Berrien (Finistère)

Berrien (Finistère)

48° 24′ 18″ N 3° 45′ 02″ W / 48.405, -3.750556

Berrien
La rue principale du village
La rue principale du village
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Finistère
Arrondissement Châteaulin
Canton Canton de Huelgoat
Code commune 29007
Code postal 29690
Maire
Mandat en cours
Marie-Pierre Coant-Jaouen
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Monts d'Arrée
Démographie
Population 944 hab. (2008[1])
Densité 17 hab./km²
Aire urbaine 3 853 hab. ()
Gentilé Berriennois, Berriennoise
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 18″ Nord
       3° 45′ 02″ Ouest
/ 48.405, -3.750556
Altitudes mini. 92 m — maxi. 355 m
Superficie 56,42 km2

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Berrien est une commune française, située dans le département du Finistère et la région Bretagne, membre de la communauté de communes des Monts d'Arrée et fait partie du Parc naturel régional d'Armorique.

Sommaire

Géographie et écologie

D'une superficie de 56,42 km2, la commune est située dans la partie est des Monts d'Arrée entre 355 m et 92 m d'altitude, le bourg se trouvant vers 260 mètres[2]. Le territoire communal est drainé principalement par la Rivière d'Argent, qui traverse ensuite le célèbre chaos rocheux d'Huelgoat ainsi que par le Squiriou et le Mendy, tous trois affluents de l'Aulne. Le quart environ de la superficie communale, soit environ 1 500 ha, est constitué de crêtes schisteuses, landes et tourbières depuis le Roc'h Tredudon à l'ouest jusqu'aux landes de Cragou à l'est. Si ces espaces n'ont pas de grande valeur économique (ils en ont eu autrefois lorsqu'ils fournissaient litières, combustibles, fourrages, et servaient de lieux de cultures temporaires et de pacage extensif en période estivale), ils ont une valeur écologique inestimable.

Article détaillé : Monts d'Arrée.

Berrien abrite entre autres sur son territoire le principal site d'une plante rare et protégée, découverte en 1862 par le botaniste morbihannais Arrondeau, l'asphodèle d'Arrondeau, plante de la famille des lys et jacinthes dont la tige peut mesurer jusqu'à 1,20 m et qui fleurit en mai-juin.

Asphodèle d'Arrondeau

Le busard cendré a un lieu de nidification en Bretagne à Berrien. Au retour d'un hivernage africain de six mois, il s'installe là où il a peu de chances d'être dérangé (landes, friches, bordures de marais) et niche à terre au fond d'un « puits de verdure » de 20 à 40 cm de profondeur dans une lande fauchée depuis trois ou quatre ans de préférence. Son cousin, le busard Saint-Martin est également présent[3].

Berrien reste une terre bretonnante[4]: « Berrien est l'une des huit communes du canton de Huelgoat elle est au cœur même de la Basse Bretagne. Au nord et à l'ouest, la commune est limitée par les Monts d'Arrée, dépassant parfois les 300 mètres, ce qui, pour la Bretagne, est une hauteur considérable. À l'opposé de cette vaste zone de marais et de landes, nous avons, au Sud et à l'Est, des vallées très profondes et boisées qui descendent vers l'Aulne. Lorsqu'on sait que, durant des siècles, les voies romaines Carhaix - Morlaix et Carhaix - Landerneau furent les seules routes du canton (seule la première traverse Berrien dans sa partie Est), l'on comprend beaucoup mieux le profond isolement géographique de la région. Certains aspects conservateurs du parler local ont été favorisés par un tel isolement »[5].

Le bourg: la place du 9 juillet 1962 au niveau du carrefour principal

Histoire

Des origines au Moyen-Âge

La région a été très anciennement habitée[6] si l'on en juge par les traces de défrichement par le feu (datées au carbone 14 de 2 600 avant J.-C. à Juno Bella[7], de 2 300 ans avant J.-C. à Goarem Goasven), les monuments mégalithiques (dolmens à Coz-Castel et Quinoualc'h, menhir à Kerampeulven) et nombreux tumulus[8] (53 sépultures) de l'âge du bronze[9] trouvés sur le territoire communal[10] dont celle de Goarem-Nevez, à 600 mètres à l'ouest du village de Trédudon-le-Moine[11]. Des enclos de l'âge du fer ont aussi été identifiés[12]. Une borne milliaire datant de l'époque gallo-romaine a été trouvée à Croaz-Pulviny[13] sur le tracé de la voie romaine Vorgium-Gesocribate (Carhaix-Brest)[14]. A Berrien les voies romaines[15] en direction de Morlaix et de Kerilien (aujourd'hui un simple hameau de Plounéventer) se séparaient. Un trésor monétaire romain a aussi été trouvé sur le site du Goënidou[16] (les pièces datent de 117 à 192 après J.-C.), témoignant de l'occupation ancienne de ce site[17]. La voie romaine passait par le bourg actuel de Berrien et Croas-Spern, puis par le "gué de la montagne" rejoignait Pen ar Prajou (le Bout des Prés) et le lieu-dit " la Caserne" en Plounéour-Ménez; dans la montagne la voie est désignée sous le nom de "Hent Dukez Anna" (le chemin de la Duchesse Anne). Dans le passage de Plounéour on l'appelle "Hent Ahes" (le chemin d'Ahès). Le tronçon qui va du bourg de Berrien à Croas Peulviny est connu dans ce pays sous le nom de "Al Leo Drez[18]. Une statuette en bronze représentant un Dieu-lare tenant un rhyton, d'origine gallo-romaine, a aussi été trouvée dans une parcelle dénommée Lein-ent-Callac près du village de Quinoualc'h, toujours en bordure d'une voie romaine[19]. Le patrimoine archéologique de la commune est donc riche et diversifié[20].

