- Chicoutimi (arrondissement)
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Chicoutimi
Pour l’article homonyme, voir Chicoutimi (homonymie).Chicoutimi
Centre-ville de l'arrondissement Chicoutimi
Arrondissement Chicoutimi (en jaune) au sein de la ville de Saguenay
Carte du noyau urbain de l'arrondissement ChicoutimiAdministration Pays
ProvinceCanada
QuébecVille Saguenay Statut Arrondissement Arrondissement Quartiers Fondateur
DatePeter McLeod (fils)
24 août 1842Constitution 1er janvier 2002 Maire
MandatJacques Fortin
(Président d'arrondissement)
Jean Tremblay
(Maire)
2002-2009Site officiel de Chicoutimi Démographie Population 67 311 hab. (2006[1]) Densité hab./km2 Gentilé Chicoutimiennes, Chicoutimiens Langue(s) Français québécois Géographie Superficie 146,89 km2 Latitude
LongitudeLieux d’intérêts Chicoutimi est l'arrondissement central de la ville de Saguenay au Québec. Les deux arrondissements de part et d'autre de Chicoutimi qui compose la nouvelle ville depuis 2002, se nomment Jonquière et La Baie. Chicoutimi désigne précisément aussi le secteur urbanisé de son arrondissement.
Situé à la confluence des rivières Chicoutimi et de la Saguenay, Chicoutimi, principal centre urbain du Saguenay–Lac-Saint-Jean, rassemble une population de 67 311 habitants[1]. Les habitants se nomment Chicoutimien(ne)s.
Chicoutimi avant la fusion avec Jonquière et La Baie créant Saguenay est surtout connu par l'ancienne Ville de Chicoutimi, qui avait absorbé en 1976, les secteurs de Chicoutimi, Rivière-du-Moulin et Chicoutimi-Nord. L’Université du Québec à Chicoutimi ouverte en 1969 n'est pas non plus étrangère à la reconnaissance internationale de ce pôle urbain à proximité du lac Saint-Jean.
La ville tout en gardant une vocation commerciale confirmée par l’arrivée des centres d’achats au cours des années 1970 tend à devenir le centre institutionnel de la région. L’économie de l’arrondissement repose principalement sur le Centre de santé et de services sociaux de Chicoutimi, l’Université du Québec à Chicoutimi, le Cégep de Chicoutimi, ses centres de recherche mais aussi sur l’usine Alcan de Laterrière. Les arts et la culture occupent une place prépondérante avec près de 150 attraits culturels (galeries, musées, centres d'artistes, oeuvres d'art publiques, salles de spectacles, cafés et restaurants culturels) regroupés dans le centre-ville, désigné sous le nom de Croissant culturel de Chicoutimi.
Sommaire
Avant propos
Avant l’arrivée des Européens, Chicoutimi à la limite des eaux profondes est un lieu de portage et ce territoire ripuaire est fréquenté par les tribus montagnaises qui partent du Saguenay pour se rendre au lac Saint-Jean en passant par la rivière Chicoutimi et le Lac Kénogami. Du 17e au 19e siècle, un débarcadère avec un poste de traite est installé et surveillé par les autorités françaises, puis les Anglais prennent le relais de sa supervision.
Toutefois, il faut attendre l’installation des scieries du marchand de bois Peter MacLeod sur la Rivière-du-Moulin et la rivière Chicoutimi en 1842 pour que débute la colonisation du territoire par des familles de bûcherons, de voituriers et de flotteurs. À la fin du 19e siècle, l'urbanisation se développe et Chicoutimi devient chef-lieu de comté et siège d'évêché. Le chemin de fer arrivant en 1893 favorise l'essor industriel de la ville.
En 1896, les entrepreneurs Julien-Édouard-Alfred Dubuc et Joseph-Dominique Guay fondent la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi, une entreprise multinationale œuvrant dans la fabrication de la pulpe de bois. Le premier moulin de la Pulperie de Chicoutimi est mis en marche en 1898. Le succès de l’entreprise entraîne une croissance rapide de la ville et le développement des infrastructures municipales jusque dans les années 1920. L'activité économique de la région du lac Saint-Jean est maintenue par l’arrivée des alumineries de la compagnie Alcan dans les années 1930 et 1940.
