- Chypre (pays)
-
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Κυπριακή Δημοκρατία[1] (el) Kıbrıs Cumhuriyeti (tr) République de Chypre[2] (fr) (Drapeau de Chypre) (Armoiries de Chypre) Devise nationale : Aucune Langue officielle grec, turc Capitale Nicosie
(Λευκωσία en grec,
Lefkoşa en turc)
Plus grande ville Nicosie Forme de l’État République - Président de la République Dimítris Khristófias Superficie
- Totale
- Eau (%)Classé 160e
9 251[3] km2
NégligeablePopulation
- Totale (2011)
- DensitéClassé 154e
1 120 489[4] hab.
84,38 hab./km2Indépendance
- DateDu Royaume-Uni
16 août 1960Gentilé Chypriotes ou Cypriotes IDH (2005) 0,903 (élevé) (28e) Monnaie Euro ( EUR
)Fuseau horaire UTC +2 Hymne national Imnos is tin Eleftherian (Hymne à la Liberté) Code ISO 3166-1 CYP, CY Domaine internet .cy Indicatif
téléphonique+357
Chypre, en forme longue la République de Chypre, en grec Kýpros, Κύπρος et Kipriakí Dimokratía, Κυπριακή Δημοκρατία, littéralement « République chypriote », en turc Kıbrıs et Kıbrıs Cumhuriyeti, est un pays membre de l’Union européenne formé par l’île du même nom à l’est de la mer Méditerranée, dans le bassin Levantin. Son appartenance au continent européen est discutée par certains, qui la placent plutôt en Asie (voir l’article sur les limites de l'Europe). Depuis 1974 la partie nord de l’île, située au-delà de la Ligne verte contrôlée par les troupes de l'ONU, est sous occupation militaire turque et en 1983 s'est autoproclamé République turque de Chypre du Nord. Chypre a intégré la zone euro le 1er janvier 2008.
La République chypriote est membre de l'ONU depuis le 20 septembre 1960[5], du Commonwealth, de l’Union européenne depuis 2004[6], de l’OMC, de l’OSCE, du Mouvement des non-alignés et de l’Organisation internationale de la Francophonie.
Sommaire
Histoire
Article détaillé : Histoire de Chypre.L’île de Chypre est connue depuis l’Antiquité, principalement par le fait qu’elle fournissait en cuivre l'ensemble du bassin méditerranéen, caractéristique dont elle tire d’ailleurs son nom. L’histoire de Chypre fut très mouvementée et l’île subit de nombreuses tutelles. Chypre était aussi connue pour ses nombreuses épices et plantations.
La république de Chypre actuelle obtient son indépendance du Royaume-Uni le 16 août 1960[7], celle-ci est garantie par un traité qui réunit la Turquie, la Grèce et le Royaume-Uni. Ce dernier conserve deux bases souveraines dans le Sud et l'Est de l'île où sont stationnés près de 4 200 soldats britanniques.
Suite à la dictature des colonels qui se met en place en Grèce, de nombreux opposants se réfugient à Chypre. Le 15 juillet 1974 la garde nationale dirigée par des officiers grecs lance une tentative de coup d’État contre le président Makarios avec l'aide du groupe armé de l'EOKA B (à ne pas confondre avec l'EOKA qui souhaitait réaliser l'Enosis, c'est-à-dire l'unification de Chypre à la Grèce). Le 20 juillet, la Turquie intervient militairement arguant la protection des intérêts de la communauté turque en lançant l'opération Attila, et occupe le Nord de l’île en deux jours (s’assurant le contrôle de 34 % du territoire). En Grèce, le refus de l’armée de s’impliquer plus avant dans ce conflit marque la fin de la dictature des colonels. Une fois la république chypriote restaurée, la Turquie refuse de se retirer et impose la partition du pays de part et d’autre de la « ligne verte » (appelée « ligne Attila » par les Turcs). 200 000 Chypriotes sont contraints à l’exode entre 1974 et 1975, chassés du territoire occupé par la Turquie ; les Turcs sont forcés de s’installer au Nord en 1975 à la demande de leur leader Rauf Raif Denktaş, lors de pourparlers à Vienne (Autriche). Le 13 février 1975, se met en place l'« État fédéré turc de Chypre » qui n'est reconnu que par la Turquie. En 1983, il devient la « République turque de Chypre du Nord »[8]. L'ONU a désapprouvé cette occupation dans sa résolution 541 du 18 novembre 1983. L’UNFICYP prend le contrôle de la ligne verte et fait respecter le cessez-le-feu. La Turquie mène alors, à l'instar des politiques ottomanes de déplacement massif de populations, des campagnes successives d'émigration forcée vers la partie occupée de Chypre (systématiquement condamnées par des résolutions de l'ONU) afin renforcer son poids démographique (18 % de la population pour 34 % du territoire) et turquiser le Nord de l'île[9]. Ainsi, on compte aujourd'hui sur l'île 93 000 colons venus de Turquie[10].