Aujourd'hui encore, Berrien et sa région gardent le souvenir de cultes préchrétiens comme en témoignent les légendes se rapportant au rocher "Ar Roc'h Wareg"[21] qui serait un "omphalos" (une "pierre à sacrifices") où les vieillards auraient autrefois été conduits pour être sacrifiés[22].

Au VIIIe siècle, saint Herbot, né dans l'île de Bretagne (Grande-Bretagne actuelle) s’installe en ermite dans la région à Berrien. Son cantique nous indique qu'il vint prêcher la bonne parole sur les pentes arides des Monts d'Arrée. Il y construisit son ermitage, préférant la compagnie des bêtes à cornes à celle des hommes. Les malades désireux de retrouver la santé venaient le voir dans sa cellule monastique. La légende raconte que les femmes de Berrien, fatiguées de voir leurs époux plus préoccupés de l'enseignement de l'anachorète que de leur travail, le chassèrent à coup de pierres[23]. "Puisque c'est ainsi, s'écria-t-il, je vous prédis que désormais le territoire de Berrien ne sera plus que pierres. Dieu lui-même, malgré sa toute puissance, ne pourra le désempierrer " se serait-il écrié[24]. Il s'installa alors au-delà de la rivière Ellez, au Rusquec, près de là où se trouve la chapelle de Saint-Herbot[25] située dans la commune de Plonévez-du-Faou. Il est aussi vénéré pour la santé du bétail.

La localité de Berrien s'est d'abord appelée Plebs Berriun au XIe siècle, puis son nom est transcrit Berian en 1262, Beryan en 1296[26], Beryenn en 1306-1308 et enfin Berrien vers 1330 (en breton Berien). Son nom proviendrait de sainte Berrione (en), ermite irlandaise qui aurait vécu dans la Cornouailles britannique, qui aurait aussi donné son nom à une localité Saint-Beryan (en) située dans cette province anglaise[27].

Aux XIIIe ‑ XIVe siècles, les moines cisterciens de l'abbaye du Relec facilitent des défrichements en créant une forme originale d'exploitation des terres, la quévaise (chaque paysan reçoit un lot comprenant un emplacement de maison, un petit jardin et un lopin de terre) illustré par les ruines du village médiéval du Goënidou[28] abandonné vers 1350 ; on y retrouve un habitat égalitaire (maisons identiques à cheminées centrales réparties symétriquement), qui rappelle le système des bastides dans le sud-ouest de la France.

Article détaillé : Abbaye du Relec.

Berrien a d'abord fait partie de la « Ploue de la montagne », dite aussi Plouenez ou Ploumenez au Haut Moyen Âge, puis après la scission de celle-ci la paroisse de Berrien engloba aussi au XIe siècle le territoire des actuelles communes de La Feuillée et Botmeur et les trèves de Huelgoat, de Botmeur, de Locmaria-[Berrien] d'après le Cartulaire de Landévennec[29]. Sa superficie dépassait alors 12 500 hectares. Même Commana en aurait fait partie un moment si l'on en croît la première dénomination trouvée dans les archives de cette localité au XIe siècle : "Cummana in plebe Berriun"[30]. C'est une « prébende canoniale » au XIIIe siècle et une des seize prébendes de Quimper au XVIe siècle. Un trésor monétaire enfoui, 29 pièces d’argent (1 espagnole et 28 françaises) et 4 pièces d’or (espagnoles), datant de 1596 ou 1597, a été découvert dans un talus près du four à pain, au Crann, en 1968. Cette époque fut particulièrement troublée en Bretagne: Guerre de la Ligue, exactions de la bande de brigands commandée par Guy Eder de La Fontenelle.

Trédudon-L'Hôpital, hameau de La Feuillée, dépendait des Hopitaliers et Trédudon-le-Moine, hameau de Berrien, de l'Abbaye du Relec

Du XVIe au XVIIIe siècles

Le 22 mars 1652, Claude Du Chastel, marquis de La Garnache[31] (1621-1688), tua en duel Donatien de Maillé, marquis de Carman, seigneur de Tymeur[32], époux de Mauricette de Ploeuc et descendant de la famille noble léonarde des Lesquelen, originaire de Plabennec aisi que ses deux témoins, les sieurs des Salles et de Kerincuff. La cause du duel n'est pas très claire: il s'agirait d'une querelle de "mouvance de fief" [= limite entre deux fiefs] à propos d'un village dépendant du marquisat de Tymeur, situé à Poullaouen, qui appartenait aux De Ploeuc[13] famille de son épouse.