La construction du boulevard Talbot dans les années 1950 permet de relier directement Chicoutimi et la ville de Québec. Au début des années 1980, l'hydroélectricité, les industries du papier et du bois et le textile sont encore des points-forts de l'économie chicoutimienne. Le centre administratif compte 33893 habitants, la zone urbaine englobe 133707 habitants en 1984.
Étymologie d'un toponyme fluvial amérindien
En langue montagnaise eshko-timiou signifie « jusqu'où c'est profond »[2]. Chicoutimi, d’après Mgr Laflèche, serait composé des mots cris ishto, jusque-là, et timew, c’est profond. Shekotimiu, dit le père charles Arnaud, veut dire les eaux sont profondes comparées aux autres rivières Chicoutimi, écrit à son tour le Père Babel, a dû être tiré de la langue montagnaise et non pas de la langue des sauvages cris qui vivent dans le Nord-Ouest. Le mot Chicoutimi vient des deux mots montagnais tcheko (enfin), timi (profond). Les sauvages, descendant du lac pour se rendre à Tadoussac, en arrivant au bas de la battue, devaient naturellement pousser ce cri : oh! Tcheko timi, enfin c’est profond. Le t se faisant très peu sentir a disparu par l’usage. Quant à la terminaison mis, mits, mitch, elle ne change pas le nom; elle indique seulement, le locatif. Ainsi on dit : la ville de Chicoutimi, je vais à Chicoutimits, je reviens de Chicoutimits, je reste à Chicoutimits ou mieux encore, pour lui conserver sa vraie orthographe, Tshekotimits. Ces variantes dans la terminaison viennent d’une règle de grammaire.
Si l'origine amérindienne est incontestée malgré les possibles variétés dialectales, l'évolution récente qui a engendré la forme actuelle, à la fois prononciation et écriture, est complexe. On trouve le mot Chicoutimi écrit sous treize manières dans divers ouvrages : Chegoutimy, Chekoutimy, Chicoutimimy, Chagoutimi, Chakoutimich, Chikoutimi, Chekoutimich, Chikoutimitch, Chegoutimi, Shekatimi, Shegutimi, Checoutimi et Chicoutimi universellement reçu aujourd’hui. [3].
Géographie
Territoire de Chicoutimi
Anciennement délimité par Jonquière à l’ouest, La Baie à l’est, Laterrière au sud et Canton-Tremblay au nord, le territoire de la ville de Chicoutimi couvrait une superficie de 157 km² avant les fusions municipales de 2001. Résultant lui-même d’une fusion avec les anciennes municipalités de Chicoutimi-Nord et Rivière-du-Moulin, l’actuel territoire de Chicoutimi s’étend dans les plateaux des bassins de la rivière Chicoutimi et du Moulin en périphérie. Le centre de la ville, escarpé sur les rives nord et sud des vestiges les plus occidentaux du fjord du Saguenay, descend jusqu’à la rivière et forme une petite vallée sur chacune des rives, au sud, en aval de la rivière Chicoutimi pour former le quartier du Bassin et au nord pour former le creux dans lequel le centre de Chicoutimi-Nord se retrouve entouré par des quartiers en hauteur.
