Tramway de bruxelles

Tramway de bruxelles

Tramway de Bruxelles

Tramway de Bruxelles
TramBrussels ligne4 StalleP.JPG
Situation Bruxelles, Région de Bruxelles-Capitale
Belgique Belgique
Type Tramway, Prémétro
Entrée en service 1er mai 1869[1]
Longueur du réseau 215 kilomètres[2]
Lignes 20
Rames PCC 7000/7100
PCC 7700/7800
PCC 7900
T2000
T3000
T4000
Fréquentation 285,8 millions de voyages en 2008[3]
Écartement des rails 1 435 mm
Propriétaire Région de Bruxelles-Capitale
Exploitant STIB
Vitesse moyenne 30 km/h[réf. souhaitée]
Vitesse maximale 70 km/h
Lignes du réseau
Réseaux connexes Métro de Bruxelles
Prémétro de Bruxelles
Autobus de Bruxelles
Noctis

Le réseau de tramway de Bruxelles est un système de transport en commun, composé de vingt lignes, d’une longueur totale de 215 kilomètres[2], qui fonctionne en Région de Bruxelles-Capitale, depuis le 1er mai 1869[1], située en Belgique. Certaines de ces lignes empruntent le prémétro de Bruxelles.

Ce réseau voit passer en majorité des rames à plancher haut, les Tramways PCC, qui sont petit à petit remplacées par des rames à plancher bas : les T2000 puis depuis 2006, par les T3000 et T4000, rames construites par Bombardier et faisant parties de la gamme Bombardier Flexity Outlook auxquelles appartiennent aussi les Eurotram du réseau strasbourgeois.
Il est maillé : dans le cœur de la Région-Capitale, principalement, la plupart des tronçons sont parcourus par plusieurs lignes, ce qui facilite les correspondances et augmente les fréquences au cœur de la Région-Capitale.

Sommaire

Histoire

Un vieux tramway.

Le 1er mai 1869 est mise en service la première ligne bruxelloise de tramway. Alors hippomobile, elle relie la Porte de Namur au Bois de la Cambre[1].
L’histoire des tramways bruxellois commence alors et elle connaîtra deux grandes périodes :

Les Tramways Bruxellois

De 1874 à 1953, le réseau est exploité par « Les Tramways Bruxellois »…[1]

  • 1874 : La compagnie « Les Tramways Bruxellois » est fondée et devient rapidement l’unique concessionnaire du réseau. Un cahier des charges coordonné est élaboré entre le transporteur et la ville de Bruxelles ;
  • 1885 : Les axes du réseau s’étendent sur 37 kilomètres ;
  • 1892 : Un premier projet de réseau de tramways souterrain est lancé, sans suites immédiates ;
  • 1894 : Le tramway électrique est mise en service. À cet occasion, Bruxelles électrifie ses premiers tronçons du réseau pour pouvoir permettre sa circulation ;
  • 1899 : « Les Tramways Bruxellois » obtiennent la concession du réseau jusqu’au 31 décembre 1945, à condition d’y appliquer la traction électrique sur son ensemble ;
  • 1945 : Le réseau ferré de tramway est long de 241 kilomètres.

La Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles

Un T4000 sur la ligne 23 au cœur d’un site propre créé pour l’Exposition Universelle.

Le réseau est exploitée par la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles, depuis 1954, date de sa création…[4],[5],[6],[7],[8],[9]

De 1954 à 1963 : Nouvelle société, nouveaux défis

  • 1954 : Le 1er janvier 1954, naît la « Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles » suite à l’association de la Société Anonyme « Les tramways Bruxellois » avec l’État belge, la Province de Brabant et 21 communes bruxelloises. Le capital de la STIB appartient désormais pour moitié aux pouvoirs publics et pour moitié à la S.A. « Les Tramways Bruxellois » ;
  • 1955 : La STIB exploite alors un réseau ferré long de 246 kilomètres pour une soixantaine de lignes de tramways ;
  • 1958 : Elle profite de l’ouverture de l’Exposition Universelle et de l’afflux de visiteurs à transporter, pour développer son réseau ferré léger, en profitant des grands travaux routiers prévus pour cet événement international, pour investir dans les gares de tramways du Heysel. En effet, la STIB crée des sites propres pour les tramways de la Grande Ceinture et de l’avenue Louise. C’est aussi à cette occasion qu’un premier tunnel pour les tramways est mis en service aux abords de la Gare du Midi.