Entre 1761 et 1763 se déroule devant la juridiction de Châteauneuf-du-Faou le procès des « délibérateurs concussionnaires de Berrien » qui mit en cause les principaux habitants de cette paroisse[33].

La Révolution française et le XIXe siècle

Le 9 mai 1802, après avoir fait relâche au village de Kéréon en Guimiliau, sept chouans dirigés par Jean François Edme Le Paige de Bar prennent en otage Alain Pouliquen, propriétaire et fabriquant de toiles au village de Mescoat en Ploudiry, le conduisent au village de Lestrézec en Berrien où il est menacé de mort, puis à Scrignac où Le Paige de Bar bénéficie de complicités[34] , et le font chanter jusqu'à ce qu'il écrive dans les jours qui suivent plusieurs lettres à ses enfants exigeant une rançon de 30 000 francs, à déposer tantôt à l'auberge du Squiriou, tantôt dans une auberge de Carnoët où elle est finalement remise à Le Paige de Bar, l'otage étant enfin libéré le 30 mai 1802[35].

La paroisse avait été démembrée une première fois au XIIe siècle lors de la création de la Commanderie de La Feuillée qui coupa la paroisse en deux, la terre du Botmeur se retrouvant séparée du reste de la paroisse, elle l'est une seconde fois lors de la création de la commune du Huelgoat en 1792, celle-ci obtenant même le statut de chef-lieu de canton au détriment de Berrien et une troisième fois lors de la création de la paroisse de Locmaria, désormais Locmaria-Berrien, le 10 avril 1802[36]. La paroisse de Berrien perdit même un temps son indépendance, rattachée par la loi du 12 septembre 1791 à cell du Huelgoat[37]. La commune est enfin démembrée une quatrième fois lors de la création de la commune de Botmeur en 1851, réclamée depuis longtemps par ses habitants.

Carte de Cassini (XVIIIe siècle): la région de Berrien

« M. de la Boissière nous a communiqué le fait suivant : Un jour qu'il y avait foire à Berrien, un brouillard très épais s'éleva dans un vallon qui traverse l'un des deux chemins qui aboutissement au bourg ; cependant un certain nombre de personnes n'hésitèrent pas à continuer leur route; mais quand le brouillard fut dissipé, on retrouva les cadavres de dix-sept d'entre elles qui avaient été asphyxiées[38]. » Cette anecdote semble quelque peu exagérée, mais illustre quand même le brouillard fréquent des monts d'Arrée.

"De tout temps, Berrien et ses environs[39] furent une zone refuge, de nombreux vestiges prégaulois et celtiques l'attestent, exemple le camp d'Arthus (...). Plus tard, les gens en quête d'un lieu tranquille et isolé s'installèrent (...). Zone refuge, Berrien fut aussi une zone rebelle; la légende, plus que l'histoire, a gardé le souvenir de ces brigands qui traquaient les voyageurs le long des mauvais chemins. (...) Berrien avait aussi de nombreux contacts avec l'extérieur grâce aux marchands de toile et aux chiffonniers (pilhaouerien) qui colportèrent les nouvelles (...). Bien plus que les marchands ambulants, c'était les mendiants, très nombreux dans la région, qui colportaient les nouvelles et surtout les histoires, toutes plus merveilleuses les unes que les autres. Certains de ces mendiants étaient encore "en activité" à la veille de la seconde guerre mondiale. Ils continuaient en quelque sorte une tradition bardique tombée dans la misère[40].

Article détaillé : Pilhaouer.

XIXe et XXe siècles

Les mariages

Les mariages étaient l'occasion de grandes fêtes: en mai 1906, les sœurs Marie-Louise et Marie-Jeanne Keriel épousent deux frères, Pierre-Marie et Yves-Marie Le Maître : la noce se déroule au village de Kerber en présence de 1 800 convives "attablés" assis dans des tranchées creusées dans le sol. Douze marmites furent nécessaires pour cuire le ragoût; six barriques de vin et 14 de cidre furent consommées. Dans la commune voisine de Scrignac, une noce réunit même 2 100 personnes qui utilisèrent 200 charrettes et chars à bancs pour se rendre à l'église.

"Blancs" contre "Rouges"

Berrien, comme la plupart des autres communes des Monts d'Arrée et du Poher, a été à l'époque moderne, un fief successif du républicanisme, du socialisme et du communisme. les controverses et luttes entre "cléricaux" et "anticléricaux", "blancs" et "rouges" y ont été nombreuses au fil de ces deux siècles[41]. En voici quelques exemples:

En 1871, le maire de Berrien écrit au sous-préfet de Châteaulin[42]: "Pour le desservant de Berrien, la domination est le but avoué en toute circonstance. (...) Lui seul a le droit de commander la commune. Sous prétexte de défendre une morale que lui-même viole à chaque instant, par les injures qu'il adresse (...), souvent armé d'un pistolet, le recteur a fait entendre qu'il ne craindrait pas de s'en servir. Il a osé en chaire dire qu'il est inutile de se présenter à la maison commune pour une déclaration de naissance, décès, mariage, l'intervention de l'Eglise étant seule nécessaire. (...)". La même année, le maire porte plainte contre le "recteur" (curé en Bretagne) l'accusant de refuser d'accomplir ses devoirs de prêtre à l'égard de la population alors qu"il "reçoit un traitement de l'état, ainsi que son vicaire"[41]. La même année encore, un paysan de la commune écrit au préfet du Finistère pour se plaindre de l'intransigeance du recteur qui lui refuse la communion pascale parce qu'il reçoit de "mauvais journaux"[41].

