de la région Centre, et à 58 km au nord-est du Mans[4], préfecture du département voisin de la Sarthe. La commune de Nogent-le-Rotrou est frontalière du département de l'Orne, et se trouve à une dizaine de kilomètres de celui de la Sarthe.
Nogent-le-Rotrou est entourée des communes suivantes :
Parmi ces communes, celles de Condeau, Saint-Pierre-la-Bruyère, Dancé, Berd'huis, Saint-Hilaire-sur-Erre et Mâle font partie du département de l'Orne.
Géologie et relief
Climat
En raison de sa localisation, Nogent-le-Rotrou est soumise à un climat intermédiaire entre le climat océanique de la Normandie et du Maine et le climat océanique dégradé de la Beauce. Les précipitations y sont légèrement moins importantes que la moyenne nationale et l'amplitude thermique y est faible.
Les données suivantes proviennent de la station Météo-France du Mans, située à 58 km au sud-ouest mais dont le climat est assez semblable :
Ville Ensoleillement
(h/an)Pluie
(mm/an)Neige
(j/an)Orage
(j/an)Brouillard
(j/an)Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40 Le Mans[5] 1728 678 10 16 51 Paris 1 630 642 15 19 13 Nice 2 668 767 1 31 1 Strasbourg 1 633 610 30 29 65 Brest 1 492 1 109 9 11 74 Voies de communications et transports
Voies routières
Nogent-le-Rotrou était situé jusqu'en 1972 sur la route nationale 155, reliant Orléans à Saint-Malo via Alençon et Fougères, et jusqu'en 2006 sur la route nationale 23, reliant Chartres (Paris) à Nantes via Le Mans et Angers. Ces routes ont respectivement été déclassées en route départementale 955 en 1972, et en route départementale 923 par un décret du 5 décembre 2005[6]. La RN 23 a en effet été supplantée par l'autoroute A11 depuis son ouverture le 19 décembre 1975[7]. Une rocade permet aux véhicules en transit de ne pas traverser le centre-ville.
Vu l'éloignement des échangeurs no 4 et no 5 de cette autoroute — situés respectivement à 22 km et 25 km du centre-ville de Nogent-le-Rotrou[8] — cette autoroute n'a pas permis d'améliorer considérablement les temps de parcours vers les villes proches de Nogent-le-Rotrou ; elle a en revanche eu un effet important sur les temps de parcours vers des destinations plus lointaines. Les temps de trajet théoriques par la route sont ainsi de 53 minutes vers Chartres, 66 minutes vers Le Mans et 106 minutes vers Paris[8]. Il faut par ailleurs 43 minutes pour atteindre Mortagne-au-Perche, 57 minutes pour Châteaudun, 70 minutes pour Alençon et 111 minutes pour Orléans par des routes départementales[8].
Transports en commun interurbains
Nogent-le-Rotrou dispose d'une gare ferroviaire, la gare de Nogent-le-Rotrou, située sur la ligne Paris - Chartres - Le Mans. Depuis l'ouverture de la LGV Atlantique le 24 septembre 1989 et le détournement du trafic Grandes Lignes par cette ligne, Nogent-le-Rotrou n'est plus traversé que par des trains TER et des trains de fret. En janvier 2011, Nogent-le-Rotrou est desservi en semaine par 17 trains quotidiens vers Paris et 15 vers Le Mans ; les temps de parcours varient de une heure 30 à deux heures pour Paris et de 35 à 50 minutes pour Le Mans[9]. Une autre ligne reliait Nogent-le-Rotrou à Arrou, et au-delà à Châteaudun et Orléans, mais la dernière section de cette ligne a été déclassée en 1995[10].
Nogent-le-Rotrou est reliée à d'autres villes et villages d'Eure-et-Loir et du Loiret par le réseau de bus Transbeauce. Trois lignes de bus relient Nogent-le-Rotrou à Châteaudun, Orléans, La Bazoche-Gouet et Happonvilliers[11]. Deux lignes du réseau de bus Cap'Orne permettent par ailleurs aux voyageurs en provenance de Mortagne-au-Perche, Bellême, Mamers et Alençon de bénéficier des correspondances ferroviaires vers Paris en gare de Nogent-le-Rotrou[12].
