- Vélos en libre-service
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Un système de vélos en libre service met à disposition du public des vélos, gratuitement ou non. Ce service de mobilité permet d'effectuer des déplacements de proximité principalement en milieu urbain. Cette location de vélos est une forme de consommation collaborative et permet ainsi de lever 3 freins à la pratique du vélo : le stationnement à domicile, le vol et la maintenance de son vélo personnel.
Le premier système de ce type vit le jour à La Rochelle en 1974 avec l'installation de 350 « vélos jaunes » répartis dans 3 stations en centre-ville.
Exemples de vélos en libre service
En Autriche
Le modèle des Bycyklen danois avait par ailleurs été transposé à Vienne, en Autriche. Mis en place à l'origine par une association, Viennabike consistait en la mise à disposition gratuite de vélos à travers la ville avec un système identique à celui de Copenhague. Viennabike, victime de trop nombreux vols dès les premiers jours, a été remplacé depuis par le système Cyclocity de JCDecaux sous le nom Citybike Wien[note 1]. Un tel échec marque les limites de tels systèmes qui se révèlent peu sécurisés, aucune application similaire ne verra dès lors le jour en dehors des pays scandinaves.
Au Portugal
Depuis 2001, la ville de Aveiro a mis à disposition de ses habitants et visiteurs un grand nombre de vélos, afin qu'ils puissent se promener à travers la ville[1]. L'utilisation de ces bicyclettes est gratuite.
Plus de 30 points d'ancrage sont répartis a travers la ville. Pour utiliser un vélo, il suffit d'y introduire une pièce de monnaie, et de prendre le vélo. Ils sont disponibles de 8h30 à 21h. Afin de réduire ses dépenses en coûts fixes, la municipalité utilise les vélos en tant qu'espace publicitaire pour les annonceurs qui le souhaitent. Les vélos sont spécialement fabriqués pour leur utilisation en ville. Ils sont donc conçus spécifiquement et leur forme a été adaptée à leur rôle précis.
Solutions génériques de vélos en libre service
Call a Bike
Call a Bike est un service de location de vélos à la demande proposé par la Deutsche Bahn (DB). Le système a été inventé en 1998 par l'informaticien et entrepreneur Christian Hogl et est proposé par la Deutsche Bahn à travers sa filiale DB Rent notamment comme service de transport complémentaire à l'offre de train ou de métro.
Il est aujourd'hui disponible dans les villes de Berlin, Francfort-sur-le-Main, Cologne, Munich et Stuttgart.
- Call a Bike (ou Call a Bike FLEX)
Après enregistrement — par téléphone avec une carte de crédit, seul le paiement d'une avance de consommation de 5 € est demandé —, l'utilisateur peut louer n'importe quel vélo disponible en appelant un numéro inscrit sur celui-ci. Les vélos du système ne sont pas disposés dans des stations mais répartis dans la ville au niveau des carrefours principaux. Chaque vélo dispose d'un cadenas — indiquant la disponibilité de celui-ci par un voyant — déverrouillable avec le code donné par téléphone.
Après utilisation, le vélo peut être laissé à n'importe quel carrefour dans la zone-centre de la ville[note 2] ; après verrouillage du cadenas, l'utilisateur informe du nouvel emplacement du vélo par un appel auprès du service Call a Bike.
- Call a Bike FIX
Une nouvelle offre de ce système à Stuttgart utilise des emplacements fixes précis — où il faut prendre et déposer les vélos — au lieu d'une dispersion libre dans la ville.
DB Rent envisage d'installer des système de Call-a-bike FIX à une centaine de gares du réseau Intercity-Express, c.a.d. avec une seule station dans cette ville.
- StadtRAD de Hambourg
Basé sur un contrat avec la ville de Hambourg, DB Rent a mis en service le 10 juillet 2009 un système de vélopartage du type Call-a-bike FIX avec 67 stations dans la deuxième ville allemande, mais pas sous la marque StadtRAD (vélo de ville) au lieu de Call-a-bike. Les 30 premières minutes ne coutent rien, après c'est 8 centimes par minute ou 6 centimes pour des détenteurs d'un forfait annuaire du Hamburger Verkehrsverbund ou d'une Bahncard.
