- Ligne du Haut-Bugey
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Pour les articles homonymes, voir Carpates (homonymie).
Ligne du Haut-Bugey Ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde Pays France Villes desservies Bourg-en-Bresse, Nantua,
Bellegarde-sur-ValserineHistorique Mise en service 1877 - 1882 Électrification 2010 Concessionnaires Compagnie des Dombes
et du Sud-Est (1877 - 1884)
PLM (à partir de 1884)Caractéristiques techniques Numéro officiel 884 000 Longueur 64,727 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 25 kV - 50 Hz Pente ou rampe maximale 35 ‰ Nombre de voies Voie unique Signalisation BAL Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic TGV, TER Rhône-Alpes Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne de Mouchard à Bourg-en-Bresse vers Mouchard Ligne de Chalon-sur-Saône à Bourg-en-Bresse vers Châlon-sur-S. Ligne de Mâcon à Ambérieu vers Mâcon (1) Voie mère de la ZI de Bourg-en-Bresse 37,012 0,000 Bourg-en-Bresse Ligne de Lyon-Saint-Clair à Bourg-en-Bresse vers Lyon Ligne de Mâcon à Ambérieu vers Ambérieu 1,017 PN1 1,037 ex PN2 Supprimé en ? 1,357 PN3 1,794 PN4 2,455 Pont-route ex PN5 supprimé en 2008 ?,??? Pont-route ex PN6 supprimé en ? 4,247 PN7 4,934 Future rocade de Bourg-en-Bresse ex PN8 supprimé en ? 5,714 PN9 6,456 PN10 ?,??? ex PN11 Supprimé en ? 7,040 Pont sur l'A40 (73 m) 7,878 PN12 8,587 PN13 9,071 PN14 9,864 Ceyzériat 10,102 PN15 10,305 PN16 10,815 PN17 11,582 PN18 11,944 Tunnel de Sénissiat (187 m) 12,841 PN19 12,842 Sénissiat-Revonnas 14,102 PN20 Déplacé en 2009 15,149 Viaduc de Ramasse (135 m) 16,084 ex PN21 Supprimé en 2008 16,626 PN22 ?,??? Pont-rail ex PN23 Supprimé en ? 17,436 PN24 17,823 Pont sur le Suran (23 m) 18,106 PN25 18,901 Villereversure 18,958 PN26 19,777 ex PN27 Supprimé en 2008 20,265 PN28 20,921 ex PN29 Supprimé en ? 21,574 ex PN30 Supprimé en 2008 21,860 PN31 22,351 Simandre-sur-Suran 22,525 PN32 23,918 Tunnel de Racouse (1689 m) 24,768 Viaduc de Cize-Bolozon (l'Ain) (245 m) 25,061 Cize-Bolozon 27,846 Tunnel de Bolozon 1 (200 m) 28,204 Tunnel de Bolozon 2 (818 m) 29,455 ex PN33 Supprimé en 2009 29,913 Tunnel de Mornay (2589 m) 33,022 PN34 33,466 Nurieux 34,217 Pont sur l'Oignin (31 m) ?,??? ex PN35 Supprimé en 2009 34,932 ex PN36 Supprimé en ? 35,315 Pont-route ex PN37 supprimé en 2009 35,321 35,625 Brion - Montréal-la-Cluse 36,800 Passage sous l'A404 Ligne d'Andelot-en-Montagne à La Cluse vers Andelot ?,??? ex PN38 supprimé en 2009 ?,??? ex PN39 supprimé en 2009 36,537 ?,??? ex PN40 supprimé en ? 36,618 PN40ter 36,754 La Cluse 37,059 ex PN41 Supprimé en 2009 37,144 Bras du lac de Nantua (20 m) 37,305 PN42 37,821 PN43 38,421 Tunnel de la Mulatière (279 m) ?,??? ex PN44 Supprimé en 2009 40,149 PN45 40,427 Nantua réservation pour évitement 40,817 PN46 41,670 Passage sous l'A40 42,269 PN47 ?,??? ex PN48 supprimé en ? 43,199 Les Neyrolles 43,483 PN49 43,639 PN50 ?,??? ex PN51 supprimé en ? ( modification N84 ) 45,702 Tunnel de Sylans (619 m) 46,374 ex PN52 supprimé en ? 48,490 ex PN53 supprimé en 2009 48,898 ex PN54 supprimé en ? 49,069 Charix-Lalleyriat 49,620 PN55 49,999 Pont-rail ex PN56 supprimé en 2010 50,593 PN57 51,526 Passage sous l'A40 52,216 PN58 53,192 PN59 53,372 PN60 53,748 Saint-Germain-de-Joux 54,951 PN61 supprimé en 2009 55,189 PN62 55,403 Viaduc du Tacon (115 m) 55,579 Tunnel de Trébillet (87 m) 55,771 PN63 supprimé en ? 55,788 PN64 ?,??? PN65 supprimé en ? 56,673 PN66 supprimé en ? 57,187 Tranchée de La Crotte (ancien tunnel de 137 m) 57,378 PN67 59,214 Châtillon-en-Michaille 59,390 PN68 59,779 Tunnel de Châtillon (258 m) 61,292 PN69 62,633 Passage piétonnier ex PN70 supprimé en 2008 63,200 Tunnel de Musinens (574 m) 64,343 PN71 supprimé en 2009 Ligne de Lyon à Genève vers Lyon 133,719 ancienne bifurcation vers Bourg heurtoir avant l'ex-BV des Dombes 64,530 Bellegarde 134,352 64,727 Bellegarde (ancien bâtiment voyageur) Ligne de Lyon à Genève vers Genève modifier La ligne du Haut-Bugey, également nommée ligne des Carpates[note 1] pour la section La Cluse - Bellegarde, est une ligne de chemin de fer française reliant Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine via Nantua. S'étendant sur 65 kilomètres à travers le massif du Jura, cette ligne a des rampes de 28 pour mille et des courbes au rayon faible (jusqu'à 300 mètres), ce qui rend son exploitation difficile.