Transports en commun urbains
Nogent-le-Rotrou s'est doté d'un réseau de bus urbain dès 1983[13]. Le réseau Nobus, dont l'exploitation est déléguée à l'entreprise Transports d’Eure-et-Loir, compte deux véhicules[13] et une ligne, exploitée du lundi au samedi[14]. La fréquence est d'environ un bus par demie-heure en pointe, mais de nombreux arrêts ne sont desservis qu'à certaines heures de la journée[14].
Transports aériens
Nogent-le-Rotrou ne possède pas d'aéroport ou d'aérodrome. Les aéroports les plus proches ouverts au trafic voyageurs régulier sont ceux d'Orléans — Saint-Denis-de-l'Hôtel (129 km), d'Angers — Loire (142 km), et surtout les aéroports franciliens de Paris — Orly (146 km) et Paris — Charles de Gaulle (177 km)[8].
Modes doux
Urbanisme
Morphologie urbaine
Logement
Projets d'aménagement
Toponymie
La ville fut d'abord appelée Nogionum (« terre nouvellement défrichée »), puis Novigentum et Nogentum (« nouveau peuple », « nouvelle ville ») à l'époque gallo-romaine[b 2]. Du fait de l'apparition d'un château, elle fut appelée Castrum Nogenti (« château de Nogent ») au XIe siècle, avant que le toponyme Nogent-le-Rotrou n'apparaissent au XIIe siècle, du nom des seigneurs de la ville et comtes du Perche[note 2],[b 2]. Malgré les tentatives de renommage de la ville (Louis de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, fit appeler la ville Enghien-le-François en 1560 ; Sully la rebaptisa Nogent-le-Béthune en 1632 ; la ville fut aussi brièvement appelée Nogent-le-Républicain durant la Révolution française, de 1794 à 1795), le nom Nogent-le-Rotrou resta d'usage à partir du XIIe siècle[b 2].
Histoire
Avant le Xe siècle
Des vestiges préhistoriques, dont des monuments mégalithiques, ont été découverts à Nogent-le-Rotrou et dans les communes voisines[b 1]. Nogent appartenait au territoire du peuple gaulois des Carnutes[b 1]. Nogent était déjà habitée à l'époque gallo-romaine : en témoignent des fours romains découverts dans la ville, ainsi que des restes de fondations à la base des murs d'enceinte du château Saint-Jean[b 3].
Jusqu'au XVIe siècle, une immense forêt couvrait l'essentiel de ce que l'on a plus tard appelé le Perche (Pays de bois)[b 1] et rendait la région de Nogent difficilement accessible[b 3]. C'est seulement au VIe siècle que Saint Avit, Saint-Bomer, Saint Lomer et Saint Ulphace évangélisèrent Nogent et sa région[b 3]. Durant le Haut Moyen Âge, la forêt du Perche servit plusieurs fois de refuge aux armées[b 3]. Au Xe siècle, le Perche était partagé entre les seigneurs de Chartres, de Châteaudun, de Châteauneuf, du Corbonnais et de Vendôme[b 4].
Pendant ce temps, la ville, appelée Nogentum (« nouveau peuple »), se développait lentement[b 4]. Elle était protégée par un castel, plusieurs fois détruit et à chaque fois reconstruit[b 4].
Les Rotrou et le rattachement de Nogent au domaine royal
Article connexe : Famille de Rotrou.En 955, Thibaut le Tricheur, comte de Chartres, confia Nogent à son fidèle vassal Rotrou, premier du nom[b 4]. La seigneurie de Nogent fut érigée en comté du Perche à la fin du XIe siècle[b 5]. Nogent connut une croissance urbaine forte à cette époque, grâce à l'établissement de plusieurs bourgs autour du château[b 6], à la construction d'un donjon au début du XIe siècle[b 4] et à la fondation par Geoffroy III en 1029 de l'abbaye bénédictine de Saint-Denis[b 5].
Rotrou III le Grand (1100-1144) étendit son autorité sur plus de 500 fiefs grâce à une administration efficace et au prestige que lui procurèrent ses performances militaires, face à son rival Robert de Bellême ou lors de la première croisade[b 7]. C'est grâce à sa renommée que la ville fut ensuite appelée Nogent-le-Rotrou[b 8]. En 1134 et 1135, Nogent-le-Rotrou fut successivement détruite par des inondations puis par un incendie[b 9]. Les Rotrou étaient très pieux : Rotrou III et son fils Rotrou IV, beau-frère du roi de France Louis VII, enrichirent l'abbaye de Saint-Denis et lui octroyèrent des privilèges sans cesse plus étendus[b 9], Rotrou IV fonda la Maison-Dieu (ou Hôtel-Dieu) en 1182[b 8], et son fils Geoffroy V établit la collégiale Saint-Jean en 1194[b 10].