En 2003, la perspective de l’entrée de Chypre dans l’Union européenne permet un premier dégel, avec l’ouverture de points de passage sur la ligne verte, et une mission de bons offices du secrétaire des Nations unies, Kofi Annan. Mais le plan Annan, intervenant après trente ans de négociations infructueuses et proposant d’instaurer un État confédéral, autorisant chaque État confédéré ainsi créé à empêcher l'installation de plus d'un tiers de résidents de l'autre communauté sur son sol, accepté à plus de 65 % par les habitants du Nord de l'île, est rejeté à 70 % par ceux du Sud (partie grecque donc) lors d’un référendum. Au cours de ce référendum, pour la première fois, des manifestations massives, rassemblant jusqu'à 50 000 personnes, ont eu lieu dans la partie occupée de Chypre, au cours desquelles la communauté chypriote turque a contesté ouvertement la politique sous tutelle d'Ankara du « président » Rauf Denktash, demandé sa démission, et exprimé son souhait de rattachement à la partie sud[11]. Le 1er mai 2004, la République de Chypre entre dans l’Union européenne avec une partie de son territoire toujours occupée militairement par la Turquie. La reprise des négociations entre les deux parties, et tout progrès vers une solution à ce conflit qui sépare de fait les deux communautés depuis plus de quarante ans, semble désormais largement conditionnée par l’avancée des négociations sur l'adhésion de la Turquie à l’Europe. La création depuis 2005 de points de passage d'un côté vers l'autre, permettant aux populations de renouer des contacts donne une lueur d'espoir en vue d'une amélioration de la situation.
En 2006, pendant la guerre du Liban voisin, Chypre sert de zone de transition aux milliers d’étrangers fuyant le pays. Par ailleurs une importante communauté libanaise s’est installée à Chypre, suite à la guerre civile libanaise.
Le 3 avril 2008, malgré l'opposition de l'armée turque, la rue Ledra dans le centre de Nicosie, coupée en deux par un mur depuis 1964, est rouverte et devient le premier point de passage du centre de la ville[12].
Relations avec l’Union européenne
Chypre signe le 19 février 1972 l'accord d'association qui entrera en vigueur le 1er février 1999.
Le 4 juillet 1990, Chypre présente la question d’adhésion mais l'ouverture des négociations d'adhésion ne se fait que le 31 mars 1998. Elles se terminent le 13 décembre 2002.
Le 14 avril 2003, le Conseil européen approuve l’adhésion[13]. Le traité d'adhésion est signé le 16 avril 2003 et entre en vigueur le 1er mai 2004[14].
Le 13 février 2007, Chypre demande que soit examinée sa subordination aux critères de convergence. Le 16 mai 2007, la Banque centrale européenne[15] et la Commission européenne[16] publient leurs relations sur le respect des critères de convergence de la part de Chypre. Le 21 juin, le Conseil européen autorise l'adoption de l'euro. Après la décision des Chefs d'État ou de Gouvernement, les Ministres de l'Économie et des Finances (Ecofin) abrogent le 10 juillet 2007 la dérogation dont Chypre jouit[17] et fixent le taux irrévocable de conversion : 1 € = 0,585274 livre chypriote[18].
Le 1er janvier 2008, en même temps que Malte, Chypre adopte l'euro en remplacement de la livre chypriote.