À l'origine, et durant tout le XXe siècle, son intérêt est purement local puisqu'elle ne dessert que quelques communes du département de l'Ain. Mais après la parution d'un décret[1], le 31 janvier 2005, déclarant « d'utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la modernisation et à l'électrification de la ligne ferroviaire de Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine[note 2] », l'intérêt devient international car elle permet un gain en temps et distance entre Paris et Genève.
La ligne a été intégralement fermée au trafic de voyageurs en septembre 2005 pour en permettre la restructuration complète. Le trafic voyageurs TER a été reporté sur route. La modernisation de la partie exploitée et la réouverture de la partie neutralisée, en décembre 2010[2],[3], constituent un élément de maillage du réseau TGV français et européen.
Sommaire
Histoire de la ligne
Des débuts à l'arrêt de l'exploitation
L'histoire de la ligne du Haut-Bugey débute en 1866. La compagnie des Dombes et des Chemins de Fer du Sud Est, fondée en 1863, devient concessionnaire d'une ligne dont l'objectif est de relier les communes de Bourg-en-Bresse à celle de La Cluse[4]. Ce projet, jugé « insuffisamment rentable » par les grandes compagnies est adopté grâce à une loi de 1865 permettant à des lignes jugées « d'intérêt local » d'être financées par les conseils généraux des départements et les communes concernées. Les travaux ne débutent qu'en septembre 1872 après un report provoqué par un conflit en 1870[5]. Celui-ci a lieu avec la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée dont la compagnie des Dombes devient un concurrent non négligeable. Elle impose l'implantation de gares communes avec son réseau existant[4] et par conséquent la nécessité de construire une voie à écartement normal permettant la compatibilité des lignes.
Le profil difficile de la région a nécessité une construction progressive de la ligne. L'ouverture du premier tronçon a eu lieu le 10 mars 1876[6], il s'agit de celui reliant Bourg-en-Bresse à Simandre-sur-Suran, long d'environ 22 kilomètres. Le 6 juillet de cette même année, la voie a été rallongée de trois kilomètres pour rejoindre Bolozon. Cette portion a la particularité de contenir deux grands ouvrages d'art que sont le tunnel de Racouse, long de 1,7 kilomètre, et surtout le viaduc de Cize-Bolozon[7] long de 245 mètres qui traverse la rivière d'Ain dont le coût fut de 339 000 FF de l'époque[note 3]. Ce pont à arches a la particularité de permettre le passage des trains au niveau supérieur, et celui des voitures en dessous. Par la suite, trois nouveaux tunnels ont permis de relier Bolozon à La Cluse, dont celui de Mornay, le plus long de la ligne avec 2,6 kilomètres. La ligne de Bourg-en-Bresse à La Cluse a été ouverte le 29 mars 1877 par la compagnie des Dombes et des Chemins de Fer du Sud-Est.
À partir de 1878, le plan Freycinet prévoit que les lignes jugées d'intérêt local[4] à écartement normal soit reclassées dans le réseau général en vue d'un rachat par l'État. L'objectif annoncé est d'y permettre l'exploitation par les grandes compagnies. M. Mangini, directeur et fondateur de la compagnie des Dombes et des Chemins de Fer du Sud-Est, signe un contrat d'accord en juillet 1881. Celui-ci inclut la construction de la fin du tracé, classé d'intérêt général jusqu'à Bellegarde-sur-Valserine. La liaison et par conséquent la totalité de la ligne sont ouvertes le 1er avril 1882. Le 26 mai 1883[6], la compagnie des Dombes et des Chemins de Fer du Sud-Est signe le traité de vente de la ligne à la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée. Cette vente est effective au 1er janvier 1884 et provoque la dissolution de la compagnie des Dombes et des Chemins de Fer du Sud-Est le 23 janvier 1884. En 1886, la ligne d'Andelot-en-Montagne à La Cluse la relie à l'artère Dijon - Lausanne.
Les années d'exploitation de la ligne ont été le théâtre de quelques incidents. Le 1er août 1904, le bâtiment voyageurs de Bellegarde disparaît dans un incendie, il est reconstruit en 1913. Quelques années plus tard, le 11 avril 1922, un éboulement à hauteur de la commune des Neyrolles neutralise complètement la voie. Une déviation provisoire fut mise en place le 3 juin, le tracé a donc été dévié et une nouvelle gare construite en 1932. La Seconde Guerre mondiale n'a pas épargné la ligne. La région du Haut-Bugey étant le lieu d'une forte implantation de maquisards, cette ligne possédait un enjeu stratégique. Plusieurs ponts ont été détruits en 1944. Le pont sur le Suran a été le premier le 8 juillet, suivi par le viaduc de Cize-Bolozon le 12 et le pont sur la Reyssouze le 2 septembre. Le 14 mai 1950, le viaduc de Cize-Bolozon est rouvert. Lors de la fermeture au trafic de la ligne La Cluse - Bellegarde en 1990[5] la gare de La Cluse se retrouve en cul de sac, obligeant les trains de Lyon et Bourg-en-Bresse vers Oyonnax et Saint-Claude à un rebroussement. Pour remédier à cet inconvénient, un raccordement direct est mis en service en 1996 ; la gare de La Cluse n'est plus desservie et une nouvelle gare, Brion - Montréal-la-Cluse est créée. Un dernier incident a eu lieu avant la restructuration de la ligne. Le 2 mai 2003 un autorail a été victime d'un incendie[8] dans le tunnel de Mornay. Le feu a pris à environ 300 mètres de la sortie du tunnel, côté Bolozon. À l'époque, cet accès étant très difficile, quatre-vingts pompiers ont été appelés pour éteindre le sinistre. La rame a été évacuée le lendemain et la voie nettoyée.