Le château fut complété d'une enceinte au XIIe siècle, tandis que l'on commençait à fixer par écrit les coutumes du Perche[b 10]. La mort du dernier comte du Perche de la famille des Rotrou, Guillaume, en 1226, entraîna le rattachement au domaine royal du Perche[b 11], qui fut gouverné pendant 200 ans par une branche cadette de la famille royale[15]. Un bailli fut alors établi dans le Perche[b 12], dont la capitale se déplaça progressivement vers Mortagne et Bellême[b 13].
Nogent-le-Rotrou fut fortement affectée par les désordres qui touchèrent le Royaume de France au XIVe et au début du XVe siècle. Le monastère de Saint-Denis fut dévasté vers 1302 par les habitants de Nogent, pour une raison inconnue[b 14]. Les Anglais s'emparèrent de la ville en 1359 après un violent combat sur le pont Saint-Hilaire, avant de rendre la ville l'année suivante à la paix de Brétigny[b 14]. En 1427, Salisbury reprit la ville et incendia le château[b 14], qui ne fut réparé qu'à la fin du siècle[b 15].
Développement et déclin de l'industrie textile (XVIe — XVIIIe siècle)
Le XVIe siècle vit le développement rapide de la production et du commerce des serges et étamines de Nogent-le-Rotrou, exportées dans toute l'Europe et vers le Nouveau Monde[b 16]. On produisait également du vin et du cidre dans les campagnes entourant la ville[note 3],[b 17]. Nogent-le-Rotrou connut un essor intellectuel et artistique important à la Renaissance, et vit la naissance du poète de la Pléiade Rémy Belleau[b 18]. L'Hôtel de Ville et les Halles furent bâtis en 1533, et le pavement des rues de Nogent commença en 1556[b 19].
La Coutume du Perche fut révisée en 1558, dans la grande salle du chapitre de Saint-Denis[b 19]. Mais les guerres de religion frappèrent Nogent, après que Louis de Bourbon, seigneur de Nogent, a pris la tête du parti protestant[b 20]. La collégiale fut incendiée en 1568, et un chef catholique normand fit pendre la garnison protestante du château quelques mois plus tard[b 20].
Plusieurs couvents et un collège furent fondés au cours du XVIIe siècle à Nogent[b 21], tandis que la prospérité du Perche était assurée par une proto-industrie textile et métallurgique en plein essor[15]. Maximilien de Sully, ministre protestant d'Henri IV, acquit en 1624 la seigneurie de Nogent, mais n'y résida pas en raison de l'opposition des moines de Saint-Denis ; il y fut néanmoins enterré à sa mort en 1641[b 22].
La révocation de l'édit de Nantes (1685) entraîna l'émigration de nombreux fabricants de tissus et le début du déclin de cette industrie[b 23]. À partir de 1723, la monarchie publia plusieurs arrêts visant à combattre la fraude qui aggravait encore les difficultés de ce secteur[b 24]. De 25 000 pièces en 1693, la production des étamines chuta à 7 000 pièces en 1787 et 3 500 en 1802[b 25]. Cette crise fut néanmoins compensée par l'essor de l'élevage des chevaux percherons, recherchés pour leur vigueur et leur endurance[b 24].
On commença au milieu du XVIIIe siècle à assécher les marais du centre de la ville[b 26]. La ville, durement affectée par les difficultés économiques, fut le théâtre d'événements précurseurs de la Révolution : la population se révolta contre les corvées en 1780, et les Capucins se plaignirent en 1784 qu'ils étaient insultés par les « gens du peuple »[b 27].
La Révolution française et le XIXe siècle
Les violences liées à la Révolution française touchèrent peu Nogent-le-Rotrou[b 27], rebaptisée Nogent-le-Républicain[b 2] et promue chef-lieu de district, puis sous-préfecture[16]. Les tombes de Sully et de sa femme[b 27], ainsi que celles des Rotrou[b 28], furent néanmoins violées. Après la dissolution de la communauté de Saint-Denis en 1788, les différents couvents que comptait la ville furent fermés en 1790, la collégiale Saint-Jean en 1793, l'église des Capucins en 1794 et l'église Notre-Dame-des-Marais en 1798[b 28]. Aucun de ces édifices religieux, dont plusieurs étaient en mauvais état, ne rouvrit par la suite. La commune acheta en 1806 les bâtiments de l'abbaye de Saint-Denis pour en faire un collège, un tribunal et une prison[b 28].
