Jean-François Copé

Jean-François Copé
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Jean-François Copé
UMP regional elections Paris 2010-01-21 n9.jpg
Jean-François Copé, le 21 janvier 2010.

Mandats
Secrétaire général de l'UMP
Actuellement en fonction
Depuis le 17 novembre 2010
Prédécesseur Xavier Bertrand
Président du groupe UMP
à l'Assemblée nationale
27 juin 200723 novembre 2010
Élection 20 juin 2007
Législature XIIIe
Prédécesseur Bernard Accoyer
Successeur Christian Jacob
Ministre délégué au Budget
29 novembre 200415 mai 2007
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III
Dominique de Villepin
Prédécesseur Dominique Bussereau
Successeur Éric Woerth
Ministre délégué à l'Intérieur
31 mars 200429 novembre 2004
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin III
Prédécesseur Nicolas Sarkozy
ministre de l'Intérieur
Successeur Marie-Josée Roig
Secrétaire d'État aux Relations avec le Parlement
7 mai 200230 mars 2004
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin I
Jean-Pierre Raffarin II
Prédécesseur Jean-Jack Queyranne
Successeur Henri Cuq
Maire de Meaux
2005en cours
Porte-parole du gouvernement français
7 mai 200215 mai 2007
Président Jacques Chirac
Gouvernement Jean-Pierre Raffarin I
Jean-Pierre Raffarin II
Jean-Pierre Raffarin III
Dominique de Villepin
Prédécesseur Catherine Trautmann (indirectement)
Successeur Christine Albanel
Biographie
Date de naissance 5 mai 1964 (1964-05-05) (47 ans)
Lieu de naissance Boulogne-Billancourt
Nationalité Drapeau de la France Français
Parti politique UMP
Diplômé de IEP de Paris (1987)
ENA (1989)
Profession Avocat
Haut fonctionnaire

Jean-François Copé, né le 5 mai 1964 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), est un homme politique français. Maire de Meaux de 1995 à 2002 et depuis 2005, il a occupé plusieurs fonctions ministérielles, dont celle de porte-parole des gouvernements Raffarin et Villepin. Député de la sixième circonscription de Seine-et-Marne, il est président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, avant de devenir, le 17 novembre 2010, secrétaire général de l'UMP.

Sommaire

Origines familiales

Aîné d'une famille de trois enfants, Jean-François Copé est le fils de Monique Ghanassia, originaire d'Algérie, et du professeur Roland Copé, chirurgien gastro-entérologue proctologue d'origine juive roumaine[1].

Du côté paternel, son grand-père Marcu Hirs Copelovici, fils de Copel et Zleta, originaires de Bessarabie, est un médecin né à Iaşi dans l'est de la Roumanie au début du XXe siècle. Fuyant l'antisémitisme de son pays, il émigre à Paris en 1926. Devenu Marcel Copé, il se marie peu après avec Gisèle Lazerovici, fille de Ghidale Lazerovici, comptable, et Anna Stern. Du côté maternel, son grand-père Ismaël André Ghanassia, fils de Moïse Ghanassia et Djouhar Soussi, originaires de Miliana, est avocat à Alger. Son épouse, Lise Boukhabza, est la petite fille d'un rabbin originaire de Tunisie, et d'une mère originaire de Tétouan au Maroc. André Ghanassia, son épouse et leurs trois enfants, dont Monique, quittent Alger pour la métropole dans les années 1950, peu après les débuts de la guerre d'Algérie[2].

Jean-François Copé est éduqué dans le culte du général de Gaulle. À l'âge de 8 ou 10 ans, il affiche dans sa chambre un portrait du président de la République Georges Pompidou[3].

Études

Il passe sa scolarité à l'école active bilingue Jeannine-Manuel dans le 15e arrondissement de Paris et au lycée Victor-Duruy du 7e arrondissement de Paris. Il passe son baccalauréat en série B (économique et social) en 1981. En 1985, il intègre Sciences Po. En 1987, il entre à l'ENA dans la promotion Liberté-égalité-fraternité (1987-1989).

Il suit des séminaires de formation du New Public Management aux États-Unis[4] et défend en matière budgétaire le « benchmarking[5] », c’est-à-dire l’approche comparatiste des pratiques internationales performantes.

Vie privée

Le 1er juin 1991 il épouse Valérie Ducuing, consultante en relations publiques, dont il a trois enfants: François-Xavier, Pierre-Alexis et Raphaëlla. Divorcé en 2007 il a un autre enfant, Faustine, née de son union avec sa nouvelle compagne, Nadia d'Alincourt[6].

Il se déclare « juif non pratiquant » et « veille à demeurer, avant tout, le représentant d'une autorité laïque »[7] : « Ma communauté, c'est la communauté nationale. ».