Géographie
Article détaillé : Géographie de Chypre.D'une superficie 9 250 km² (dont 3 355 km² dans la partie militairement occupée par la Turquie), l'île de Chypre est située dans la partie orientale de la Méditerranée. Elle comporte 648 km de littoral. Le point culminant de l'île est le mont Olympe avec ses 1 951 m. Bien qu'étant une île, Chypre possède environ 150 km de frontière terrestre avec les bases militaires britanniques d'Akrotiri et Dhekelia[19].
La structure géomorphologique de l'île présente de nombreuses particularités. Son étude est devenue une quasi-spécialité. En ce qui concerne sa topographie, on peut la diviser en trois grands ensembles. Au Sud de l'île, la montagne du Trodos, au centre une plaine (nommée Messaoria) et au Nord ,une arête montagneuse, d'orientation est/ouest, nommée Pentadactylos.
Politique
La Chambre des Représentants (grec: Βουλή των Αντιπροσώπων; Vouli ton Antiprosópon; turc: Temsilciler Meclisi) est le Parlement chypriote. Il a 59 membres élus pour un mandat de cinq ans, 56 membres par représentation proportionnelle et 3 membres observateurs représentant les minorités : Maronite, Église catholique romaine et Arménienne. 24 sièges sont attribués à la communauté turque. Cependant, depuis 1964, les membres turcs chypriotes n'ont pas pris leurs postes, et aucune élection ne s'est déroulée parmi la communauté turque chypriote comme le prévoit la Constitution de la République. Malgré cette anomalie, la Chambre a gardé vacants les sièges attribués à la communauté turque chypriote. Ces sièges demeurent disponibles aux députés turcs chypriotes pour autant qu'ils soient élus selon les règles de la constitution.
Partis politiques
- AKEL (Parti communiste, parti du président actuel (2008))
- Démocratie européenne
- Démocrates unis (Chypre)
- EDEK
- DIKO
- Parti européen, créé en 2005 à partir notamment des Nouveaux Horizons
- DISY
- Les Verts (Verts et environnementalistes)
- Nouveaux Horizons
Élection législative du 21 mai 2006
Au total, 56 députés ont été élus en 2006.
Parti politique Nombre de voix Pourcentage des voix Sièges AKEL 131 309 31,13 % 18 DISY 127 976 30,34 % 18 DIKO 75 588 17,92 % 11 EDEK 37 583 8,91 % 5 Parti européen 24 254 5,75 % 3 Ecologistes et Environnementalistes 8 225 1,95 % 1 EDI 6 580 1,56 % sans député Le 24 février 2008, Dimitris Christofias, leader du Parti communiste AKEL, est élu président de la République chypriote, au deuxième tour de l'élection, par 53,36 % des voix, contre 46,64 % à son adversaire conservateur, Ioannis Kassoulides. Son élection relance les espoirs de réunification de l’île : en effet, à peine élu, M. Christofias a annoncé son intention de tendre la main aux Chypriotes turcs. Mais peu de progrès ont eu lieu depuis.
Divisions administratives
Article détaillé : Subdivisions de Chypre.L’organisation territoriale de la République chypriote est constitué de trois divisions administratives : les districts, les municipalités et les communautés.
Les districts ont à leur tête des préfets, nommés par le gouvernement central. Il est le représentant du l’État (les districts ne sont donc pas des collectivités locales). Au sein des municipalités, le maire et les conseillers municipaux sont élus de manière distincte. On compte en 2001, 33 municipalités, dont 9 sont situées hors du territoire où s’applique la souveraineté effective de la République chypriote. Il s’agit en règle générale d’espace urbain. Dans les communautés, la gestion est partagée entre le préfet et le maire élu.
Économie
Chypre est le plus riche des dix nouveaux États-membre de l'Union Européenne, entré en 2004. Son PIB par habitant à prix courant s'élevait en 2008 à 28 600 €[19].
Ses performances économiques demeurent satisfaisantes. En 2007, la croissance a atteint 4,4 %, le taux de chômage 4,2 % et l'inflation 2,2 %. Toutefois, Chypre n'est pas épargnée par les perturbations de l'économie dans le Monde. Ainsi, le Ministre des Finances, Charilaos Stavrakis, a annoncé qu'en 2007, la croissance serait comprise entre 3,4 % et 3,6 %, ce qui demeure toutefois au-dessus des prévisions de croissance de la zone euro.