Un tel système a par ailleurs été transposé à Londres, par Veloway (filiale de Veolia Transport) sous la marque OYBike, et repris par un nouvel opérateur allemand, Nextbike.
Offres de service associées au marché publicitaire
Article détaillé : Cyclocity.Les deux principaux afficheurs mondiaux ont tour à tour lancé des offres de vélos en libre service, proposées aux municipalités normalement en parallèle à la gestion de l'affichage publicitaire urbain et du mobilier urbain. Le couplage de ces offres permet — toujours dans le cadre d'un financement du service par la publicité — d'utiliser des affichages standards de 2 m2 plutôt que d'utiliser les vélos ou les stations comme support publicitaire.
Clear Channel qui proposait son service vélo à la carte à Rennes entre 1998 et 2009 se plaçait en précurseur ; cependant, son concurrent direct sur le marché publicitaire, JCDecaux, a réussi à mettre au point un service avec un fort développement en France, en place notamment à Lyon (vélo'v) d'abord et à Paris (Vélib') plus tard, suivi de Marseille (Le Vélo) et Rouen (Cy'clic) . Ce dernier déposé sous le nom Cyclocity est accessible à des utilisateurs occasionnels ou nouveaux de façon immédiate contrairement à son concurrent qui n'est ouvert qu'à des utilisateurs généralement préalablement enregistrés[note 3].
Pour une collectivité territoriale, le couplage d'une offre de vélopartage avec une offre de mobilier urbain publicitaire peut poser plusieurs problèmes. D'une part, cela enlève de la souplesse dans le choix des solutions des prestataires, et accentue les risques de monopole. D'autre part, la compétence dans le choix d'un prestataire en mobilier urbain publicitaire est souvent municipale[réf. nécessaire], alors que c'est l'échelle de la communauté de communes qui se prête le mieux au vélopartage. Fréquemment, à l'intérieur d'une même communauté de communes, les marchés publicitaires sont différents selon les communes. Cela entraîne des difficultés pour l'extension du service de vélopartage, comme à Paris[2] ou Lyon[réf. nécessaire].
Financement d'un système de vélos en libre service
Les premières offres ont été financées quasi intégralement[réf. nécessaire] par les recettes publicitaires, comme pour le service phare de JCDecaux à Lyon, vélo'v ; le montant exact de la subvention du Grand Lyon n'a jamais été dévoilé et les résultats financiers de ce qui fut longtemps la vitrine du système Cyclocity ne sont pas publiés. Les tarifs d'utilisation très généreux de l'offre lyonnaise vélo'v ont été fortement relevés dans les nouvelles offres Cyclocity en place en France. Ce n'est cependant pas suffisant pour des villes de taille moyenne comme Aix-en-Provence où le "V'hello" de Cyclocity est épinglé par la chambre régionale des comptes[3].
En fait, un service urbain conséquent n'est actuellement pas viable sans subvention. Il existe bien des loueurs de vélo, or on observe qu'ils sont limités à des situations très particulières (stations balnéaires où l'usage de véhicules à moteur ou de transport en commun n'est pas possible pour diverses raisons, par exemple) et ne se sont jamais développés en zone urbaine. La nécessité de ce subventionnement est reconnue par JCDecaux lui-même.[réf. souhaitée]
Si les villes déclarent généralement ne pas « débourser un centime » voire « gagner de l'argent » lors de la mise en place d'un tel service, ce qui peut vouloir dire moins en investir dans la subvention d'autres moyens de transport, elles se privent de ressources liées au marché publicitaire (existant ou ajouté dans le cadre du marché) pour un montant supérieur. Par exemple, pour Vélib en 2008, le manque à gagner pour la ville (recettes publicitaires abandonnées) est d'environ 60 millions d'euros, pour un encaissement Vélib inférieur à 30 millions[4].
La lutte pour offrir ce service entre le Cyclocity de JCDecaux et le système de Clear Channel, renommé depuis SmartBike, ne doit pas faire illusion. Son objet est surtout une bataille concurrentielle sur le marché de l'affichage urbain, suite au choix de lier ce marché à ce type de service. Ce qui explique que se soit deux entreprises publicitaires, plutôt que des entreprises de locations de véhicules ou de fabrication de vélo ou autre, qui sont présentes.
