- Eugène d'Astorg
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Eugène d'Astorg Alexandre-Eugène-Louis-François-Saturnin de Barbasan d'Astorg Naissance 5 janvier 1787
ParisDécès 29 avril 1852 (à 65 ans)
ParisOrigine Royaume de France Allégeance Empire français
Royaume de France
Royaume de France
Royaume des FrançaisArme Cavalerie Grade Lieutenant-général Années de service 1804 - 1848 Conflits Guerres napoléoniennes
Campagne d'Espagne (1823)Commandement 7e cuirassiers
6e hussards
Brigade de carabiniers à Lunéville
Département d'Eure-et-Loir
Brigade de FontainebleauDistinctions Chevalier de Malte
Légion d'honneur
(Grand officier)
Ordre de Saint-Louis
(Chevalier)Autres fonctions Gentilhomme du Duc de Bordeaux
Membre de la Chambre des pairsFamille Maison d'Astorg modifier Alexandre-Eugène-Louis-François-Saturnin de Barbasan, comte d'Astorg (5 janvier 1787 - Paris ✝ 29 avril 1852 - Paris), est un militaire et homme politique français du XIXe siècle.
Sommaire
Biographie
Astorg entra en 1803 à l'École militaire de Fontainebleau[1], qui venait de se former, et fut nommé l'année suivante sous-lieutenant au 2e régiment de chasseurs à cheval (camp de Boulogne[2]).
Guerres napoléoniennes
Appelé avec ce régiment, à faire partie du 3e corps de la Grande Armée, il fit les campagnes d'Austerlitz, d'Iéna, de Pologne (1807), fut blessé à Auerstaedt, se distingua aux batailles d'Eylau, d'Heilsberg, de Friedland.
La bataille d'Eylau lui valut le grade de lieutenant[2] au 16e chasseurs, et après la paix de Tilsitt il passa en Espagne, au 2e corps de l'armée d'observation, comme aide-de-camp du général Dupont.
Après la capitulation de Baylen, il passa quelque temps sur les pontons de Cadix, puis il fit en 1809 la campagne de Wagram, avec le général Beaumont.
Il retourna ensuite en Espagne (1810-1812), en qualité d'aide de camp du duc d'Istrie[2], fut promu capitaine, puis chef d'escadrons au 5e hussards (avril 1813) puis au 3e régiment des Gardes d'Honneur (novembre 1813) et devint colonel du 7e cuirassiers, après s'être signalé sur les bords de Rhin (campagne de Saxe (1813)).
Il fut placé dans les gardes d'honneur après la bataille de Brienne[2].
Napoléon Ier l'avait fait officier de la Légion d'honneur[3].
Restauration
Apres le retour des Bourbons, il accepta d'entrer comme officier supérieur dans les gardes du corps (compagnie de Grammont[4]) ; il fut même aide-de-camp du duc de Berry, et le suivit à Gand pendant les Cent-Jours. À la mort de ce prince, passé gentilhomme du duc de Bordeaux (1820[5]), Louis XVIII donna au comte d'Astorg le commandement du 6e régiment de hussards, à la tête duquel il fit, sous les ordres du maréchal Moncey la campagne d'Espagne (1823) ; elle lui valut le grade de maréchal de camp (1828[5]).
En 1828, il commanda à Lunéville une brigade de carabiniers.
Monarchie de Juillet
Eugène d'Astorg Parlementaire français Mandat Membre de la Chambre des pairs
(à titre héréditaire)Début du mandat 13 mai 1834 Fin du mandat février 1848 Groupe parlementaire Droite (conservateurs) Royaume des Français modifier Comme il n'avait pas manifesté de sentiments hostiles au gouvernement de Juillet, il fut, en 1834, investi de l'administration militaire du département d'Eure-et-Loir, en 1840 du commandement de la brigade de Fontainebleau, et fut, le 9 avril 1843, chargé, avec le grade de lieutenant-général, d'une inspection générale de cavalerie.
Son « oncle[3] » (en fait son beau-père), le « comte de Puy », étant mort, il avait été appelé, le 13 mai 1834[6], par droit héréditaire, à siéger à sa place à la Chambre des pairs. Jusqu'en 1848, il consirrva le siège qu'il occupait à la droite de la Chambre haute, intervint plusieurs fois dans les grands discussions politiques de l'époque, et vota toujours avec les conservateurs les plus décidés.
Le décret du 17 avril 1848 le mit à la retraite ; mais il fut rappelé à l'activité par le décret de l'Assemblée législative du 11 août 1849[2].