De 1964 à 1971 : Les débuts du Prémétro

Le PCC 7768 au cœur de l’axe Nord-Sud du Prémétro de Bruxelles.
Article détaillé : Prémétro de Bruxelles.
  • 1964 : Quarante kilomètres de rails disparaissent alors que le réseau de bus passe de 40 à 185 kilomètres. En effet, depuis les années 1950/1960, la voiture particulière et le bus sont populaires. Cette dernière est nettement moins cher à l’exploitation. Afin de lutter contre ces concurrences, la STIB ressort des cartons, le premier projet de réseau de tramways souterrain. Ce sont alors les prémices du projet de prémétro ;
  • 1965 : Les premiers coups de pioche du prémétro sont donnés sur l’axe principal Est-Ouest, reliant De Brouckère à Schuman. Par anticipation sur son avenir métropolitain, le tunnel et les stations, bien qu’adaptés au passage des tramways, sont, directement, construits au gabarit du métro ;
  • 1967 : Le développement du réseau souterrain entraîne la réorganisation complète du réseau de surface, avec à la clef, la suppression de petites lignes au profit des deux axes centraux, bouleversant ainsi les habitudes. Source de protestations des voyageurs, cette restructuration provoquera la perte, par la STIB, d’une importante part du marché en voyant passer le nombre de voyageurs sous la barre symbolique des 200 millions de voyageurs à la fin de l’année 1968 ;
  • 1969 : Le 17 décembre 1969 est inauguré, par le Roi Baudoin, le premier tronçon prémétro de l’axe Est-Ouest, permettant la desserte de six nouvelles stations souterraines, situées entre De Brouckère et Schuman ;
  • 1970 : Un nouvel axe prémétro sur la Petite Ceinture est mise en service. Les nouvelles stations sont d’ailleurs dotées d’œuvres d’art, enrichissant ainsi le patrimoine culturel bruxellois.

De 1972 à 1993 : Un climat difficile et des avancées

Un 7500 sur l’ancienne ligne 103.
  • 1972 : Malgré un contexte économique crispé, la flotte doit grandir et se moderniser. Alors, la STIB achète à nouveau des tramways de type 7000 et des tramways articulées de type 7500, tout en se dotant de voitures bidirectionnelles « 7800 » ;
  • 1978 : L’État belge rachète les parts de la S.A. « Les Tramways Bruxellois », devenant ainsi une société publique, les pouvoirs publics détenant désormais l’ensemble des parts sociales de la STIB ;
  • 1983 : L’État impose d’importantes restrictions budgétaires à la STIB en mettant en place un plan d’assainissement programmé sur cinq années. Dans un premier temps, il prévoyait, devant l’importance de la crise économique, de purement et simplement supprimer le réseau ferré de surface, c’est-à-dire le réseau de tramway. Puis devant le tollé soulevé par cette idée, il sera finalement préféré, dans un second temps, une diminution de la longueur totale du réseau, en passant de 150 à 134 kilomètres ;
  • 1985 : Le 15 août 1985, les indicateurs bicolores au numéro central sont remplacés par des indicateurs unicolores avec numéro de ligne à gauche à l’occasion de la restructuration de la petite-ceinture.
  • 1988 : Le 2 octobre 1988, suite à la mise en service de la ligne métropolitaine 2, sur l’axe de la Petite Ceinture, entre Simonis et Gare du Midi, les stations de prémétro comprises entre Rogier et Louise sont converties pour pouvoir accueillir le métro. C’est ainsi que cinq nouvelles stations sont mises en service : Ribaucourt, Yser, Hôtel des Monnaies, Porte de Hal et Gare du Midi ;
  • 1993 : L’axe Nord-Sud prémétro est prolongé de la Gare du Midi à Albert.

De 1994 à 2008 : Nouvelles générations

Au premier plan, un T2000 sur la ligne 94.
  • 1994 : Le 29 avril 1994, le tramway se modernise avec l’arrivée d’un nouvelle génération de tramway : le Tram 2000. Cent ans après l’introduction des premiers tramways électriques sur le réseau, ce nouveau tramway offre une technologie proche de celle du métro avec son plancher surbaissé, ses larges portes, et un confort amélioré ;
  • 2006 : Début de la grande restructuration…
    • Le 8 mars 2006 : La STIB présente les nouvelles livrées de sa flotte de véhicules : l’argent combiné au bronze, au cuivre ou à l’or, remplace le jaune et bleu. Durant ce même mois, une nouvelle génération de tramway fait son entrée dans les rues de Bruxelles : le T3000, long de 32 mètres, avec un design moderne ;
    • L’Automne signa l’arrivée du T4000, verra le prolongement à Herrmann-Debroux de la ligne 94 afin d’offrir la correspondance avec le métro 1A à l’époque, 5 de nos jours ;
  • 2008 :
    • En janvier, est signé le bon de commande de 102 nouveaux trams à plancher bas : C’est la plus grosse commande de l’histoire de l’entreprise ;
    • En juillet, le réseau de la STIB poursuit sa mutation, avec la création du label CHRONO pour les lignes 3 et 4, circulant sur l’axe de prémétro Nord-Sud. Elle traduit une capacité, une régularité et des fréquences dignes d’un métro, pour les lignes qui l’abordent ;
    • En décembre, la ligne 23, qui dessert la Grande Ceinture, est la première à bénéficier d’un tout nouveau système de télécommande des feux de signalisation.

