Kabyles

Kabyles

Cet article traite du groupe ethnique kabyle. Pour la langue, voir l'article « kabyle ».

Kabyles
ⵉⴽⵠⴰⵢⵍⵢⵏ (Iqbayliyen)
Migonney - Femme kabyle.jpg
Populations
Population totale 5,500,000 [1]
Populations significatives par régions
Drapeau de l'Algérie Algérie (Kabylie) 3 à 3,5 millions
Drapeau de l'Algérie Algérie (Hors Kabylie) 2 à 2,5 millions
Drapeau de la France France 1 million
Autre
Région d'origine Kabylie
Langue(s) kabyle, arabe algérien
Religion(s) islam,
quelques chrétiens[2]
Groupe(s) relié(s) Chaouis, Rifains, Chleuhs, Mozabites

Kabyle-speaking-map.jpg
Carte de répartition

Les Kabyles (Iqbayliyen en kabyle, Qbayel en Arabe algérien) sont un peuple berbère dont le foyer est la Kabylie, une région d'Algérie. Ils peuplent les montagnes et le littoral. À partir de la fin du XIXe siècle siècle, ils contribuent massivement aux premières vagues d'émigration algérienne vers la France.une estimations,a 75 à 85 % de la population d’Alger est kabyle berbères.

Les Kabyles fournissent le deuxième groupe berbérophone par le nombre (après les Chleuhs du Maroc) et le premier en Algérie. Ils ont constitué, depuis l'indépendance de ce pays, le milieu le plus favorable au développement de la revendication identitaire berbère.

Sommaire

Étymologie

Poterie kabyle

Le terme est utilisé pour la première fois à l'arrivée des arabes musulmans, pour désigner les tribus vivant dans les régions autour des grandes villes. Kabayle en arabe veut dire tribus, leur vrai nom et izwawene ou azwa mot utilisé au pluriel. Ces tribus sont classées par les Arabes en grandes et petites tribus, d'où la nomenclature actuelle de Grande et Petite Kabylie.

C'est donc le terme que les Européens utilisaient pour désigner ces montagnards qui portaient des noms différents en fonction des tribus auxquelles ils appartenaient.

Aussi, il pouvait aussi bien désigner les Berbères Chaouis des Aurès, ceux de l'ouest algérien, et même du Maroc. On parlait alors de Kabylie de l'Ouarsenis, ou encore des Kabylies du Maroc[3],[4].

Le nom s'est ensuite restreint à l'ensemble formé de la Kabylie du Djurdjura et du Dahra et celles des Bibans-Babors[5], du fait notamment de la plus grande attention que la France a fixé à cette région qui opposait une résistance plus tenace.

Autres appellations

Le Medracen est un mausolée numide situé sur la route de Constantine dans la wilaya de Batna en actuelle Algérie, et datant du IIIe siècle. C'est un gigantesque dôme cerclé de colonnes surmontées de chapiteaux de style dorique qui sert de sépulture aux rois numides[6] et au patriarche des Berbères[7]

Les arabophones utilisaient le mot Zouaoua (sg. Zouaoui), selon certains c'est une déformation du berbère Agawa, un massif au cœur de la Grande Kabylie, dont le pluriel Igawawen[8]. était le nom d'une ancienne et puissante confédération de huit tribus organisées en deux groupes : At Betrun (Ath Yanni, Ath Budrar, Ath Bu Akkach, Ath Wasifs) et Ath Mengellat (Ath Mengellat, Ath Bu Yusef, Ath Weqbil, Ath Attu).ath ililltene

Les Zouaouas sont issus des deux branches de Medghassen (patriarche des Berbères), selon Ibn Khaldoun[9].

