- Semine
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Semine Caractéristiques Longueur 25,8 km Bassin 183 km2 Bassin collecteur Rhône Débit moyen 9,4 m3⋅s-1 (Châtillon-en-Michaille) Régime nival Cours Source au lieu-dit au Berbouiller · Localisation la Pesse · Altitude 1 190 m · Coordonnées Confluence la Valserine · Localisation entre les deux communes de Châtillon-en-Michaille et Montanges · Altitude 368 m · Coordonnées Géographie Principaux affluents · Rive gauche 4 ruisseaux · Rive droite le Tacon et le Combet Pays traversés France Régions traversées Rhône-Alpes La Semine, est une rivière française qui coule dans les départements du Jura et de l'Ain. C'est un affluent de la Valserine en rive droite.
Sommaire
Géographie
D'une longueur de 25,8 kilomètres[1]. La Semine naît sur le territoire de la petite localité de La Pesse, dans le département du Jura, à l'altitude 1190 mètres, près du lieu-dit au Berbouiller[2].
Elle se dirige d'emblée vers le sud, et franchit rapidement la limite du département de l'Ain. Elle maintiendra grosso-modo sa direction vers le sud jusqu'à son confluent avec la Valserine, au niveau de la localité de Châtillon-en-Michaille, à l'altitude 368 mètres[2].
Communes et cantons traversés
Dans les deux départements du Jura (39) et de l'Ain (01), la Sémine traverse sept communes[1] et trois cantons :
- dans le sens amont vers aval : La Pesse (source dans le Jura), Belleydoux, Champfromier, Échallon, Saint-Germain-de-Joux, Montanges et Châtillon-en-Michaille.
Soit en termes de cantons, la Semine prend source dans le canton des Bouchoux, traverse le canton d'Oyonnax-Nord, et conflue sur le canton de Bellegarde-sur-Valserine.
Affluents
La Sémine a onze affluents référencés[1]
- le Bief brun, (rg) 2,5 km sur les deux communes de Champfromier et La Pesse et prenant source au lieu-dit le Berbois.
- le ruisseau des Avalanches, (rd) 1,7 km sur la seule commune de Belleydoux. Géoportail signale aussi deux affluents à ce ruisseau :
- le Bief des Coins (rd) et
- le Bief du Soufflet (rd)[2].
- le ravin le Chou ou Le Chon, (rd) 1,2 km sur la seule commune de Belleydoux.
- le torrent des Ochons[1] ou Nant du Mort[2], (rg) 2,9 km sur les deux communes d'Échallon et de Giron.
- le Nant d'Enfer, (rg) 2,6 km sur les trois communes de Champfromier, Échallon et Giron.
- le ruisseau de la Combe Chénevière, (rd) 3,9 km sur les deux communes d'Échallon et de Saint-Germain-de-Joux avec un affluent :
- le Bief des Mares, (rd) 1,4 km sur les deux communes de Plagne et Saint-Germain-de-Joux.
- le ruisseau le Combet, (rd) 6,3 km sur les trois communes de Lalleyriat, Le Poizat et Saint-Germain-de-Joux avec trois affluents :
L'autouroute A40 enjambe ce ruisseau par le viaduc de Charix.
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- le Bief à la Dame, (rd) 7 km sur les trois communes de Le Grand-Abergement, Lalleyriat et Le Poizat.
- le Bief du Chailley, (rg) 1,8 km sur les deux communes de Plagne (Ain)| et Saint-Germain-de-Joux.
Géoportail signale un autre affluent du Combet en face des viaducs du Frébuge sur l'autotoute A40 :
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- le ravin du Pou[2], (rd) sur la seule commune de Lalleyriat et prenant sa source au plan d'eau aujourd'hui réaménagé entre Le Poizat et Lalleyriat[3].
Ce ruisseau (le Combet) a aussi la particularité d'être le deuxième émissaire est du lac de Sylans.
