- 35e regiment d'infanterie de ligne
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35e régiment d'infanterie de ligne
35e Régiment d'Infanterie
Insigne régimentaire du 35e RI
Insigne régimentaire du 35e RI (1939)Période 1604 Pays France Branche Armée de Terre Type Régiment d’infanterie mécanisée Fait partie de 7e brigade blindée - 1999 Garnison Belfort Ancienne dénomination 35e régiment d'infanterie mécanisée (35e RIMECA) Surnom L'As de Trèfle Couleurs jaune En l’honneur de Monsieur de Némond Devise Tous gaillards, pas d'trainards... Inscriptions sur l’emblème Wagram 1809
Moskowa 1812
Alger 1830
Sébastopol 1854
Alsace-l'Ourcq 1914
Champagne 1915
Verdun 1916
Reims 1918
Résistance Bourgogne 1944
AFN 1952-1962Anniversaire Saint-Maurice
Fête le 30 juin (1830, Alger).Équipement VBCI
VAB
VBL
Peugeot P4
TRM 2000
MILAN et ERYX
Fusil de tireur d'élite PGM de calibre 12,7mm
Mortiers de 81 mmGuerres Guerres Napoléoniennes
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Bataille de France
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'AlgérieBatailles Bataille de Wagram
Siège d'Alger
Siège de Sébastopol
Combats en Alsace et sur l'Ourcq
Bataille de Champagne
Bataille de Verdun
Bataille de ReimsFourragères Aux couleurs du ruban de la médaille militaire (17/11/1918). Décorations La Croix de Guerre 1914-1918 4 palmes modifier Le 35e régiment d'infanterie de ligne (ou 35e RI) est un régiment constitué sous l'Ancien Régime en 1604, par un gentilhomme lorrain nommé De Némond. Il est actuellement en garnison à Belfort. Depuis la guerre de 14-18 il est surnommé As de Trêfle.
Création et différentes dénominations
- 1604 : Création sous le nom de Régiment de Nemond
- 1618 : renommé de la Force
- 1661 : renommé Régiment de Durfort-Montgomery.
- 1665 : renommé Régiment de Durfort-Rauzan.
- 1670 : renommé Régiment Duc d'Anjou.
- 1671 : renommé Régiment d'Anjou.
- 1753 : renommé Régiment d'Aquitaine
- 1776 : ses 2e et 4e bataillons reforment le Régiment d'Anjou.
- 1791 : renommé 35e Régiment d'Infanterie de Ligne.
- 1793 : 35e demi-brigade de Bataille formée à partir des unités suivantes:
- 1er bataillon du 18e régiment d'infanterie
- 3e et 4e bataillons des Volontaires de la Meurthe
- 1796 : devient la 35e Demi-Brigade d’Infanterie de Ligne, formée à partir des unités suivantes:
- 114e Demi-Brigade de Bataille (elle-même formée à partir du 2e bataillon du 57e Régiment d'Infanterie de Ligne, 10e et 14e bataillons des volontaires de la Gironde)
- 1er et 2e bataillons des Volontaires de Lot-et-Landes
- 29e Demi-Brigade Légère (elle-même formée à partir des et Bataillons de Chasseurs à pied et du 3e bataillon de chasseurs des montagnes)
- 9e bataillon de volontaires de Dordogne
- 4e bataillon de Volontaires de Vaucluse
- 1799 : 35e Demi-brigade d'Infanterie de Ligne.
- 1803 : 35e Régiment d'Infanterie de Ligne
- 1871 : 35e Régiment d'Infanterie suite à la fusion entre le 35e régiment d'infanterie de ligne et le 35e régiment d'infanterie de marche
- 1914 : à la mobilisation, il donne naissance au 235e Régiment d'Infanterie
- 1945 : 35e régiment d'infanterie suite à sa recréation à partir des maquis de Bourgogne
- 1962 : 35e Bataillon d'Infanterie
- 1964 : 35e Régiment d'Infanterie Mécanisé par changement de nom du 110e régiment d'infanterie
- 1975 : 35e Régiment d'Infanterie
Insigne du 35e régiment d'infanterie
Héraldique
Trèfle fantaisie d'argent, à un lien contourné, posé sur une terrasse du même, senestré du nombre et du sigle 35e RI en capitale d'argent, chargé en pointe d'un écusson aux couleurs du régiment de Némond. Sur le talus dextre, l'inscription "Tous gaillards" et le millésime 1604 en pointe.[1]On peut aussi constater en image de fond le Lion de Belfort (sculpté par Bartholdy), symbolisant le courage des belfortains lors de la guerre de 1870, l'une des villes faisant partie de l'axe ayant remporté une unique victoire du côté français pendant cette guerre.