Toutefois, selon le professeur Salem Chaker le terme Zouaoua/Zouaoui utilisé par les arabophones ne doit pas être relié à agawa/igawawen mais plutôt à azwaw/izwawen (prénom kabyle et nom de clan répandu en Kabylie). Salem Chaker démontre que Izwawen est le véritable nom ancien et autochtone des Kabyles qui « comble de la dépression historique ont presque oublié leur véritable nom[10]». En outre, dans l’Ouest algérien, les Kabyles sont toujours désignés sous le nom de Zouaoua/Zouaoui[11]. Zouaoua a donné en français zouave, puisque les premiers fantassins indigènes étaient originaires de cette confédération.

Les Kabyles des Babors(Bejaia ,Jijel,Setif) sont originaires de deux tribus berbères,les Kotama(sous la dynastie Fatimide) ,et les Sanhadj(sous la dynastie Hammadite).A celà il faut ajouter les berbères d'Andalousie qui se sont réfugiés à Bougie ,aidé par le Sultan En-Nacer de Bejaia vers le XIIe siècle.

Parmi les Berbères appartenant à ces deux branches il y a le cheikh Aheddad (chef de la confrérie Rahmania) et le Cheikh El Mokrani(1871) qui étaient les derniers chefs historiques apparentés à la dynastie Hammadite.

Langue

Article détaillé : kabyle.
Article connexe : Kabyles hadra.

La langue kabyle (tha kvayelith" taqbaylit " textuellement « la (langue) kabyle »)(قبائل) se rattache au groupement berbère qui comporte plusieurs variantes. La Kabylie représente la deuxième concentration de berbérophones après le Souss (Sud du Maroc). Estimée à plus de 7 millions de locuteurs (la moitié des berbérophones algériens), cette langue est très proche du chenoui (parlé dans le Chenwa à l'ouest d'Alger) et du chaoui (tachaouit) parlé dans les Aurès au sud-est de la Kabylie. Très attachés à leur identité berbère, les Kabyles revendiquent la reconnaissance du pluralisme linguistique, notamment par la consécration pour la langue Tamazight (Berbère) dans la Constitution algérienne d'un statut de langue officielle, en plus de celui de nationale déjà accordé[12].

Tha kvayelith (« la kabylité ») signifie aussi dans la sémantique kabyle en général, la référence à un système de valeurs ancestrales (code de l'honneur) non contradictoire de l'esprit du clan (çof) qui régulent et gèrent la vie collective à l'échelle d'un village ou d'une tribu ou confédération.

Société kabyle ancienne

Qanun des Aït Ali ou Herzun

L'organisation sociale des Kabyles, autrefois éleveurs et agriculteurs sédentaires a été abondamment étudiée, notamment par le sociologue français Pierre Bourdieu[13]. Ce modèle a été largement modifié par la forte émigration qui a bouleversé les rapports sociaux[14], l'urbanisation, mais on peut tracer les grands traits de la société traditionnelle.

L’unité sociale de base de la société Kabyle est la famille élargie l'Axxam (le foyer). La Txarubt (faction), est l’extension de la famille élargie, chaque composante de la faction se réfère à l'héritage symbolique d'un ancêtre de lignée paternelle. La txarubt assure l'intégrité de chaque individu et la défense de l'honneur du nom en commun, avant l'introduction du nom patronymique par l'administration coloniale, c'était le moyen d'identification le plus utilisé. Dans certain villages importants (tudart) il y a une structuration par quartier qui regroupe différente factions (tixarubin), c'est l'adrum. C'est l'ensemble de ces quartiers qui forment le village. Plusieurs villages peuvent s'unir et former laarch (la tribu), un ensemble de tribus donne la taqbilt (une confédération), qui donnera son nom aux berbères de la région appelés kabyles[15].

Chaque village formait tajmaât (« une assemblée » en kabyle), une petite ou grande organisation selon l'importance numérique du village, semblable à la république démocratique[16]. Elle était composée de tous les hommes ayant atteint la majorité, et où en principe tout citoyen, quelle que soit sa condition socio-économique, pouvait prendre la parole pour exposer ses idées et prendre position lors des propositions de résolutions. Les vieillards, à qui l'on attribuait le titre d’imgharen, parce qu'ils étaient chefs de famille, ou même de la lignée vivante, bénéficiaient d'un respect particulier et d'une grande écoute, aussi l'on accordait à leurs décisions dans la tajmaât une plus grande importance, et la démocratie kabyle s'apparentait parfois plus à une gérontocratie.