La question est similaire dans le tandem transport public/vélopartage où la location de vélos est un moyen pour un groupe de transport comme Transdev ou Véolia de gagner un marché sur une agglomération ou de rationaliser un réseau existant. En effet, la création d'une ligne de bus supplémentaire équivaut à un service de vélocation pour une ville moyenne, avec une visibilité politique et un coût d'exploitation très différents.
Entreprises liées aux vélos en libre service
Simple service anecdotique à l'origine, les offres de vélopartage ont proposé un nouveau mode de transport qui entre dans les stratégies de déplacement mises en place par les villes. Ce faisant, Clear Channel et JCDecaux sont passés du statut d'afficheur à celui d'acteur de la mobilité urbaine. Le système a été plébiscité par de nombreuses villes en France et en Europe, grâce en partie à un effet de mode, suscitant la mise au point d'autres offres. Dans ce contexte, de nouvelles offres sont apparues, comme Vélo'+ à Orléans conçu par EFFIA qui est un exemple de service de vélopartage indépendant du marché publicitaire. Les opérateurs de transport public dits 'historiques' comme Transdev ou Veolia Transport développent également leurs offres. Ainsi, Transdev a mis en place le système Réflex à Chalon-sur-Saône sur la base de la technologie Call a bike. Veolia Transport, via sa filiale dédiée Veloway, sous la marque OYBike, exploite actuellement plus de 200 vélos à Londres et Southampton en Angleterre. En 2007, l'agglomération de Montpellier a fait le choix d'une formule différente, en confiant la gestion du service Vélomagg' à la TAM, la société d'économie mixte qui gère les transports en commun, plutôt qu'en accordant une nouvelle Délégation de service public à un opérateur national ; cette solution est depuis déclinée en plusieurs offres par la société Smoove et a été adoptée par la ville d'Avignon sous l'appellation Vélopop' régie par TCRA, l'agglomération de Valence sous le nom Libélo régie par CITEBUS, et l'agglomération de Saint-Étienne sous le nom Vélivert régie par STAS.
D'autres grands opérateurs y voient une occasion d'étoffer leur offre de services, comme VINCI Park qui prête des vélos aux automobilistes utilisant certains de ses parkings urbains[5].
A travers le monde, il y a plus de 20 fournisseurs / exploitants de services de vélos publics et de VLS.
Chronologie
- 1965 - À Amsterdam, le mouvement Provo lance sa provocation n°5, l'opération Witte fiets (vélo blanc) proposant l'usage complètement libre de vélos peints en blanc.
- 1974 - La ville de La Rochelle propose 350 vélos jaunes sur 3 points de location en complément de son offre de transport public.
- 1988 - Morten Sadolin et Wessung Ole, de retour d'une soirée chez des amis, s'aperçoivent que leurs vélos ont été volés ; contraints de rentrer à pieds, ils imaginent un système de vélos en libre service partagés.
- 1991 - L'idée des vélos en libre service de Copenhague est lancée par M. Sadolin et W. Ole, ils seront aidés ensuite par Niels Christiansen, puis lanceront le Fonden Bycyklen sur la base d'un partenariat public/privé.
- 30 mai 1995 - Lancement de Bycyklen à Copenhague, Danemark: 1 000 vélos sont proposés dans 120 stations en libre service.
- 1996 - L'Université de Portsmouth initie un système de vélo en libre service à Portsmouth, Royaume-Uni. Ce service a aujourd'hui été abandonné par manque de fonds.
- 1997 - Plusieurs services similaires sont lancés aux Pays-Bas, en 1997 à Rotterdam et en 1999 à Amsterdam, aujourd'hui abandonnés.
- 6 juin 1998 - Lancement de Vélo à la carte à Rennes par Clear Channel, « Premier libre-service vélo informatisé au monde »[7].