En 1906, la "querelle des inventaires" provoque des incidents sérieux lorsque le percepteur du Huelgoat, chargé d'inventorier les biens du clergé, vient à Berrien: il est malmené par les fidèles[43]. La même année, le maire de Berrien conteste en justice le legs effectué par une habitante de la commune en faveur de l'école privée de filles[44].

Vers la modernité

La voie ferrée du réseau breton entre Morlaix et Carhaix est mise en service en 1892, empruntant la vallée du Sqiriou, une gare "Berrien-Scrignac" étant construite à mi-chemin entre les deux localités; la voie ferrée inaugurée en 1896 par le Président de la République Félix Faure qui s'arrête trois minutes à la gare de Scrignac-Berrien. Félicitations du maire et réponse du président. Les binious soufflent à pleins poumons[9]. Cette voie ferrée eut une grande importance pour la population, facilitant les déplacements vers Carhaix ou Morlaix et suscitant un important trafic de céréales et d'animaux vivants, surtout lors des foires de Scrignac. Charbon, engrais industriels, chaux vive (en provenance de Saint-Pierre-la-Cour en Mayenne) parvenaient dans les communes concernées chaque semaine grâce à elle. Le courrier également, acheminé ensuite en chars-à-bancs jusqu'à Berrien et Scrignac[45]. Le trafic voyageurs cessa dès 1939 (transféré sur autocar) et le trafic marchandises le 25 septembre 1962. Les rails furent déposés en 1967.

Au XXe siècle, la commune reste longtemps très pauvre, comme l'illustre cet état des lieux de l'école communale en 1923: "Berrien : le plancher, en très mauvais état, s’effondre sous le poids des élèves ; écoles très humides. Cour malsaine.. Combustible insuffisant ( une corde de bois pour trois classes). La commune ne prend pas les frais de balayage à sa charge. Deux cabinets seulement pour 140 élèves, la fosse, qui n’a pas été vidangée depuis 1917, déborde dans la cour. Les tables d’écoliers, branlantes, doivent être calées après chaque balayage. Logement des instituteurs : aucune réparation depuis onze ans ; en hiver, il pleut partout. Quatre classes dont deux trop petites (25 élèves en surcharge)"[46].

Les combats de la résistance

Selon le fichier "Mémoire des Hommes", 112 soldats de Berrien sont morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale, soit 4,7 de la population communale de 1911 (Finistère : 3,7 %, France : 3,0 %)[47].

Panneau commémoratif de la résistance à Trédudon-le-Moine
Stèle commémorative de la résistance à Trédudon-le-Moine

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un hameau de Berrien, Trédudon-le-Moine[48] fut, à l'instigation des communistes locaux, un des premiers villages résistants de France ; le titre de « premier village résistant de France » lui fut accordé par l'État Major du Front National FTPF à Paris.. Dans son livre, Jean Kerdoncuff[49] fait le compte douloureux de ses martyrs : "vingt-deux fusillés, seize déportés dont dix morts en déportation, onze tués au combat, un disparu". Il écrit encore: « La discrétion des survivants, la dispersion des responsables ( voulue et organisée) à la Libération, l'afflux massif des résistants de la dernière heure, la joie de la liberté, ont jeté un grand voile sur les extraordinaires exploits des soldats de l'ombre dans notre « montagne »; que ces quelques lignes que vous venez de lire, vous fasse partager toute l'admiration et l'émotion que je ressens en les écrivant. » Il ajoute: « Le Relecq-Plounéour-Ménez fut pour beaucoup de Résistants le chemin du ravitaillement, du repos, de l'espoir, parfois celui de l'angoisse et de la détresse, jamais celui du doute. Nombreux sont ceux qui y firent leurs derniers pas de combattants et d'hommes libres »[49]".

Deux résistants de Berrien ( Pierre Caouren, Marcel Grall) ainsi que deux de Scrignac (Francis et Louis Coant) firent partie des 32 fusillés par les Allemands au Colombier à Rennes le 8 juin 1944[50]. Jean-Louis Plassart, originaire de Squiriou-en-Berrien, né le 18 août 1924, s'évada le 6 août 1944 à Langeais du "train de Langeais", dernier train de déportés à avoir quitté Rennes le 3 août 1944[51]. François Paul, né à Berrien le 20 mai 1923, déporté de Compiègne le 15 août 1944 vers le KL Buchenwald (Matricule: 77601), puis dans un autre lieu de déportation: Ellrich, kommando de Dora où il décède le 29 janvier 1945; François Le Jeune, né le 1er août 1925 à Berrien, est déporté de Compiègne le 22 janvier 1944 vers le KL Buchenwald. (matricule: 42885). Autres lieux de déportation: Flossenbürg, Theresienstadt (Terezin). Il décède le 15 avril 1945[52].

