- 42e régiment d'infanterie de ligne
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42e régiment d’infanterie
Les insignes régimentaires du 42e R.I.Période 1635 – 1991 Pays France
Branche Armée de terre Type régiment d'infanterie Rôle infanterie Surnom As de Carreau Devise Hardi le quarante-deux... Inscriptions sur l’emblème Hohenlinden 1800
Tarragone 1811
Sébastopol 1854-1855
Champagne 1915
Verdun-L'Aisne 1916-1917
La Somme 1916
Tardenois 1918
Roulers 1918Anniversaire Saint-Maurice Guerres Première Guerre mondiale Batailles Bataille de Dornach Fourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire Décorations Croix de guerre 1914-1918
quatre palmesmodifier Le 42e régiment d’infanterie ou 42e RI est un régiment d'infanterie qui était basé à Belfort à la veille de la Première Guerre mondiale dans la caserne Bougenel (actuel quartier des 4 As).
Depuis la guerre de 14-18, il est surnommé As de Carreau (division des AS).
Création et différentes dénominations
- 1635 : Régiment de Calvisson (Création)
- 1638 : Régiment de Montpezat
- 1684 : Prend le nom de Régiment du Limousin
- 1791 : 42e régiment d’infanterie
- 1793 : 42e demi-brigade de bataille formé à partir des unités suivantes :
- 2e bataillon du 21e régiment d’infanterie
- 3e bataillon de volontaires de la Corrèze
- 1er bataillon de volontaires des Amis du Bas-Rhin
- 1796 : 42e demi-brigade d’infanterie de ligne, formé à partir des unités suivantes :
- 31e demi-brigade de bataille (1er bataillon du 16e régiment d’infanterie, 1er et 2e bataillon de volontaires d'Ille-et-Vilaine)
- 1803 : 42e régiment d’infanterie de ligne
- 1815 : 15e Légion - Charente
- 1821 : 42e régiment d’infanterie de ligne
- 1882 : 42e régiment d’infanterie
- 1914 : À la mobilisation, il met sur pied son régiment de réserve, le 242e régiment d’infanterie
- 1923 : Dissolution (traditions gardées par le 35e RI)
- 1936 : 42e régiment d’infanterie de forteresse de Neuf-Brisach
- 1940 : Dissolution
- 1945 : 42e régiment d'infanterie
- 1945 : Dissolution
- 1952 :42e bataillon d'infanterie
- 1958 :42e régiment d'infanterie mécanisée
- 1991 : Dissolution
insigne de béret d'infanterieChefs de corps
- 1791 : Joseph de Buonavita - colonel (*)
- 1791 : Jean Christophe Louis Frédéric Ignace de Closen - colonel (*)
- 1792 : François-Charles de Maillard - colonel
- 1792 : Guillaume Ayroles Desangles de Laisac - colonel
- 1794 : Philibert Gaudet - chef-de-brigade (*)
- 1796 : René François Aubrée - chef-de-brigade (*)
- 1799 : Joseph Marie Piolaine - chef-de-brigade
- 1803 : Leonard Huard de Saint-Aubin - colonel (*)
- 1807 : Jean-Baptiste Espert de Latour - colonel (*)
- 1811 : René Jean-Baptiste Rubillon - colonel
- 1814 : Joseph Hyacinthe Daries - colonel
- 1815 : René Jean-Baptiste Rubillon - colonel
- Eugène Alexandre Husson* sous la monarchie de Juillet, devint colonel du 42e [1].
- Colonels tués ou blessés alors qu'il commandait le 42e régiment d’infanterie de Ligne :
- 28 juin 1815 : Colonel Rubillon, blessé.