On y nommait l’amin (« chef ») (ou l’ameqqran ; « ancien », suivant les régions) qui était chargé du bon déroulement de l'assemblée et de la mise en application de ses décisions. Pour les plus grandes tajmaât, le chef était parfois assisté dans ses fonctions par un uqil et plusieurs t'emen[17]. L'uqil avait la responsabilité des revenus de la tajmaât, et avait en plus un droit de regard sur les décisions du chef. Il appartenait en général à un çof (« ligne », alliance de plusieurs tribus[18]) opposé à celui du chef, constituant un véritable contrepoids au pouvoir exécutif, ce qui assurait une certaine stabilité politique[17]. Le t'emen, sorte de « député-maire », représentait son çof lors des réunions et transmettait les décisions. Conseil municipal, cour de justice et cour souveraine, la tajmaât se référait, en cas de litige ou de problème, à des textes de lois, les « qanôun kabyles »[19], la plus haute autorité juridique, qui définissaient le moindre manquement et sa sanction[20].

Le code de l'honneur protégeait « la maison, les femmes, les fusils », et stipulait que le meurtre devait être vengé par les liens du sang (les auteurs de ces actes y compris les vengeurs étaient rejetés de la communauté). La filiation est patrilinéaire agnatique. Le patronyme de l'ancêtre commun se transmettait. La tajmaât vivait sous l'autorité du groupe, où l'esprit de solidarité est fort développé. Pour exemple le terme tiwizi (« solidarité ») désigne l'activité collective consistant à aider un villageois dans une de ses tâches comme le ramassage des olives[21], à laquelle il contribue directement ou en nourrissant les participants.

Rectificatif : Djemâa (que les kabyles ont intégré en "tajmaât" en le berbérisant) est un mot d'origine arabe ; le mot exact en kabyle est plutôt "agraw" qui signifie assemblée. Le çof ne se rapporte pas à un clan mais à une ligue, le clan est une organisation qui se rapporte à une famille élargie, comme la tribu, alors qu'un çof peut-être changeant[22].

La question de la laïcité

Selon Yidir Plantade la Kabylie comme le reste du Maghreb est resté attaché au cours de son histoire a une religiosité populaire avec des figures locales comme les saints et les marabouts [23]. Pour lui, déjà avant la venue française, la société kabyle est « à mi-chemin entre religiosité profonde et sécularisme pré-moderne », cependant il parle de la laïcité comme un élément exogène à la Kabylie et il considère la culture laïque comme importée d'outre-Méditerranée par l'école républicaine française[24]. Il note cependant le fait que, lors de la colonisation française, ces idées ont marquée profondément les Kabyles qui fréquentaient les écoles coloniales. Il décrit ces nouvelles élites comme "modelée par l'école et par l'administration française"[25]. Ces mouvement laïques après avoir séduit la population dans les année 1960 avec l'émergence du mouvement berberiste connaissent un déclin.Selon l'auteur, face à l'impasse dans laquelle ce mouvement laïque est engagé on assiste à un regain de religiosité en Kabylie surtout de la part de la jeunesse[26]. La particularité kabyle résulterait donc essentiellement du traitement et de la politique qui lui a été réservée pendant la colonisation française.

Selon Alain Mahé, cette vision d'une laïcité kabyle relève de ce qu'il décrit comme un "mythe kabyle" promu par les autorité coloniales[27].

Selon Youssef Allioui, au contraire, cette laïcité était une réalité. Si nous nous basons sur le type de gouvernement kabyle, profondément démocratique où les marabouts, et à fortiori les oulémas, n'intervenaient pas dans la vie politique. Même si l'Islam populaire Nord-Africain était présent en Kabylie[28].