Quartiers de la ville
CHICOUTIMI CHICOUTIMI-NORD RIVIÈRE-DU-MOULIN - Bassin
- Centre-ville
- Notre-Dame-du-Saguenay
- Murdock
- Val-de-Grâce
- St-Paul
- St-Antoine
- Jardins Talbot
- Des Oiseaux
- Plateau-des-Saguenéens
- Côte de la réserve
- Des Écrivains
- Domaine du roy
- Sainte-Anne
- Sainte-Claire
- Saint-Luc
- Vanier
- Ste-Geneviève
- Saint-Nom-de-Jésus
- Saint-Isidore
- Hamel-Fradette-Gobeil
- Saguenayville
Relief
Situé dans une zone fortement déprimée connue sous le nom des basses-terres du Saguenay, entre le plateau des Laurentides et le plateau du Labrador, le territoire de Chicoutimi présente un relief abrupt. Le relief de la ville est principalement composé de microreliefs élaborés par un ravinement intense des dépôts du Golfe de Laflamme et de la composition solide du Bouclier canadien. Creusé principalement par les rivières et ruisseaux et subissant à la fois les dénivellements combiné de la vallée de l’estuaire du Saguenay et d’une élévation transversale ayant pour plus haut sommet le mont Sainte-Claire, la ville est dans une vallée encaissée caractérisée par des ruptures de pentes rectilignes qui furent souvent causées par d’anciens glissements de terrains.[4]
Le relief très accidenté qui entoure le centre ville de Chicoutimi affecte la dénivellation de certaines rues lorsque l’on tente d’atteindre les quartiers plus en hauteur de la ville. Plusieurs des pentes de la ville sont les plus abruptes du Canada et sont comparable aux plus escarpées du monde. La côte de la rue St-Léon et la côte St-Ange, qui séparent le quartier du Bassin de celui de la Côte de la réserve, possèdent des angle de dénivellation de près de 18 degrés, ce qui les classent très près de la rue Baldwin de Dunedin, en Nouvelle-Zélande, récipiendaire du record du monde pour ses 19 degrés. D'autres rues du centre-ville de Chicoutimi ont la caractéristique de posséder une très forte inclinaison tout en étant très achalandées. Les rues St-Famille, Bégin (à la hauteur de la rue Jacques-Cartier et Price),Labrecque, Maltais, La Fontaine, Morin et Sainte-Anne font parties de ces rues abruptes et fréquentées.
Hydrographie
Rivière Saguenay
La rivière Saguenay, dans le territoire de Chicoutimi, est marquée par son passage de l’estuaire jusqu'au fjord. La profondeur et la taille de la rivière varient énormément à l’approche de la ville mais demeure navigable jusqu’aux ponts Dubuc et St-Anne qui marquent la fin de la circulation maritime. Les rives du Saguenay à Chicoutimi, en continuité avec le fjord, demeurent très abruptes au nord et adoptent un relief en plateau au sud. Les principaux affluents du Saguenay, sur le territoire de Chicoutimi, sont la rivière Chicoutimi, la Rivière-du-Moulin et la Rivière-aux-Rats (Saguenay).
L’influence de l’immense surface d’eau que représente le Saguenay, ainsi que le couloir que le fjord représente, font des rives du Saguenay un endroit parfois très venteux et qui génère du brouillard dans le centre-ville et dans les quartiers aux alentours .
Le sens de la rivière Saguenay, qui irait normalement du Lac-St-Jean vers le St-Laurent (Direction est), dépend des marées de 3 à 6 mètres qu’il subit et qui le change de direction en laissant entrer l’eau du fleuve dans le Fjord (Direction ouest). Les marées permettent également la circulation des navires jusqu’à la zone portuaire et au club de yacht de la ville.
La qualité de l’eau du Saguenay, à la hauteur de Chicoutimi, a été reconnu longtemps comme impropre à la consommation et de très mauvaise qualité. Polluée au départ par les industries papetières de la rivière Chicoutimi et la Rivière-aux-sables, sa qualité médiocre fut surtout causé par les rejets de l’immense complexe industriel de l’Alcan à Arvida et par les égouts de la ville de Chicoutimi qui s’y jetaient. Avec une meilleure gestion de la pollution de l’Alcan à Arvida et l’installation d’une usine d’épuration par la ville de Chicoutimi, la qualité de l’eau s’est grandement améliorée dans les années 90.
Cette voie navigable aida beaucoup au développement de la ville qui, au départ, bénéficiait d’un port de marchandise et de passagers et d’une traverse entre les deux rives. Avec le développement de meilleurs moyens de communications jusqu’à la ville et l’arrivée du premier pont, le port de Chicoutimi, qui fut installé sur un prolongement artificiel de la rive du Saguenay, servit surtout à la réception des carburants fossiles par la rivière jusqu’à la fin des années 80. La zone portuaire devint une zone récréative et un lieu de rassemblements publics en 1992. Aujourd’hui seul les bateaux de plaisance et les petits bateaux de croisière se rendent à la ville.