Mise au point du système Call a Bike par Christian Hogl. - 2000 - Lancement du premier service Call a Bike à Munich en Allemagne ;
Lancement d'un service de vélos en libre service gratuit, HKL Citybike, à Helsinki en Finlande sur le modèle des Bycyklen danois ;
Clear Channel lance plusieurs offres de vélos en libre service à Singapour, aujourd'hui toutes abandonnées. - 2002 - Lancement de Viennabike par une association à Vienne en Autriche, toujours sur le modèle des Bycyklen mais le service faillit au bout de quelques semaines.
- mai 2003 - Remplacement de Viennabike par Citybike Wien ; premier lancement du système Cyclocity de JCDecaux.
- juin 2003 - Mise en place de deux systèmes Cyclocity en Espagne (Gijón et Cordoue) à petite échelle et entièrement gratuits.
- mai 2005 - Lancement de Vélo'v à Lyon, plus important service de vélos en libre service à son lancement, qui le restera jusqu'au lancement de Vélib' à Paris.
- 22 mars 2007 - Lancement de Bicing à Barcelone en Espagne, nouvelle application, la plus importante, du système de Clear Channel.
- 25 juin 2007 - Lancement de Vélo'+ à Orléans par le groupe EFFIA, premier service de ce type exploité en dehors d’un marché de mobilier urbain publicitaire en France[8].
- 28 juin 2007 - Lancement de Vélomagg' à Montpellier, 1 150 vélos dont 550 vélos en libre service sur le concept Smoove Key, 600 vélos en location longue durée et tout un réseau de boxes collectifs de stationnement de vélo basés sur le concept Smoove Park.
- 15 juillet 2007 - Lancement de Vélib' à Paris, plus important service de vélos en libre service au monde[9].
- 12 mai 2009 - Lancement de BIXI à Montréal, principal service de vélopartage en Amérique du Nord, 3 000 vélos en libre-service répartis à travers 300 stations [10],[11].
- 26 juin 2009 - Lancement de Velopass, premier système de vélos libre service de Suisse, sur le campus commun de l'Université de Lausanne (UNIL) et de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ainsi que dans les villes de Lausanne et Morges.
- 28 mars 2010 - Lancement de Libélo à Valence dans la Drôme[12]. Il comprend 200 vélos en location longue durée sur le concept Smoove key répartis sur 20 stations. Le projet fut financé par Valence Agglo – Sud Rhône-Alpes[13].
- 25 juin 2010 - Lancement de Vélivert par la Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole avec 300 vélos en libre service répartis sur 30 stations sur 4 communes (Saint-Étienne, Firminy, Saint Chamond et Rive-de-Gier), 300 vélos et 135 vélos à assistance électrique en location longue durée.
- 23 septembre 2010 - Lancement de Vélhop par la Communauté urbaine de Strasbourg comprenant 1 100 vélos en libre service et 3 800 vélos de location longue durée. Strasbourg a le particularisme d'être la ville la plus cyclable de France et d'avoir lancé un VLS particulier où les vélos doivent revenir au point de départ avec des stations de plus grandes dimensions.
- 16 septembre 2011 - Lancement de V'Lille avec 3 000 vélos en libre service et 1 100 en location longue durée, géré par Transpole, la compagnie de transport en commun de l'agglomération lilloise, en association avec Décathlon et B'Twin. L'objectif est d'atteindre 12 000 vélos en 2014.
Liste des services de vélos en libre service dans le monde
Les nombres de vélos à disposition sont donnés à titre indicatif et le nombre de stations est sous réserve d'évolutions de ces services.
En Allemagne
- Call a bike flex à Francfort-sur-le-Main (1000 vélos), Karlsruhe (350 vélos), Cologne (850 vélos) et Munich - système Call a bike géré par la Deutsche Bahn.
- Call a bike fix à Stuttgart (400 vélos sur 60 stations), Hambourg (environ 1000 vélos sur 72 stations) et Berlin (environ 1650 vélos sur 80 stations) - système Call a bike géré par la Deutsche Bahn.
- Nextbike dans 25 villes dont Berlin, Cologne, Dresde, Düsseldorf, Erfurt, Hambourg, Francfort-sur-le-Main, Leipzig et Munich (système par téléphone mobile).
En Australie
- CityCycle à Brisbane (environ 1200 vélos sur 100 stations) - depuis le 12 mai 2011 - système Cyclocity géré par JCDecaux.