Juste avant la mise en œuvre du « projet du Haut-Bugey », la ligne n'était desservie que par des TER Rhône-Alpes vers Oyonnax et Saint-Claude sur la section Bourg-en-Bresse - Brion-Montréal-La Cluse. À partir de septembre 2005, plus aucun train ne circule sur la ligne et ceci pendant toute la durée de sa restructuration.
Restructuration de la ligne
Une alternative à une LGV très coûteuse
Article détaillé : LGV des Titans.Dans les années 1990, des études de tracés pour la liaison Paris - Genève ont eu lieu dans le but de réduire le temps de parcours entre les deux villes. Des études de faisabilité pour la construction d'une nouvelle LGV, traversant notamment Mâcon et Ambérieu-en-Bugey avait été financées par certains cantons suisses et les départements de l'Ain et de la Haute- Savoie [9]. Or le coût élevé estimé de réalisation a obligé les parties à se tourner vers d'autres projets dont la réalisation était moins coûteuse [10]. En comparaison, il a été estimé le coût de la minute gagnée pour chacun des projets [11]. La LGV Mâcon - Genève aurait eu un coût de 190 000 FF [note 4] par minute gagnée, et le projet du Haut-Bugey 76 000 FF [note 5] par minute gagnée, soit un rapport supérieur à deux. Le « projet du Haut-Bugey » a donc été choisi par l'intérêt de pouvoir réduire de 47 kilomètres [12] le tracé entre Paris et Genève, dans le but de réduire le temps de trajet qui a été estimé à 3 heures [13]. De plus, ce projet permet également d'alléger la liaison Bourg-en-Bresse - Ambérieu - Culoz utilisée par le fret.
Les travaux
Les travaux ont débuté en février 2007 avec une mise en service, initialement prévue pour septembre 2009, mais qui a été reportée à la fin de l'année 2010 à cause du retard pris par le chantier, notamment les problèmes d'attribution de marchés à Bellegarde[14]. Il ne s'agit pas d'une ligne à grande vitesse mais d'une ligne classique en jonction entre la LGV Sud-Est et la Ligne Lyon - Genève. En effet, le relief escarpé, avec des courbes de faibles rayons (jusqu'à 292 mètres) ne permet pas aux trains de circuler à très grande vitesse. Les trains ne peuvent pas circuler à plus de 120 kilomètres par heure[15].
Le financement des 341 millions d'euros (317,5 sans la création du pôle d'échanges de Bellegarde) est réparti entre [16] :
- la France, par l'intermédiaire de l'AFITF 127,45 millions d'euros
- la Confédération Helvétique, pour 110 millions d'euros
- RFF pour 79,15 millions d'euros
- la SNCF pour 6,95 millions d'euros
- des collectivités territoriales françaises pour 17,45 millions d'euros répartis entre :
- la région Rhône-Alpes (6,93 M€)
- le département de l'Ain (5,26 M€)
- le département de Haute-Savoie (4,30 M€)
- la commune de Bellegarde (0,96 M€)
Ces travaux sont l'occasion d'une réhabilitation complète de la voie existante. La plupart des ouvrages d'art ont été consolidés, les zones sensibles à flanc de montagne protégées par des filets de protection. Le sol de certains tunnels a été rabaissé pour permettre l'installation des caténaires et certains passages à niveau ont également été supprimés par la construction de pont ou de tunnel, mais également par regroupement. L'électrification est faite en 25 kV 50 Hz au moyen de plusieurs postes d'alimentation situés le long de la ligne. Un autre point sensible était la préservation de l'environnement naturel comme les sites remarquables des lacs de Nantua et de Sylans notamment, mais également un effort d'intégration dans les agglomérations avec la construction de murs anti-bruit.
Description de la ligne
Le tracé
La ligne du Haut-Bugey relie Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine. À la sortie de la gare de Bourg-en-Bresse, située au cœur de la commune, la ligne traverse plusieurs lotissements en direction du sud. Elle croise la route départementale 1075 au moyen d'une trémie conçue à l'occasion de la rénovation de la ligne, puis la route départementale 979 par un passage à niveau. Le tracé passe ensuite au-dessus de l'autoroute A40 pour rejoindre les premières pentes du Revermont au niveau de la commune de Ceyzériat. Ensuite, la ligne croise plusieurs fois la départementale dans un relief qui l'oblige à avoir un tracé sinueux et pentu. Après la commune de Villereversure, puis Simandre-sur-Suran, le tracé connait un relief moins vallonné. Le deuxième chainon du Revermont est traversé grâce au tunnel de la Racouse qui débouche sur la vallée de l'Ain et la gare de Bolozon. Il vient ensuite une longue montée sur les premières pentes des Monts Berthiand et à travers le tunnel de Mornay, pour déboucher sur la gare de Nurieux-Volognat. Le tracé file jusqu'à Nantua en traversant la commune de Port et en longeant le lac de Nantua. De nouveaux vallons apparaissent au niveau des Neyrolles pour longer le lac de Sylans et monter jusqu'au niveau de la commune de Charix. La ligne plonge ensuite dans la vallée de la Semine en direction de la gare de Bellegarde.