Signification
Le lion rappelle le siège de Belfort en 1870-1871, l'écu qui fait référence au régiment de Némond dont il est le descendant, le millésime est celui de la création du régiment. Enfin, l'insigne en forme de trèfle rappelle que le régiment est surnommé l'As de trèfle.
Chefs de corps
Ancien Régime
- 1604 : de Nemond, gentilhomme lorrain
- 1625 : Jacques de Caumont,Duc de la Force, maréchal de France
- 1631 : François de Caiumont-la Force, Marquis de Castelmoron
- 1646 : François de Caumont-la Force, Comte d'Orval
- 1647 : François de Béthune-Sully, Marquis de Cugnac
- 1651 : Jacques-Henri de Durfort, Comte de Duras, maréchal de France
- 1661 : Guy-Aldonse de Durfort, Comte de Lorges, maréchal de France
- 1665 : Louis de Durfort, Comte de Rauzan
- 1670 : Philippe de Bourbon, duc d'Anjou
- 1671 : Bernard de la Guiche, Comte de Saint-Géran
- 1681 : Comte de Hautefort
- 1683 : Philippe de Bourbon, duc d'Anjou, futur Philippe V d'Espagne
- 1697 : Marquis de Maulevrier
- 1710 : Louis de Bourbon, duc d'Anjou, futur Louis XV
- 1715 : Comte de Clermont-Tonnerre
- 1727 : Louis de Conflans, Marquis d'Armentières
- 1730 : Philippe-Louis de Bourbon, duc d'Anjou
- 1746 : Comte de Rochechouart-Faudoas
- 1746 : Marquis de Rochechouart-Faudoas
Colonel tué en commandant le régiment pendant cette période : Louis de Durfort, Comte de Rauzan, tué à Héraklion face aux Turcs.
- 1753 : François-Xavier-Marie-Joseph de France, duc d'Aquitaine
- 1761 : Vicomte de Broglie
- 1785 : Marquis de Crillon
- 1788 : Comte de Chastenay
Révolution et Empire
- 1791 : Colonel Louis-Francois-Perrin De Precy
- 1791 : Colonel Jean-Louis Dorsner
- 1792 : Colonel Jean-Pierre Grain De la Chaise
- 1792 : Colonel Jean-Bernard Gauthier de Murnan (*)
- 1792 : Colonel Louis-Jacques Ruelle De Santerre
- 1794 : Chef-de-Brigade Moremberg
- 1797 : Chef-de-Brigade Maucune
- 1803 : Colonel Joseph Breissand (*)
- 1811 : Colonel Jean-Baptiste Penant
- 1812 : Colonel Pierre Figie
- 1815 : Colonel Francois-Louis-Julien Buchet
(*) Officiers qui devinrent par la suite généraux de brigade.