- le ruisseau le Tacon, qui s'appelle aussi dans sa partie haute le ruisseau de Malaval[2] (rd) 5,5 km sur les trois communes de Châtillon-en-Michaille, Lalleyriat et Saint-Germain-de-Joux avec un affluent :
- le Bief d'Enfer, (rg) 2,4 km sur la seule commune de Lalleyriat.
Après le tunnel de Saint-Germain de Joux, l'autoroute française A40 passe au dessus des viaducs du Tacon pour rejoindre les tunels de Châtillon.
- le ruisseau de l'Ermette, (rd) 1,1 km sur les deux communes de Châtillon-en-Michaille et Montanges.
- le Nant Blanc, (rg) 2,3 km sur la seule commune de Montanges.
Spéléologie
De profondes grottes sont connues sur la commune de Lalleyriat par les spéléologues d'Oyonnax[3].
Hydrologie
La Semine est une rivière assez abondante, comme tous les cours d'eau issus de la partie sud de la région du massif du Jura. Son débit a été observé sur une période de 49 ans (1959-2007), à Châtillon-en-Michaille, localité du département de l'Ain située au niveau de son confluent avec la Valserine[4]. Le bassin versant de la rivière y est de 183 km² (soit l'entièreté du bassin).
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Châtillon-en-Michaille est de 9,4 m³ par seconde.
La Semine présente des fluctuations saisonnières de débit qui ressemblent en tout point à celle de la Valserine. Son régime est surtout nival, avec des hautes eaux de printemps portant le débit mensuel au niveau de 13 à 15,1 m³ par seconde, de fin février à avril inclus (avec un sommet en mars), et des basses eaux d'été, de fin juin à début septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'à 3,78 m³ au mois d'août, ce qui reste très consistant. La rivière présente en outre un second sommet plus petit en décembre correspondant à un maximum des pluies de saison froide automnale. Les irrégularités sont cependant bien plus prononcées sur de plus courtes périodes.
À l'étiage, le VCN3 peut chuter jusque 0,7 m³, en cas de période quinquennale sèche, soit 700 litres par seconde, ce qui est normal dans ces régions.
Quant aux crues, elles peuvent être importantes, nettement plus que celles du cours supérieur de la Valserine mesurées à Chézery-Forens peu avant le confluent des deux cours d'eau[5] , ceci étant lié au débit de la Semine nettement plus élevé que celui de la Valserine. Les QIX 2, ou débit calculé de crue biennale, et QIX 5 valent respectivement 140 et 180 m³. Le QIX 10 ou débit calculé de crue décennale est de 200 m³ par seconde, le QIX 20 de 230 m³ et le QIX 50 de 260 m³.
Le débit instantané maximal enregistré à Châtillon-en-Michaille a été de 354 m³ par seconde le 15 février 1990, tandis que la valeur journalière maximale était de 275 m³ par seconde le 14 février de la même année. En comparant le premier de ces chiffres à l'échelle des QIX de la Semine, il ressort que ces crues étaient bien plus fortes que les crues cinquantennales calculées (QIX 50), peut-être centennales ou plus, et dans tous les cas, très exceptionnelles.
Au total, la Semine est une rivière très abondante, alimentée par des précipitations elles aussi très abondantes, dans la région du massif du Jura. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 1 625 millimètres annuellement, ce qui est extrêmement élevé, environ cinq fois supérieur à la moyenne d'ensemble de la France. Elle présente à ce niveau un des records en France. Le débit spécifique de la rivière (ou Qsp) atteint ainsi 51,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin, un record lui aussi.
Voir aussi
- le GR9 tour de la Valserine
- Liste des rivières de France
- Valserine
Notes et références
- SANDRE, « Fiche rivière la semine (V1010580) ». Consulté le 19 juin 2010
- Géoportail - Institut géographique national (France), « Géoportail ». Consulté le 19 juin 2010
- presentation___histoire : Sites ». Consulté le 20 juin 2010 mairie-lalleyriat, «
- Banque Hydro - Station V2814030 - La Semine à Pont-d'Ain(Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
- Banque Hydro - Station V1015030 - La Valserine à Chézery-Forens (Synthèse) (ne pas cocher la case "Station en service")
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- Système hydrologique du Rhône
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