Histoire religieuse

Article détaillé : Mythologie berbère.
Yemma Gouraya à Béjaia

Historiquement, la Kabylie a connu l'ensemble des religions du bassin méditerranéen, ayant même contribué, comme partie intégrante du monde berbère, à la fourniture de quelques dieux et déesses aux Grecs et aux Romains, telle que Antée. D'abord dévoués aux esprits et à l’animisme, dont il reste des traces à ce jour [29], ils découvrirent les religions monothéistes, des religions qui se sont facilement et rapidement ancrées dans la vie des Kabyles.

On situe l’apparition en Afrique des premiers chrétiens avant l’an 180. Le premier document qui nous permet d'appréhender le christianisme en Afrique sont les Actes des martyrs scillitains. Il s'agit du procès-verbal de la comparution, le 17 juillet 180, d'une dizaine de chrétiens d'une bourgade de Proconsulaire non-localisée devant le proconsul d'Afrique[30].

Selon Claude Lepelley, le christianisme occidental latin est né en Afrique du Nord. Au milieu du IIe siècle, les communautés chrétiennes y étaient déjà très nombreuses et dynamiques. Et au IVe siècle, l'Afrique vit la naissance de Augustin d'Hippone, père de l'Église dont la pensée devait avoir une influence déterminante sur le christinisme au Moyen Âge et à l'époque moderne[31].

L'afrique du nord sera aussi la patrie des premiers schismes de l'histoire du christianisme, avec l'apparition du donatisme puis de l'arianisme. Meme si ces mouvements ont totalement disparus de nos jours, ils gardent une influence sur la culture des catholiques kabyles[32].

Mosquée Sidi Soufi à Béjaia

Après le christianisme, l’islam s’est installé à son tour et s’est même écrit une histoire dans cette région. Au début chez la population berbère se convertissait massivement, notamment pour bénéficier du même droit que les arabes musulmans concernant l'impôt... Cependant les inégalités de traitement entre arabes et non-arabes ont provoqué un repli de la population dans des doctrines contestataires du pouvoir du calife, le kharidjisme et le chiisme. En kabylie c'est le chiisme ismaélien des tribus kutama qui prédominera et qui participera à établir la dynastie fatimides et à fonder la ville du Caire pour capitale [33]. L'empire Fatimide initié par les kabyles s'étendait de la péninsule Ibèrique jusqu'à Bagdad en Irak.

Le sunnisme a été ensuite introduit notamment avec le règne de la dynastie Hammadide qui, depuis Béjaïa sa capitale, a rayonné sur l'Algérie et le Bassin occidental de la Méditerranée aux XIe et XIIe siècles [34]. Pratiquant un "Islam" parfois influencé par le maraboutisme et le soufisme (à l'image de la confrérie Rahmaniya).

La ville de Bejaia connaîtra son âge d'or, notamment pour son rayonnement spirituel en raison du grand nombre de saints soufis qui en sont issus, les plus célèbres sont Yemma Gouraya, ou Saïd El-Bedjaouy[35],[36]. La ville attirera même de grand mystiques, comme Ibn Al arabi de Cordoue, qui participeront à l'identité religieuse de la région et plus généralement de l'Afrique du nord en mêlant la mystique soufie aux vieilles croyances animistes des berbères[37]. Pendant cet âge d'or Béjaïa sera surnommée la petite Mecque [38].

Les Juifs sont présents en Afrique du Nord depuis l'Antiquité romaine, même si le nombre de juifs a grandement baissé depuis l'exode de 1962, essentiellement vers la France, une minorité de juif est partie directement vers Israël en 1954. Deux villages dans la vallée de la Soummam portant respectivement le nom de Semaoune et Smaoun ont peut-être une origine hébraïque puisque ces deux noms signifient : Simon, la présence de courant chrétien donatiste et catholique dans cette vallée laissent planer un doute... Ce qui est sûr, c'est que dans la ville d'El-kseur la présence juive était une réalité jusqu'en 1954 et leur départ pour l'état d'Israël.