Deux ponts traversent la rivière à la hauteur de Chicoutimi
- Pont de Sainte-Anne (piétons et cyclistes)
- Pont Dubuc (circulation automobile)
Rivière Chicoutimi
Article détaillé : Rivière Chicoutimi.Rivière du Moulin (Langevin)
Article détaillé : Rivière-du-Moulin (Rivière).Rivière aux Rats
Article détaillé : Rivière-aux-Rats (Saguenay).La rivière aux Rats est une rivière canalisée. Elle débute près du boulevard du Royaume, passe tout près du parc Rosaire-Gauthier, sous le parc Jean-Béliveau et se jette dans le Saguenay à la hauteur de la rue Hôtel-de-ville.
Climat
Article détaillé : Climat du Saguenay.Histoire
Occupation amérindienne
Le territoire de Chicoutimi aurait été fréquenté, au départ, par les tribus Montagnaises du Saguenay. La tribu des Chicoutimiens, qui était nomade dans la région du Saguenay, bien avant l’arrivée des européens, empruntait les portages aux abords de la rivière Chicoutimi, pour se rendre au Lac Kénogami puis au Lac-Saint-Jean ( Lac Piekouagami à l’époque ). L’ actuel site de la ville, qui marque la fin de la navigation sur le Saguenay, servait de lieu de rencontre pour ces tribus. Il y eut également une présence iroquoienne, 3 millénaire avant notre ère, à la confluence de la rivière Chicoutimi et du Saguenay.[5]
Le XVIe siècle et XVIIe siècle
Découverte du territoire
Pour qu’un premier explorateur pose le pied sur l’actuel territoire de Chicoutimi il faudra attendre le père Jean De Quen, qui, à la demande des tributs du Lac Piekouagami ( Lac Saint-Jean ) atteint d’une épidémie dévastatrice, empruntera la rivière Chicoutimi pour atteindre le Lac Kénogami puis le Lac Saint-Jean du 11 au 16 juillet 1647.
En mai 1652, l’épidémie perdure toujours et force l’établissement d’une mission au Lac Saint-Jean par les jésuites qui prennent la même route que le père Jean Dequen pour se rendre à destination. Selon leurs récits, parce que l’épidémie faisait des ravages importants, plusieurs sépultures amérindiennes jonchaient les rives du Saguenay. Les missionnaires emprunteront cette route jusqu’en 1671 pour venir en aide aux tributs victimes de l'épidémie et de la guerre contre les iroquois.
La première mention du nom Chicoutimi remonterait à cette époque. En l’an 1661, on pouvait lire dans La Relation du Père Gabriel Bruillet et Claude Dablond :
-
- «Cheg8timi, lieu remarquable pour être le terme de la belle navigation et le commencement des portages »
Poste de traite sur la rivière Chicoutimi
Suite à la commercialisation du territoire du Domaine-du-Roy par la Traite de Tadoussac en 1652, des commerçants construisent une maison à l’embouchure de la rivière Chicoutimi dans le but d'en faire un poste de traite en 1671. Le père de Crépieul, un jésuite, vient visiter le site entre 1673 et 1674 et constate la présence de 200 amérindiens agglomérés autour du poste dans le but d'y vendre leurs pelleteries.
Le poste de traite devient officiellement le chef-lieu du réseau de commerce des fourrures dans le Domaine-du-Roy en 1676. On décide également de placer une mission sous le patronage de Saint François-Xavier dans une chapelle près du poste qui sera réaménagé. La construction des installations permanente ( le poste agrandi, la chapelle et l'entrepôt ) débute sous l'administration de Charle Bazire, le 24 juillet de la même année pour se terminer, deux mois plus tard, le 27 septembre. Construit sur un monticule de granit à l'entrée de la rivière Chicoutimi, le poste et la chapelle accueillent plus de 400 chasseurs au mois de juin 1677 pour une cérémonie religieuse.
Sur le plan de la productivité, on parle presque d'une traite de Chicoutimi. Alimenté par les villages amérindiens du Lac Kénogami, le poste de Chicoutimi produit, à lui seul, plus de pelleteries que tout le reste du Canada réunis en 1684.