- Officiers tués ou blessés alors qu'ils servaient au 42e régiment d'infanterie de ligne durant la période 1804 - 1815 :
- Officiers tués : 19
- Officiers mort des suites de leur blessures : 7
- Officiers blessés : 89
- 1870-1876 : Colonel Comte
- 1876-1880 : Colonel Fisher
- 1880-1887 : Colonel Routier
- 1887-1893 : Colonel Lahalle
- 1893-1894 : Colonel Goudmant
- 1894-1898 : Colonel Blouet
- 1898-1901 : Colonel Renaudin
- 1901-1906 : Colonel Hache
- 1906-1907 : Colonel Girard
- 1907-1908 : Colonel Michelier
- 1908-1909 : Colonel Souchier
- 1909-1911 : Colonel Dufour
- 1911-1914 : Colonel Bonfait
- 1914-1915 : Colonel Petit
- 1915-1916 : Colonel Engelhard
- 1916-1923 : Colonel Reboul
- 1936-1937 : Colonel Callaudaux
- 1937-1938 : Colonel Balle-Gourdon
- 1938-1940 : Colonel Fonlupt
- 1945-1945 : Colonel Mouzel
- 1952-1954 : Colonel Gaymard
- 1954-1956 : Colonel Glisse de la Riviere
- 1957-1958 : Colonel Randon
- 1958-1959 : Colonel Pugliesi-Conti
- 1959-1961 : Colonel Guedin
- 1961-1962 : Colonel Collinet
- 1964-1964 : Colonel Mathon
- 1964-1966 : Colonel Wagner
- 1966-1968 : Colonel Roidot
- 1968-1970 : Colonel Parcollet
- 1970-1972 : Colonel Pascual
- 1972-1974 : Colonel Delbos
- 1974-1976 : Colonel Fouquet-Lapar
- 1976-1978 : Colonel Paravy
- 1978-1980 : Colonel Henry
- 1980-1982 : Colonel Pipart
- 1982-1984 : Colonel Pinatel
- 1984-1986 : Colonel Sourisseau
- 1986-1988 : Colonel Patois
- 1988-1990 : Colonel Breg
- 1990-1991 : Colonel Diot
(*) Officiers qui devinrent par la suite généraux de brigade. (**) Officiers qui devinrent par la suite généraux de division.Historique des garnisons, combats et batailles du 42e RI
- 1635-1648 : Guerre de trente ans
- 1669 : Candie
- 1672-1678 : Hollande
- 1688-1697 : Ligue d'Augsbourg
- 1701-1713 : Succession d'Espagne
- 1740-1748 : Succession d'Autriche
- 1756-1763 : Guerre de sept ans
Guerres de la Révolution et de l'Empire
- 1791 : Sardaigne
- 1794-1795 : Rhin
- 1796-1799 : Italie
- 1799 : Bergen
- 1800 : Biberach, Hohenlinden, Ulm, et Hochstadt
- 1803-1807 : Italie
- 1806 : Maida et Reggio
- 1807 : Bologne et Vérone
- 1809 : Raab et Wagram
- 1810 : Vich
- 1811 : Tarragone, Lérida, et Mataro
- 1813 : Tarragone, Tarvis, et Caldiero
- 1813 : Bautzen, Lukau, Grossbeeren, et Dennewitz
- 1814-1815 : Italie
- 1814 : Monzambano, Taro, and Jacca
- 1815 : Bonneville et Nantua
Première Restauration
- 1828-1833 : participation à l’expédition de Morée pour soutenir les insurgés grecs lors de la guerre d'indépendance grecque. Siège du château de Morée.
Monarchie de Juillet
- Le 30 octobre 1836[2], le prince Louis-Napoléon, débarqué à Boulogne-sur-Mer, tente de rallier le régiment à son coup d'État, sans succès. Le 42e fit échouer par sa résistance la tentative du prince Louis-Napoléon à Strasbourg.
Second Empire
- 1854-1855 : Crimée
- 1863 : Algérie
- 1867 : Rome
1871 à 1914
- 1870-1871 : Guerre franco-prussienne de 1870, siège de Paris, bataille de Champigny, combats de Coeuilly
Première Guerre mondiale
Affectation : casernement Belfort, Giromagny, 28e brigade d'infanterie, 7e corps d'armée, 14e division d'infanterie d'août 1914 à mai 1917 puis à la 41e division d'infanterie jusqu'en novembre 1918.
1914
1915
1916
1917
- 16-17 avril : Bataille de l'Aisne, (Offensive Nivelle) Bataille du Chemin des Dames
1918
- Anecdote : l'affiche célèbre de la grande Guerre « On les aura » montre un poilu de face son fusil à la main, avec les chiffres du 42e RI sur sa capote.
Entre-deux-guerres
Régiment dissous en 1923.
Recréé en 1936 à Neuf-Brisach sous l'appellation de 42e régiment d'infanterie de forteresse, surnom de « régiment de Neuf-Brisach ».
Article détaillé : Régiment d'infanterie de forteresse.Seconde Guerre mondiale
Formé le 24 août 1939 le 42e régiment d'infanterie de forteresse, appartient au Bas-Rhin; il est mis sur pied par le CMI 71-74 Neuf-Brisach. Le régiment est dissous en 1940. Il est reconstitué puis dissous en 1945.
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42e Régiment d’Infanterie, Libération - Paris 1944.
Depuis 1945
Recrée en 1952 comme 42e bataillon d'infanterie.