Il mourut à Paris le 29 avril 1852.
Décorations
- Chevalier de l'Ordre de Malte[7],[4] (à la naissance : 28 février 1787) ;
- Légion d'honneur :
- Officier sous le Premier Empire[3], puis,
- Grand officier de la Légion d'honneur[5] ;
- Chevalier de Saint-Louis[4] (vers 1814-1815) ;
Armoiries
Figure Blasonnement Armes primitives de la maison d'Astorg, marquis de Roquépine, comtes de Barbasan
Vie familiale
Alexandre-Eugène-Louis-François-Saturnin était le fils cadet de Jacques-Marie, comte d'Astorg (1752-1822), lieutenant-général des armées du roi (1815), et de Marie-Thérèse (1763-1828), fille de Marie Jérôme Eon, comte de Cély ( ✝ après 1814), maréchal des camps et armées du roi, inspecteur général de l'infanterie. Il avait un frère aîné, Adrien, comte d'Astorg (1783-1849), également lieutenant-général.
- Eugène épousa, le 15 mars 1819, Juliette-Thaïs Dupuy (1797-1834), fille d'André Julien, comte Dupuy (1753-1832), membre de la Chambre des pairs, dont il eut :
- Charles Ferdinand Jacques (27 décembre 1819 - Paris ✝ 1883 - Pau), ambassadeur de France à Darmstadt, chevalier de la Légion d'honneur[10], marié le 10 décembre 1853 à Stuttgart (royaume de Wurtemberg), avec Pauline de Fleischmann (1829-1913)[11], dont
- Louis François Charles (17 août 1854 - Stuttgart ✝ 25 décembre 1937 - Paris), comte d'Astorg, sous-lieutenant-élève à l'École d'application de l'artillerie et du génie (1er octobre 1875), colonel breveté d'artillerie (commandant le commandeur de la Légion d'honneur (30 décembre 1917)[12], marié, le 5 août 1879 à Paris, avec Geneviève de Lestrade (1856-1939), dont :
- Marie (née en 1880) ;
- une fille ;
- Blanche (née en 1883), mariée avec Marcel Lefebvre (1879-1949), maire de Parçay-Meslay (Indre-et-Loire), dont postérité ;
- Thérèse (née en 1884) ;
- Solange (née en 1888), mariée avec Jean de Béjarry (né en 1887) ;
- René. Lui, ou son frère qui suit, fut saint-Cyrien (1913-1914 : promotion de La Croix du Drapeau). Marié, dont :
- Postérité ;
- Joseph (né en 1895), saint-Cyrien (?), marié avec Marguerite Gibert (née en 1895), dont :
- Bernard (né en 1921), comte d'Astorg, marié, dont :
- au moins cinq enfants ;
- au moins deux autres enfants ;
- Bernard (né en 1921), comte d'Astorg, marié, dont :
- Jehanne (30 octobre 1897 ✝ 26 juin 1937 - Paris), mariée, le 16 juillet 1921 à Paris, avec Xavier de Faubournet de Montferrand (né en 1898), dont postérité ;
- René (1860-1940), comte d'Astorg, figure du pyrénéisme, marié avec Mlle Deloume , dont :
- Postérité ;
- Louis François Charles (17 août 1854 - Stuttgart ✝ 25 décembre 1937 - Paris), comte d'Astorg, sous-lieutenant-élève à l'École d'application de l'artillerie et du génie (1er octobre 1875), colonel breveté d'artillerie (commandant le commandeur de la Légion d'honneur (30 décembre 1917)[12], marié, le 5 août 1879 à Paris, avec Geneviève de Lestrade (1856-1939), dont :
- Henry (1821-1822) ;
- Fernand (1825-1839) ;
- Louis (1830 ✝ 24 janvier 1852 - Pise) ;
- Blanche (1831-1876) ;
- Juliette (1833-1903) ;
- Isabelle (1834-1834).
- Charles Ferdinand Jacques (27 décembre 1819 - Paris ✝ 1883 - Pau), ambassadeur de France à Darmstadt, chevalier de la Légion d'honneur[10], marié le 10 décembre 1853 à Stuttgart (royaume de Wurtemberg), avec Pauline de Fleischmann (1829-1913)[11], dont
La maison d'Astorg compte parmi les familles subsistantes de la noblesse française.
Annexes
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article
- « Astorg (Alexandre-Eugène-Louis-François-Saturnin de Barbasan, comte d') » , dans Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] ;
- William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture : inventaire raisonné des notions générales les plus indispendables à tous, vol. 2, Firmin Didot, 1867 [lire en ligne] ;
Notes et références
- École spéciale militaire de Saint-Cyr) le 11 fructidor an XI (30 août 1803, matricule 108), sorti le 16 pluviôse an XIII (5 février 1805).