Avant la restructuration, la ligne comptait cinquante-huit passages à niveau[17]. Les travaux de 2007 ont permis de réduire leur nombre à quarante. Cette réduction a pu être effectuée en construisant des ponts-routes[note 6], des ponts-rails[note 7] ou en regroupant plusieurs passages à niveau reconnus comme dangereux ou peu fréquentés. Après les travaux, tous les passages à niveau sont automatiques et munis de barrières et feux rouges de sécurité.
En gare de Bourg-en-Bresse, il existe deux raccords vers les lignes en direction de Besançon et en direction de Mâcon. À l'opposé, en gare de Bellegarde-sur-Valserine, la ligne rejoint celle de Lyon - Genève. Enfin, il existe une jonction avec la ligne d'Andelot-en-Montagne à La Cluse en gare de La Cluse.
Armement de la voie
En moyenne, 1 666 traverses en béton par kilomètre de ligne sont posées[18]. Celles-ci sont parfois monobloc, ou bi-bloc selon les contraintes de courbes ou d'infrastructures, mais pour certaines zones plus délicates, des traverses en bois exotique dur sont utilisées. Les barres de rail sont longues de 108 à 120 mètres. Celles-ci sont fixées aux traverses par un système de fixation rapide appelé fast-clip. De plus, le système LRS par soudure alumino-thermique permet une diminution des émissions sonores par la suppression de la plupart des joints de rails.
Profil
La ligne traverse plusieurs secteurs géographiques différents : la plaine, avec la Bresse, puis un paysage plus escarpé avec le Revermont et le Haut-Bugey[6]. Cette caractéristique montagneuse a deux principales conséquences pour la ligne :
- elle est sinueuse, le rayon des courbes atteignant parfois 300 mètres[6] (le rayon minimal des courbes est de 292 mètres dans le tunnel de Bolozon 2 et de 209 mètres en gare de Bellegarde).
- elle possède une forte dénivellation, son altitude variant d'environ 240 mètres à Bourg-en-Bresse à 587 mètres au niveau de Charix-Lalleyriat[19]. La déclivité maximale est de 35 ‰ au niveau de la trémie remplaçant le PN 5[6].
Plusieurs tunnels sont traversés. Après la mise à ciel ouvert du tunnel de La Crotte, on en dénombre une dizaine le long des 65 kilomètres de voies. La longueur cumulée de ceux-ci représente 7,3 kilomètres dont les deux plus longs sont celui de Mornay (2 589 mètres) et celui de Racouze (1 689 mètres).
Vitesses d'exploitation
Le premier tronçon entre Bourg-en-Bresse et Ceyzériat est relativement roulant et plat avec des longues courbes. Il permet donc une exploitation maximale des vitesses sur la ligne, c'est-à-dire de l'ordre de 120 kilomètres par heure[20]. Ensuite, jusqu'à Villereversure celle-ci est de 90 kilomètres par heure. En effet, la ligne possède davantage de courbes serrées et plusieurs passages à niveau. Cette caractéristique reste à peu près la même jusqu'à Cize où les vitesses sont de 90 à 100 kilomètres par heure. La traversée du viaduc de Cize-Bolozon se fait à vitesse réduite (80 km/h) pour reprendre un rythme élevé dans le tunnel de Mornay et jusqu'à Brion à une vitesse de 120 kilomètres par heure. Après Brion, les différentes courbes, passages à niveau et villages traversés nécessitent une vitesse moindre, de l'ordre de 100 kilomètres par heure, et même 90 kilomètres par heure entre Saint-Germain-de-Joux et Bellegarde.
Les zones de croisement, à proximité des PIPC ont, pour la plupart, une vitesse limitée à 60 kilomètres par heure. Les exceptions sont la troisième voie en gare de Nurieux, celle qui est réservée aux TER où la vitesse est limitée à 30 kilomètres par heure et la bifurcation en direction d'Oyonnax où la vitesse est limitée à 80 kilomètres par heure.
Les années précédant le TGV ne permettaient pas de telles vitesses. En effet, les courbes non dénivelées et la puissance moindre des trains obligeaient une allure plus modérée. Celle-ci était de 90 kilomètres par heure jusqu'à Ceyzériat puis 80 kilomètres par heure jusqu'à la montée située après Bolozon où la vitesse était réduite de 15 km/h jusqu'à la Brion - Montréal-la-Cluse qui terminait, depuis 1990, l'exploitation de la ligne du Haut-Bugey.
Les gares
La ligne du Haut-Bugey a compté jusqu'à quatorze gares le long de ses 65 kilomètres de ligne. Les cinq premières à avoir été mises en service le 10 mars 1876 sont celles de Bourg-en-Bresse, Ceyzériat, Sénissiat-Revonnas, Villereversure et Simandre-sur-Suran. Celle de Cize-Bolozon située sur la rive gauche de la rivière d'Ain, après le viaduc, a été ouverte quatre mois plus tard. Puis, la liaison Bourg - La Cluse s'est conclue par l'ouverture des gares de Nurieux et de La Cluse en 1877. Enfin, les six dernières gares ont été exploitées de 1882 à 1990, il s'agit des gares de Nantua, des Neyrolles, de Charix-Lalleyriat, de Saint-Germain-de-Joux, Châtillon-en-Michaille et de Bellegarde-sur-Valserine.