En Autriche
- Citybike Wien à Vienne (60 stations) - depuis mai 2003 - système Cyclocity géré par Gewista (groupe JCDecaux).
- Nextbike dans de nombreuses villes.
En Belgique
- Cyclocity à Bruxelles (250 vélos sur 23 stations) - depuis mi-mai 2006, fermé début mai 2009 - système Cyclocity géré par JCDecaux.
- Villo! à Bruxelles (2500 vélos 180 stations) - depuis le 16 mai 2009 - système Cyclocity géré par JCDecaux.
Au Canada
- Bixi à Montreal (5050 vélos sur 405 stations) - depuis le 12 mai 2009 - système Bixi géré par la Société de vélo en libre-service.
- Bixi de la capitale à Ottawa et Gatineau (100 vélos sur 10 stations) - depuis le 18 mai 2011 - système Bixi.
- Bixi à Toronto (1000 vélos sur 80 stations) - depuis le 3 mai 2011 - système Bixi.
En Chine
- Shanghai Forever dans six villes chinoises dont Shanghai et Chengdu pour un total de 20000 vélos[14].
Au Danemark
- Bycyklen København à Copenhague (2000 vélos sur 110 stations) - depuis le 30 mai 1995.
- Bycykel Århus à Århus.
En Espagne
Une liste détaillée existe en espagnol: Systèmes de vélos partagés (Espagne)- Eco-bici/Cyclocity à Cordoue (35 vélos sur 4 stations) - système Cyclocity.
- Gijón-Bici à Gijón (64 vélos sur 8 stations) - depuis juin 2003 - système Cyclocity.
- Girocleta à Gérone (260 vélos) - depuis le 28 septembre 2009[15],[16].
- BiZi à Saragosse (6000 vélos sur 380 stations) - depuis le 22 mars 2007 - système SmartBike géré par Clear Channel.
- Bicing à Barcelone (2600 vélos sur 130 stations) - depuis le 28 mai 2008 - système SmartBike géré par Clear Channel.
- dBizi à Saint-Sébastien - depuis 2009.
- Sevici à Séville (2500 vélos sur 250 stations) - système Cyclocity géré par JCDecaux.
- TUSbic à Santander.
- Valenbisi à Valence - système Cyclocity géré par JCDecaux.
Les systèmes de vélos partagés existent aujourd'hui dans de très nombreuses villes espagnoles, mêmes petites[17].
Aux États-Unis
- SmartBike DC à Washington DC (120 vélos sur 10 stations) - depuis août 2008, fermé le 2 janvier 2011 - système SmartBike géré par Clear Channel.
- Capital Bikeshare à Washington DC (1100 vélos sur 114 stations) - depuis le 20 septembre 2010 - système Bixi géré par Alta Bike Share[18].
- Hubway à Boston (610 vélos sur 61 stations) - depuis le 28 juillet 2011 - système Bixi géré par Alta Bike Share[19],[20].
En Finlande
- HKL Citybike à Helsinki.
En France
Article détaillé : Liste des systèmes de vélos en libre service en France.En Italie
- Centroinbici dans plus de 50 villes à travers le pays - depuis 2000.
- Bicincittà dans plus de 15 villes à travers le pays - depuis 2004.
- BikeMi à Milan (1300 vélos sur 103 stations) - depuis le 3 décembre 2008 - système SmartBike géré par Clear Channel.
Au Japon
Au Luxembourg
- Vél'oh à Luxembourg (250 vélos sur 54 stations) - depuis le 21 mars 2008 - système Cyclocity géré par JCDecaux.
En Norvège
- Drammen Bysykler à Drammen (250 vélos sur 28 stations) - depuis 2001 - système SmartBike géré par Clear Channel.
- Oslo Bysykler à Oslo (1200 vélos sur 100 stations) - depuis 2002 - système SmartBike géré par Clear Channel.
- Porsgrunn Bysykler à Porsgrunn - depuis 2003.
- Sandnes Bysykler à Sandnes - depuis 2000.
- Trondheim Bysykler à Trondheim (110 vélos sur 10 stations) - depuis 2005 - système SmartBike géré par Clear Channel.