De 1956-1960, il est en garnison à Constance, quartier Maugean. En février 1960, il rejoint la garnison de Radolfzell, il y restera jusqu'en 1968, année où il partira pour Wittlich. De 1958 à 1960, il est commandé par le colonel Guedin (de source personnelle, présent au corps classe 59/2/c janvier 1960 à aout 1960). Il est l'un des premiers régiments d'infanterie équipé de véhicules chenillés transports de troupes de type (A.M.X.13 VTT perçus sans tourelle CKFL). Équipage : un pilote, un sous-officier chef de char et chef de groupe de combat, un radio tireur, une équipe de voltigeurs composée d'un chef d'équipe, trois voltigeurs, une équipe pièce fusil mitrailleur, composée d'un chef d'équipe, un tireur F.M., un pourvoyeur chargeur. Une section se compose de quatre groupes de combat, une compagnie se compose de trois sections de combat et d'une section de commandement. Ce régiment est intégré aux forces françaises en Allemagne, il est l'une des composantes de la troisième division d'infanterie, treizième brigade mécanisée, dont le QG est à Constance, sous le commandement du général Aullard.En 1964-1965, le 42e RI était basé à Radolfzell, en Allemagne. À cette époque, le Capitaine Pithon aidé du Capitaine Rousseau commandaient le Groupement Instruction. Le capitaine Bodilis succèdera au capitaine Pithon en 1966 au terme de son commandement. Le régiment est composé de 3 compagnies de combat, d'un groupement d'instruction, d'une compagnie de commandement administrative et services "CCAS" une compagnie de reconnaissance, stationnée à Friedrichafen. Effectif 1200 hommes, officiers, sous-officiers compris.
Le régiment partit pour Wittlich près de Trêves en juillet 1968. Il était binôme de brigade blindée comme régiment mécanisé avec le 8e groupement de chasseurs mécanisé, tous deux à quatre unités combattantes (deux escadrons de chars et deux compagnies de combat), avec des chars AMX-13 et transports VTT.
Dans les années 1980 (source personnelle présent du 01/02/1980 au 30/09/1980), Le régiment était en garnison dans la ville d'Offenburg (Allemagne, ex R.F.A.), et faisait partie de la troisième Division blindée. Johnny Hallyday a effectué son service militaire dans cette même ville, au Quartier Montalègre.
En 1986, (source personnelle présent du 07/06/1985 au 10/10/1986), la 4è section de la 3è Compagnie se rebelle contre leur Lieutenant (De Gorguette) pour excès d'autorité répétitive. Le soir-même, c'est cette même section qui avait fait un excès de bière dans les pubs allemands.
En 1980 (source personnelle présent du 01/02/1980 au 30/09/1980), les 1er et 2e Escadron du 42e RI comprenaient chacun 2 pelotons de 11 hommes avec 3 chars AMX13 canon 90 mm et 1 camion UNIMOG et un peloton de 3 chars AMX 13 canon de 75 plus 4 missiles SS11. Durant cette période le 1er et 2e Escadron firent une session de tirs à Canjuers, une présentation d'arme devant le Président Valéry Giscard d'Estaing et le Chancelier Helmut Schmidt et une mission inter-armée.
Le 42e a effectué une mission de relève à Berlin sous les ordres du colonel Breg au moment de la chute du mur en 1989, avant d'être dissous en 1991.
Après la dissolution du 42e Régiment d'Infanterie, la caserne ainsi que les mess des sous-officiers, des officiers, tous les bâtiments y compris ceux abritant les militaires d'active et les officiers "aspirants" ont été remis aux autorités allemandes.
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3] :
fourragère aux couleurs du ruban de la médaille militaireDécorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec quatre citations à l'ordre de l'armée.
[4]
Il a le droit au port de la Fourragère aux couleurs du ruban Médaille militaire décernée le 10 décembre 1918.
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au régiment
Personnalités ayant servi au sein du régiment
Sources et bibliographie
- 1914-1918 Historique sommaire du 42e régiment d'infanterie ; Imprimerie Schmitt Frères ; Belfort.
- À partir du Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française (Général Andolenko - Eurimprim 1969).
Notes et références
- Almanach, Reims, Matot-Braine, 1869
*Cet article contient tout ou partie d'un document provenant du site La vie rémoise.
- ISBN 978-2-213-59222-0) Guy Antonetti, Louis-Philippe, Paris, Librairie Arthème Fayard, 2002, pp. 770-772, (
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
- http://www.chtimiste.com/ des régiments de 1914-19178
Voir aussi
Liens internes
- Liste des régiments français
- Liste des grades dans l'armée française
- 35e régiment d'infanterie de ligne (période 1870-1871)
- Formation des 3 armées de Paris en 1870
Liens externes
Catégories :- Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918
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- Unité de l'armée française
- Unité militaire française historique
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