Administration

La mairie (ancienne école des garçons)

Berrien fait partie de la communauté de communes des monts d'Arrée.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1809 après 1809 Jean Quéméner   Cultivateur
avant 1853 après 1867 Jean-Louis Le Gac   Nommé par le pouvoir impérial
mai 1912   Louis Guyomarc'h Républicain  
         
1989 2008 Daniel Creoff PCF puis PS Conseiller général du Canton d'Huelgoat depuis 1982
mars 2008   Marie-Pierre Coant-Jaouen DVG  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[53] et cassini.ehess.fr[54])

1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1867 1693 1949 2039 2211 2400 2540 2670 2117
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2033 2069 2100 2076 2187 2195 2128 2235 2254
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2388 2488 2393 2321 2300 2135 2032 1840 1538
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2008  
1331 1179 1069 1018 1005 940 953 944  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Vers 1780, la paroisse de Berrien (incluant les trèves du Huelgoat et de Locmaria-Berrien) compte environ 3400 « communiants » - ce qui exclut les jeunes enfants.[réf. nécessaire]

Traditionnellement, le bourg n'était que très faiblement peuplé: lors du recensement de 1886, la population agglomérée au bourg n'est que de 88 personnes pour une population communale totale de 2 128 habitants.

La commune connaît une croissance démographique quasi continue au XIXe siècle, si l'on excepte l'année 1851 qui voit Botmeur obtenir son indépendance.

Par contre, depuis 1906 et tout au long du XXe siècle, la commune subit l'exode rural qui entraîne un déclin démographique important : perte de 60% de la population en un siècle. Le minimum démographique est atteint en 1999 avec 940 habitants. Le recensement de 2007 montre cependant une très modeste reprise.

Richesses minérales

L'exploitation du kaolin a commencé en 1967. Le minerai est la kaolinite[55], de couleur blanchâtre, argile provenant de l'altération mécanique ou chimique de granites, gneiss ou schistes, qui est utilisée en céramique et pour la fabrication de la porcelaine[56]. Le minerai a cessé d'être exploité à Berrien au début de la décennie 2000, mais la mise en exploitation en 1998 de la carrière de Menez Du dans une commune proche, à Loqueffret permet le maintien d'une certaine activité industrielle sur le site car le minerai extrait de cette nouvelle carrière y est acheminé, en dépit des inconvénients écologiques liés à cette exploitation[57]. La société exploitante est depuis 2006 le groupe Imerys, qui exploite aussi le site de Ploemeur dans le Morbihan, mais l'avenir de cette exploitation minière est très incertain[58].

Lieux-dits, écarts et hameaux

Berrien, outre le bourg, est constitué de 22 "villages" (hameaux) dont voici la liste: Coscastel, Kerampeulven, Kerboulou, Kermaria, Kernevez, Kernon, Kervran, La Garenne, Le Brignou, Le Cran, Le Mendy, Le Reuniou, Le Squiriou, Liorzou, Navalennou, Niquelvez, Quinimilin, Quinoualc'h, Restidiou vraz et bihan, Tilibrennou, Trédudon-le-Moine, Goassalec.

Personnalités liées à la commune

  • Pierre CAOUREN[59]. Né le 8/5/1922 à Locmaria en Berrien. Militant communiste. dans la clandestinité, sous l'occupation allemande, propagandiste résistant, diffuse les tracts et les journaux du P.C.F., du F.N. etc.. Versé aux FTP; il prend une part active à de nombreuses opérations contre l'occupant. Fusillé le 8 juin 1944 à la caserne du Colombier à Rennes.
  • Marcel GRALL[59]. Né le 17/1/1924 à Berrien. Communiste, commandant de FTP des Côtes du Nord. Manœuvre, célibataire, demeurant La Feuillée dans le Finistère. Arrêté le 3 août 1943, lors d'une mission à Plounévez-du-Faou avec CREOFF, LE FLOC'H et Ernest LE BORGNE par des gendarmes français de la brigade de Châteaulin, sur indication de la police allemande., livré à la Gestapo. Incarcéré à Brest, Saint-Brieuc puis à Rennes.Fusillé le 8 juin 1944 à la caserne du Colombier à Rennes.