Aux Pays-Bas
- (nl)OV-fiets dans de nombreuses villes.
Au Portugal
- BUGA à Aveiro.
Au Royaume-Uni
- Barclays Cycle Hire à Londres (6000 vélos sur 400 stations) - depuis le 30 juillet 2010 - système Bixi géré par Serco.
- (en)OYBike à Reading, Cardiff et Farnborough - depuis 2004.
- ScratchBikes à Newcastle (150 vélos sur 15 stations) - depuis le 22 juillet 2011[21].
En Suède
- Stockholm City Bikes à Stockholm (2000 vélos sur 160 stations) - depuis 2005 - système SmartBike géré par Clear Channel.
- à Gothembourg (125 vélos sur 11 stations) - depuis 2005 - système SmartBike géré par Clear Channel.
En Suisse
Vélos en libre service en Europe
La colonne technologie station indique le type de station : lourde signifie des travaux de génie civil importants (aménagement voirie...), légère indique des travaux plus réduits, donc plus de flexibilité dans la localisation ou l'extension de la station.
La colonne technologie vélo indique le type de technologie embarquée sur le vélo pour gérer le parc de vélo : électronique pour un couplage à des stations électroniques, clé pour un système à cadenas classique (type Velomagg'), GSM pour la réservation par téléphone mobile, etc.
Prestataire Nom Commercial Lié à une DSP publicitaire Techno stations Techno vélos Localités équipées 1re mise en service Notes JCDecaux Cyclocity oui
sauf à Toulouselourde électronique Vienne, Cordoue, Lyon, Paris, Bruxelles, Luxembourg, Marseille, Toulouse, Nantes, Cergy-Pontoise, Rouen ... Vienne, 2002 Clear Channel SmartBike oui
sauf à Dijonlourde électronique Rennes, Perpignan, Dijon, Caen, Barcelone, Oslo, Stockholm, Washington, ... Rennes, juin 1998 (fermé en mai 2009) Effia Vélo'+ non lourde électronique Orléans Orléans Keolis LE vélo STAR, VCUB, VéliTul non lourde électronique Rennes, Bordeaux, Laval Rennes, 6 juin 2009 Transdev AlloCyclo[22] non légère (FIX) / aucune (FLEX) blocage roues (FIX/FLEX) Chalon-sur-Saône (Réflex) Chalon-sur-Saône, 2008 2 modes : terminal GSM situé sur la station (FIX) ou sur le vélo (FLEX) Veolia Transport Veloway (Pass ou Mobile) non lourde (Pass)
ou légère (Mobile)électronique (Pass)
ou GSM (Mobile)Reading, Farnborough..., Vannes, Nice Smoove Vélomagg', Vélopop', Libélo, Vélivert, Métrovélobox, Vélhop non légère (clés + RFID) sur totem mutualisable clé (ou RFID) blocage direction et câble Montpellier, Avignon, Valence, Saint-Étienne, Grenoble, Strasbourg Montpellier: 2007 / Avignon: 2009, Valence, Saint-Étienne, Grenoble, Strasbourg: 2010 VINCI parking non manuelle aucune Nombreuses concessions[23] gratuit pour les clients parking Notes et références
Notes
- (de) Citybike Wien. Voir à ce sujet l'article
- Ce système n'est pas transposable en France à l'identique car l'accrochage des vélos au mobilier urbain est strictement interdit, contrairement à l'Allemagne.
- Clear Channel. Un délai de maximum de dix jours est nécessaire par exemple pour l'offre Bicing à Barcelone mais un abonnement courte durée d'une semaine y est annoncé. En Norvège, il est cependant possible d'obtenir une carte courte durée dans des offices de tourisme par exemple et un nouveau système par téléphone cellulaire fait son apparition sur les SmartBike de
Références
- www.moveaveiro.pt.