L’économie de Chypre présente certaines faiblesses structurelles. Sa balance commerciale est structurellement déficitaire (- 5 270,7 milliards d'euros, soit 34% du PIB), en raison de son tissu industriel modeste. Le secteur des services tire le pays vers le haut. Le secteur du tourisme, qui ne représente plus que 12% du PIB du pays, souffre d'un manque de compétitivité croissant.
Le gouvernement chypriote a lancé un « programme de convergence 2004-2008 ». Le triple objectif est de ramener le déficit budgétaire sous la barre des 3 %, de faire repasser la dette publique en dessous du ratio de 60 % du PIB et d’assurer la soutenabilité des finances publiques, est sur le point d'être respecté. En 2007, Chypre affichait un solde budgétaire de 3,3 % en excédent, la dette publique n'était plus que de 59,8 %.
En matière de réformes structurelles, le gouvernement chypriote a défini une stratégie en trois points : libéralisation de l’économie, développement de l’« économie de la connaissance » et recherche d’un développement durable s’appuyant sur la modernisation des infrastructures de base et le capital humain.
La livre chypriote a intégré le 29 avril 2005, le mécanisme de taux de change européen, dit MCE II, qui la lie à l'euro. Une demande officielle d'intégration dans la zone envoyée à la BCE et à la commission européenne le 13 février 2007 a reçu un avis favorable en mai 2007 : Chypre, comme Malte, a finalement adopté l'euro le 1er janvier 2008 selon le taux suivant : 1 CYP = 1,7086 EUR ou 1 EUR = 0,585274 CYP[20].
Démographie
Article détaillé : Démographie de Chypre.La population totale de l'île est d'environ un million d'habitants. 769 740 Chypriotes grecs vivent dans la zone Sud[19],[10], dont 25 000 Chypriotes turcs selon le recensement de 2001. Quelques centaines de Chypriotes grecs vivent également dans la partie occupée par la Turquie. Quelques 117 000 Chypriotes turcs vivent dans le Nord, auxquels s'ajoutent plus de 93 000 colons turcs venus d'Anatolie après 1974[10].
- Répartition par âge (en 2009) :
- 0-14 ans : 19,1 %
- 15-64 ans : 68,5 %
- + 65 ans : 12,3 %
- Densité : 85 habitants/km²
- Espérance de vie des hommes : 75,91 ans (en 2009)
- Espérance de vie des femmes : 80,86 ans (en 2009)
- Taux de croissance de la population : 0,519 % (en 2009)
- Taux de natalité : 12,56 ‰ (en 2008)
- Taux de mortalité : 7,76 ‰ (en 2008)
- Taux de mortalité infantile : 6,6 ‰ (en 2009)
- Taux de fécondité : 1,77 enfants/femme (en 2009)
- Taux de migration : 0,42 ‰ (en 2009)
Source : CIA World Factbook[19]
Culture, langue et religion
Langues
Les langues parlées sont le grec et le turc qui ont le statut de langues officielles. Chacune d'elles possède des variantes dialectales que sont le grec chypriote et le turc chypriote. En tant qu'ancienne colonie britannique, l'anglais est également parlé par l'ensemble de la population.
Religions
Les Chypriotes sont à 78 % chrétiens orthodoxes. Il existe également de petites communautés maronite, arménienne et latine (5 %). La partie occupée de l'île est majoritairement musulmane sunnite (18 % de la population totale de l'île)[19].