Le centre-ville fut transformé dans les années 1810 et 1820, par la création de nouvelles rues, le nivellement de places, la construction de fontaines et la plantation d'allées[b 29]. Une inondation toucha durement la ville en 1841[b 29], et l'épidémie de choléra tua 117 personnes à Nogent en 1849[b 30]. Le chemin de fer arriva en 1854 à Nogent-le-Rotrou, qui devint bientôt une étape sur les axes Paris-Nantes et Paris-Rennes-Brest de la Compagnie de l'Ouest[b 30].
Les environs de Nogent-le-Rotrou furent le théâtre d'une bataille opposant les armées française et prussienne durant la guerre de 1870-1871, et le duc de Mecklembourg envisagea un temps de bombarder le château Saint-Jean[b 30]. La guerre terminée, la caserne Sully fut construite en 1875 et le 115e régiment d'infanterie de ligne s'y installa en 1880[j 1]. La fin du XIXe siècle constitua une période de modernisation et d'embellissement sans précédent de la ville : la ville fut éclairée au gaz en 1865, elle fut équipée d'un réseau d'adduction d'eau dans les années 1880 et de trottoirs dans les années 1890, et de nouvelles places, rues et boulevards furent percés au tournant du siècle[b 31].
Nogent-le-Rotrou au XXe siècle
Nogent-le-Rotrou ne fut pas directement touché par la Première Guerre mondiale, les combats se déroulant dans le nord-est de la France, mais des nogentais furent envoyés et pour certains tués au front[15]. La modernisation de la ville se poursuivit au début du XXe siècle : l'électrification de la ville commença juste avant le premier conflit mondial, et Nogent-le-Rotrou s'équipa d'une salle des fêtes en 1922 et d'un stade en 1924[17]. Nogent-le-Rotrou perdit son statut de sous-préfecture en 1926, aux côtés de 105 autres villes françaises, dans un but d'économie budgétaire ; elle redevint néanmoins sous-préfecture en 1943[18].
L'armée allemande bombarda Nogent-le-Rotrou les 15 et 16 juin 1940, et entra dans la ville le 17 juin[17]. Les statues de Rémy Belleau, de Sully et du général de Saint-Pol, personnalités illustres de la ville, furent déboulonnées en 1943[17]. L'action de la Résistance, entamée en 1941, s'accentua à partir du débarquement du 6 juin 1944, à moins de 200 kilomètres de là[15]. La ville fut libérée le 11 août 1944 par le maquis de Plainville[15], et le général de Gaulle entra dans la ville le 20 août[17].
À l'instar de ce qui se déroulait dans beaucoup de villes françaises à cette époque, les Trente Glorieuses furent pour Nogent-le-Rotrou une période d'extension urbaine par la création de nouveaux quartiers, en 1955 aux Gauchetières (à l'ouest de la ville) et en 1971 sur le plateau Saint-Jean (à l'est), et de grands équipements[17]. L'installation de la première unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC 1) à Nogent-le-Rotrou en 1981 permit la création de plusieurs centaines d'emplois dans une ville qui voyait disparaître sa petite industrie[17]. L'ouverture de l'autoroute A11 en 1975 et de la rocade à partir des années 1980 contribuèrent à réduire le trafic routier dans le centre, devenu considérable[17]. La municipalité s'est concentrée sur le développement du tourisme à partir des années 1990, avec la création d'une base de loisirs à Margon et la restauration du château Saint-Jean[17].
Politique et administration
Découpage administratif
Articles détaillés : Canton de Nogent-le-Rotrou, Arrondissement de Nogent-le-Rotrou, Département d'Eure-et-Loir et Région Centre.Nogent-le-Rotrou est le chef-lieu d'un canton qui comptait en 2007 15 713 habitants (population sans double compte) pour une superficie de 141,44 km²[19]. En plus de Nogent-le-Rotrou, ce canton comprend les communes d'Argenvilliers, Brunelles, Champrond-en-Perchet, La Gaudaine, Margon, Saint-Jean-Pierre-Fixte, Souancé-au-Perche, Trizay-Coutretot-Saint-Serge et Vichères. Le conseiller général du canton est en 2011 Philippe Ruhlmann, maire de Margon, apparenté à la gauche.