Après les travaux de 2007, la ligne dispose de huit gares[21]. Trois d'entre elles sont des gares desservies par le TGV, il s'agit de la gare de Bourg-en-Bresse, de la halte de Nurieux-Volognat et la gare de Bellegarde. Les deux premières sont également des gares TER. En effet, la restructuration de la ligne ne permettra pas, dans un premier temps de faire circuler des trains TER sur le tronçon La Cluse-Bellegarde[11]. Mais quelques aménagements supplémentaires devraient permettre de le faire.
Gare de Bourg-en-Bresse
Article détaillé : Gare de Bourg-en-Bresse.La gare de Bourg-en-Bresse est ouverte depuis le 1er septembre 1866. Elle est le point de départ de la ligne du Haut-Bugey qui a été ouverte en 1876. Cette gare implantée dans la préfecture du département a une grande activité puisqu'elle est située au carrefour de plusieurs lignes. Elle reçoit les TGV venant de Paris (gare de Lyon) en direction de Genève ou Annecy, mais également ceux circulant sur la ligne reliant Strasbourg à Marseille. Les autres trafics sont les trains Corail entre Strasbourg et Lyon, et plusieurs lignes TER telles que la ligne des Dombes.
Halte de Nurieux-Volognat
Article détaillé : Gare de Nurieux.Le projet a permis la construction d'une halte[note 8] à Nurieux-Volognat, à proximité du bassin industriel d'Oyonnax, nommé la Plastics Vallée. Ce secteur spécialisé dans les entreprises de plasturgie compte plus de cinq cent cinquante établissements regroupant plus de douze mille salariés[22]. Ce secteur pourvu uniquement d'une autoroute A404 bénéficiera désormais de liaisons TGV pour les voyages d'affaire ou de loisirs.
Cette halte est constituée de trois voies et de deux quais. Le quai central est long de 400 mètres et réservé au TGV, le latéral est utilisé pour les TER et long de 200 mètres. La voie opposée à la gare est la voie dite directe. Elle est empruntée par les TGV ne s'arrêtant pas à Nurieux-Volognat. L'accès voyageurs au quai central est effectué au moyen d'un passage souterrain construit dans le cadre des travaux. Deux ascenseurs ont également été construits. L'ancien bâtiment voyageur a été détruit et un nouveau bâtiment sera construit le long de la nationale. Cette commune rurale a également dû développer son plan d'urbanisme pour prévoir des accès aux véhicules. Ce plan comporte la construction d'un rond-point à l'entrée de la commune permettant l'accès au nouveau parking de la halte.
Cette halte est prévue pour accueillir deux arrêts TGV par jour[23]. Le premier, tôt le matin, à destination de Paris et le second dans le sens retour avec une arrivée prévue aux alentours de 20 h 30.
Gare de Bellegarde-sur-Valserine
Article détaillé : Gare de Bellegarde-sur-Valserine.La gare de Bellegarde marque la fin de la ligne du Haut-Bugey. La ligne l'a rejointe le 1er avril 1882. La construction d'un pôle d'échange sur la commune de Bellegarde-sur-Valserine a été engagée en 2007[24]. Les travaux ont commencé par un terrassement du site[25] puis la construction de viaduc d'accès avec la nouvelle gare et un passage souterrain permettant l'accès aux quais.
Exploitation
Matériel roulant
Plusieurs types de matériel roulant ont évolué sur la ligne[26],[27].
Au XXe siècle, les locomotives à vapeur suivantes ont circulé sur la ligne : 140 B, 140 F, 140 J, 140 L et 230 A, les mythiques 141 R ont fait quelques brefs passages.
Dès les années 1950, les BB 63000 (ex 040-DE) parcourent assidûment la ligne aussi bien en tête des trains de marchandises, que des trains de voyageurs. Puis vinrent les BB 66000 (ex 040-DG) et enfin les BB 67300 qui assuraient les dessertes marchandises jusqu'à la moitié des années 1990.
Les autorails étaient également très présents, notamment les autorails ABJ et FNC. Depuis les années 1980, plusieurs types d'autorails ont été utilisés. Les autorails de la série X 3800 « Picasso » ont effectué des liaisons entre Bourg-en-Bresse et Bellegarde-sur-Valserine jusqu'aux années 1980, puis ils ont été remplacés par les X 2100, notamment entre La Cluse et Bellegarde. On pouvait les trouver accouplés à un X 2800, autorail puissant destiné à la traction de plusieurs remorques et aux reliefs escarpés, mis à contribution jusqu'à la fermeture de la ligne pour la rénovation. Des autorails de nouvelle génération de la série X 73500 étaient parfois utilisés en complément des X 2800[28].
Du fait de l'intérêt de la ligne, lors d'un tour du Jura, le 13 février 2005, la section Bourg - Brion a vu circuler le X 4039 (série X 3800), autorail préservé propriété de l'association « Les Autorails de Bourgogne & de Franche Comté ».
Il y a neuf allers-retours en 2011 (contre sept en 2010 via Culoz) et dix sont prévus à partir de 2012. Les élus de Haute-Savoie ont dénoncé le fait que les communes du nord de leur département (Évian-les-Bains Annemasse, Thonon-les-Bains…) et de la vallée de l'Arve (Chamonix) ne seront pas desservies par le TGV alors que leur participation au financement de la ligne avait été conditionné à la mise en place de cette liaison[29]. Quant au TER, quoique la circulation entre Bourg et Saint-Claude soit rétablie depuis décembre 2010, il s'agit des autocars qui l'assurent, sauf un seul aller-retour par les B 81500, donc sans profiter de l'électrification.
