- Lésigny (Seine-et-Marne)
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Lésigny Administration Pays France Région Île-de-France Département Seine-et-Marne) Arrondissement Melun Canton Brie-Comte-Robert Code commune 77249 Code postal 77150 Maire
Mandat en coursGérard Ruffin
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes Les Portes Briardes Entre Ville et Forêts Démographie Population 7 553 hab. (2007) Densité 753 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 69 m — maxi. 121 m Superficie 10,03 km2 Lésigny est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Les habitants sont appelés Lésigniens.
Ville résidentielle, Lésigny est la 42e commune la plus riche de France par ménage (sur 36 783 communes françaises): le revenu moyen par habitant s'élève à 39 034 € , d'après une enquête de l'INSEE pour lexpress.fr, en juin 2007[1].
Sommaire
Géographie
Lésigny, situé à 22 km à l'est de Paris en lisière du département de Seine-et-Marne, est un exemple de zone péri-urbaine à l'orée du Bois Notre-Dame. 267 hectares des 2200 de la forêt du Bois Notre-Dame se trouvent sur le territoire de Lésigny.
Lésigny est traversé par le Ru de la Ménagerie, qui fixe la limite communale avec Férolles-Attilly. Le Ru se jette dans le Réveillon à la limite du territoire de la commune. Outre Férolles-Attilly, les autres communes limitrophes sont Ozoir-la-Ferrière, Pontault-Combault, Servon, Santeny et Marolles-en-Brie.
Lésigny est une commune qui comptait 375 habitants en 1968, date des mises en chantier de résidences, essentiellement pavillonnaires. Résidentiel, Lésigny n'a jamais mis en place de zone industrielle. Les principales activités économiques de la ville sont le commerce et le tourisme. Plusieurs zones commerciales de proximité et deux hôtels de luxe assurent l'essentiel de cette activité.
Deux grandes fermes (Bourbonderie et Villarceau) perpétuent la tradition agricole de la commune en exploitant encore de vastes parcelles de céréales sur le territoire communal.
Communes limitrophes
Histoire
La présence d'une villa gallo-romaine dans la zone dite « la Grande Romaine » laisse supposer que l'étymologie de Lésigny est due au nom du propriétaire romain Licinus qui y possédait un domaine.
L'abbaye d'Hyvernau et l'abbaye de Monthéty (1167) se partagent un temps le territoire communal, avant que l'abbaye de Monthéty, quelques décennies plus tard, ne cesse ses activités.
Vers 1170, la foire annuelle de Monthéty, dédiée à la Vierge de septembre, est instituée. Après la fermeture de l'abbaye de Monthéthy, elle passe sous l'autorité de l'abbaye d'Hyvernau. Elle connait alors une certaine importance et passe sous l'autorité, en 1797, de la commune voisine d'Ozoir-la-Ferrière.
La source « miraculeuse » dont l'eau avait depuis toujours guéri la fièvre se trouvait pourtant sur le territoire de Lésigny (confirmation du nouveau cadastre en 1809). Mais les protestations lésigniennes sont restées sans effets.
L'existence de la paroisse de Lésigny est reconnue, en 1386, avec la présence d'un curé officiant dans l'ancienne chapelle. Cette chapelle est remplacée par l'église actuelle, consacrée en 1523 par François de Poncher, évêque de Paris et fils de Louis de Poncher, secrétaire et trésorier du roi François Ier, lequel finance la construction de cette nouvelle église, qui conserve des éléments de l'ancienne chapelle. Il achète des terres à Lésigny en 1508 et lance la construction d'un château de style Renaissance en remplacement du vieux château médiéval cerné de douves (les documents concernant l'ancien château de Lésigny n'ont pas été retrouvés).
Le château de Poncher connaît une histoire agitée. Léonora Dori l'achète en 1613. Quatre ans plus tard, après l'assassinat de son époux, Concino Concini, maréchal d'Ancre, le château est confisqué et donné à Honoré Charles d'Albert de Luynes, favori de Louis XIII. Pendant la Fronde, il est le théâtre de véritables batailles qui occasionnent de graves dégâts. Restauré en partie, il perd ses tours en 1794 avant d'être vendu comme bien national en 1798. Le château de Poncher, appelé château de Lésigny, dont le parc souffre du passage de la Francilienne, est à nouveau restauré dans les années 1960 puis dans les années 1990.