Nogent-le-Rotrou est depuis 1800 — avec une interruption entre 1926 et 1943[16] — l'une des trois sous-préfectures d'Eure-et-Loir. Son arrondissement est de taille assez réduite — 811 km² — et correspond à peu près à la partie eurélienne du Perche. La commune est située dans la région Centre, mais est frontalière de la Basse-Normandie (département de l'Orne).
La commune de Nogent-le-Rotrou a absorbé entre 1790 et 1801 la commune voisine de Saint-Hilaire[16].
Intercommunalité
Article détaillé : Communauté de communes du Perche.Nogent-le-Rotrou est le siège de la communauté de communes du Perche, structure intercommunale à fiscalité propre créée le 26 décembre 2006[20]. Nogent-le-Rotrou représente plus de la moitié des habitants de cette communauté de communes, qui rassemble l'ensemble des communes du canton de Nogent-le-Rotrou et neuf des quinze communes du canton voisin d'Authon-du-Perche. Le président de la communauté de communes du Perche est en 2010 Marc Lhuillery, maire de Coudray-au-Perche.
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Les institutions municipales d'Aire-sur-la-Lys sont installées dans l'Hôtel de Ville, édifice imposant situé Place Saint-Pol et construit entre 1853 et 1860[j 2]. Celui-ci s'est aggrandi au cours du XXe siècle lors de l'achat par la ville du bâtiment qu'occupait le Grand Café de la Comédie, et auquel le bâtiment principal est maintenant relié par une passerelle[j 3]. Cette extension accueille également l'office de tourisme.
La gauche est nettement majoritaire au sein du conseil municipal issu des élections municipales du 16 mars 2008. L'ancien secrétaire d'État au commerce extérieur et ancien député François Huwart (Parti radical de gauche) a en effet été reconduit pour son quatrième mandat de maire avec 52,17 % des voix au premier tour[21], et la liste qu'il dirigeait a obtenu 25 sièges contre huit pour l'opposition[22]. Le conseil municipal de Nogent-le-Rotrou compte quatorze femmes et neuf adjoints au maire[22].
Liste des maires
Article détaillé : Liste des maires de Nogent-le-Rotrou depuis 1816.Depuis 1958, quatre personnes ont exercé la fonction de maire de Nogent-le-Rotrou[23] :
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1958 1965 Michel Hoguet Apparenté UNR Député (1958-1973) 1965 1987 Robert Huwart PS puis MRG Président du conseil général d'Eure-et-Loir (1979-1986) 1987 1989 Jean Cotinet PS Élu suite au décès de Robert Huwart 1989 François Huwart PRG Fils de Robert Huwart. Haut fonctionnaire, député (1997-1999, 2003-2007),
secrétaire d'État au commerce extérieur (1999-2002)Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Ville fleurie : deux fleurs attribuées par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[24].
Jumelages
La ville de Nogent-le-Rotrou est jumelée avec :
- Baiersbronn (Allemagne), voir Baiersbronn - Site de la ville
- Midhurst (Royaume-Uni) , voir Midhurst
Vie militaire
Population et société
Démographie
Pyramide des âges
La population de Nogent-le-Rotrou est une population relativement âgée. La proportion de personnes âgées de 90 ans et plus y est presque le double des moyennes départementale et nationale, et la proportion de personnes âgées de 75 à 89 ans dépasse de moitié environ ces moyennes. À l'inverse, les enfants de moins de 15 ans sont un cinquième moins nombreux que la moyenne nationale, alors que cette tranche d'âge est surreprésentée dans le département. La tranche d'âge supérieure, celle des 15-29 ans, est en revanche nombreuse, surtout lorsqu'on la compare à la moyenne départementale : cela s'explique en partie par l'offre d'enseignement secondaire et supérieur de la ville.
À l'instar de l'ensemble du pays, Nogent-le-Rotrou est touché par le vieillissement démographique. La proportion de la population âgée de 75 et plus a augmenté de 19 % à 27 % entre 1990 et 2007.
- Comparaison des pyramides des âges avec le département d'Eure-et-Loir et la France métropolitaine
Enseignement
Nogent-le-Rotrou est située dans l'académie d'Orléans-Tours.
La ville administre quatre écoles maternelles et cinq écoles élémentaires communales[31].