Avec ce nouvel itinéraire pour les TGV, libérant la ligne via Culoz, les nouveaux sillons autorisant de nouveaux trains via La Cluse-Nantua, la société Thalys envisage le rétablissement du TGV Bruxelles-Genève, supprimé car la saturation de la ligne, via Ambérieu, entrainait un sillon mal adapté, pour ce train[30], avec une arrivée trop tardive à Genève aux alentours de minuit sans possibilités de correspondances.
Temps de parcours
Temps en 1973
En 1973 une dizaine de trains circulent chaque jour entre Bourg-en-Bresse et Bellegarde. Deux trains effectuent un trajet complet avec un départ à 5 h 50 et un à 7 h 39. Ils parcourent les 65 kilomètres qui séparent les deux villes en 1 h 40, soit une vitesse moyenne de 39 kilomètres par heure en incluant les arrêts en gare. Cinq trains n'effectuent que la première partie de ligne avec un terminus en gare de La Cluse, le temps de parcours est d'environ 51 minutes pour une vitesse moyenne de 41,5 kilomètres par heure. Enfin, trois trains n'effectuent que la liaison La Cluse - Bellegarde en 42 minutes. Dans le sens Bellegarde - Bourg, dix trains circulent chaque jour. Or, seulement deux effectuent la liaison complète. Il s'agit des trains de 18 h 22 et 20 h 29. Pour les autres trains, quatre effectuent la liaison Bellegarde - La Cluse, et quatre autres la liaison La Cluse - Bourg. À cette époque, sur la ligne, aucun train ne circule de nuit. En effet, le premier train part à 5 h 50 en gare de Bourg-en-Bresse et le dernier a son terminus en gare de La Cluse à 23 h 25. Cependant, un train de nuit emprunte la ligne jusque dans les années 1960, il s'agit des trains 2427/2428 Paris-Gare de Lyon-Bellegarde, il est couplé au 527 Paris-Berne jusqu'à Andelot puis descend jusqu'à Bellegarde via Saint-Claude et la Cluse.
Bourg-en-Bresse - La Cluse - Bellegarde en 1973Bourg-en-Bresse - La Cluse - Bellegarde (Relation 520). Indicateur CHAIX. Service d'été 1973 Train 8801 Train 8643 Train 8645 Train 8807 Train 8649 Train 8811 Train 8647 Train 8641 Train 8649 Train 8813 Bourg-en-Bresse 5:50 7:39 11:38 x 13:35 x 17:22 18:10 x 22:35 Ceyzériat 6:01 7:50 11:49 x 13:48 x 17:33 18:21 x 22:46 Sénissiat-Revonnas 6:07 7:55 11:55 x x x 17:39 x x x Villereversure 6:15 8:02 12:03 x 13:58 x 17:49 18:32 x 22:58 Simandre-sur-Suran 6:20 x 12:08 x 14:03 x 17:52 18:37 x x Cize-Bolozon 6:25 8:11 12:13 x 14:08 x 17:57 18:47 x 23:07 Nurieux 6:36 8:22 12:24 x 14:19 x 18:08 18:52 x 23:18 La Cluse (A) 6:43 8:29 12:31 x 14:26 x 18:15 19:00 x 23:25 La Cluse (D) 6:49 8:31 x 12:40 x 15:35 x x 19:05 x Nantua 6:55 8:36 x 12:46 x 15:41 x x 19:11 x Les Neyrolles 7:01 8:41 x 12:51 x 15:46 x x 19:16 x Charix-Lalleyriat 7:10 8:50 x 12:59 x 15:54 x x 19:24 x St Germain de Joux 7:17 8:56 x 13:06 x 16:01 x x 19:31 x Châtillon de Michaille 7:24 9:03 x 13:12 x 16:07 x x 19:37 x Bellegarde-sur-Valserine 7:33 9:12 x 13:22 x 16:17 x x 19:47 x Bellegarde - La Cluse - Bourg-en-Bresse en 1973Bellegarde - La Cluse - Bourg-en-Bresse (Relation 520). Indicateur CHAIX. Service d'été 1973 Train 8800 Train 8632 Train 8802 Train 8634 Train 8804 Train 8836 Train 8810 Train 8838 Train 8814 Train 8816/8 Bellegarde 6:06 x 7:42 x 11:51 x 14:44 x 18:22 20:29 Châtillon de Michaille 6:15 x 7:52 x 12:01 x 14:53 x 18:32 20:38 Saint Germain de Joux 6:21 x 7:58 x 12:07 x 14:59 x 18:39 20:44 Charix-Lalleyriat 6:29 x 8:06 x 12:15 x 15:07 x 18:46 20:52 Les Neyrolles 6:35 x 8:12 x 12:21 x 15:13 x 18:53 20:58 Nantua 6:40 x 8:18 x 12:26 x 15:19 x 18:58 21:04 La Cluse (A) 6:46 x 8:24 x 12:32 x 15:25 x 19:04 21:10 La Cluse (D) x 6:51 x 8:30 x 12:39 x 15:30 19:06 21:15 Nurieux x 6:56 x 8:35 x 12:44 x 15:35 19:11 21:20 Cize-Bolozon x 7:05 x 8:44 x 12:53 x 15:44 19:20 21:29 Simandre-sur-Suran x 7:10 x x x x x 15:48 19:25 x Villereversure x 7:14 x 8:52 x 13:01 x 15:52 19:29 21:38 Sénissiat-Révonnas x 7:22 x x x x x x 19:37 x Ceyzériat x 7:26 x 9:02 x 13:11 x 16:02 19:37 21:49 Bourg-en-Bresse x 7:38 x 9:14 x 13:23 x 16:13 19:54 22:02 Temps de parcours en 2005
La portion La Cluse - Bellegarde ayant été fermée en 1990, seule la portion Bourg - Brion est exploitée en 2005. On compte en moyenne sept trains par jour, dont seulement trois s'arrêtant à toutes les gares. Le temps de parcours moyen est de 50 minutes[note 9], et de 41 minutes pour les trains ne s'arrêtant pas en gare de Villereversure, Simandre-sur-Suran et Cize-Bolozon.