- « Vélib' en banlieue : JCDecaux va devoir patienter », dans NouvelObs.com, 23 juin 2008 [texte intégral]
- Jean-François Poupelin, « V'hello : Le coup de pédale le plus cher du monde », dans Le ravi, no 51, avril 2008 [texte intégral]
- Hervé Liffran, « Decaux tire la couverture du Velib’ à lui », dans Canard enchaîné, no 4536, 03 octobre 2007 [texte intégral]
- Vinci, Prêt de vélos
- monoxyde de carbone est son encens. Son image empeste nos canaux et nos rues par milliers. Le plan-vélo de Provo apporte la libération de ce monstre automobile. Provo lance le Vélo blanc en libre service. Le premier Vélo blanc est/sera présenté à la presse et au public le 28 juillet à 3 heures de l'après-midi près du Lieverdje (en) sur le Spui. Les consommateurs esclaves. Le vélo blanc n'est jamais verrouillé. Le vélo blanc est le premier moyen de transport gratuit. Le vélo blanc est une provocation de la propriété capitaliste. car le vélo blanc est anarchiste. Le vélo blanc peut être utilisé par celui qui en a besoin et doit être à nouveau laissé sans surveillance. D'autres vélos blancs viendront [...]. Le vélo blanc symbolise la simplicité et l'hygiène contre l'ostentation et la laideur du régime autoritaire de la voiture. Le vélo c'est quelque chose, mais presque rien! On peut y lire : Amsterdamois, la terreur asphaltée de la bourgeoisie motorisée a assez duré. Chaque jour, des sacrifices humains sont offerts à l'autorité à laquelle cette bande de couillons s'est rendue : l'autorité-automobile. L'étouffant
- Clear Channel - Vélo à la carte
- « Titre Inconnu », dans Effia Magazine, 2007, p. 3
- Signature du contrat des vélos à Paris sur www.mavilleavelo.com
- BIXI, C'est parti ! sur Radio Canada. Mis en ligne le 13 mai 2009, consulté le 26 juin 2010
- Les BIXI, c'est parti sur Canoë - Le portail d'informations sur l'actualité et le divertissement. Mis en ligne le 12 mai 2009, consulté le 26 juin 2010
- « Valence, le vélo à louer arrive ! », dans Le Dauphiné Libéré, no 20057, 9 mai 2009 [résumé] :
« Le syndicat Valence-Major annonce l'arrivée du vélo "libre-service" pour le printemps prochain. L'installation de vingt stations est à l'étude. »
- France Bleu Drôme Ardèche 27/3/2010 journal de 7h «Le "Libélo", le Vélib' de Valence... c'est pour lundi, Les vélos en libre service, c'est pour lundi dans l'agglo de Valence: 160 vélos répartis dans 18 stations entre Valence Guilherand et Bourg-les-Valence. Il faudra un euro pour sortir le vélo de son emplacement, la première demi heure est gratuite, ensuite ce sera 50 centimes toutes les 30 minutes.»
- CyclingMobility Février 2011 cite 30 systèmes de VLS dont 9 principaux: SmartBike, Bicincittà, Call a Bike, VCUB, Cyclocity, NextBike, BIXI, Shanghai Forever et Smoove
- Girona lance son service de location de vélos sur la-clau.net, 26 septembre 2009. Consulté le 31 août 2011.
- Gros succès pour les vélos "Girocleta", en libre-service à Girona sur la-clau.net, 17 septembre 2010. Consulté le 31 août 2011.
- Circular en bici: Ciudades con bicis públicas.
- (en) Washington DC Launches Largest Bikeshare in US sur inhabitat.com, 21 septembre 2010. Consulté le 8 août 2011.
- (en) Boston Bike Share Launch Postponed until the 28th sur transportationnation.org, 25 juillet 2011. Consulté le 26 juillet 2011.
- (fr) Boston choisit Bixi pour son vélo en libre service sur Ville, Rail & Transports, 22 avril 2011. Consulté le 17 juillet 2011.
- (en) Cycle hire scheme extended across Newcastle sur bbc.co.uk, 20 juillet 2011. Consulté le 25 juillet 2011.
- AlloCyclo, le complément des transports en commun, par Transdev
- Vinci, Prêt de vélos, Liste des parcs proposant ce service
Voir aussi
Articles connexes
- Cyclisme urbain • Intermodalité
- Les principales solutions industrielles : BIXI • Cyclocity • SmartBike • Smoove • Veloway
- Liste des systèmes de vélos en libre service en France
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