- Simon Canuel
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Simon Canuel Naissance 29 octobre 1767
Les Trois-MoutiersDécès 11 mai 1840 (à 73 ans)
LoudunOrigine Français Allégeance République française
Empire français
Royaume de France
Vendéens
Royaume de FranceGrade Général de division Conflits Guerres de la Révolution française
Guerre de Vendée
Guerre de Vendée de 1815Faits d'armes Bataille de Savenay
Bataille de Châtillon
Bataille d'Aizenay
Bataille de Saint-Gilles-sur-Vie
Bataille des Mathes
Bataille de Thouars
Expédition d'EspagneDistinctions Grand officier de la Légion d'honneur modifier Simon Canuel, général français, né le 29 octobre 1767 aux Trois Moutiers dans la Vienne, mort en 1840.
Sommaire
Biographie
La Révolution
Il gagna tous ses grades militaires dans les guerres de la Vendée. Ainsi, de simple officier au 71e qu'il était, il devint tour à tour, grâce à la protection de Rossignol et de Kléber, adjudant-général, adjoint, adjudant-général, général de brigade et général de division. Il se distingua à Doué et à Savenay. Verger-Dubareau et lui commandaient une division, renforcée par les grenadiers de Louis Blosse, placée sur le flanc gauche de la bataille de Savenay. Il se faisait remarquer alors par une grande exaltation révolutionnaire.
En avril 1796, général en Chef, Simon Canuel dirige la pacification d'un mouvement contre-révolutionnaire, en Sancerrois, mené par Phélippeaux. Lors de la reprise de la ville de Sancerre, il commande la colonne de droite, venant de Bourges par Azy. Sa colonne était composé d'un détachement de la Garde Nationale de Sancerre, de la Gendarmerie du département du Cher et d'un corps de troupes de ligne[1].
Le Directoire l'envoya ensuite à Lyon déclaré en état de siège. Fin 1797 (entre le et 11 fructidor an V), Canuel, commandant le département du Rhône dans la 19e division militaire, est démis de ses fonctions pour connivences avec les royalistes et renvoyé aux armées, puis à employer dans une division active[2]. Il en est de même pour son adjudant Perrin, certainement l'adjudant général Charles Perrein ou Perrin, auparavant à l'armée de Rhin-et-Moselle, accusé de détournements à Rheinfelden (Allemagne) en l'an IV, mis au traitement de réforme puis employé dans la 19e division militaire[3].L'Empire
Napoléon Ier ne jugea pas à propos d'employer Canuel dans les armées actives. Il eut simplement le commandement de quelques places fortes, dans lesquelles il végéta obscurément. Aussi se montra-t-il des plus empressés à saluer le retour des Bourbons. Il se déclara en 1814 chaud partisan des Bourbons. On le vit pendant les Cent-Jours se réfugier parmi les Vendéens insurgés, se placer en 1815 dans les rangs des hommes qu'il avait jadis combattus et devenir chef d'état-major du marquis de La Rochejaquelein.
La Restauration
Louis XVIII conféra à Canuel de présider le conseil de guerre chargé de condamner le général Travot. Son zèle monarchique l'entraîna jusqu'à dénoncer, comme attentatoires à la majesté royale, les mémoires dans lesquels les avocats de l'accusé se bornaient à invoquer pour leur client le bénéfice de l'amnistie. À cette même époque, Lyon revit Canuel comme gouverneur de la 19e division militaire. Sa conduite dans cette ville fut déplorable : il déploya contre ses anciens camarades un zèle exagéré. Le mouvement insurrectionnel qui éclata alors à Lyon et à Saint-Étienne fut excité et dirigé par des agents provocateurs. Canuel livra impitoyablement à la cour prévôtale ceux qui avaient eu l'imprudence d'y prendre part : plusieurs furent condamnés à mort et exécutés.
Le colonel Charles Nicolas Fabvier aide de camp du maréchal Marmont, duc de Raguse, chargé par le gouvernement de faire la lumière sur le complot réel ou supposé, et M. Charrier de Sainneville, lieutenant de police de Lyon dénoncèrent à l'opinion publique la conduite tenue par "Canuel" dans ces circonstances. Le général leur intenta un procès et le gagna devant les tribunaux; mais l'opinion publique laissa justement à Canuel la responsabilité de ce système de provocation, et son nom resta condamné à la plus fâcheuse célébrité.
Fin de carrière
A peu de temps de là, Canuel fut même arrêté, compromis dans l'affaire de la conspiration du bord de l'eau ; mais, après une ordonnance de non-lieu, il fut remis en activité de service et compris dans le nombre des inspecteurs généraux de l'année. En 1823, il eut en Espagne le commandement d'une division. Il fut immédiatement appelé au commandement de la 21e division militaire à Bourges et nommé grand-officier de la Légion d'honneur. La Révolution de 1830 le trouva dans cette position. Sa radiation définitive du cadre des officiers ne se fit pas attendre. Il est mort en 1841.
Publications
- Mémoires sur la guerre de Vendée 1815
- Réponse au colonel Favier sur les événements de Lyon, 1818.
Sources
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Simon Canuel » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, 1878 (Wikisource)
- « Simon Canuel », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
- France Militaire, p 161
- Inventaire pv Directoire, tome III, vendémiaire-nivôse an VI
- ibidem, 25 prairial et 13 fructidor an V, Guerre
Liens externes
- Page Simon Canuel Site du Souvenir Français, Comité de Loudun - Page dédiée à Simon Canuel
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- Décès en 1841
- Général de la Révolution française
- Guerre de Vendée
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