- Détail horaire des liaisons Bourg - La Cluse[33] et La Cluse - Bourg[34] pour l'année 2005, juste avant la fermeture complète de la ligne.
Bourg-en-Bresse - La Cluse en 2005Bourg-en-Bresse - La Cluse TER
(Lun. à vend.)TER
(Tous les jours)TER
(Tous les jours)TER
(Tous les jours)TER
(Lun. à vend.)TER
(Sam. et dim.)TER
(Dim. et fêtes)TER
(Lun. à sam.)TER
(Sauf sam.)Bourg-en-Bresse 6:39 9:33 13:08 15:20 17:38 18:14 18:41 19:49 21:45 Ceyzériat 6:49 9:43 13:23 15:30 17:49 18:28 18:55 19:59 21:56 Villereversure 7:01 x 13:34 15:41 18:00 18:44 19:06 20:10 22:07 Simandre-sur-Suran 7:06 x 13:39 x 18:06 18:49 19:11 x x Cize-Bolozon 7:10 x 13:43 x 18:11 18:52 19:15 x x Nurieux 7:20 10:08 13:53 15:57 18:26 19:05 19:26 20:25 22:25 Brion - Montréal-la-Cluse 7:24 10:12 13:57 16:01 18:30 19:09 19:30 20:30 22:30 La Cluse - Bourg-en-Bresse en 2005La Cluse - Bourg-en-Bresse (Relation 520) TER
(Lun.)TER
(Lun. à vend.)TER
(Lun. à sam.)TER
(Tous les jours)TER
(Tous les jours)TER
(Sauf sam.)TER
(Tous les jours)TER
(Tous les jours)TER
(Dim. et fêtes)Brion - Montréal-la-Cluse 5:23 5:58 6:35 8:21 12:49 14:33 17:18 18:20 21:01 Nurieux 5:28 6:02 6:40 8:25 12:54 14:37 17:23 18:25 21:06 Cize-Bolozon x x 6:49 x x x x 18:33 x Simandre-sur-Suran x x 6:53 x x x x 18:38 x Villereversure 5:42 6:16 7:03 8:40 13:09 14:51 17:37 18:43 21:20 Ceyzériat 5:52 6:27 7:14 8:50 13:21 15:02 17:49 18:54 21:31 Bourg-en-Bresse 6:02 6:38 7:24 9:01 13:34 15:11 17:59 19:03 21:42 Temps de parcours en 2011
Il n'y a qu'un unique aller/retour Saint-Claude - Bourg quotidien en semaine, les autres services étant maintenus par autocar. Le trajet est effectué en (temps aller - temps retour) : 52 minutes - 61 minutes depuis Oyonnax, et 36 minutes - 44 minutes depuis Brion. Ces temps de trajet sont notablement supérieurs à ceux qui avaient été estimés avant la ré-ouverture de la ligne (respectivement 44 minutes et 32 minutes).
La section Brion-Bellegarde n'est parcourue que par les TGV, tous les services Transport express régional étant assurés par autocar.
Les temps de parcours entre Paris et Genève sont compris entre 3 h 05[3] et 3 h 17, contre 3 h 35 avant le passage par la ligne du Haut-Bugey. Ces temps ont été mal reçus en Suisse, car une durée de trajet en dessous du seuil des 3 h 00 avait été envisagée lors des études préliminaires[35].
Notes et références
- Notes
- la région du même nom en Europe centrale. Le nom Carpates fait référence à la configuration de la ligne qui est intégrée dans un relief très escarpé et qui rappellerait
- Énoncé complet : « Décret du 31 janvier 2005 déclarant d'utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la modernisation et à l'électrification de la ligne ferroviaire de Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine dite « ligne du haut Bugey » et emportant mise en compatibilité des plans locaux d'urbanisme ou des plans d'occupation des sols de Bourg-en-Bresse, Péronnas, Saint-Just, Ceyzériat, Corveissiat, Nurieux-Volognat, Brion, Montréal-la-Cluse, Port, Nantua, Le Poizat, Lalleyriat, Châtillon-en-Michaille et Bellegarde-sur-Valserine »
- 339 000 FF équivaut à 51 680,22 € sans tenir compte de l'inflation La somme de
- 190 000 FF équivaut à 28 965,31 € sans tenir compte de l'inflation La somme de
- 76 000 FF équivaut à 11 586,13 € sans tenir compte de l'inflation La somme de
- Les ponts-routes permettent aux voitures de passer au-dessus de la voie
- Les ponts-rails permettent aux voitures de passer en dessous de la voie
- À la différence d’une gare, une halte ne dispose que de billetteries automatiques, mais pas de guichetiers.
