- Châlette-sur-Loing
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Châlette-sur-Loing
Le canal du Loing à Châlette-sur-Loing.
DétailAdministration Pays France Région Centre Département Loiret Arrondissement Montargis Canton Châlette-sur-Loing Code commune 45068 Code postal 45120 Maire
Mandat en coursFranck Demaumont
2008-2014Intercommunalité Agglomération montargoise et rives du Loing Site web http://www.ville-chalette.fr/ Démographie Population 13 021 hab. (2008) Densité 992 hab./km² Aire urbaine 68 488 hab. () Gentilé Châlettois[1] Géographie Coordonnées Altitudes mini. 77 m — maxi. 114 m Superficie 13,13 km2 Châlette-sur-Loing est une commune française située dans le département du Loiret et la région Centre.
Sommaire
Géographie
La commune de Châlette-sur-Loing est située dans le Gâtinais et l'aire urbaine de Montargis, à 70 km à l'est d'Orléans et à 107 km au sud de Paris. Elle est traversée par la route nationale 7. La forêt domaniale de Montargis se trouve en partie sur son territoire.
Hydrographie
La commune est traversée par trois cours d'eau, le Loing, la Bézonde et le Solin ainsi que par trois canaux, le canal du Loing, le canal de Briare et les biefs de Buges et de la Folie du canal d'Orléans, le canal d'Orléans et le canal du Loing étant situés en limites des communes de Corquilleroy et Châlette.
Quartiers
Le Bourg, Vésines, le Lancy (habituellement divisé en Grand Lancy et Petit Lancy), Montalibert, la Pontonnerie, Château Blanc et quartier Kennedy. Château Blanc et Kennedy deviennent le plateau dans le contrat ANRU[2].
Communes limitrophes
Toponymie
L'accent circonflexe sur le nom « Châlette » est apparu au cours du XIXe siècle[3]. On le rencontre de façon rarissime auparavant (actes notariés, textes imprimés, etc.).
Châlette prend le nom de Châlette-sur-Loing par décret du 21 février 1933.
La typographie sans accent circonflexe tend à être à nouveau utilisée, par exemple par le site Internet géré par la commune.
Histoire
Le nom de Châlette est cité dès le début du IXe siècle (Caderaita), comme appartenant au patrimoine d'une certaine Gile (Gisla), possessionnée dans tout le Gâtinais. Elle en fit don à l'abbaye de Gembloux que venait de fonder son petit-fils saint Guibert, donation entérinée en 946 par une charte d'Otton Ier du Saint-Empire[4].
Le 26 janvier 1065, le seigneur du bourg, Gasbert, donne à l'abbaye de Saint-Benoît l'église de Châlette et ses dépendances : tout le bourg, huit arpents de pré, une pêcherie et trois moulins contigus à l'église.
Au XIIIe siècle, Pierre-Lancelot de Machaut, chambellan de Philippe le Bel, par son mariage avec la dame Isabelle de Gy, reçut « la pêcherie sur le Loing, face à sa maison ». Les moines quittèrent définitivement Châlette à cette époque. Le bourg resta dans la famille de Machaut de 1285 à 1530.
Au XVIIe siècle, les moulins étaient nombreux sur les deux rivières, on n'en comptait pas moins de cinq sur le territoire ; moulins à blé, à froment, à tan. On y broyait de l'écorce de chêne et même le bois lui-même pour les tanneries de Montargis.
Au XVIIIe siècle, le moulin à tan de Langlée fut supprimé pour être remplacé le 27 février 1738 par la papèterie de Langlée. Cette dernière devait laisser la place aux établissements Hutchinson à partir de 1853.
Héraldique
Article connexe : armorial des communes du Loiret.Les armes de Châlette-sur-Loing se blasonnent ainsi :
Ecartelé: au premier, d'azur au lion d'or; au deuxième, de gueules à un arbre arraché de sinople (à enquerre) ; au troisième, de gueules à deux bars adossés d'argent; au quatrième, d'or à une onde d'azur sommée d'une roue de moulin de sable[5].
* Il y a là non respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives.Le premier quartier du blason (en haut à gauche) représente un lion dressé jaune sur un fond bleu : ce symbole représente les armes de la famille de Machaut d'où étaient issus les seigneurs de Châlette de 1285 à 1530. Le deuxième quartier (à droite du précédent) représente un arbre vert dont on voit les racines, sur fond rouge. Cet arbre symbolise la portion de forêt que possède Châlette-sur-Loing ; portion non négligeable, car avec ses 465 hectares de bois, Châlette-sur-Loing est considérée comme commune forestière du département. Le troisième quartier (en bas à gauche) représente deux poissons blancs dos à dos, sur fond rouge. Ces deux poissons représentent les deux rivières qui coulent parallèlement l'une à l'autre : le Loing et le Solin. Le quatrième quartier représente une bande ondulée bleue surmontée d'une roue de moulin noire sur fond jaune. Ce dernier symbole représente l'activité industrielle de Châlette-sur-Loing, l'onde symbolisant le canal près duquel s'étend la zone industrielle.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1919 1925 Henri Guichard 1925 1933 Alphonse Chapeau 1933 1941 Léon Ducaroy 1941 1944 Eugène Rode 1944 1945 Charles Lebert 1945 1946 Jean Delalieu 1946 1947 Raymond Farruggia 1947 1956 Raoul Vivier 1956 1964 René Miller 1964 1965 Henri Chalandard 1965 1971 René Brun 1971 1977 Max Nublat PCF 1977 2001 Jean Louis PCF Conseiller général du Canton de Châlette-sur-Loing (1979-2004) 2001 en cours Franck Demaumont PCF Conseiller général du Canton de Châlette-sur-Loing depuis 2004 Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
D’après le recensement Insee de 2007, Châlette-sur-Loing compte 13 196 habitants (soit une diminution de 6 % par rapport à 1999). La commune occupe le 697e rang au niveau national, alors qu'elle était au 640e en 1999, et le 9e au niveau départemental sur 334 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Châlette-sur-Loing depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1982 avec 14 961 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25.3 %) est en effet supérieur au taux national (21.6 %) et au taux départemental (21.4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52.3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51.6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47.7 % d’hommes (0 à 14 ans = 20.6 %, 15 à 29 ans = 18.6 %, 30 à 44 ans = 19.3 %, 45 à 59 ans = 17.9 %, plus de 60 ans = 23.7 %) ;
- 52.3 % de femmes (0 à 14 ans = 17.4 %, 15 à 29 ans = 19.6 %, 30 à 44 ans = 17.5 %, 45 à 59 ans = 18.6 %, plus de 60 ans = 26.8 %).