XVIIIe siècle
Déclin du commerce des fourrures
La surchasse des amérindiens qui vide le territoire de sa faune et le contexte économique entraîne le poste de traite de Chicoutimi dans un quart de siècle de déclin ( 1698-1715 ). Depuis la pacification des iroquois, plusieurs routes vers l'ouest s'étaient ouvertes et le poste stagnait sous une mauvaise administration et par la présence de corruption.
Pour que le poste renaisse, il faudra attendre la venue du Père Laure en 1720. Ce dernier reprendra possession des lieux au milieu des décombres et des amérindiens ivres. Le père Laure y fixa sa résidence en 1725 et y vécu jusqu'à sa mort en 1738. Il redonna au poste de Chicoutimi ses lettres de noblesse.
En 1739, le père Clade Godefroy Coquart prend la relève et assure le service jusqu'en 1765. Le poste de Chicoutimi redeviendra prospère jusqu'à la fin du régime français.
Sous le régime anglais
Suite à la défaite sur les plaines d'Abraham, à Québec, et à la capitulation de Montréal, la Nouvelle-France tombe sous domination anglaise. Le traité de Paris vient confirmer le statut de la colonie.
Le changement de régime n'affecte pas vraiment les missionnaires jusqu'à l'arrivée de l'Imprudent sur le Saguenay devant le poste de traite . Les pelleteries sont perquisitionnées par les soldats anglais comme prise de guerre et ceux-ci maintiendront des soldats sur place pendant quelques années.
Le 20 septembre 1762, deux marchands de Québec, Thomas Dunn et John Gray louent l'exploitation de la chasse et la pêche sur le territoire du Saguenay. Se joindront à eux William Grant en 1763 et Richard Murray en 1764. Du coté de l'administration de la mission de Chicoutimi, le Père de La Brosse sera le dernier jésuite à desservir le poste à temps plein. Suite à sa mort, en 1782, les prêtres séculiers ne seront de passage que quelques semaines par année sur le territoire jusqu'en 1845. Dunn et ses associciés renouvellent leur bail en 1785 mais leurs droits seront tranférés l'année suivante à Alexander et George Davidson ainsi qu'à François Baby ( qui sera remplacé par Peter Stuart en 1789 ). Leur monopole n'expirera pas avant 1802 [6]
Après la fondation
Fondée en 1842 par Peter McLeod (Fils) à l'expiration du bail de la Compagnie de la Baie d'Hudson qui interdisait la colonisation, la ville de Chicoutimi se développe surtout au début du XXe siècle comme ville industrielle avec la pulperie. À partir de la crise des années 1930, la vocation de la ville change pour devenir surtout commerciale et administrative.
En 2002, la ville fusionne avec ses voisines pour devenir la ville de Saguenay.
Chronologie municipale
- 1676 Établissement de la mission chrétienne et du poste de traite
- 1842 Construction du moulin de Peter McLeod
- 24 août 1842 Fondation de la ville de Chicoutimi
- 19 janvier 1845 Bénédiction d'une chapelle du côté est de la Rivière Langevin (Rivière-du-Moulin) Appelée Saint-Nom-de-Jésus Première destinée aux "blancs".