Patrimoine

L'église paroissiale Saint-Pierre vue du vieux cimetière
Le calvaire de 1515 dans l'enclos paroissial
Détail du calvaire de 1515: la mise au tombeau ("Ecce Homo")
  • Les Monts d'Arrée.
  • le menhir de Kerampeulven[60], bloc de granite local haut de six mètres, régulièrement fusiforme, situé au niveau dune source, est considéré comme l'un des plus beaux de la région. Une photographie ancienne de Noël Le Boyer le représente[61].
  • les vestiges du village médiéval de Goenidou au cœur des monts d'Arrée[62].
  • l'église paroissiale du XVIe siècle Saint-Pierre[60] dans le bourg est classée Monument historique depuis 1915; son clocher est de style Beaumanoir doté de trois cloches et de charpente apparente tout comme le porche. Le clocher a été détruit par la foudre en 1923[63], mais restauré ensuite. L'intérieur de l'église est à trois nefs avec transepts voûtés en bois. Une pierre du clocher porte une inscription de 1575 mais qui doit dater d'un édifice antérieur[64].
  • la chapelle Saint-Ambroise, qui surplombe le confluent du Squiriou et de la Rivière d'Argent, qui se jettent dans l'Aulne, date du XIIe siècle, mais a été restaurée au XVIIe siècle. Son nom proviendrait d'une confusion entre Merlin (magicien), "Merlin ambroisius" ("Merlin l'immortel"), le Merlin l'enchanteur de la légende des Chevaliers de la Table Ronde et saint Ambroise de Milan, archevêque de cette ville[21] entre 374 et 397.
  • l'ancienne chapelle Sainte-Barbe, implantée originellement à 2 km du bourg sur le tracé de l'ancienne route royale menant à Morlaix entre les villages de Squiriou et Ty ar Gall, en lisière de la forêt de Saint-Ambroise, fut déplacée en 1876[64] près du bourg en bordure de la nouvelle route Carhaix-Morlaix, son remontage ne s'achevant qu'en 1896. Elle fut détruite par la foudre le 17 juin 1955, il n'en reste que les murs[21].
  • 14 calvaires[65], au bourg et dans la plupart des villages. Un calvaire dans le cimetière date de 1515 (réparé en 1864) et représente, d'un côté la crucifixion et de l'autre un "Ecce Homo", Saint-Pierre et Madeleine étant représentés sur les croisillons[64]. Le second calvaire, en granite de Kersanton, représente d'un côté le Christ, Saint-Jean, la Vierge et les deux larrons, de l'autre une piéta[64].
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  • la stèle de Blake[66]: elle illustre un fait divers survenu le 21 janvier 1821: un ingénieur de la mine de plomb argentifère de Locmaria-Berrien, personnalité connue dans la région à l'époque, qui chassait le sanglier, fut tué par l'un d'entre eux, même s'il le tua également.
  • le tumulus de Réuniou[60], contient un grand caveau de 2,70 m de long, 1,90 m de large et 1,70m de haut dans lequel a été découvert un squelette et du mobilier.
  • la Haute vallée du Mendy (à cheval sur les communes de Berrien et du Cloître-Saint-Thégonnec) fait l'objet d'une mesure de protection de biotope "considérant que la haute vallée du Mendy renferme à elle seule toutes les espèces végétales protégées des tourbières acides à sphaignes connues en Basse-Bretagne, et en particulier la sphaigne de La Pylaie (Sphagnum pylaisii); qu'elle abrite notamment le malaxis des tourbières (Hammarbya paludosa), dont les effectifs présents représentent près de 20% de l'effectif français connu pour cette espèce, la spiranthe d'été (Spiranthes aestivalis), le lycopode inondé (Lycopodiella inundata), l'asphodèle d'Arrondeau (Asphodelus arrondeaui), plantes toutes protégées au niveau national ainsi que la linaigrette engainée (Eriophorum vaginatum) protégée en région Bretagne; que le biotope abrite plusieurs espèces protégées d'oiseaux, de mammifères, d'amphibiens et de reptiles, inféodées aux divers milieux qui le composent"[67].
  • Des moulins, dont celui de Quinimilin qui fut possession ducale, puis royale[68]. Le moulin Lidien fut le dernier à fonctionner à Berrien jusque dans la décennie 1950.
  • L'ancienne gare de Berrien-Scrignac, reconvertie un temps en Ecomusée de la chasse et de la faune sauvage.
  • L'ancienne voie ferrée Carhaix-Morlaix a été reconvertie en "voie verte" piétonne et cycliste (et VTTiste).
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  • Nombreuses maisons en granite et puits remarquables, souvent accolés aux maisons.
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Évènements

En 2006, l'auteur était Jack Kerouac dont les ancêtres sont originaires de Huelgoat et la destination était la mythique route 66 et l'Amérique du Nord.

Pour l'édition 2007, l'auteur est Victor Segalen et le pays de destination est la Chine avec un concours de carnets de voyage.

Toute l'année, ateliers d'écriture, expositions, petits concerts au café-librairie "l'Autre Rive", à Berrien.

  • le "gouren"[69] (lutte bretonne) est très pratiqué à Berrien. La commune abrite une "école de gouren" ("Ti ar gouren").

