- EOKA B
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Εθνική Οργάνωσις Κυπρίων Αγωνιστών B
EOKA BIdéologie Nationalisme Objectifs Fin de l'ingérence de la dictature des colonels et rejet d'une solution de paix. Statut dissous Fondation Date de formation 1971 Fondé par Georges Grivas Pays d'origine Chypre Actions Mode opératoire guérilla, coup d'État Période d'activité 1971 - 1974 Organisation Chefs principaux Georges Grivas Répression Considéré comme terroriste par République de Chypre, République turque de Chypre du Nord et ONU Partition de Chypre modifier L'EOKA B' ou EOKA 2 (en grec Εθνική Οργάνωσις Κυπρίων Αγωνιστών B, Ethniki Organosis Kyprion Agoniston Β) était une organisation paramilitaire chypriote grecque, active de 1971 à 1974, d'inspiration nationaliste et de droite, œuvrant pour le rattachement de l'île de Chypre à la Grèce. Durant sa courte existence, son but fut principalement d'empêcher l'application de toute solution au conflit qui soit considérée par elle comme inacceptable. Elle fut dissoute dans les suites d'un coup d'État manqué en 1974 et de l'invasion turque de Chypre qui s'ensuivit.
L'organisation est couramment qualifiée de terroriste, notamment en raison de ses campagnes d'attentats à la bombe contre les forces de police ; cette terminologie a aussi été utilisée par le président Makarios dans son discours à l'ONU après le coup d'État[1].
Histoire
L'organisation fut fondée par le général Grivas, un vétéran de la lutte anticoloniale à Chypre. Grivas avait été un des chefs militaires anticommunistes durant la guerre civile grecque, et avait fait partie des fondateurs de l'EOKA au début des années 1950.
Après l'ultimatum turc de 1967, il avait été rappelé à Athènes par la junte des Colonels, ne revenant clandestinement à Chypre qu'en 1971. Il créa l'EOKA B en réaction à l'évolution de la politique de Makarios qui s'écartait de l'énosis, et afin d'empêcher le gouvernement d'Athènes d'imposer aux Chypriotes une solution considérée comme inacceptable au conflit. Le rejet de l'énosis par Makarios en 1959 avait provoqué la colère des courants nationalistes, de même que la réaffirmation de cette position après sa réélection en 1968.
L'organisation fut combattue militairement par les membres du parti socialiste chypriote (EDEK), le parti communiste chypriote (AKEL) se contentant d'une condamnation verbale.
Après la mort de Grivas en janvier 1974, la nouvelle direction de l'EOKA se trouva de plus en plus sous l'influence de la junte d'Athènes. Le 15 juillet 1974, l'EOKA B lança un coup d'État avec l'assentiment du chef de la dictature Dimitrios Ioannidis et l'aide de la Garde nationale chypriote, renversant Makarios et installant à sa place Nicos Sampson. Cette action provoqua l'intervention turque le 20 juillet, aboutissant à la partition de facto de l'île.
Références
Voir aussi
- Partition de Chypre
- Énosis
- Ethniki Organosis Kyprion Agoniston
- Turk Mudafa Teskilat
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « EOKA B » (voir la liste des auteurs)
Catégories :- Histoire de Chypre
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