- 1855 Désignation de Chicoutimi comme chef-lieu de comté
- 1866 Premier service de traversier entre Chicoutimi et Sainte-Anne
- 1870 grand incendie dévastateur de la première ville
- 1878 Chicoutimi devient le siège de l'évêché
- 1880 Début d'apparitions des noms de rues Racine, Jacques-Cartier, Price, Bossé
- 1883 Le Service de protection contre les incendie est crée
- 1887 Le Progrès du Saguenay voit le jour
- 1896 Création de la Compagnie de pulpe de Chicoutimi
- 1898 Construction d'une usine de pâte mécanique et production (la pulperie)
- 1898 Construction de l'hôtel Château Saguenay
- 1902 Construction de l'hôtel de Ville, démoli en 1932 pour céder sa place à l'actuel
- 1903 Création de la Paroisse Sacré-Cœur par l'évêché
- 1905 Inauguration de l'église de la Paroisse Sacré-Cœur
- 24 juin 1912 Grand Feu de Chicoutimi : le centre-ville est détruit
- 1930 Érection au statut de cité
- 1933 Construction et inauguration du pont de St-Anne au coût de 800 000$ (remplaçant le traversier)
- 1946 Début de la construction du boulevard Talbot reliant Chicoutimi à Québec
- 1949 Entrée des Saguenéens de Chicoutimi dans la LHSQ
- 1951 Ouverture complète et officielle du boulevard Talbot
- 1963 Ouverture de la station de télévision CJPM-TV
- 1967 Le gouvernement institue le CÉGEP de Chicoutimi
- 1968 Construction de place du Saguenay (centre commercial)
- 1968 Début des travaux de construction du pont Dubuc
- 1969 Construction de l'université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
- 1972 Inauguration du pont Dubuc
- 1972 Ville hôtesse des jeux d'été du Québec
- 1973 Création d'un campus de l'Université du Québec
- 1973 Construction de Place du Royaume (Centre Commercial)
- 1973 Entrée des Saguenéens de Chicoutimi dans la LHJMQ
- 1976 Fusion en une seule agglomération des villes de Chicoutimi-Nord, de Rivière-du-Moulin, Paroisse de Chicoutimi et Chicoutimi
- 1980 Violent incendie qui éclate à Place du Saguenay (Centre Commercial)
- 1983 Les Jeux du Canada ont lieu à Chicoutimi
- 1988 Un tremblement de terre de magnitude 6.2 frappe le Saguenay
- 1992 Inauguration des installations de la zone portuaire et célébration du 150e anniversaire de fondation de la ville.
- 1996 Déluge du Saguenay.
- 2002 Fusion des villes du Saguenay, Chicoutimi devient un arrondissement de Saguenay.
L'Arrondissement
- Maire de Saguenay : Jean Tremblay
- Président de l'arrondissement Chicoutimi : Jacques Fortin
- Conseillers municipaux de l'arrondissement Chicoutimi
- District 9 : Jean-Yves Provencher
- District 10 : Carl Savard
- District 11 : Marina Larouche
- District 12 : Marcel Jean
- District 13 : Jacques Cleary
- District 14 : Denis Dahl
- District 15 : Jacques Fortin
- District 16 : Luc Blackburn
- Député provincial : Stéphane Bédard
- Député fédéral : Robert Bouchard
- Ministre responsable de la région : Serge Simard
Maires de Chicoutimi de 1855 à 2001
Canton de Chicoutimi
Village non-incorporé de Chicoutimi
Village incorporé de Chicoutimi
- Johnny Guay (1863-1870)
- Vincent Martin (1870-1875)
- Israël Morin (1875-1876)
- J.-Ovide Tremblay (1876-1878)
- Méron Tremblay (1878)
Ville de Chicoutimi
- Méron Tremblay (1879-1881)
- Ernest Cimon (1881-1882)
- Michel Caron (1882-1885)
- J.A. Gagné (1885-1889)
- David Tessier (1889-1895)
- Joseph-Dominique Guay (1895-1903)
- Edmond Savard (1903-1906)
- David Maltais (1906-1907)
- Ludger Alain (1907)
- L.-G. Belley (1907-1908)
- Adélard Riverin (1908-1912)
- Elzéar Levesque (1912-1922)
- Joseph-Dominique Guay (1922-1924)
- L.-P. Desbiens (1924-1928)
- J.-Augustin Tremblay (1928-1930)
- Pitre Vézina (1930)
- Jules-R. Tremblay (1930-1932)
- Julien-Édouard-Alfred Dubuc (1932-1936)
- Henri-L. Duhaime (1936-1938)
- Georges-H. Smith (1938-1950)
- Rosaire Gauthier (1950-1964)
- Gérard Tremblay (1964-1967)
- Gilles Tremblay(1967-1970)
- Henri Girard (1970-1981)
- Ulric Blackburn (1981-1997)
- Jean Tremblay (1997-2001)
Politique
Le poids politique de l'arrondissement de Chicoutimi, regroupant 52 238 électeurs[7], en fait le principal pôle de la circonscription fédérale Chicoutimi—Le Fjord. En tout, Chicoutimi compte pour 54 % des électeurs de la circonscription[8].