Colonels tués ou blessés en commandant le régiment pendant cette période :
- Colonel Breissand : blessé le 15 avril 1809
- Colonel Penant : tué le 24 octobre 1812
- Colonel Figie : blessé le 19 septembre 1813
Officiers blessés ou tués en servant au 35e entre 1804 et 1815 :
- Officiers tués : 13
- Officiers morts de leurs blessures : 15
- Officiers blessés : 94
Restauration
- 1815 Colonel Buchet
- 1821 Colonel d'Adhémar
- Colonel de Lauretan
- Colonel Rullière
- Colonel Tarlé
- Colonel Delannoy
Second Empire
- 1847-1852 : Colonel de Berthier de Grandry (dossier SHAT 2e série GB/3132)
- Colonel Dumont
- Colonel Metmann
- Colonel Bigault de Granrut
- Colonel de Roquebrune
- Colonel Mader
- Colonel de La Mariouse
- Lieutenant-colonel Lecerf
- 01/11/1870 - 07/11/1870:
IIIe République
- Lieutenant-colonel Lourde-Laplace
- Lieutenant-colonel de La Mure
- Lieutenant-colonel Marty
- Colonel Vanche
- Colonel Beaudouin
- Colonel Boisgard
- Colonel Dutheil de la Rochère
- Colonel Kessler
- Colonel Sartre
- Colonel Nicolas
- Colonel Souvestre
- Colonel Leturc
- Colonel Bertin
- Colonel Louis de Maud'huy, COLONEL IMMORTEL D'AQUITAINE
Première Guerre mondiale
- Lieutenant-colonel Delaperche
- Lieutenant-colonel Germain
- 24/06/1912 - 13/10/1914 :
- Colonel Tesson
- Colonel Roland
- Colonel Issaly
- Colonel Sartre
- Colonel Clément-Grandcourt
Colonels tués en commandant le régiment pendant cette période :
- Colonel Tesson, mort le 29 septembre 1915 en sortant de la Ranchée des Tantes (Suippes)
- Lieutenant-colonel Delaperche, mort le 26 février 1916, en montant à l'assaut de la côte de Talou (Verdun)
Deuxième guerre mondiale
- 1940 : Colonel Laurent
Après la 2e Guerre mondiale
- 1964 - 1966 : Colonel Dufour
- 1966 - 1968 : Colonel Vanbremeersch
- 1968 - 1969 : Colonel de Lavalette
- 1969 - 1971 : Colonel Imbot****
- 1971 - 1973 : Colonel Bottella
- 1973 - 1975 : Colonel Greyfie de Bellecombe
- 1975 - 1977 : Colonel Jeancolas
- 1977 - 1981 : Colonel Lacapelle*
- 1981 - 1983 : Colonel Mercier****
- 1983 - 1987 : Colonel Maillols*
- 1987 - 1989 : Colonel d'Ornano*
- 1989 - 1991 : Colonel Kaeppelin
- 1991 - 1993 : Colonel Diot
- 1993 - 1995 : Colonel Pelissier
- 1995 - 1997 : Colonel Barlet
- 1997 - 1999 : Colonel Boone
- 1999 - 2001 : Colonel de Foucault
- 2001 - 2003 : Colonel Egnell
- 2003 - 2005 : Colonel Duffour
- 2005 - 2007 : Colonel Dumain
- 2007 - 2009 : Colonel Duval
- 2009 - 20-- : Colonel Rondeau
Personnalités célèbres ayant servi au 35e RI
- Maurice Chevalier en 1913
- Auguste de Keralio de 1734 à 1749
Historique des garnisons, combats et bataille du 35e RI de ligne
Ancien Régime
Les hommes qui servirent avec le Colonel d’Armentières furent remarqués par le Maréchal de belle-Ile pour leur bravoure au siège de¨Prague en 1742. Ainsi en est-il de Jean-Chrétien Fischer, palefrenier du Colonel qui créa un régiment de partisans en 1744. Brigadier des armées du roi. Au milieu du XVIIIe, les Français et leurs ennemis s'accordèrent pour le reconnaître comme un maître dans la guerre de partisans. Ses origines restent obscures; il était de religion protestante, très vraisemblablement rhénan ou alsacien. Il apparaît pour la première fois dans l'armée française en 1740, au service du comte d'Armentières au sein du régiment d'Anjou. D'abord valet d'officier, il donna des preuves réitérées de hardiesse, pendant la campagne de Bohême, en menant paître chaque jour, dans les îles de la Moldau, à la tête des autres valets, les chevaux d'officiers. De ces valets, il forma une compagnie, dont on lui laissa le commandement. Promu bas-officier, il reçut, grâce à ses exploits et à la protection des maréchaux de Belle-Isle et de Noailles, une commission de capitaine réformé dans la compagnie franche de La Haye (1er nov. 1743), ce qui lui permit de lever une petite unité de chasseurs, dont l'effectif augmenta au fur et à mesure que ses services se multipliaient. Jean Chrétien Fischer est à l'origine des chasseurs à pieds et à cheval en France.
Révolution et Empire
- 1793 : Siège de Toulon
- 1794 : Maastricht
- 1799 : Novi et Coni
- 1805 : Ulm et Vienne
- 1806 : Lubeck
- 1807 : Eylau et Heilsberg
- 1809 : Pordenone, Piave River, Predi, Raab et Wagram
- 1812 : Smolensk, La Moskowa, Malojaroslawetz et Krasnoe
- 1813 : Glogau, Rosek et Tela
- 1814 : Mincio
De 1815 à 1848
- 1828-1833 : participation à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de la guerre d'indépendance grecque. Prise de Modon
Second Empire et Guerre de 1870
Au cours de la campagne de 1870-1871, le 35e régiment de marche, formé à Belfort, est le fer de lance de la défense de la ville, sous les ordres du colonel Denfert-Rochereau, commandant la place. Le 18 février 1871, le 35e de marche sort de Belfort avec les honneurs de la guerre, invaincu après les 103 jours du Siège de Belfort. Il gagne ensuite Grenoble puis Saint-Étienne où les mouvements ouvriers ont pris le pouvoir. Le régiment sera utilisé pour réprimer le soulèvement.