- Source
- gw4.geneanet.org, Général Eugène d'ASTORG. Consulté le 11 juillet 2011
Incorporé à l'École spéciale impériale militaire de Fontainebleau (ancêtre de l' - William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture : inventaire raisonné des notions générales les plus indispendables à tous, vol. 2, Firmin Didot, 1867 [lire en ligne]
- Robert et Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, 1889 [détail de l’édition] « Astorg (Alexandre-Eugène-Louis-François-Saturnin de Barbasan, comte d') » , dans
- Nicolas Viton de Saint-Allais, Ange Jacques Marie Poisson de la Chabeaussière, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Abbé de Lespines, de Saint-Pons, Ducas et Johann Lanz, Nobiliaire universel de France : ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 4, Au bureau du Nobiliaire universel de France, Réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, 1815 [lire en ligne], p. d'Astorg ou Astorgue
- roglo.eu, Eugène d'Astorg. Consulté le 10 juillet 2011
- 28 août 1828 sur la « transmibilité » de son beau-père.
- Source
- Collectif, Les Sénateurs du Consulat et de L'Empire, Slatkine [lire en ligne]
En vertu de l'ordonnance du - Nicolas Victor de Saint-Allais, L'ordre de Malte : ses grands maîtres et ses chevaliers, L'auteur, 1839 [lire en ligne]
- (en) Jean-Baptiste Rietstap, armorial général (tome 1 et 2), Gouda, 1884-7
- Armorial des rues de Paris », VIIIe Arrondissement sur www.heraldique-europeenne.org. Consulté le 11 juillet 2011 Arnaud Bunel, «
- Notice no LH/2776/14, sur la base Léonore, ministère de la Culture
- 12 octobre 1787 - Tübingen, Wurtemberg ✝ 1876 - Stuttgart), officier d'artillerie dans le contingent wurtembergeois intégré à la Grande Armée, lieutenant (1813), aide de camp et homme de confiance du roi Guillaume Ier de Wurtemberg (1838), général (1838), ambassadeur de Wurtemberg à Munich, Paris (1838-1848), et Saint-Pétersbourg, chevalier de la Légion d'honneur (par le maréchal Ney sur le champ de bataille de la Moskowa), grand officier de la Légion d'honneur (1844). En 1848, il assure la fuite du ministre Guizot en Belgique. Il avait épousa, en 1824 à Paris, Caliste (avant septembre 1792 ✝ mai 1866 - Stuttgart), fille d'André-François Miot, comte de Mélito (1762-1841). Pauline de Fleischmann (1829-1913) étailt la fille de Christian-Wilhelm von Fleischmann (
- Notice no LH/62/3, sur la base Léonore, ministère de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
- Liste de Saint-Cyriens par promotion ;
- 2e régiment de chasseurs à cheval ;
- 16e régiment de chasseurs à cheval ;
- 5e régiment de hussards ;
- 7e régiment de cuirassiers ;
- 6e régiment de hussards ;
Liens externes
- Notice no LH/2776/13, sur la base Léonore, ministère de la Culture ;
- roglo.eu, Eugène d'Astorg. Consulté le 10 juillet 2011 ;
- gw1.geneanet.org, Eugène d'Astorg. Consulté le 11 juillet 2011 ;
- gw4.geneanet.org, Général Eugène d'ASTORG. Consulté le 11 juillet 2011 ;
- Généalogie
- Nicolas Viton de Saint-Allais, Ange Jacques Marie Poisson de la Chabeaussière, Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Abbé de Lespines, de Saint-Pons, Ducas et Johann Lanz, Nobiliaire universel de France : ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol. 4, Au bureau du Nobiliaire universel de France, Réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, 1815 [lire en ligne], p. d'Astorg ou Astorgue ;
- roglo.eu, d'Astorg. Consulté le 10 juillet 2011 ;
- gw1.geneanet.org, d'Astorg. Consulté le 11 juillet 2011 ;
- gw4.geneanet.org, d'ASTORG. Consulté le 11 juillet 2011 ;
Catégories :- Naissance en 1787
- Comte français du XIXe siècle
- Élève de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr
- Officier supérieur du Premier Empire
- Général français du XIXe siècle
- Pair de France sous la Monarchie de Juillet
- Membre de la Chambre des pairs à titre héréditaire
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- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Décès en 1852
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