L'église de Lésigny a pendant longtemps la flèche de son clocher penchant à droite quand on considère l'édifice de face. Le clocher est redressé juste avant la Première Guerre mondiale.
Une agence postale est inaugurée en 1924 peu avant l'arrivée de l'électricité (1926). La commune abandonne son caractère purement champêtre à partir de 1968 en mettant en chantier des quartiers de zones pavillonnaires. Quatre écoles primaires (trois après fermeture de l'école de l'Orée) et un collège sont inaugurés entre 1969 et 1973. Avec la construction des nouveaux quartiers entre le village et Romaine, une nouvelle école est construite en 1989 en remplacement de celle de Grande Romaine.
Héraldique
Les armes de la ville se blasonnent ainsi :
d’azur au pal d’or chargé d’un lion de gueules armé, lampassé et couronné du champ, accosté de six fleurs de lys et de quatre besants, le tout aussi d’or, ordonnés intercalées en deux pal.
Démographie
Évolution démographique 1773 1796 1801 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 440 365 ? ? ? 381 368 389 374 394 406 396 398 ? ? ? 430 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 380 ? ? ? ? ? 310 260 ? 210 340 ? 375 6 567 7 114 7 865 7 747 7 571 7 553 Sources : avant 1801 Ville de Lésigny ; après 1801 recensements - En 2004, 80 naissances contre 24 décès pour 19 mariages.
Administration municipale
Liste des maires de Lésigny depuis 1790 Période Identité Parti Qualité 1790-1792 M. Regnault 1792-1800 M. Natraut 1800-1815 M. Duvernay 1815-1817 M. Rendu 1817-1819 M. Miremont 1819-1832 M. Boscary de Romaine agent de change 1832-1843 M. Archdéacon agent de change, conseiller d'arrondissement 1843-1853 M. Boscary de Romaine agent de change 1853-1860 M. Hottinger 1860-1865 M. Hache 1865-1867 M. Delettre 1867-1896 R. de Crèvecœur 1896-1909 M. Vatin Perignon 1909-1912 L. de Crèvecœur 1912-1914 J. de Crèvecœur 1914-1919 M. Godard 1919-1939 M. Gérard 1939-1945 M. Robert 1945-1947 M. Celestin Lecour 1947-1965 M. Robert Speitel 1965-1966 Emile-Laurent 1966-1974 Jean Magne 1974-2000 Maurice Mollard UDF anesthésiste, conseiller régional depuis 2000 Gérard Ruffin Nouveau Centre Chef d'entreprise, conseiller régional L'actuel conseil municipal. Le conseil municipal compte 29 membres. 26 représentants de la liste d'Union municipale, et 3 de la liste Ensemble, plus pour Lésigny.
Sports
Lésigny dispose sur son territoire d'un parcours de golf 27 trous, de cinq terrains de football, d'un gymnase, d'une salle polyvalente, de huit courts de tennis publics, dont quatre couverts, et douze courts de tennis privés. L'Union sportive et culturelle de Lésigny, le club omnisports de la ville, regroupe presque toutes les sections sportives de Lésigny. Une autre association sportive, le Moto Club de Lésigny, dont Randy De Puniet est licencié, est domiciliée à Lésigny. Le Moto Club de Lésigny est également un actif organisateur de courses, au Circuit Carole en particulier.
Lésigny ne dispose pas d'installations permettant l'organisation de compétitions en athlétisme, ainsi qu'en natation malgré la présence de trois grandes piscines d'agrément sur le territoire de la commune (Parc, Orée et Grande-Romaine).
Le cheval tient une place importante à Lésigny avec deux haras et deux pistes de saut d'obstacles (Bourbonderie et Entre-Deux-Parcs). La promenade à cheval est très pratiquée sur le territoire de la commune.
Deux petits lacs en vallée du ru de la Ménagerie permettent de pratiquer la pêche.
L'équipe de football Poussins de Lésigny parvient en finale de la Coupe de Paris 1976, où elle perd sur le score de 0-1.
Transports
Bordé au nord par la RN 4 et au sud par la RN 19, Lésigny est traversé depuis les années 1980 par la Francilienne, qui devait à l'origine séparer la ville en deux parties.