De son côté le 35e de ligne, qui était en Italie au moment de la déclaration de guerre, remonte à Charleville en passant par Paris mais doit retraiter vers la capitale après la défaite de Sedan. Il participe ensuite aux combats de Chevilly, la bataille de Champigny et la bataille de Buzenval avant de se retirer dans Paris où il sera utilisé par le gouvernement versaillais aux opérations de « nettoyage » de la Commune de Paris.
De 1871 à 1914
Le mardi 5 août 1873 trois compagnies du 35e débarquent en gare de Belfort que les Prussiens viennent de quitter. Belfort est restée sa ville d'attache jusqu'à nos jours.
Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale est l'occasion d'écrire de nouvelles pages de gloire pour le régiment. Il inscrit quatre victoires supplémentaires à son drapeau : Alsace-l'Ourcq (1914), Champagne (1915), Verdun (1916), et Reims (1918) et obtient le droit de porter la fourragère aux couleurs de la médaille militaire (17/11/1918). Il combat au sein de la division des As et gagne le nom de « régiment de l'As de trèfle ». En septembre 1918, en enlevant le système fortifié de Tahure, il contribue à la victoire finale.
1914
- 2-10 août 1914 – Couverture au nord-est de Belfort, dans la région Petit-Croix, Rougemont-le-Château.
- A partir du 7 août, engagée dans la bataille d’Alsace :
- Le 8 août, prise de Mulhouse ; le 9, violents combats vers Riedisheim et Rixheim.
- 10-14 août 1914 – Repli vers Reppe et Vauthiermont :
- Le 13 août, combat vers Reppe.
- 14-25 août 1914 – Reprise de l’offensive en direction de Mulhouse :
- Le 19 août, combat vers Dornach et réoccupation de Mulhouse.
- Le 24, repli vers la frontière.
- 25-30 août 1914 – Retrait du front et transport par VF dans la région de Belfort, dans celle de Villers-Bretonneux.
- Le 29, mouvement vers l’est : combat vers Proyart.
- 30 août-6 septembre 1914 – Repli par Montdidier, Clermont et Persan-Beaumont, jusque dans la région de Louvres.
- 6-13 septembre 1914 – Engagée dans la 1re bataille de la Marne.
- Du 6 au 10, Bataille de l'Ourcq : Combats vers Bouillancy et Acy-en-Multien.
- A partir du 10, poursuite par Vaumoise et Vic-sur-Aisne jusque vers Autrèches.
- 13 septembre-14 décembre 1914 – Engagée dans la 1re bataille de l’Aisne :
- Violents combats vers Autrèches, Hautebraye, Chevillecourt et Vingré.
- Stabilisation du front et occupation d’un secteur dans cette région :
- Les 3, 8 et 30 octobre, éléments engagés dans les attaques sur le plateau de Nouvron.
- Le 12 novembre, attaques françaises au nord de Vingré et vers la ferme Sainte Léocade.
- 14 décembre 1914-12 janvier 1915 – Retrait du front et repos vers Hartennes.
1915
- 12-19 janvier 1915 – Mouvement vers Soissons ; les 12 et 13, violents combats au nord
de cette ville, puis occupation d’un secteur aux abords de Soissons.
- 19-30 janvier 1915 – Retrait du front et repos dans la région de Montgobert.
- 30 janvier-4 août 1915 – Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Vingré et Pernant (guerre de mines) : Les 6 et 16 juin, éléments engagés, dans les attaques du 35e CA, sur la ferme Quennevières.
- 4-28 août 1915 – Retrait du front et repos vers Faverolles.
- A partir du 15 août, transport par VF vers Saint-Hilaire-au-Temple.Travaux dans la région de Suippes.
- 28 août-2 octobre 1915 – Occupation d’un secteur au nord-ouest de la ferme des Wacques. Engagée, à partir du 25 septembre, dans la 2e bataille de Champagne : violentes attaques françaises dans cette région.