Société contemporaine

Politique

De nombreux hommes politiques kabyles furent les artisans du mouvement indépendantiste qui a conduit le pays jusqu'à son autodétermination : Abane Ramdane, Ferhat Abbas : voir "Révélations de Ferhat Abbas sur la guerre d'Algérie" sur www.youtube.com - Krim Belkacem - Amirouche Aït Hamouda... Plus récemment, on peut citer Malek Boutih, ancien Président de Sos Racisme, Fadela Amara, Ali André Mécili...

Justice

Ali André Mécili, Avocat et homme politique, Karim Achoui.

Journalisme

Morad Aït Habbouche, Rachid Arhab.

Hommes d'affaires

Arezki Idjerouidene, PDG d'Aigle Azur (Compagnie aérienne).

Littérature

De nombreux auteurs algériens contemporains sont natifs de Kabylie ou d'origine kabyle. Parmi eux : Mohand Idir Aït Amrane - Aït Challal - Fadhma Aït Mansour Amrouche - Jean Amrouche - Taos Amrouche - Rabah Belamri - Si Amar U Said Boulifa - Aziz Chouaki - Tahar Djaout - Mouloud Feraoun - Mohand Saïd Lechani - Mouloud Mammeri - Chabane Ouahioune - Hamid Tibouchi - Youcef Zirem - Youcef Ou Kaci - Mohand Ou Lhocine.

Musique

Hadj M'hamed El Anka - Cheikh El Hasnaoui - Boudjemaâ El Ankis - Abdelkader Chaou - Kamel Messaoudi - Lounès Khaloui - El Hasnaoui Amechtouh.

  • La variété kabyle (moderne ou traditionnelle) est l'une des musiques les plus importantes en Algérie. De nombreux chanteurs sont natifs de Kabylie ou d'origine kabyle. Parmi eux :

Hassen Abassi - Les Abranis - Lounis Aït Menguellet - Djamel Allam - Mohamed Allaoua - Ali Amarane - Rabah Asma - Atmani - Slimane Azem - Rabah Inasliyen - Abderrahmane Aziz - Hocine Boukella - Cheikh Sidi Bémol - Slimane Chabi - Djurdjura - Malika Domrane - Farid Gaya - Hnifa - Idir - Ferhat Iguercha - Brahim Izri - Djamel Kaloun - Lounès Matoub - Souad Massi - Ferhat Mehenni - Noureddine Meziane - Brahim Saci - Takfarinas- Tagrawla - Rabah Taleb - Mourad Zimu - Meksa - Afous.

  • Enfin, plusieurs chanteurs d'origine kabyle, se distinguent dans des styles musicaux n'appartenant pas à la variété kabyle :

Assia - K-mel - Kenza Farah - Mohamed Iguerbouchène -Rachid Taha - Rim'K-Camelia Jordana- Zaho- Melissa M- Faudel -

Danse et chorégraphie

Théâtre et cinéma

Art naissant en Algérie et là encore, la Kabylie se caractérise comme un important vivier artistique : Ahmed Ayad Rouiched - Djamila Amzal - Mohamed Fellag - Yamina Benguigui - mouhya- Rabah Loucif.


Peinture

De nombreux peintres et graphistes sont natifs ou originaires de Kabylie. Parmi eux : Baya - Farid Benyaa - Ali Dilem - M'hamed Issiakhem - Salah Malek - Slimane Ould Mohand - Hamid Tibouchi - Hocine Ziani.

Sport

De nombreux sportifs sont natifs de Kabylie ou originaires de celle-ci :

Autres personnalités ayant une ascendance kabyle

Dany Boon - Daniel Prévost - Jacques Villeret - Alain Bashung - Isabelle Adjani - Maïwenn Le Besco - Juliette - Sheryfa Luna - Sinik - Myriam Abel- Edith Piaf - Mouloudji - Marie-José Nat - Yasmine Bleeth.