Le département gère deux collèges, le collège Arsène Meunier et le collège Pierre Brossolette, et la région gère deux lycées, le lycée Rémi Belleau et le lycée des métiers Sully[31]. Le lycée Rémi Belleau accueille environ 1 000 élèves, étudiants et enseignants[32] dans ses filières générale, technologique et professionnelles[33], tandis que le lycée Sully ne possède que des filières professionnelles[31]. À ces établissements publics s'ajoutent une école primaire, un collège et un lycée agricole privés, ainsi que plusieurs établissements spécialisés[31].
L'offre d'enseignement supérieur de la ville est constituée des trois BTS proposés par le lycée Rémi Belleau[34].
Manifestations culturelles et festivités
Santé
Nogent-le-Rotrou possède un centre hospitalier public de 257 places[35], réparties en quatre sites : l'ancien hôpital ou Hôtel-Dieu, en plein centre-ville, le nouvel hôpital, à la sortie orientale de la ville, et les deux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de La Roseraie et La Charmille. Plusieurs services de l'hôpital ont fermé depuis le début des années 2000, parmi lesquels la maternité et le bloc opératoire[36],[37].
La ville accueille un corps médical important en raison de sa taille et de son rôle de centre urbain pour les habitants de l'ensemble du Perche. On y compte ainsi en 2011 une trentaine de médecins[38] — toutes spécialités confondues — et une demi-douzaine de pharmacies[39].
Sports
Médias
Au lendemain de la Libération, existait le journal La Liberté du Perche. Aujourd'hui l'hebdomadaire L'Action républicaine. Le quotidien départemental est L'Echo Republicain, basé à Chartres, avec des correspondants locaux pour Nogent le Rotrou. L'autre hebdomadaire du département est L'Echo de Brou, basé à Brou.
Cultes
Nogent-le-Rotrou fait partie du diocèse catholique de Chartres et du doyenné du Perche[40]. La paroisse Saint-Lubin du Perche regroupe Nogent-le-Rotrou et les églises voisines de Beaumont-les-Autels, La Bazoche-Gouët, Thiron-Gardais, Authon-du-Perche et Marolles-les-Buis ; elle a pour curé l'abbé Daniel Rambure[40]. Des messes hebdomadaires sont célébrées dans les trois églises Notre-Dame, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Laurent[40] ; l'église Saint-Hilaire, en revanche, n'est plus ouverte au culte.
Nogent-le-Rotrou ne possède aucun édifice cultuel appartenant à une autre religion que le catholicisme romain[41]. Les Nogentais pratiquant les religions protestante ou mormone doivent se rendre à Chartres, ceux pratiquant la religion musulmane au Mans et ceux pratiquant le judaïsme à Tours ou en Île-de-France.
Économie
La ville dispose d'une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir.
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Agriculture
Industrie
Commerce
Tourisme
Secteur public
Entreprises et commerces
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- L’abbaye Saint-Denis, devenue le collège Arséne Meunier et qui abrite également le tribunal d’instance.
- Église Saint-Laurent, construite au XVe siècle et XVIe siècle.
- Église Saint-Hilaire, du XVe siècle et XVIIIe siècle.
- Église Notre-Dame, construite du XIIe siècle au XIXe siècle.
- Le tombeau de Sully
- Le château Saint-Jean, des XIIe, XIIIe et XIVe siècles
- Le monument à Rémy Belleau, XXe siècle, dû à René Iché
Patrimoine culturel
Gastronomie
Personnalités liées à la commune
Naissance
Sont nées à Nogent-le-Rotrou les personnalités suivantes :
- Rémy Belleau (° 1526 – † 1577), poète de la Pléiade[b 33] ;
- René Courtin (XVIe siècle), historien du Perche[b 33] ;
- Florent Goulet (XVIe siècle), poète élégiaque français[b 33] ;
- Charles de Bourbon-Soissons (° 1566 – † 1612), cousin du roi Henri IV, grand maître de France et vice-roi de Nouvelle-France[b 33] ;
- Françoise-Marie Jacquelin (° 1621 – † 1645), première femme à élever une famille au Nouveau-Brunswick, héroïne acadienne. Elle est née à Nogent-le-Rotrou, issue du mariage de Jacques Jacquelin, docteur en médecine, et d'Hélène Lerminier [42]. Elle est demandée en mariage par Charles de Saint-Étienne de La Tour, gouverneur d'Acadie. Un contrat de mariage est établi le 31 décembre 1639, à Paris. Son futur époux, qui est absent, se fait représenter par Guillaume Desjardins, sieur du Saint-Val, capitaine de marine pour le roi ;
- Jacques Charles Giroust (° 1749 – † 1836), homme politique français, plusieurs fois député d'Eure-et-Loir durant la Révolution française[b 33] ;
- Marin Dubuard (° 1769 – † 1837), baron de l'Empire[b 33] ;
- Jules Desnoyers (° 1800 – † 1887), géologue, archéologue et historien français, membre fondateur de la Société géologique de France[b 33] ;
- Gustave Le Bon (° 1841 – † 1931), sociologue, psychologue, anthropologue et médecin français ;
- Camille Gâté (° 1856 – † 1900), sculpteur français[b 33] ;
- André Badin (° 1932 – † 2009), acteur français ;
- Jean-Loup Cornilleau (° 1943), artiste plasticien français ;
- François Huwart (° 1947), homme politique français, maire de Nogent-le-Rotrou (1989-), député d'Eure-et-Loir (1997-1999 et 2003-2007), secrétaire d'État au commerce extérieur (1999-2002) ;
- Laurent Beauvais (° 1952), homme politique français, actuel président du Conseil régional de Basse-Normandie ;
- Sophie-Véronique Cauchefer-Choplin (° 1959), organiste de concert ;
- Daniel Fernandes (° 1973), judoka français ;
- Yoann Kowal (° 1987), athlète français.