- 2-20 octobre 1915 – Retrait du front ; repos vers les Grandes-Loges, puis, à partir du 5, vers Bussy-le-Château.
- À partir du 9, stationnement, en 2e ligne, vers la ferme Jonchery ; travaux, instruction.
- 20 octobre-25 novembre 1915 – Occupation d’un secteur vers l’Épine de Vedegrange et à l’est.
- 25 novembre 1915-12 février 1916 – Retrait du front ; repos et instruction vers Mairy sur Marne.
- À partir du 9 décembre, mouvement par étapes, par Thiéblemont-Farémont, vers la région d’Aulnois-en-Perthois ; repos et instruction.
- À partir du 16 janvier 1916, mouvement vers le camp de Mailly ; instruction.
- À partir du 2 février, transport par VF dans la région de Bar-le-Duc ; repos.
1916
- 12 février-3 mars 1916 – Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Bezonvaux et les abords ouest d’Étain.
- Engagée, à partir du 21 février, dans la bataille de Verdun :
- Le 25 février, repli sur les Hauts-de-Meuse, de Bezonvaux à Eix.
- Les 25, 26 et 28 février, violentes attaques allemandes.
- Le 26 février, front réduit, à gauche, jusqu’à Vaux-devant-Damloup.
- Le 2 mars, attaque allemande sur Vaux-devant-Damloup.
- 3 mars-11 avril 1916 – Retrait du front, transport par camions vers Haudainville, puis regroupement vers Lisle-en-Barrois.
- À partir du 10 mars, transport dans la région de Neufchâteau et repos dans celle de Colombey-les-Belles.
- A partir du 15 mars, travaux dans la région de Lucey (secteur du 31e CA)
- 11 avril-16 mai 1916 – Mouvement vers le front. À partir du 5 mai, engagée à nouveau dans la bataille de Verdun, vers l’étang de Vaux et le sud de Damloup (éléments engagés dès le 14 avril)
- 16-30 mai 1916 – Retrait du front et regroupement vers Revigny.
- À partir du 21 mai, transport par VF dans la région de Bruyères ; repos vers Remiremont.
- 30 mai-18 juillet 1916 – Mouvement vers le front, et, à partir du 24 juin, occupation d’un secteur à l’est de Gérardmer, entre la haute vallée de la Lauch et le col de la Schlucht.
- 18 juillet-10 août 1916 – Retrait du front et transport par VF dans la région d’Amiens. Repos dans celle de Cachy et de Gentelles, puis dans celle d’Hamel et de Chipilly.
- 10-27 août 1916 – Engagée dans la bataille de la Somme, vers la Somme et le bois des Riez (secteur réduit à droite, le 18 août, jusque vers le bois de Hem) :
- Les 12, 13, 16, 18 et 24 août, attaques françaises ; coopération (avec la 47e DI) à la prise du bois de Hem.
- 27 août-7 septembre 1916 – Retrait du front ; repos vers Villers-Bretonneux.
- 7-18 septembre 1916 – Mouvement vers le front. Engagée à nouveau, à partir du 12, dans la bataille de la Somme, vers le nord de Bouchavesnes et la ferme de Bois-l’Abbé :
- Le 12 septembre, enlèvement de Bouchavesnes.
- Les 13 et 14, combats vers la ferme de Bois l’Abbé, le bois Saint-Pierre Vaast et le bois Germain.
- 18 septembre-1er octobre 1916 – Retrait du front et transport par VF dans la région de Châlons-sur-Marne. Repos à l’ouest de Sainte-Menehould.
- 1er octobre 1916-1er janvier 1917 – Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers la Main de Massiges et Vienne-le-Château, étendu à gauche, le 5 octobre, jusque vers Maisons de Champagne, et réduit à droite, le 31 octobre, jusqu’à l’Aisne.
1917
- 1er janvier-19 février 1917 – Retrait du front, mouvement par étapes, de Possesse, vers le camp de Mailly, par Vanault-les-Dames, Saint-Amand-sur-Fion et Saint-Ouen ; repos et instruction.
- A partir du 25 janvier, mouvement, par Châtillon-sur-Marne et Sézanne, vers la région de Muizon : travaux de 2e position.
- 19 février-21 avril 1917 – Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers le nord du Godat et la ferme de Luxembourg (éléments au repos jusqu’au 8 avril)
- Engagée dans la 2e bataille de l’Aisne : le 16 avril, enlèvement des positions ennemies vers Berméricourt.