- 51 minutes en moyenne. Ce temps est sensiblement égal au temps de 1973 qui était de
- Références
- Légifrance, « Décret du 31 janvier 2005 déclarant d'utilité publique et urgents les travaux nécessaires à la modernisation et à l'électrification de la ligne ferroviaire de Bourg-en-Bresse à Bellegarde-sur-Valserine » sur http://www.legifrance.gouv.fr, 2 février 2005. Consulté le 30 septembre 2009
- Historique : dates-clé sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 6 octobre 2009
- Des trains rapides relient Paris à Genève en trois heures cinq sur http://www.lemonde.fr/. Consulté le 13 décembre 2010
- Ligne de la Compagnie des Dombes et du Sud Est. Consulté le 30 septembre 2009
- Ligne du Haut-Bugey sur http://plm1950.msts.free.fr. Consulté le 30 septembre 2009
- La ligne sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009
- Structurae, « Viaduc de Cize-Bolozon » sur http://fr.structurae.de. Mis en ligne le 31 décembre 2004, consulté le 30 septembre 2009
- Inventaire des tunnels de France : Incendie dans le tunnel de Mornay (page 9) sur http://www.tunnels-ferroviaires.org. Consulté le 30 septembre 2009 [PDF]
- Les projets écartés sur http://www.ligneduhautbugey.fr. Consulté le 30 septembre 2009
- 24 heures, « TGV Genève-Mâcon : le mythe s'effondre » sur http://www.24heures.ch/. Mis en ligne le 21 juin 1997, consulté le 30 septembre 2009
- De la ligne des Carpates au projet de raccordement TGV du Haut Bugey » sur http://www.bahn-journalisten.ch/. Consulté le 30 septembre 2009 [PDF] Bahn Journalisten, «
- Réseau ferré de France, « Modernisation de la ligne du Haut-Bugey : sur la bonne voie » sur http://www.rff-hautbugey.fr. Mis en ligne le mars 2009, consulté le 30 septembre 2009
- Réseau ferré de France, « Modernisation de la ligne du Haut-Bugey : Paris-Genève en 3 h » sur http://www.rff-hautbugey.fr. Consulté le 30 septembre 2009
- Actualités de la ligne : la mise en service de la ligne TGV du Haut-Bugey décalée à 2010 sur http://www.ligneduhautbugey.fr. Consulté le 30 septembre 2009
- Diagramme des vitesses - Ligne du Haut-Bugey sur http://www.ligneduhautbugey.fr. Consulté le 30 septembre 2009
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- Réseau ferré de France, « Des aménagements pour + de sécurité ». Consulté le 30 septembre 2009
- Le Progrès, « TGV : la ligne des Carpates réinvestit le haut Bugey » sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009
- SNCF, « Ligne Bourg-Bellegarde : profil en long » sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009
- Diagramme des vitesses - Ligne du Haut-Bugey sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009 [PDF]
- Réseau ferré de France, « Carte des travaux » sur http://www.rff-hautbugey.fr
- Plastics Vallée : les chiffres » sur http://www.plasticsvallee.fr/chiffre_cdr.htm, mai 2009. Consulté le 30 septembre 2009 Pôle de Développement Economique de la Communauté de Communes d'Oyonnax, «
- Charles de La Verpillière, « Arrêts TGV en gare de Nurieux-Volognat. Communiqué de Charles de La Verpillière, député de l'Ain » sur http://www.charlesdelaverpilliere.com. Mis en ligne le 27 mai 2009, consulté le 30 septembre 2009 [PDF]
- SNCF, « Construction du pôle d’échanges de Bellegarde-sur-Valserine : le point sur les travaux » sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Mis en ligne le 17 avril 2009, consulté le 30 septembre 2009 [PDF]
- Le Progrès, « Pôle multimodal : destruction, minage et terrassement » sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Mis en ligne le 16 septembre 2008, consulté le 30 septembre 2009
- Photos d'archive : section Bourg-en-Bresse - La Cluse sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009
- Photos d'archive : section La Cluse - Bellegarde sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009
- Bellegarde-La Cluse (1882-1990) sur http://trainsmp.free.fr/. Consulté le 31 octobre 2009
- Le Chablais n'aura jamais de TGV, Le Messager 7 janvier 2010
- Arrêt du Bruxelles-Genève en Thalys » sur http://archives.lesechos.fr/. Mis en ligne le 2 septembre 2002, consulté le 23 mars 2010 Les Échos, «
- Horaire 1973 de Bourg-Bellegarde sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009
- Horaire 1973 de Bellegarde-Bourg sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009
- SNCF, « Horaire 2005 de Bourg-La Cluse » sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009
- SNCF, « Horaire 2005 de La Cluse-Bourg » sur http://www.ligneduhautbugey.fr/. Consulté le 30 septembre 2009
- TGV Genève-Paris: les minutes qui fâchent, La Tribune de Genève , 2 juillet 2010
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- RFF, « Modernisation de la ligne du Haut-Bugey (Liaison Paris-Genève) ». Consulté le 21 août 2009. « Depuis 2007 et jusqu'à mi 2010, la ligne ferroviaire du Haut-Bugey, communément appelée ligne des Carpates, est en cours de modernisation... »
- Structurae, Nicolas Janberg ICS, « Ligne des Carpates » sur Structurae. Consulté le 25 août 2009
- La ligne du Haut-Bugey, 02/09/2005. Consulté le 21 août 2009. « Réhabilitation de la ligne du Haut-Bugey entre Bourg-en-Bresse et Bellegarde-sur-Valserine, qui permettra de relier Paris à Genève en trois heures. »
Bibliographie
- Olivier Carmelle et Véronique Pont-Carmelle, La ligne du Haut-Bugey : de “l'intérêt local” au Paris-Genève, La Roche-Blanche, La Regordane, octobre 2010, 2e éd. (1re éd. 2006), 208 p. (ISBN 2906984663 et 978-2-906984-90-5) [présentation en ligne]
Catégories :- Ligne ferroviaire de l'Ain
- Haut-Bugey
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