- Eric Cluzeau (° 1966), sous-préfet de Mamers.
Décès
Sont décédées à Nogent-le-Rotrou les personnalités suivantes :
- Jacques Charles Giroust (° 1749 – † 1836), homme politique français, plusieurs fois député d'Eure-et-Loir durant la Révolution française ;
- Charles-Guillaume Gouhier de Petiteville, comte de Charencey (° 1773 – † 1838), officier français, député de l'Orne, officier de la Légion d'honneur ;
- Jules Desnoyers (° 1800 – † 1887), géologue, archéologue et historien français, membre fondateur de la Société géologique de France ;
- Charles-Joseph Pasquier, dit Bach (° 1882 – † 1953), chanteur, acteur et auteur dramatique français ;
- Michel Hoguet (° 1910 – † 1997), homme politique français, député de Nogent-le-Rotrou ;
- Raymond Poïvet (° 1910 – † 1999), dessinateur de bande dessinée français ;
- Florence Véran (° 1922 – † 2006), compositrice et chanteuse française ;
- André Landault (° 1913 – † 2009), écrivain français.
Autres
- Louis de Bourbon-Condé (° 1530 – † 1559), prince du sang, général, principal chef protestant durant les trois premières guerres de religion, père de Charles de Bourbon-Soissons, était seigneur de Nogent-le-Rotrou.
- Maximilien de Béthune, duc de Sully (° 1559 – † 1641), ministre d'Henri IV et Maréchal de France, était marquis de Nogent-le-Rotrou. Il est enterré à Nogent-le-Rotrou, à l'extérieur de l'Hôtel-Dieu.
- Une statue du général Jules de Saint-Pol (° 1810 – † 1855), tué pendant la Guerre de Crimée, a été érigée en 1857 sur la place principale de Nogent-le-Rotrou, mais elle fut retirée par l'armée allemande en 1943. Après la guerre, la place fut renommée « Place Saint-Pol », et une plaque est dédiée à la mémoire du général.
- Paul Harel (° 1854 – † 1927), poète français, a vécu trois ans à Nogent-le-Rotrou durant son adolescence.
- Paul Deschanel (° 1855 – † 1922), président de la République française, académicien, a été pendant 35 ans (1885-1920) député de la circonscription de Nogent-le-Rotrou.
- Bertrand Gallet (° 1945), homme politique, écrivain, colauréat du prix Albert Londres en 1985, a été député de la circonscription de Nogent-le-Rotrou de 1988 à 1993 et adjoint au maire de Nogent-le-Rotrou de 1983 à 1989.
- Bruno Rocco (° 1963), auteur français de bande dessinée, vit actuellement à Nogent-le-Rotrou.
Héraldique
Les armes de la commune de Nogent-le-Rotrou se blasonnent ainsi :
d'azur au lion d'argent accosté de deux fleurs de lys d'orCompléments
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- Pierre Bruyant, Nogent-le-Rotrou et ses environs, Paris, Res Universis, coll. « Monographies des villes & villages de France », 1993 (1re éd. 1904), 127 p. (ISBN 978-2-87760-839-8)(ISSN 0993-7129) (OCLC 489866182)
- Aristide Gouverneur, Essais historiques sur le Perche, 1882.