Notes et références

  1. http://www.centrederechercheberbere.fr/kabyle.html
  2. (en)« Kabyle », Encyclopædia Britannica Online, 2011 : « they are mainly Muslims with a few Christians. » Consulté le 2 mai 2011.
  3. Eugène Daumas, Mœurs et coutumes de l'Algérie : Tell, Kabylie, Sahara, éd. Hachette, 1855, p. 156-158.
  4. "...Line Marsa, la mère d'Edith Piaf, Anetta Maillard, de son vrai nom, était la fille d'un directeur de cirque et d'Aicha Ben Mohamed, une Kabyle marocaine, copine de La Goulue", Michel Souvais, Arletty, confidences à son secrétaire, Editions Publibook, 2007, p.144
  5. Jean Morizot, Les Kabyles : Propos d'un témoin, Centre des Hautes Études sur l'Afrique et l'Asie modernes (diff. Documentation française), coll. « Publications du CHEAM », Paris, 1985 (ISBN 2903182124), p. 22-25.
  6. [réf. incomplète]Souvenirs d'une exploration scientifique dans le nord de l'Afrique, Jules-René Bourguignat
  7. [réf. incomplète]Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
  8. Il semblerait que dans l'Antiquité, les Igawawen aient porté le nom de Quiquegentiani, appellation administrative désignant cinq tribus (quinque gente). Une vieille légende rapporte en effet que les montagnards descendent d'un géant qui eut cinq fils, lesquels formaient les cinq tribus antiques (Boulifa, 1925), les fameux Quinquegentiani qui donnèrent tant de mal aux Romains
  9. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères
  10. Salem Chaker, notes à propos de l'article Les Zouaoua (Igawawen) d'Algérie centrale par Jacques Lanfry.
  11. Malha Benbrahim, professeur à l'Inalco, Documents sur Fadhma N’Soumeur (1830-1861), Clio, numéro 9/1999, Femmes du Maghreb
  12. (fr) - « Loi n° 02-03 portant révision constitutionnelle », adoptée le 10 avril 2002, attribuant notamment à tamazight le statut de langue nationale.
  13. Une grande partie de son œuvre anthropologique se base sur l'analyse de la société kabyle (Esquisse d'une théorie de la pratique (1972), Le sens pratique (1980), La domination masculine (1998), …) (Voir : Bourdieu : Passage à la sociologie).
  14. L'exil kabyle, Mohand Khellil, éd. L'Harmattan, 2000, p.173-176 (ISBN 2858021414).
  15. http://www.depechedekabylie.com/read.php?id=30113&ed=MTM0OA
  16. Dictionnaire de la culture berbère en Kabylie, Camille Lacoste-Dujardin, La Découverte, Paris, 2005 (ISBN 2707145882).
  17. a et b La Kabylie et les coutumes kabyles - A. Hanoteau et A. Letourneux, éd. Bouchène, Paris, 2003, Chap. VI-VIII (ISBN 2-912946-43-3).
  18. Les çofs étaient davantage assimilables à des partis politiques, car il n'était pas rare que ces çofs divisent les tribus voire des villages.
  19. À propos "des qanouns kabyles" de Belkassem Bensedira, Mustapha Gahlouz, Awal, Cahiers d’Études Berbères n° 16, 83-99.
  20. « Kanoun kabyle », exemple de qanôun, celui de la tribu des Beni Mansour (extrait du Cahiers du centenaire de l'Algérie, édité par le Comité national métropolitain du centenaire de l'Algérie en 1930).
  21. Tiwizi de nos jours fait encore partie intégrante de la société kabyle. Lire à ce sujet : Tiwizi ou la création collective : le toit de la solidarité reportage de Rachid Oulebsir (3 mars 2007).
  22. La kabylie et les coutumes kabyles Hanoteau et Letourneux 1872-1873 Paris reed Bouchène Paris 2003 et La Kabylie sous le régime Turc de Joseph-Nil Robin
  23. Yidir Plantade, « Laïcité et athéisme en Kabylie : mythes et ambigüités », dans Journal d'étude des relations internationales au Moyen-Orient, vol. 2, no 1, janvier 2007, p. 11 [texte intégral [PDF] (page consultée le 4 octobre 2009)] 
  24. Yidir Plantade, op. cit., p. 6.
  25. Yidir Plantade, op. cit., p. 1 et 6.
  26. Yidir Plantade, op. cit., p. 12.
  27. Alain Mahé, Histoire de la Grande Kabylie, xixe-xxe siècles. Anthropologie du lien social dans les communautés villageoises, Éditions Bouchêne, 2001.
  28. Youcef Allioui, Les Archs, Tribus Berbères de Kabylie. Histoire, résistance culture et démocratie, Éditions L'harmattan, 2006.
  29. Jean-Pierre Laporte, « Stèles libyques figurées de Grande Kabylie », Africa Romana, IX, 1991, pp. 389-423.
  30. LES MARTYRS I
  31. Alain Corbin, Histoire du christianisme p.120 (Saint Augustin), Ed. Seuil, 2007
  32. Lucien Oulahbib, op. cit.
  33. Les Fatimides et les Kutama: Une alliance stratégique ou un mal nécessaire ?, JADLA Ibrahim
  34. ↑ Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères et des dynasties musulmanes de l'Afrique septentrionale, traduction de William McGuckin de Slane, éd. Paul Geuthner, Paris, 1978, tome 1, p. 208-209
  35. http://rabahnaceri.unblog.fr/histoire-de-bgayet/yemma-gouraya/
  36. ttp://www.vitaminedz.com/articles-15778-6-84038-bejaia-soufisme___marabouts-biographie_de_said_el_bedjaouy-3.html
  37. « Chachoua Kamel, L’islam kabyle. Religion, État et société en Algérie, suivi de l’Epître (Risâla) d’Ibnou Zakrî (Alger, 1903), mufti de la Grande Mosquée d’Alger, Maisonneuve & Larose, 2001. », par Karima Direche-Slimani, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée (En ligne), n°101-102 - Sciences, savoirs modernes et pouvoirs dans le monde musulman contemporain, juillet 2003, p. 343-348.
  38. Études sur la Kabylie, Carette, Livre 1