2009 : Une grande restructuration se termine

La ligne 4 est l’une des six lignes fortes du réseau.
  • 2009 :
    • Le 4 avril 2009 est bouclée la Petite Ceinture, mettant ainsi fin à la grande restructuration du réseau entamée en 2006. Ainsi, le réseau bruxellois est composé de 6 lignes dîtes « fortes » (4 lignes de métro et 2 lignes de tramway) qui sont les suivantes :
  • 1 (métro) : Stockel - Gare de l’Ouest
  • 2 (métro) : Simonis - Petite Ceinture - Simonis
  • 3 (tram) : Gare du Nord - Vanderkindere - Churchill
  • 4 (tram) : Esplanade - Gare du Nord - Vanderkindere - parking Stalle
  • 5 (métro) : Herrmann-Debroux - Erasme
  • 6 (métro) : Simonis - Petite Ceinture - Simonis - Roi Baudouin ;
    • Le 31 août 2009 : Dans l’optique de l’amélioration de la desserte Nord-Sud de Bruxelles, afin de faire face au succès croissant des lignes 34, la ligne 3 est prolongée jusqu’à Esplanade, alors que la ligne 4 est raccourcie au nord, à Gare du Nord. Suite à cette restructuration, en soirée, la ligne 4 n’est plus exploitée après 20 heures, car la ligne 33 prolongée par déviation vers Stalle Parking prend désormais le relais. Grâce à ces modifications, la ligne 4 est désormais plus courte, ce qui doit la rendre plus régulière, un meilleur cadencement entre les lignes 3 et 4 entre la Gare du Nord et Albert doit être possible et les tramways de ces deux lignes sont désormais sur le même quai à la Gare du Nord en direction du centre ville[10].

Tramway de Bruxelles

Les vingt lignes du réseau

Un T4000 sur la ligne 23 en direction de Churchill.

Le réseau de tramway de Bruxelles est exploité par la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles. Il est très vaste et dense, parce qu’il est composé de vingt lignes. Certaines de ces dernières utilisent des sections prémétro. Ce réseau permet la desserte de la capitale belge Bruxelles-ville, située au cœur de la Région de Bruxelles-Capitale composée des communes d’Anderlecht, d’Auderghem, de Berchem-Sainte-Agathe, d’Etterbeek, d’Evere, de Forest, d’Ixelles, de Jette, de Koekelberg, de Molenbeek-Saint-Jean, de Saint-Gilles, de Saint-Josse-ten-Noode, de Schaerbeek, d’Uccle, de Watermael-Boitsfort, de Woluwe-Saint-Lambert ainsi que de Woluwe-Saint-Pierre, communes toutes desservies par le tramway. Le réseau s’étend malgré tout au-delà de ses frontières en desservant les communes de Drogenbos, de Grand-Bigard, de Kraainem, de Tervuren ainsi que de Wezembeek-Oppem.

Globalement sur le réseau, du lundi au vendredi, de 5 heures à 20 heures, la fréquence est de 6 à 8 minutes en heure de pointe, sur les branches terminales parcourues par une seule ligne, et le restant du temps, de 10 minutes. Les samedis, dimanches et les jours fériés, cette fréquence passe à 10 voire 15 ou même 20 minutes, selon les lignes. De plus, à partir de 20 heures, chaque soir, le réseau de tramway évolue pour s’adapter aux déplacements des voyageurs : de nouvelles lignes sont mises en service, remplaçant d’autres, qui ne sont plus exploitées. La fréquence générale des lignes du réseau de soirée est de 20 minutes[11],[12].