Notes et références

  1. Populations légales 2008 de la commune : Berrien sur le site de l'Insee
  2. Le village de Berrien sur Annuaire Mairie. Consulté le 18 avril 2010.
  3. Patrimoine des Monts d'Arrée" n°11, années 1992-1993, publié par "Parimoine des Monts d'Arrée", Berrien
  4. Parler de Berrien, par Jean-Marie Plonéis sur Google. Consulté le 18 avril 2010.
  5. Jean-Marie Ploneis, Le parler de Berrien, Paris, SELAF, 1983 (ISBN 978-2852971288)
  6. Paul du Châtellier, Ces époques préhistoriques et gauloises dans le Finistère, 1889
  7. TD 4 : Les tumuli à l’âge du bronze des Monts d’Arrée (bronze ancien et moyen) sur Forum des étudiants. Consulté le 18 avril 2010.
  8. Jacques Briard, "Berrien, terre de tumulus", Bulletin de la Société archéologique du Finistère, 1977, page 19
  9. a et b Jean-Pierre Diraison et autres auteurs, Etude et sauvegarde du patrimoine de l’Arrée et des communes environnantes, 1982, Berrien
  10. Paul du Chatellier fouille la Bretagne sur Bretagne.com. Consulté le 18 avril 2010.
  11. Paul du Châtellier, "Sépulture sous tumulus à Berrien (Finistère)", Bulletin de la Sociét archéologique du Finistère, 1904, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207669n/f127
  12. Jacques Briard, Pierre-Roland Giot, Louis Pape, Protohistoire de la Bretagne, Ouest-France Université, 1995 (ISBN 2858820899)
  13. a et b Les seigneurs du Tymeur en Poullaouën ( XIIIe- XVIIIe sur Plouec Généalogie. Consulté le 18 avril 2010.
  14. Chemin de la montagne berrien. sur Topic Topos. Consulté le 24 avril 2010.
  15. Jean-Yves Eveillard, "Les voies romaines en Bretagne", L'Archéologue. Archéologie Nouvelle, n° 98, oct.-nov. 2008, p. 32-35.
  16. Michael Batt, "Le Goënidou, Berrien (29) : un exemple de parcellaire antique ?", Aremorica - Études sur l'Ouest de la Gaule Romaine -, N° 1, 2007
  17. Le trésor monétaire romain berrien. sur Topic Topos. Consulté le 24 avril 2010.
  18. [PDF]Mourlay volume II sur pierretiburce.perso.neuf.fr. Consulté le 5 mai 2010.
  19. Paul du Châtellier, "Une statuette en bronze du Musée archéologique", Bulletin de la Société Archéologique du Finistère, 1897, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k207639m/f85
  20. Douard Christel ; Maillard Florent ; Tanguy-Schroër Judith : "Le patrimoine archéologique de Berrien", 2008, consultable http://patrimoine.region-bretagne.fr/sdx/sribzh/main.xsp?execute=show_document&id=MERIMEEIA29003680
  21. a, b et c AR ROC'H WAREG sur pickland.chez-alice.fr. Consulté le 24 avril 2010.
  22. Jean-Marie Ploneis, L'identité bretonne, la toponymie celtique, éditions du Felin, 1996
  23. Saint Herbot construit son Penity. sur saintherbot.com. Consulté le 18 avril 2010
  24. La légende de saint Herbot. sur Carmina. Consulté le 18 avril 2010.
  25. Site officiel de l'Association Tro-War-Dro Sant-Herbod.. Consulté le 18 avril 2010.
  26. Cartulaire de l'église de Quimper
  27. Bernard Tanguy, Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses du Finistère, Douarnenez, 1990.
  28. Vestiges de village berrien sur fr.topic-topos.com. Consulté le 18 avril 2010.
  29. Arthur de La Borderie, Le cartulaire de Landévenec, coll. « Histoire de Bretagne », 1889, 70 p. Texte en français et contient des annexes en latin. - Extr. des Annales de Bretagne, t. IV, 1889.
  30. Yves-Pascal Castel et Andrew-Paul Stanford, "Atlas des Croix et calvaires du Finistère", Société archéologique du Finistère, 1980, réédité Coop Breizh
  31. Acte de naissance de Chastel (du), Claude marquis de La Garnache sur a.decarne.free.fr. Consulté le 18 avril 2010.
  32. Histoire de Lez-kelen sur pagesperso-orange.fr. Consulté le 18 avril 2010.
  33. Raymond Delaporte, "La sénéchaussée de Châteauneuf-du-Faou, Huelgoat, Landeleau et les juridictions de leur ressort", 1905, consultable http://www.archive.org/stream/lasnchaussdecha00delagoog#page/n101/mode/2up/search/Faou
  34. Parmi les complices arrêtés peu de temps après, Charles Le Foll, cultivateur et marchand de bœufs à Rustang en Scrignac ; Corentin Jaffray, de Scrignac ; Maurice Le Masson, aubergiste au Squiriou ; Joseph Guitton, du Cosquer du Run en Carnoët, etc... Charles Le Foll, Corentin Jaffray et Joseph Guitton sont condamnés à mort par le tribunal spécial de Quimper le 8 février 1803 (19 pluviôse an XI) et guillotinés quatre jours plus tard