21 avril-20 mai 1917 – Retrait du front, transport par camions dans la région Cumières, Ay ; repos.
- Le 3 mai, mouvement vers Ville-en-Tardenois ; repos et instruction.
- 20 mai-10 juillet 1917 – Occupation d’un secteur vers Courcy et Loivre.
- 10 juillet-22 août 1917 – Retrait du front ; repos et instruction vers Damery.
- Du 16 au 22 août, transport par camions vers Dommartin-sur-Yèvre ; repos.
- 22 août-14 septembre 1917 – Mouvement vers la région de Verdun, et, à partir du 25, occupation d’un secteur vers la cote 344 et la ferme Mormont :
- Le 9 septembre, violente action ennemie vers la cote 344 (2e bataille offensive de Verdun)
- 14 septembre-3 octobre 1917 – Retrait du front, transport par camions vers Condé-en-Barrois ; repos et instruction.
- 3 octobre 1917-3 janvier 1918 – Mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Béthincourt et l’ouest de Forges.
1918
- 3-31 janvier 1918 – Retrait du front, mouvement vers Bar-le-Duc ; à partir du 8 janvier, transport par VF dans la région de Bayon ; repos et instruction.
- 31 janvier-2 avril 1918 – Occupation d’un secteur vers Domèvre et Emberménil.
- 2 avril-9 mai 1918 – Retrait du front et transport par V.F. de Bayon, vers Clermont et Liancourt. Repos vers Breuil-le-Sec ; *à partir du 7 avril, travaux à l’est de Clermont.
- À partir du 12 avril, transport par camions au sud-ouest d’Amiens, puis mouvement vers Rainneville et Vauchelles-lès-Authie. *À partir du 1er mai, transport par camions vers
Abeele.
- 9-30 mai 1918 – Relève d’éléments britanniques, et occupation d’un secteur vers l’étang de Dickebusch et la ferme Godezonne :
- Le 27 mai, combat vers Dickebusch.
- 30 mai-14 juillet 1918 – Retrait du front ; repos vers Arques, puis vers Zuytpeene.
- A partir du 7 juin, transport par voie ferrée, de Saint-Omer, au nord-ouest de Beauvais ; repos.
- A partir du 12 juin, transport par camions vers Breteuil ; travaux et instruction.
- 14 juillet-4 août 1918 – Transport par V.F. vers Coolus, Avize et Vitry-le-François.
- Engagée, à partir du 16 juillet, dans la Bataille de la Montagne de Reim, dans la Seconde bataille de la Marne:
- Les 17 et 18 juillet, combats du bois de Courton.
- Du 21 au 24 juillet, en 2e ligne, dans la zone britannique.
- A partir du 24 juillet, engagée à nouveau vers le bois de Courton et poursuite vers la Vesle.
- 4 août-20 septembre 1918 – Retrait du front, et repos dans la région de Damery, Cumières ; puis mouvement par étapes vers Montmirail.
- 20 septembre-10 octobre 1918 – Transport par camions à l’est de Châlons-sur-Marne.
- A partir du 26 septembre, engagée vers Perthes-les-Hurlus et l’ouest du Mesnil-les-Hurlus, dans la Bataille de Somme-Py (Bataille de Champagne et d'Argonne), puis son exploitation (progression vers Orfeuil) :
- En 2e ligne, du 29 septembre au 4 octobre.
- 10-30 octobre 1918 – Retrait du front et repos vers Vitry-le François.
- 30 octobre-10 novembre 1918 – Mouvement vers la région de Somme-Py, puis progression, en 2e ligne, pendant la poussée *vers la Meuse, par Coulommes-et-Marqueny et Tourteron.
- 10-11 novembre 1918 – Regroupement vers Tourteron et Baalon, où la 14e DI se trouve lors de l’armistice de 1918.
Entre-deux-guerres
Il contribue à la victoire finale et le 08 mars 1919, c'est un régiment victorieux qui est accueilli triomphalement dans sa garnison.
Seconde Guerre mondiale
En 1940 le 35e RI sous les ordres du colonel Laurent, appartient à la 14e Division d'Infanterie sous les ordres du général De Lattre de Tassigny, au sein de la réserve GQG du général Gamelin. Emporté par la tourmente de 1940, il renaît en 1944 à partir des Maquis de Bourgogne et de l'Yonne et gagne sa 9einscription au drapeau : Résistance Bourgogne (1944.)
