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Martine Billard Martine BillardMandats Co-présidente du bureau national
du Parti de gaucheActuellement en fonction Depuis le 21 novembre 2010 En tandem avec Jean-Luc Mélenchon Prédécesseur Jean-Luc Mélenchon (seul) Députée de la 1re circonscription de Paris Actuellement en fonction Depuis le 19 juin 2002 Élection 16 juin 2002 Réélection 10 juin 2007 Législature XIIe et XIIIe Prédécesseur Laurent Dominati Biographie Date de naissance 7 octobre 1952 Lieu de naissance Boulogne-Billancourt (France) Nationalité Française Parti politique Les Verts
Parti de gaucheProfession Documentaliste modifier Martine Billard est une femme politique française, née le 7 octobre 1952 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), députée de la première circonscription de Paris et co-présidente du Parti de gauche.
Sommaire
Études et activités professionnelles
Licenciée en économie de l'université de Paris II-Assas, elle exerce de « petits boulots » (poinçonneuse de métro, caissière de supermarché, ouvrière, aide-comptable…). Elle est ensuite bibliothécaire dans une université, puis à la ville de Paris pendant cinq ans, et enfin dans une PME, chargée de projet pour un logiciel de données documentaires.
Engagements politiques
Militante
Dans sa jeunesse, Martine Billard s'engage en mai 1968 avec le Comité d'action lycéen puis lors de ses études en économie à l'Université de Paris II-Assas contre les mouvements d'extrême droite. Elle devient alors une militante d'extrême gauche de l'Organisation communiste des travailleurs (OCT). Dans les années 1970, elle participe aussi aux mouvements féministes dans le combat pour la légalisation de l'avortement, contre l'énergie nucléaire, dans des actions favorables aux mouvements de gauche marxistes d’Amérique latine opposés à des dictatures militaires. Puis dans les années 1980 et 90, elle milite en faveur des Palestiniens puis plus globalement pour la fin du conflit israélo-palestinien, et soutient les associations militantes pour le droit au logement, l'accès aux soins, l'égalité, le mariage homosexuel et l'adoption d'enfants par les couples gays. Elle adhère aux Verts en 1993. Représentant l'aile gauche de ce parti (courant « La Gauche Écologiste »), elle sent de plus en plus que les questions sociales et l'écologie radicale perdent du terrain face à l'environnementalisme au sein des Verts ; c'est pourquoi, avec un certain nombre d'autres, elle intègre le 5 décembre 2009 le Parti de Gauche, dont elle devient la porte-parole avant d'être élue co-présidente en novembre 2010.
Responsable des Verts
De 1995 à 2001, elle est conseillère de Paris, élue dans le 20e arrondissement.
De 1996 à 1997, elle est porte-parole des Verts de Paris.
En 1999 et 2000, elle est élue au conseil national des Verts et devient porte-parole nationale, membre du collège exécutif (chargée des questions économiques et sociales).
En 2001, elle est candidate des Verts aux municipales dans le 1er arrondissement de Paris, face à Jean-François Legaret (adjoint aux finances et aux marchés publics de Jean Tiberi entre 1995 et 2001) et Alain Le Garrec, candidat socialiste. Elle est battue dès le premier tour avec 13,5 % des voix[1].
Elle devient directrice de cabinet de Mylène Stambouli, adjointe au maire de Paris chargée de la lutte contre l’exclusion, et s'implique dans les questions sociales, d'intégration, de lutte pour le droit au logement.
Députée de la première circonscription de Paris (2002-2007)
Elle est élue députée (candidate des Verts soutenue par la gauche) le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 1re circonscription de Paris avec tout juste 50,92% des voix contre 49,08% à Jean-François Legaret, maire UMP du Ier arrondissement[2].
Membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales de l’Assemblée Nationale, elle rédige un rapport pour les Verts sur la réforme de l'assurance maladie en 2004.
Lors du référendum du 29 mai 2005 sur le traité constitutionnel européen, elle fait campagne pour le « non », bravant la consigne de son parti, mais rejoignant la majorité des Français, qui rejetteront le TCE à près de 55% des voix (sa circonscription vote très majoritairement en faveur du « oui »).
Fin 2005-début 2006, elle s'investit dans le projet de loi DADVSI qu'elle tente d'infléchir dans le sens des utilisateurs d'Internet. Elle suit l'ensemble des projets de loi du gouvernement, et plus particulièrement la loi de programmation et d'orientation sur la cohésion sociale, et la loi portant engagement sur le logement. Billard propose alors plusieurs amendements favorisant le logement social et interdisant les ventes à la découpe.
L'Express la classe 13e sur 577 pour sa présence à l'Assemblée nationale, elle est félicitée par le président UMP de la commission des affaires culturelles et sociales pour sa présence régulière et la qualité de son travail [réf. nécessaire] [3].