Chicoutimi—Le Fjord Robert Bouchard 2004-2009 Bloc québécois Sur le plan provincial (Québec), l'arrondissement représente la totalité des électeurs de la circonscription Chicoutimi et, avec les secteurs Laterrière et Canton-Tremblay, 16% de la circonscription Dubuc[9] .
Chicoutimi Stéphane Bédard 1998- ... Parti Québécois Dubuc Serge Simard 2008- ... Parti Libéral Démographie
Population
Selon Statistique Canada, avant la fusion de 2002, la ville de Chicoutimi comptait 58 513 habitants[10] dont ;
- 98 % ont le français comme langue maternelle
- 0,7 % ont l'anglais comme langue maternelle
- 0,3 % ont le français et l'anglais comme langue maternelle
- 0,6 % ont une langue maternelle autre que le français et l'anglais
Jumelages
Angoulême ( France )
Monuments historiques et sites importants
- Auditorium Dufour
- Croissant culturel[1]
- Cathédrale de Chicoutimi
- Centre des technologies de l'aluminium
- Cégep de Chicoutimi
- Centre des arts et de la culture
- La p'tite Maison Blanche (La maison demeura dressée et résista aux précipitations torrentielles du déluge de 1996. Elle est devenue un symbole du drame qui a frappé la communauté régionale cette année-là. Voir la vidéo de la maison lors du déluge;
- Pont de Sainte-Anne
- Pulperie de Chicoutimi
- Croix de Sainte-Anne
- Hôtel de ville
- Installations portuaires
- Université du Québec à Chicoutimi
- Usine Alcan Laterrière
- Centre Georges-Vézina
- Hôtel Le Montagnais
- Hopital de Chicoutimi
- Petit Séminaire de Chicoutimi
- Grand Séminaire de Chicoutimi
- Pont Dubuc
- Boulevard Talbot
Sports et loisirs
Équipes sportives
Football
- Les Gaulois de Chicoutimi
- Les Broncos de Chicoutimi
- Les Couguars de Chicoutimi (Collégial AA)
Hockey
Événements sportifs
- Jeux du Québec durant l'été 1972.
- Saguenéens de Chicoutimi de la LHJMQ fondés en 1973.
- Championnat mondial junior en 1978.
- Brier Labatt en février 1988.
- Tournoi de la Coupe mémorial en mai 1988.
- Coupes du Monde de patinage de vitesse courte piste en 2002, 2004 et 2006
- Coupe internationale de cyclisme U23 en juin 2008 et 2009
Personnalités natives de Chicoutimi
Article détaillé : Liste de Saguenéens célèbres.- Mélikah Abdelmoumen (1972- ), écrivaine
- Michel Barrette (1957 - ), comédien
- Guy Bélanger (1942 - ), homme politique
- Léonidas Bélanger (1913-1986), historien
- Éric Bernier (1965- ), acteur
- Ulric Blackburn (1926-1999), homme politique
- Alain Bouchard ( - ), homme d'affaires
- Russel Bouchard (1948- ), historien
- Marie-Joanne Boucher (1975 - ), comédienne
- Hélène Bourgeois-Leclerc (1974 - ), comédienne
- Alexandre Cloutier (1977 - ), homme politique
- Guy Cloutier (1940 - ), producteur
- Richard Comeau (1960- ), monteur
- Guy Corneau (1951 - ), psychanalyste
- Jacques Côté (1944 - ), homme politique
- Luc Dufour (1963- ) joueur de hockey sur glace
- Yves Duhaime (1939 - ), homme politique
- Jeff Fillion ( - ), animateur de radio
- Benoît Gagnon ( - ), animateur télé et radio
- Sylvain Gaudreault (1970 - ), homme politique
- Rosaire Gauthier (1908-1992), homme politique
- Marc Gagnon (1975 - ), patineur de vitesse
- Sylvain Girard (1975 - ), footballeur
- Pierre Gobeil (1953- ), écrivain
- Joseph-Dominique Guay (1866-1925), jounaliste, homme d'affaires et politique
- Michel Guimond (1953 - ), homme politique
- André Harvey, homme politique