Fêtes et jours fériés
D’après le site d’informations officiel du gouvernement de la République de Chypre, quatre jours sont observés par toutes les communautés, les autres sont observés légalement selon chaque communauté nationale ou religieuse :
Date Nom français Noms locaux Remarques 1er janvier Jour de l’an Πρωτοχρονιά
New Year DayFête civile 6 janvier Épiphanie Epiphany Fête religieuse (observée par les orthodoxes grecs, et catholiques uniquement) Noël arménien Christmas Fête religieuse (observée par les arméniens uniquement) variable Lundi des Rameaux Green Monday Fête religieuse (observée par les orthodoxes grecs, et aussi par catholiques et arméniens) variable « Anniversaire du prophète » Prophet's Birthday Fête religieuse (observée par les turcs musulmans) variable
(2 jours)Ramadan Ramazan Bayrami Fête religieuse (observée par les turcs musulmans) variable
(3 jours)Fête du sacrifice Kurban Bayrami Fête religieuse (observée par les turcs musulmans) 25 mars Fête nationale grecque (Annonciation) Ευαγγελισμός της Θεοτόκου Fête civile. Commémoration de la révolution de 1821, instaurée en 1838 1er avril Fête nationale grecque chypriote Εθνική Επέτειος Fête communautaire (observée par les orthodoxes grecs, catholiques et arméniens). 1955–1959. variable Vendredi Saint Μεγάλη Παρασκευή Fête religieuse (observée par les orthodoxes grecs, catholiques, protestants et arméniens) variable Lundi de Pâques Δευτέρα Διακαινησίμου Fête religieuse (observée par les orthodoxes grecs, catholiques, protestants et arméniens) 23 avril Journée International de L'enfant Cocuklar bayrami Journée commémorative pour les droits et le bien être de tous les enfants du monde. Fête communautaire (observée par les turcs) 1er mai Fête du Travail Εργατική Πρωτομαγιά et Işçiler bayramı Fête civile (internationale) 19 mai Commémoration d'Atatürk et Fête des sports et de la jeunesse Atatürk'ü Anma et Gençlik ve Spor Bayramı Fête communautaire (observée par les turcs) variable Lundi de Pentecôte orthodoxe Kataklysmos Fête religieuse (observée par les orthodoxes grecs) 15 août Dormition Κοίμηση της Θεοτόκου Fête religieuse (observée par les orthodoxes grecs) 30 août Fête de la victoire, commémore la victoire finale dans la bataille de Dumlupinar en 1922 Zafer Bayramı Fête communautaire (observée par les turcs) 1er octobre Jour de l’Indépendance de Chypre Ημέρα ανεξαρτησιάς Fête civile. 1960. 28 octobre Fête nationale grecque (Jour du Non) Επέτειος του Όχι Fête communautaire (observée par les orthodoxes grecs, catholiques et arméniens). Rejet de l’ultimatum de Mussolini et retrait des troupes italiennes en Albanie. 29 octobre Jour de l’indépendance turque Cumhuriyet Bayramı Fête communautaire (observée par les turcs) 24 décembre Veille de Noël Christmas Eve Fête religieuse (observée par les orthodoxes grecs, catholiques, protestants et arméniens) 25 décembre Noël Χριστούγεννα
ChristmasFête religieuse (observée par les orthodoxes grecs, catholiques, protestants et arméniens) 26 décembre Lendemain de Noël Boxing Day Fête religieuse (observée par les orthodoxes grecs, catholiques, protestants et arméniens) Transports et communications
- Lignes de téléphone : 376 000 (86 228 pour la partie occupée) (en 2007)
- Téléphones portables : 962 200 (147 522 pour la partie occupée) (en 2007)
- Nombre d'utilisateurs Internet : 380 000 (en 2007)
- Routes :
- Total : 12 280 km (2 350 pour la partie occupée) (en 2007)
- Goudronnées : 7 979 (1 370 pour la partie occupée) (en 2007)
- Voies ferrées : 0 km
- Voies navigables : 0 km
- Nombre d'aéroports : 15 (dont 13 avec des pistes goudronnées) (en 2010)
Source : CIA World Factbook[19]
Codes
Chypre a pour code :
- 5B, selon la liste des préfixes OACI d'immatriculation des aéronefs,
- CY, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-2,
- CY, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2,
- .cy, selon la liste des Internet TLD (Domaine de premier niveau),
- CYP, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes pays), code alpha-3,
- CYP, selon la liste des codes pays du CIO,
- CYP, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3,
- LC, selon la liste des préfixes des codes OACI des aéroports,
Notes et références
- Κυπριακή Δημοκρατία (Kipriakí Dimokratía) se traduit littéralement en République chypriote.
- Présentation de Chypre sur le site du Ministère français des affaires étrangères et européennes
- 3 355 km2 sont dans la partie turque de Chypre.