Députée de la première circonscription de Paris (2007-2012)
Martine Billard est ré-élue lors des législatives dans la 1re circonscription de Paris. Faisant notamment campagne contre la suppression de la carte scolaire, contre la réforme des droits de succession et contre le « bouclier fiscal », elle est soutenue dès le premier tour par le PS (son suppléant est Pierre Aidenbaum, maire PS du IIIe arrondissement), les Verts et le Parti radical de gauche (PRG), face à Jean-François Legaret, maire UMP du 1er arrondissement de Paris et Mario Stasi, du MoDem.
Au soir du premier tour, elle se retrouvait en ballotage avec 37,1 % des voix contre 39,70 % à Legaret et ne devançait les autres candidats de la circonscription que dans le 3e arrondissement (avec 42,74 % des voix). Au second tour, le 17 juin 2007, elle est réélue avec 54,25 % des voix.
Rupture avec les Verts et adhésion au Parti de gauche
Lors du congrès national des verts de Lille, le 6 décembre 2008, elle soutient la motion d'orientation stratégique ADEP (« Altermondialisme, décroissance et écologie populaire : répondre aux défis »), qui recueillera 11,8 % des suffrages exprimés par les adhérents, cinquième sur l'ensemble des textes proposés au vote. Opposée à la stratégie d'union des Verts avec des personnalités et mouvements écologistes du centre et de la droite, cette motion sera mise en minorité par les quatre principaux textes, qui décident d'œuvrer à la démarche de rassemblement de l'écologie politique initiée par Cohn-Bendit.
La coalition hétéroclite issue de ce rassemblement, Europe Écologie, créera la surprise lors des élections européennes du 7 juin 2009, en arrivant en troisième position avec 16,3 % des suffrages exprimés et en gagnant 14 élus, soit autant que le Parti socialiste.
Le 8 juillet 2009, après seize années de militantisme au sein des Verts, Martine Billard quitte le parti, jugeant qu'en tant qu'« écologiste de gauche », elle ne se reconnait plus dans cette « évolution au centre que subissent les Verts avec Europe Écologie »[4]. Lors d'une conférence de presse donnée à l'Assemblée nationale en présence des parlementaires Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez, elle appelle « les écologistes qui se reconnaissent dans l'antilibéralisme et dans l'antiproductivisme à participer collectivement » au congrès du Parti de gauche (PG), qui devait à l'origine se tenir à la fin de l'année[5]. Lors d'une convention nationale organisée les 5 et 6 décembre, elle et ses soutiens de la « Gauche écologiste » intègrent officiellement le PG. Martine Billard est nommée à cette occasion porte-parole nationale. Lors du congrès du parti au Mans, du 19 au 21 novembre 2010, elle devient co-présidente du bureau national du PG avec Jean-Luc Mélenchon.
A l'Assemblée (2007-2012)
Elle participe notamment à la Commission sur la proposition de « loi renforçant la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes » et à la mission de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale, ainsi qu'à la Commission chargée de l'application de l'article 26 de la Constitution[3], s'investissant également fortement dans l'opposition aux lois HADOPI[6] et LOPPSI[3].
Elle est par ailleurs membre suppléante du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale[3].
Mandats
- 19 juin 1995 - 18 mars 2001 : membre du conseil municipal de Paris
- 16 juin 2002 - 19 juin 2007 : députée de la 1re circonscription de Paris
- Depuis le 20 juin 2007 : députée de la 1re circonscription de Paris
Liens externes
- Fiche de la députée sur le site de l'Assemblée nationale
- Site officiel de Martine Billard
- Blog officiel de Martine Billard
Notes et références
- Municipales 2001, Paris 1er arrondissement, les résultats du 1er tour » Canal Ipsos, «
- Louvre, celui de Notre-Dame, l'Île de la Cité), des quartiers dits « bobos » (Montorgueil, le Marais, Sud-République) et des quartiers populaires (Sentier, Strasbourg St Denis, quartier de l'Horloge). Elle remporte notamment son élection avec un fort vote en sa faveur des électeurs des 2e et 3e arrondissement (52,37% et 57,41% respectivement) alors qu'elle était battue dans les 1er et 4e arrondissements ( avec 41,33% et 48,36% respectivement). Elle est l'élue d'une circonscription comprenant des quartiers aisés (le quartier de la Bourse, celui du
- fiche sur Nos députés.fr Voir sa
- Petits remous à la gauche des verts troublée par le positionnement d'Europe Écologie », Le Monde, 8 juillet 2009 «
- Pourquoi je démissionne des Verts », sur le blog de Martine Billard «
- http://www.pcinpact.com/actu/news/51604-martine-billard-circonscription-hadopi-paris.htm Martine Billard : sur Hadopi, "c'est Sarkozy qui décide tout", interview PC INpact, Marc Rees, mercredi 24 juin 2009, consulté le 18 septembre 2011,
Catégories :- Personnalité des Verts (France)
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