Carrière professionnelle

De 1989 à 1991, il est chef de bureau à la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et à Dexia Crédit local (France). De 1989 à 1991, il est directeur de cabinet du président du directoire de Dexia Crédit local (France) et de 1991 à 1993 "maître de conférence" d'économie et de finances locales à Sciences Po.

De 1997 à 2002, il est professeur d'économie et de finance à l'université Paris VIII. Dans le même temps, de 2000 à 2002, il est membre du conseil de surveillance de Dexia Crédit local (France) et président du conseil d'administration de l'Institut des managers du développement local.

Il est membre du club Le Siècle[8] et Il anime depuis la rentrée 2006, son propre club politique, Génération France.fr[9].

En mai 2007, grâce a son parcours politique, il obtient un Certificat d'Aptitude à la Profession d’avocat (CAPA) et prête serment devant la cour d'appel de Paris. À partir de septembre 2007, il exerce à temps partiel, pour 20 000 euros par mois[10], dans le cabinet d'avocats d'affaires Gide Loyrette Nouel[11], l'un des plus importants de France, chargé par exemple de conseiller l'État dans le projet de fusion GDF-Suez. Le 17 novembre 2010 il devient secrétaire général de l'UMP[12]. À cette occasion, il annonce qu'il cesse d'exercer dans le cabinet[13].

Carrière politique

De 1993 à 1995, il est membre de la cellule de réflexion économique de Jacques Chirac animée par Nicolas Sarkozy. Il devint ensuite directeur de cabinet de Roger Romani, ministre délégué aux Relations avec le Sénat, chargé des rapatriés, entre 1993 et 1995, dans le gouvernement Balladur. En 1995, il soutient Jacques Chirac contre Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle[14]. La même année, il devient délégué général au projet de société au RPR. Il fait alors partie de la « task force Juppé » (à l'époque Premier ministre et président du RPR) en matière d'idées. De 1998 à 2001, il exerce la fonction de secrétaire national du RPR, chargé de l'économie, puis de la formation. De 2001 à 2002, il devient secrétaire général adjoint du RPR, chargé du projet d'alternance.

Jean-François Copé est élu maire de Meaux (chef-lieu d'arrondissement de Seine-et-Marne), à l'âge de 31 ans, en 1995, puis réélu en 2001. Au cours de son mandat, il se fixe deux priorités : la rénovation urbaine et la sécurité. En matière de rénovation urbaine, il lance le « plan Marshall » destiné à revoir entièrement le centre ville de Meaux au niveau architectural et de son urbanisme[15]. Dernière action en date, la destruction en juin 2011 de trois tours géantes Genêt, Hortensia et Iris, datant des années 60 remplacées par des logements à taille humaine pour privilégier la mixité sociale[16]. Une opération (démolition technique, relogement, déménagements, honoraires, etc.) financée par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et par Meaux Habitat[17]. La rénovation urbaine s’accompagne d’une volonté d’amélioration de l’environnement avec la création du parc naturel du Pâtis sur 150 hectares (Grand prix de l'environnement des Villes d'Ile-de-France 2006, dans la catégorie Espaces verts et Paysage)[18] et du bien-être des Meldois avec l’opération « Meaux plage » depuis 2006[19]. En matière de sécurité, la ville déploie depuis 2003 un vaste réseau de vidéo-protection. En 2011, le dispositif compte environ 140 caméras, réparties dans toute la ville[20] accompagné d’un gonflement des effectifs de la police municipale: 150 agents se relaient pour assurer la sécurité des 50 000 Meldois[21]. Des mesures qui entrainent une baisse générale de la délinquance -15 % entre 2007 et 2010[22]. Sur le plan économique et de l’emploi, Jean-François Copé souhaite ramener l’activité commerciale dans la communauté d’agglomération de Meaux en imposant comme pôle économique de l’est francilien le Parc d’Activités du Pays de Meaux qui devrait ouvrir ses portes fin 2012 et créer à terme près de 4000 emplois[23]. Sur le plan culturel, il lance en 2003 le festival Muzik’Elles, qui fête en 2011 sa 7e édition. Un festival qui reçoit chaque année des artistes féminines parfois accompagnées d’artistes masculins. En 7 éditions, Meaux a déjà reçu des figures de la chanson française comme Zazie, Liane Foly, Gaëtan Roussel ou Julien Doré[24]. Il inaugurera le 11 novembre 2011 en présence de Nicolas Sarkozy, le futur musée de la Grande Guerre où les visiteurs pourront découvrir la plus grande collection de France sur la guerre de 14-18, composée de plus de 50 000 objets. Ce musée qui devrait recevoir jusqu’à 80 000 visiteurs par an a pour objectif de transmettre la mémoire et un message de paix pour construire l'avenir à travers plusieurs parcours initiatiques[25].