La population se mobilise alors contre ce projet, l'émission de télévision La France défigurée traitant de ce sujet. Le projet de construction est refusé en réunion publique par le conseil municipal présidé par son maire, Jean Magne ; ce refus conduit à un conflit entre le préfet de Seine-et-Marne et les élus de la ville de Lésigny. Le conseil municipal démissionne et des élections sont alors tenues, puis le projet est soumis aux nouveaux élus. Après quelques modifications du tracé, dont le passage en souterrain à proximité du Vieux Village, le projet est accepté. La Francilienne est alors construite et elle est opérationnelle depuis début 1980.
Au niveau des transports en commun, la ligne de bus SETRA 40-12 et 40-10 et une de Bizière (003-014) desservent la commune. Le car de la Ville assure des rotations sur le territoire de la commune qui sont principalement destinées aux enfants se rendant à l'école ou sur les terrains de sports.
Une ligne à haute tension, le long du Bois Notre-Dame, et un gazoduc à haut débit traversent la commune.
Quartiers
Le Vieux Village briard constitue l'élément central de la commune. À l'est du Vieux Village : la Pomme Verte, le Clos Saint-Yon, la Pomme Rouge, les Jardins de Saint-Marc (quartiers les plus récents, urbanisés entre 1989, 1993), le Clos Vimont (1969), la Grande Romaine (1968-1969) et une partie du Clos de la Vigne (1970) et du Clos Prieur (1970), les autres parties étant situées sur les communes de Férolles-Attilly et d'Ozoir-la-Ferrière. À l'ouest du Vieux Village : l'Orée de Lésigny (1968), le Parc de Lésigny (1968) et Le Réveillon (ex-Ville-Jardin) (1974).
Personnalités
- Les évêques de Paris vinrent, plusieurs siècles durant du haut Moyen Âge à la Renaissance, passer l'été dans leur domaine de Grande Romaine
- Concino Concini, Maréchal d'Ancre, et son épouse Leonora Dori dite la Caligaï
- l'humoriste Jean Roucas
- l'athlète Michel Jazy
- Roger Lemerre, l'ancien entraineur de l'Équipe de France et actuellement entraineur de l'équipe nationale du Maroc
- le dessinateur humoristique Claude Serre
- l'artiste peintre Claude Gaveau
- l'écrivain Jack Nezat
- l'organisateur des événements sous marins nationaux et internationaux Objectif Atlantide dans les années 1970 Daniel Meouchy
- Joëlle Mogensen la chanteuse du groupe « Il était une fois »
- Patricia Spehar, miss France 1997
- l'actrice Irka Bochenko
- Catherine Quinol, chanteuse du groupe Black Box.
- Jacques Bolle, Président de Fédération.
- Roger Bruge, historien de la ligne Maginot.
- Luc Besson, le cinéaste qui habita L'Orée de Lésigny dans les années 1970. C'est en plongeant régulièrement avec ses bouteilles de plongée dans la piscine de cette résidence, qu'il aurait eu l'idée du film Le Grand Bleu.
- le jazz-man Andy Emler
- le journaliste sportif Lionel Chamoulaud
- le comédien Thierry Lhermitte
Pendant la Coupe du Monde de football 1998, l'équipe national de football du Brésil séjourne dans l'hôtel du château de Grande Romaine, tout comme par la suite, d'autres équipes comme le Chelsea FC, le PSG, l'Olympique de Marseille, le RC Lens, etc.
Tournages à Lésigny
- Le Chateau de Lésigny
- Les liaisons dangereuses de Stefen Frears (1988)
- L'armée du crime de Robert Guediguian
- Le Parc de Lésigny:
- Le clip video de « Quelque chose de Tennessee » de Johnny Hallyday,
- Clip Vidéo de Kyo
- Publicités Bouygues Telecom
- Publicités "Mister Good Deal"
- L'Orée de Lésigny:
- Publicités Volkswagen.
- Le film Le Séminaire suite de Caméra Café
- Le film Les cigognes n'en font qu'à leur tête avec Marlène Jobert et Claude Rich
Jumelages
Bibliographie
- Guerreau, Monographie de Lésigny, 1889 (AD77 : MDZ1199)
- Réne-Charles Plancke, Brie-Comte-Robert et le Val d'Yerres à la Belle Époque, Le Mée sur Seine, Amattéis, 1993
Liens externes
Notes et références
Catégories :- Commune de Seine-et-Marne
- Paris Métropole
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