- Central Intelligence Agency, The World Factbook, 2011
- Liste des États membres de l'ONU par dates sur le site web de l'ONU
- Présentation de Chypre sur le site web de l'Union européenne
- Indépendance de Chypre, le 16 août 1960.
- ISBN 978-2-7068-1727-4) p. 86. Gilles Bertrand, Le conflit helléno-turc: la confrontation des deux nationalismes à l'aube du XXIe siècle, Maisonneuve & Larose, 2004, 390 pp., (
- Gilles Bertrand, op. cit. p. 96.
- Gérard Chaliand, Atlas du nouvel ordre mondial, Robert Laffont, Paris, 2003 (ISBN 2-221-10039-5) p. 124-25.
- Olivier Da Lage, « Chypre - Sommet Denktash-Clerides sous pression », Radio France International (rfi), 2003. Consulté le 27 juin 2009.
- lire en ligne (page consultée le 5 avril 2008)] « La rue Ledra, symbole du conflit chypriote, est rouverte » dans le Figaro, 3 avril 2008 [
- GU EU L 236 du 23.9.2003). Décision du Conseil de l'Union européenne du 14 avril 2003 relative à l'admission de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF]
- GU EU L 236 du 23.9.2003). Traité entre le Royaume de Belgique, le Royaume de Danemark, la République fédérale d'Allemagne, la République hellénique, le Royaume d'Espagne, la République française, l'Irlande, la République italienne, le Grand-Duché de Luxembourg, le Royaume des Pays-Bas, la République d'Autriche, la République portugaise, la République de Finlande, le Royaume de Suède, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord (États membres de l'Union européenne) et la République tchèque, la République d'Estonie, la République de Chypre, la République de Lettonie, la République de Lituanie, la République de Hongrie, la République de Malte, la République de Pologne, la République de Slovénie, la République slovaque relatif à l'adhésion de la République tchèque, de la République d'Estonie, de la République de Chypre, de la République de Lettonie, de la République de Lituanie, de la République de Hongrie, de la République de Malte, de la République de Pologne, de la République de Slovénie et de la République slovaque à l'Union européenne ([PDF]
- PDF) Rapport sur la convergence mai 2007
- PDF) COM (2007) 0255 Rapport de la Commission - Rapport de convergence 2007 relatif à Chypre (établi conformément à l’article 122, paragraphe 2, du Traité, à la demande de Chypre) {SEC(2007) 623}
- GU EU L 186 du 18.7. 2007) 2007/503/CE Décision du Conseil du 10 juillet 2007 conformément à l'article 122, paragraphe 2, du traité, relative à l'adoption, par Chypre, de la monnaie unique au 1er janvier 2008 ([PDF]
- L 256 du 2.10.2007) Règlement (CE) no 1135/2007 du Conseil du 10 juillet 2007 modifiant le règlement (CE) no 2866/98 en ce qui concerne le taux de conversion à l’euro pour Chypre
- (en) CIA The World Factbook, « Chypre », 2010. Consulté le 4 avril 2009.
- Banque centrale européenne, « L'Euro - Introduction ». Consulté le 4 avril 2009.
Bibliographie
- (fr) Pierre Blanc, La déchirure chypriote, Géopolitique d'une île divisée, Paris, L'Harmattan, 2000.
- (en) Etienne Copeaux et Claire Mauss-Copeaux, « Dividing Past and Present. The ‘Green Line’ in Cyprus, 1974-2003 », in Inga Brandell (ed.), State Frontiers. Borders and Boundaries in the Middle East, Londres, IB Tauris, 2006, pp. 33-52.
- (fr) Etienne Copeaux et Claire Mauss-Copeaux, Taksim! Chypre divisée, Lyon, Aedelsa, 2005. Ce livre résulte d'une enquête menée parmi la population turco-chypriote de 1995 à 2004.
- (fr) Jean-François Drevet, Chypre, île extrême, chronique d'une Europe oubliée, Paris, Syros/Alternatives, 1991.
- (fr) Jean-François Drevet, Chypre en Europe, Paris, L'Harmattan, 2000.
Voir aussi
Articles connexes
- Île de Chypre
- République turque de Chypre du Nord
- Partition de Chypre
- Réunification de Chypre
- Cyprus Broadcasting Corporation
Lien externe
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