Bibliographie

  • « La condition juridique de la femme rurale en Kabylie » - Fatima Cherfa-Turpin, éd. Apopsix, Paris, 2010 (ISBN 978-2-35979-010-8).
  • « La Kabylie et les coutumes kabyles » - A. Hanoteau et A. Letourneux, éd. Bouchène, Paris, 2003 (ISBN 2-912946-43-3).
  • « Hommes et femmes de Kabylie » - Salem Chaker, éd. Edisud, 2000 (ISBN 2744902349).
  • « Berbères aujourd’hui » - Salem Chaker, éd. L’Harmattan, 1999 (ISBN 2738473512).
  • « Les Kabyles. Éléments pour la compréhension de l'identité berbère en Algérie » - Tassadit Yacine, GDM, Paris, 1992 (ISBN 2-906589-13-6).
  • « Les kabyles propos d'un témoin » - Jean Morizot, éd. L'Harmattan, Paris, 2003 (ISBN 2-7475-1027-1).
  • « De la question berbère au dilemme kabyle, À l'aube du XXIe siècle » - Maxime Ait Kaki, éd. L'harmattan, mars 2004 (ISBN 2747557286).
  • « L’émigration kabyle en France : une chance pour la culture berbère ? » - Nadia Belaïdi, U21-Éditions universitaires de Dijon, Dijon, 2003 (ISBN 2-905965-82-7).

Voir aussi

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