Au moins de juin 1995, il devient député de la 5e circonscription de Seine-et-Marne, à la suite de la nomination de Guy Drut au premier gouvernement Juppé sous Jacques Chirac. De 1995 à 1997, il devient le benjamin de l'Assemblée nationale. Il est également, en 1997, le plus jeune député battu, comme il le mentionne souvent, à l'issue d'une triangulaire avec RPR-PS-FN, favorable à la gauche. Il est aussi conseiller régional d'Île-de-France de 1998 à 2007.

Le 16 juin 2002, au second tour des élections législatives, il est élu député de la sixième circonscription de Seine-et-Marne. Il est membre des gouvernements Raffarin 1 et Raffarin 2 de 2002 à 2004 en tant que secrétaire d'État aux relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement. Il est le benjamin des ministres. Nommé au gouvernement, il devient premier adjoint au maire de Meaux, obéissant à la règle non-écrite de non-cumul d’une fonction ministérielle avec la tête d’un exécutif local. Il demeure néanmoins président de la communauté d'agglomération de Meaux.

En 2004, il conduit la liste de l'UMP au premier tour, puis la liste d'union avec l'UDF au second tour des élections régionales des 21 et 28 mars 2004 en Île-de-France. Suite à la victoire de la liste conduite par Jean-Paul Huchon (PS), il a renoncé à prendre la tête du groupe UMP au Conseil régional d'Île-de-France, que conserve le sénateur Roger Karoutchi. Réélu député en juin 2007, il quitte sa fonction de conseiller régional durant l'été 2007 pour respecter les règles sur le cumul de mandats, cédant son siège à Jean-François Robinet[26].

Il devient en mars 2004 ministre délégué à l'Intérieur, tout en demeurant porte-parole du gouvernement. Le 29 novembre 2004, il est nommé ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire du troisième gouvernement Raffarin et conserve ses attributions de porte-parole du gouvernement. Il est reconduit dans ces fonctions le 3 juin 2005 dans le gouvernement Dominique de Villepin, avec en complément la responsabilité de la Réforme de l'État.

En 2005, il est mis en cause, notamment par Le Canard enchaîné[27] car il occupait un logement de fonction. Ayant acquis quelques semaines plus tôt un appartement à Paris 16e, près du Trocadéro (logement un temps occupé par son collaborateur de l'époque, Bastien Millot[28]), Jean-François Copé contrevenait donc à la règle selon laquelle un ministre disposant d'un appartement privé à Paris ne peut disposer d'un logement de fonction. L'appartement de fonction, loué 5 500 €, était également plus grand (230 m²) que ce qu'autorisent les consignes ministérielles (120 à 140 m² au maximum dans sa situation d'alors)[28]. Jean-François Copé s'est, partiellement, justifié par le fait qu'il faisait réaliser un certain nombre de travaux dans cet appartement, et qu'il y emménagerait après que son épouse, alors enceinte, aurait accouché. Cette polémique éclate en même temps que l'affaire Gaymard[27], qui conduira le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin à instaurer de nouvelles règles en la matière.

En 2005, il redevient maire de Meaux à la suite de la démission d'Ange Anziani. À la suite des élections municipales de mars 2008, il est réélu à la mairie de Meaux pour un troisième mandat, la liste qu'il conduisait ayant recueilli 67,74 % des suffrages exprimés[29].

Longtemps considéré comme proche d'Alain Juppé puis de Dominique de Villepin, il fonde en novembre 2006 son propre club politique, Génération France.fr. Son slogan est « 0% petites phrases, 100% débat d'idées »[30]. Le club a axé une grande partie de ses travaux sur l'identité, le vivre ensemble et le pacte républicain. Il entre au bureau politique de l'UMP.

Le 10 juin 2007, Jean-François Copé est réélu député de la 6e circonscription de Seine-et-Marne, au premier tour des élections législatives, avec 54,26 % des suffrages exprimés, soit 25 489 voix. Il est élu, le 20 juin 2007, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale par 256 voix, contre 44 à Alain Joyandet. À ce poste, après avoir subi de vives critiques de la part de certains parlementaires membres du groupe UMP, comme ceux qui s'opposent à la réforme de la carte judiciaire en novembre[31], il s'impose comme un homme fort de la majorité, relais entre les parlementaires et l'exécutif, n'hésitant pas à exprimer ses distances avec le gouvernement[32]. Après s'être vu confier par le Premier ministre, François Fillon une mission sur la modernisation du Parlement au premier semestre 2007, il préside en 2008 la commission « pour une nouvelle télévision publique », pour étudier la mise en place de la proposition présidentielle du retrait de la publicité dans l'audiovisuel public. Les fuites se multipliant sur les travaux de la commission Copé, la presse s’émeut de l’efficacité redoutable et de l’influence de Frédéric Lefebvre[33].