Économie
- Parcs d'activités de Saint-Gobain, de la Grande Prairie et de Château Blanc ;
- Hutchinson (caoutchouc). Il s'agit du plus gros employeur de la commune. L'usine fabrique des pneus, des durits et des joints de portes/fenêtres pour l'industrie automobile.
Personnalités liées à la commune
- Marcel Pérès (1898-1974), acteur de cinéma français, est décédé à Châlette-sur-Loing ;
- Deng Xiaoping (1904-1997), secrétaire général du parti communiste chinois de 1956 à 1967 et chef suprême, de facto, de la République populaire de Chine de 1978 à 1992, travailla durant sa jeunesse (vers 1920-1922) à la fabrique de galoches Hutchinson, à Châlette-sur-Loing (où il était connu comme Teng Hi Hien, autre transcription de son ancien nom Deng Xixian) ;
- Jean Joubert, écrivain français, est né à Châlette-sur-Loing en 1928 ;
- Daniel Delaveau, l'actuel maire de Rennes, est né à Châlette-sur-Loing en 1952.
Médias
- Radio Chalette émettant sur 89.3 FM[11].
Culture
- Le festival, "Ma ville est un monde", dont la saison 2009 a eu lieu le 19 au 21 juin 2009.
Sport
- US Châlette, club de football créé en 2002, issu de la fusion de plusieurs clubs alentours ;
- Sporting Club de Châlette, historiquement connu pour représenter la minorité portugaise de Châlette ;
- Le 5 septembre 2008, la commune accueille le départ du Tour de l'Avenir 2008, au travers un prologue de 7,5 km ainsi que le départ de la première étape le lendemain[12].
- Le 8 juillet 2010, la commune accueille le Tour de France 2010, au travers un passage dans plusieurs rue de la ville avant l'arrivée de Montargis.
Cadre de vie
- Label ville fleurie : trois fleurs attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris[13].
- La ville comporte, dans le lit alluvial du Loing[14], comme dans de nombreuses autres communes baignées par cette rivière, un lac artificiel, vestige d'une carrière d'exploitation de sables et granulats, où l'on peut trouver des méduses d'eau douce.
- La commune est desservie par les transports en commun de l'agglomération montargoise.
Jumelages
Notes et références
- Gentilés des communes du Loiret sur www.habitants.fr. Consulté le 8 septembre 2010
- Convention ANRU de 2007
- Victor Adolphe Malte-Brun, volume III, 1882, dans les pages de « Statistique du département du Loiret ». On rencontre par exemple la graphie avec accent dans La France illustrée, de
- Corpus Etampois Charte éditée et traduite par le
- Gaso et wiki.geneanet.org. Consultations : mars 2008. Le blason de la ville sur
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur site de l'École des hautes études en sciences sociales. Consulté le 27 septembre 2010
- Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) sur Insee. Consulté le 27 septembre 2010
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 27 septembre 2010
- Évolution et structure de la population à Châlette-sur-Loing en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 27 septembre 2010
- Résultats du recensement de la population du Loiret en 2007 sur le site de l'Insee. Consulté le 27 septembre 2010
- Site officiel de Radio Chalette. Consultation : novembre 2008.
- Tour de l'avenir 2008 : Châlette avant un parcours accidenté », La République du Centre, Laurent Coursimault, 26 juin 2008. «
- Palmarès des villes et villages fleuris dans le Loiret. Consultation : novembre 2008.
- Loing comme occupant un supposé ancien cours de la Loire qui, dans un passé éloigné, aurait coulé vers le Nord jusqu'à rejoindre l'actuel cours de la Seine à proximité de Fontainebleau, le cours du fleuve ayant pu être modifié lors de l'orogenèse alpine, durant le Cénozoïque, cf. TOURENQ J. ; POMEROL C., Comptes rendus de l'Académie des sciences. Série 2. Sciences de la terre et des planètes, 1995, vol. 320, n°12, p. 1163-1169. Cette hypothèse est partiellement accéditée par l'observation des largeurs respectives du lit de la rivière, assez modeste (une vingtaine de mètres), et de sa vallée alluviale, qui dépasse par endroit un kilomètre de largeur. Certains scientifiques considèrent l'actuel lit du
- Site de la ville de Ponte de Lima
- Site de la ville de Kiev
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Catégories :- Commune de l'aire urbaine de Montargis
- Chef-lieu de canton du Loiret
- Commune du Loiret
- Commune sur le canal d'Orléans
- Villes et villages fleuris
- Commune de l'arrondissement de Montargis
- Commune du canton de Châlette-sur-Loing
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