- Bruno Jousselin et Gérard Pigray, Nogent-le-Rotrou, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », 2009, poche, 128 p. (ISBN 978-2-84910-977-9) (OCLC 466660872)
- Josiane Séguret-Fourcroy, Rues et maisons de Nogent-le-Rotrou, t. 1 & 2, Paris, Livre Histoire, coll. « MH », 2006 (ISBN 978-2-84373-971-2)
- Guillier de Souancé, Nogent-le-Rotrou, Paris, Lorisse, 2001 (1re éd. 1916) (ISBN 978-2-84373-063-4) (OCLC 47971210)
Nogent au temps de l'époque contemporaine
- Claude Hamelin et Gwénaëlle Hamelin, Les industries percheronnes, éditions des Amis du Perche, 2003 (ISBN 978-2-900122-36-5)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- comté du Perche ne comprenait qu'une partie de la région naturelle du Perche, appelée Grand-Perche ou Haut-Perche. Le
- En ancien français, « le » pouvait signifier « de ». Nogent-le-Rotrou signifie donc « Nogent de Rotrou », ou « Nogent appartenant à Rotrou ».
- XVIIIe siècle. La vigne se maintint dans le Perche jusqu'au début du
Références
- Pierre Bruyant, Nogent-le-Rotrou et ses environs, Paris, Res Universis, coll. « Monographies des villes & villages de France », 1993 (1re éd. 1904), 127 p. (ISBN 978-2-87760-839-8)(ISSN 0993-7129) (OCLC 489866182)
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- « Hommes remarquables nés à Nogent », p.42-43.
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- Autres
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- Orthodromie entre "Chartres" et "Nogent-le-Rotrou" sur lion1906.com. Consulté le 27 janvier 2011
- Orthodromie entre "Orléans" et "Nogent-le-Rotrou" sur lion1906.com. Consulté le 27 janvier 2011
- Orthodromie entre "Mans" et "Nogent-le-Rotrou" sur lion1906.com. Consulté le 27 janvier 2011
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- Google Maps, depuis le centre-ville de Nogent-le-Rotrou. Données calculées grâce au calculateur d'itinéraire de
- Fiche horaire Paris - Chartres - Le Mans sur ter-sncf.com. Consulté le 2 février 2011 [PDF]
- [PDF] [www.lignes-oubliees.com/fichiers/declassements.pdf Retranchements et déclassements de lignes ou sections de lignes des chemins de fer français] sur lignes-oubliees.com. Consulté le 2 février 2011
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- Les maires de Nogent-le-Rotrou sur francegenweb.org. Consulté le 28 janvier 2011
- Villes et villages fleuris - Eure-et-Loir
- INSEE : Population depuis le recensement de 1962
- Recensement de 2006 des communes d'Eure-et-Loir
- Dossier local - Commune - Nogent-le-Rotrou sur statistiques-locales.insee.fr. Consulté le 11 février 2011 [PDF]
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- Les établissements scolaires sur ville-nogent-le-rotrou.fr, 18 janvier 2011. Consulté le 30 janvier 2011
- Présentation de l'établissement sur remibelleau.com. Consulté le 30 janvier 2011
- Nos filières de formation sur remibelleau.com. Consulté le 30 janvier 2011
- Les brevets de techniciens supérieurs sur remibelleau.com. Consulté le 30 janvier 2011
- Centre hospitalier (Nogent-le-Rotrou) sur fhf.fr. Consulté le 13 février 2011
- L'hopital de Nogent-le-Rotrou à l'Assemblée » sur la-raudiere.com. Consulté le 13 février 2011 Laure de la Raudière, «
- Les hôpitaux sur vivre-dans-le-perche.fr. Consulté le 13 février 2011
- Médecins et spécialistes Nogent-le-Rotrou sur 118000.fr. Consulté le 13 février 2011
- Pharmacie Nogent-le-Rotrou sur 118000.fr. Consulté le 13 février 2011
- Paroisse Saint-Lubin du Perche sur diocese-chartres.com. Consulté le 10 février 2011
- Les cultes sur ville-nogent-le-rotrou.fr. Consulté le 10 février 2011
- Christian Foreau, "Françoise-Marie Jacquelin, une nogentaise héroïne de l'Acadie au XVIIe siècle", paru dans les Cahiers Percherons, bulletin trimestriel des Amis du Perche, n°180, 2009-4, p. 27.
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