  35. Daniel Bernard, Recherches sur la Chouannerie dans le Finistère", revue "Annales de Bretagne", n°3 et 4, année 1937, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k115338s/f354.image.r=Guerlesquin.langFR
  36. Chanoines Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron, Notices sur les paroisses. Berrien, Bulletin de la commission diocésaine d'histoire et d'archéologie, Quimper, 3e année, 1903, p. 47-64.
  37. Collection complète des lois promulguées sur les décrets de l'assemblée nationale, imprimée par ordre de l'assemblée nationale, tome 12, Éditeur, Imprimerie nationale (Paris), 1791, consultable http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5685361x/f434.image.pagination.r=kergloff.langFR
  38. Marteville et P. Varin : continuateurs et correcteurs d'Ogée. 1843. Réédition E.R O. Mayenne. 1993
  39. Parler de Berrien, par Jean-Marie Plonéis [archive] sur Google
  40. Jean-Marie Ploneis, "Le parler de Berrien", Paris, SELAF, 1983 (ISBN 978-2-85297-128-8)
  41. a, b et c Jean-Yves Michel, "L'anticléricalisme en Poher finistérien - 1870-1960", revue Kreiz Breizh n°11, 3ème trimestre 2004
  42. "Lettre du maire de Berrien au sous-préfet de Châteaulin",1871, archives départementales du Finistère, 1 F 106
  43. « Le Courrier du Finistère » N° 1365 – 10 mars 1906
  44. « Le Courrier du Finistère » N° 1359 – 27 janvier 1906
  45. Panneau d'information implanté sur place
  46. Jean-Yves Michel, "La scolarisation à Plounevezel, 1848- 1960", En 2011 Berrien va ouvrir le premier centre de désintoxication des mont d'arrées. www.plounevezel.org/IMG/doc/historique.doc
  47. http://www.grande-guerre-1418.com/index.php?option=com_content&task=view&id=55&Itemid=27
  48. Hommage à Jean Kerdoncuff sur www.lesamisdelaresistancedufinistere.com. Consulté le 24 avril 2010.
  49. a et b Jean Kerdoncuff, "De jeunes ouvriers et paysans bretons dans la tourmente de l'occupation : Jacob, Lucien, Pierre, Jean
  50. Liste des 32 fusillés du Colombier le 8 juin 1944 sur pagesperso-orange.fr. Consulté le 18 avril 2010.
  51. Le dernier convoi de déportés de Rennes dit "train de Langeais" sur Pages Orange. Consulté le 24 avril 2010.
  52. Liste de déportés nés ou arrêtés dans le Finistère, sur assoc.pagespro-orange.fr. Consulté le 5 mai 2010.
  53. Berrien sur le site de l'Insee
  54. Berrien sur le site cassini.ehess.fr
  55. Kaolin : une spécialité régionale sur Espace des sciences. Consulté le 24 avril 2010.
  56. Minéraux et roches industriels - Kaolin et argiles kaoliniques sur Mineralinfo. Consulté le 24 avril 2010.
  57. [PDF]Etude De Cas Sur La Biodiversite sur www.mi-france.fr. Consulté le 24 avril 2010.
  58. Kaolins de Bretagne : sombres perspectives sur Maville.com. Consulté le 24 avril 2010.
  59. a et b Liste des 32 fusillés au Colombier le 8 juin 1944 sur pagesperso-orange.fr. Consulté le 24 avril 2010.
  60. a, b et c Monuments Historiques et Immeubles protégés sur Berrien sur www.annuaire-mairie.fr. Consulté le 24 avril 2010.
  61. http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/dapamer_fr?ACTION=RETROUVER&FIELD_1=cmer1&VALUE_1=Berrien&FIELD_2=cmer2&VALUE_2=&FIELD_3=cmer3&VALUE_3=&FIELD_4=cmer4&VALUE_4=&FIELD_5=cmer5&VALUE_5=&FIELD_6=Appellation&VALUE_6=&FIELD_7=cmer6&VALUE_7=&FIELD_8=Date%20protection&VALUE_8=&NUMBER=2&GRP=0&REQ=%28%28Berrien%29%20%3aLOCA%2cPLOC%20%29&USRNAME=nobody&USRPWD=4%24%2534P&SPEC=9&SYN=1&IMLY=&MAX1=1&MAX2=50&MAX3=50&DOM=All
  62. http://www.cg29.fr/Nos-publications/Culture-et-Loisirs/Patrimoines/Depliant-de-site-Le-Goenidou
  63. « Le Courrier du Finistère » N° 2200 – 15 avril 1923
  64. a, b, c et d Jean-Marie Abgrall et Paul Peyron, "Notices sur les paroisses - Berrien", Bulletin de la commission diocésaine d'histoire et d'archéologie, Quimper, 3e année, 1903, p. 47-64.
  65. Commune de Berrien (Plebs Berrium, XIè s.) sur www.croix-finistere.com. Consulté le 24 avril 2010.
  66. Stèle de Blake sur topic-topos.com. Consulté le 24 avril 2010.
  67. [PDF]Arrêté préfectoral portant création d'une zone de protection du biotope de la haute vallée du Mendy, communes de Berrien et du Cloître-Saint Thégonnec. Consulté le 24 avril 2010.
  68. Lena Gourmelen,"A la conquête de l'eau, usages et représentations", revue "Kreiz Breizh" n°2, 2ème semestre 2001
  69. Un sport de nobles et de chevaliers sur Fédération de gouren. Consulté le 24 avril 2010.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Berrien (Finistère) de Wikipédia en français (auteurs)

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