- Luc Harvey (1964- ), homme d'affaires et politique
- Mario Jean (1965 - ), humoriste, comédien
- John Kricfalusi (1955 - ), animateur (dessin)
- Véronique Lacroix ( - ), musicienne
- Pauline Lapointe (1950 - ), comédienne
- Carl Larouche ( 1958- ) journaliste sportif
- Guy Latraverse (1939- ), producteur
- Yannick Marjot (1969 - ), animateur de télévision
- Patrick Nicol (1964- ), écrivain
- Jean Pagé ( - ), journaliste sportif
- Yvon Pedneault ( - ), journaliste sportif
- Jean Pelletier (1935 - 2009 ), jounaliste, politicien, maire de Québec
- Sarah Perreault (1962 - ), femme politique
- Alphonse Piché (1917-1998), poète
- Louise Portal (1950 - ), chanteuse, comédienne
- Claude Quenneville ( - ), journaliste sportif
- Bertrand Raymond ( - ), journaliste sportif
- Nicole Roy-Arcelin (1941 - ), femme politique
- René Simard (1961 - ), chanteur
- Serge Simard (1950 - ), homme politique
- Sylvain Simard (1945- ) , homme politique
- Charles Sirois (1954 - ), homme d'affaires
- John Smrke (1956- ) joueur de hockey sur glace
- Jean-Jules Soucy (1951- ), artiste contemporain
- Marie Tifo (1949- ), actrice
- Allan Tremblay (1970- ), écrivain et scénariste
- Jean-Marie Tremblay (1948- ), fondateur, [Les Classiques des sciences sociales].
- Lise Tremblay (1957- ), écrivaine
- Claude Vaillancourt (1944 - ), juge et homme politique
- Marc Vaillancourt (1952 - ), écrivain et poète
- Georges Vézina (1887 - 1926), hockeyeur
- Arthur Villeneuve (1910-1990), peintre
- Guy-Philippe Wells (1969- ), auteur-compositeur-interpète
Voir aussi
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- Arrondissement de Chicoutimi
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- Arrondissement de La Baie
Lien externe
- (fr) Site Internet de la ville de Saguenay
- (fr) Croissant culturel de Chicoutimi
- (fr) Vieux Port de Chicoutimi
Notes et références
- ↑ a et b Jean-Yves Bouchard, Marc Mercier, Marie-Claude Moreau et Sylvie Bérubé, « Portrait socio-économique de Ville de Saguenay 2007 », mars 2007, Centre local de développement de Ville de Saguenay et Promotion Saguenay. Consulté le 22 février 2009.
- ↑ Chicoutimi, 13 février 2008, Commission de toponymie du Québec. Consulté le 22 février 2009.
- ↑ Pierre-Georges Roy, Les noms géographiques de la Province de Québec, Lévis, Le Soleil, 1906, 514 pages
- ↑ BOTIN, Jacques, Le Saguenay,1978 , 505 pages
- ↑ CHAPEDELEINE, Claude. « Les Iroquoiens de la province de Canada au Royaume du Saguenay: alliances, foire ou diaspora à Chicoutimi » Saguenayensia, octobre-décembre 1985, pp.176-180.
- ↑ BOUCHARD, Russel et PERRON, Normand, Chicoutimi: la formation d'une métropole régionale, 1988,78 pages
- ↑ (fr)Ville de Saguenay - Vie politique municipale - Les districts électoraux - Chicoutimi, 2007, Ville de Saguenay. Consulté le 2009-02-07
- ↑ (fr)Élections Canada - Profil de la circonscription - Chicoutimi--Le Fjord, Élections Canada. Consulté le 2008-11-26
- ↑ (fr)DGEQ - Circonscriptions provinciales - Dubuc, Directeur général des élections du Québec. Consulté le 2008-11-26
- ↑ Profil des communautés tiré du Recensement de 2006, Chicoutimi (ville / localité dissoute), 2006, Statistique Canada. Consulté le 22 février 2009.
Sources
- Portail du Saguenay–Lac-Saint-Jean
- Portail du Québec
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