Jean-François Copé, en août 2008.

Le 17 novembre 2010, il devient secrétaire général de l'UMP en remplacement de Xavier Bertrand, nommé au gouvernement.

Détail des mandats et fonctions

Au sein de partis politiques

  • 1998 - 2001 : Secrétaire national du RPR, chargé de l'économie, puis de la formation
  • 2001 - 2002 : Secrétaire général adjoint du RPR, chargé du projet d'alternance
  • 2002 - 2008 : Membre du bureau politique de l'UMP
  • Depuis le 17 novembre 2010 : Secrétaire général de l'UMP

Fonctions locales

Fonctions parlementaires

Fonctions ministérielles

Bibliographie

Ouvrages de Jean-François Copé

  • 1990 : Finances locales - Economica (Rééditions en 1993 et 1997)
  • 1999 : Ce que je n'ai pas appris à l'ENA. L'aventure d'un maire - Hachette Littératures
  • 2002 : Devoir d'inventaire. Le dépôt de bilan de Lionel Jospin - Albin Michel
  • 2006 : Promis, j'arrête la langue de bois - Hachette Littératures
  • 2007 : L'état de l'opinion, avec Sylvie Goulard, Muriel Humbertjean, et Gérard Le Gall - Le Seuil
  • 2009 : Un député, ça compte énormément - Albin Michel

Notes et références

  1. « Jean-François Copé, un président de groupe dans la tourmente », politique.net, 20 mai 2008.
  2. Solenn de Royer (journaliste politique à La Croix), 2010, Copé, l'homme pressé, l'Archipel, pp. 118-127.
  3. Selon les propos tenus par Jean-François Copé, lui-même, lors de la Conférence Berryer du 14 novembre 2008.
  4. Cité par Emmanuel Ratier dans Faits et Documents, n° 303, daté du 15 au 31 octobre 2010, p.2 « Par la suite, il suivra des stages de formation du New Public Management aux États-Unis, se formant aux techniques du benchmarking. Une période sur laquelle il est particulièrement discret. »
  5. Le parangonnage est l'un des termes officiels recommandés par la DGLFLF pour traduire le terme anglais benchmarking.
  6. Déclarations aux Grandes Gueules de RMC, 5 décembre 2008.
  7. Tribune juive (France), 15 février 2002
  8. Frédéric Saliba, « Le pouvoir à la table du Siècle », dans Strategies, no 1365, 14 avril 2005, p. 49 [texte intégral] .
  9. Présentation du club, sur le site générationfrance.fr.
  10. « Jean-François Copé veut se payer Martin Hirsch », Mediapart, 5 novembre 2010.
  11. Capital.fr, Jean-François Copé intègre le cabinet d'avocats Gide Loyrette et Nouel, 13 septembre 2007.
  12. Copé, officiellement patron de l'UMP.
  13. Copé abandonne son activité d'avocat, AFP informations.
  14. (fr) « Itinéraire d'un enfant gâté et ambitieux », Le Figaro, 11 janvier 2010.
  15. Article dans la-seine-et-marne.com
  16. Article dans seine-et-marne.evous.fr
  17. Article sur batiactu.com
  18. Article sur id2sorties.com
  19. Article dans la-seine-et-marne.com
  20. [ http://www.ville-meaux.fr/La-securite-pour-tous-les-Meldois.html Communiqué sur le site de la Ville de Meaux]
  21. Article dans Marianne2.fr
  22. Article dans leparisien.fr
  23. Article sur LePoint.fr
  24. Site Officiel des Muzikelles
  25. Article sur LeParisien.fr
  26. Le Parisien, 20 août 2007.
  27. a et b Copé toujours sous le feu du Canard enchaîné, L'Expansion.com. Consulté le 20 décembre 2007.
  28. a et b (fr) « Quand Jean-François Copé s'embrouille les m² », Le Nouvel Observateur, 5 mars 2005.
  29. Site du Ministère de l'Intérieur
  30. Site de Génération France.fr
  31. Le Nouvel Observateur, 12 novembre 2007.
  32. Frédéric Dumoulin, « En quelques mois, Copé est devenu l'un des hommes forts de la majorité », AFP, 17 avril 2008.
  33. « Frédéric Lefebvre ou le retour de la Firme », Marianne2, 4 avril 2008

Annexe

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