De 1945 à nos jours
Après l'Occupation en Allemagne, le bataillon de marche du 35e RI et son commando combattent en Extrême-Orient; puis le régiment est engagé dans des missions en Afrique du Nord, d'abord en Tunisie, puis en Algérie. Il est cantonné dans la région de Colomb-Béchar. Il met sur pied un bataillon de marche, le 1/35e RI qui opère dans le Nord Constantinois. Secteur de Saint-Charles. PC à Sidi Kamber puis à Sidi Mesrich. Compagnies implantées à :
- 1re à Sidi Kamber
- 4e à Sidi Mesrich
- 3e à Oum Toub
- 2e à Beni Ouelbane avec un poste à Gourmata (poste du Sergent Roy) et temporairement un poste au Bordj du Café Maure.
Quelques noms : Commandant du 1/35 Commandant Maillot puis Commandant Sautour. 2e compagnie: Capitaine Viel puis Capitaine Frath. Quelques Officiers de la 2e: Lieutenant Dupuis, Lieutenant Rioux, Lieutenant Rapin mort au combat, Sous/Lieutenant Blondelle, Catoire, Langlet, Dernoncourt… De retour en métropole, recréé à Belfort le 1er juin 1964, le 35e régiment d'infanterie mécanisé retrouve sa garnison traditionnelle et participe à de nombreuses expérimentations tactiques.
En 1973, il s'installe définitivement à Belfort, dont il est le régiment de tradition.
Depuis, le régiment a participé à de nombreuses opérations au sein de l'OTAN ou de l'ONU.
Les Gaillards du 35e RI se sont ainsi retrouvés en ex-Yougoslavie(Bosnie-Herzégovine, Kosovo) mais aussi en Afrique.
Depuis octobre 2008, le 35e Régiment d’infanterie (35e RI) de Belfort est la première formation opérationnelle à percevoir un nouvel engin de haute technologie : le Véhicule blindé de combat d’infanterie (VBCI).
Faits d'armes porté au drapeau du régiment
Le drapeau du 35e RI a été remis par le président de la république française le 10 juillet 1880 il portait les noms glorieux [2]:
- auxquels se sont ajoutés
- 1914 : Alsace l'Ourcq
- 1915 : Champagne
- 1916 : Verdun
- 1918 : Reims
- 1944 : Résistance Bourgogne
- 1952-1962 : AFN[3]
Devise
« Tous gaillards… pas d'traînards. »
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre palmes, puis il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire décernée le 17 novembre 1918.
Le 35e RI aujourd’hui
Aujourd'hui, fort de 1 200 hommes, entièrement professionnalisé, il remplit au sein de la 7e brigade blindée, des missions opérationnelles en opération extérieures. Il se prépare à recevoir les premiers véhicules blindés de combat de l'infanterie (VBCI).
Organisation
- 4 compagnies d'infanterie mécanisée à 4 sections, dont une section d'appui.[4]
- 1 compagnie d'éclairage et d'appui (CEA) avec 1 sections antichar (SAC), 1 section de reconnaissance régimentaire (SRR), 1 section tireurs d'élite (STE).
- 1 compagnie de commandement et de logistique.
- 1 compagnie d’instruction et de soutien.
- 2 compagnies de réserve depuis août 2006
Matériels
- Véhicules blindés de combat d'infanterie VBCI
- Véhicules de l'avant blindés (VAB)
- Véhicules blindés légers (VBL)
- Véhicules roues légers (Peugeot P4) et lourds (camions TRM 2000, Berliet...), Bus.
- Missiles antichar MILAN et ERYX
- Fusil de tireur d'élite PGM de calibre 12,7mm
- Mortiers de 81 mm
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
Sources et bibliographie
- Archives militaires du Château de Vincennes.
- A partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
- Lieutenant-colonel Bourdiaux, Histoire du 35e régiment d'infanterie (pas d'indication d'éditeur)
- Pascal Collot, L'As de Trèfle sous les orages d'acier, Les Éditions comtoises, 2002, (ISBN 2-914425-13-9)
Notes et références
- ↑ Pierre Dufour, 35e régiment d'infanterie, Ed. Lavauzelle, 2000, (ISBN 2-7025-0463-9)
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- ↑ Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
- ↑ Page consacrée au 35e RI sur le site du ministère de la Défense
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