Le réseau de tramway de Bruxelles se décompose, comme dit précédemment, en vingt lignes couvrant la Région de Bruxelles-Capitale :

Ligne Terminus Service assuré
3 Esplanade ↔ de Trooz ↔ Gare du NordChurchill Tous les jours, toute la journée sur l’ensemble du parcours.
4 Gare du Nord ↔ Vanderkindere ↔ Stalle P Tous les jours, jusqu’à 20 heures sur l’ensemble du parcours.
19 De Wand ↔ Simonis ↔ Groot-Bijgaarden Tous les jours, toute la journée sur l’ensemble du parcours.
23 Vanderkindere ↔ Buyl ↔ Montgomery ↔ Heysel Tous les jours, toute la journée sur l’ensemble du parcours.
24 Vanderkindere ↔ Buyl ↔ Montgomery ↔ Schaerbeek Gare Du lundi au vendredi, jusqu’à 20 heures sur l’ensemble du parcours.
25 Boondael Gare ↔ Buyl ↔ Montgomery ↔ Rogier Du lundi au samedi sauf jours fériés, jusqu’à 20 heures sur l’ensemble du parcours.
À partir de 20 heures du lundi au samedi ainsi que les dimanches et jours fériés toute la journée, sur la portion BuylRogier.
31 Gare du Nord ↔ Gare du Midi ↔ Sint-Guidon ↔ Marius Renard Tous les jours, à partir de 20 heures sur l’ensemble du parcours.
32 Gare du Nord ↔ Gare du Midi ↔ Sint-Denis ↔ Drogenbos Château Tous les jours, à partir de 20 heures sur l’ensemble du parcours.
33 Bordet Station ↔ Stalle P Tous les jours, à partir de 20 heures sur l’ensemble du parcours.
39 Montgomery ↔ Ban Eik Tous les jours, toute la journée sur l’ensemble du parcours.
44 Montgomery ↔ Tervuren Station Tous les jours, toute la journée sur l’ensemble du parcours.
51 Heysel ↔ Porte de Ninove ↔ Gare du Midi ↔ Van Haelen Tous les jours, toute la journée sur l’ensemble du parcours.
55 Bordet Station ↔ Rogier Tous les jours, jusqu’à 20 heures sur l’ensemble du parcours.
56 Schaerbeek Gare ↔ Gare du Nord Du lundi au vendredi, jusqu’à 20 heures sur l’ensemble du parcours.
81 Montgomery ↔ Marius Renard Tous les jours, jusqu’à 20 heures sur l’ensemble du parcours.
82 Berchem Station ↔ Drogenbos Château Tous les jours, jusqu’à 20 heures sur l’ensemble du parcours.
83 Berchem Station ↔ Montgomery Tous les jours, à partir de 20 heures sur l’ensemble du parcours.
92 Schaerbeek Gare ↔ Fort-Jaco Tous les jours, toute la journée sur l’ensemble du parcours.
94 Stade ↔ Legrand ↔ Herrmann-Debroux Tous les jours, toute la journée sur l’ensemble du parcours.
97 Louise ↔ Barrière ↔ Dieweg Du lundi au vendredi, en heure de pointe sur l’ensemble du parcours.
Le reste du temps, sur la portion BarrièreDieweg.
La boucle de retournement du terminus Esplanade.

Les lignes 3 et 4 sont labellisées CHRONO, un nouveau label attribué par la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles à ses lignes les plus performantes. Ce label garantit que ces lignes offrent un service de qualité, proche de celle du métro, grâce à[13] :

  • Un trajet en site propre ;
  • Une desserte rapide ;
  • Des fréquences élevées ;
  • Une excellente régularité ;
  • L’utilisation de véhicules au confort élevé et spacieux.

L’écartement des voies du réseau de tramway de Bruxelles est de 1 435 millimètres (largeur normale), la tension est de 700 Volts. Depuis la mise en service de tramways bidirectionnels, les extensions du réseau sont construits dans cette optique, ce qui n’a donc pas toujours été le cas : en effet, il existe des boucles comme au terminus Esplanade, des points de rebroussements en « chapeau de curé » comme à Ban-Eik ou au Dieweg

Le Réseau de bus nocturne

Article détaillé : Noctis (STIB).

De plus, depuis avril 2007, les tramways sont remplacés par Noctis, un réseau de bus nocturne exploité par la STIB, les vendredis et samedis, composé de 17 lignes, de minuit 20 à plus de 3 heures du matin.

Problèmes d'aujourd'hui

Le PCC 7797 de la ligne 83, ancienne version, piégé au cœur d’un embouteillage.

Le réseau de tramway de Bruxelles est un réseau en redéploiement, depuis les années 1980, mettant ainsi fin à la période de déclin que connut le réseau durant le début de la seconde partie du XXe siècle.
D’ailleurs, contrairement au prémétro Anversois, au tramway de la Haye et au métro léger de Charleroi, les principales lignes de métro léger sont devenues des lignes de métro lourd.

Des problèmes

Ce réseau, desservant la Région de Bruxelles-Capitale, n’est pas protégé de la congestion. En effet, les tramways bruxellois roulent rarement sur des sites propres, et exceptionnellement sur des sites propres infranchissables, ces derniers servant, dans les faits, de seconde bande de circulation et de tourne-à-gauche : le réseau datant d’une époque où l’importance du trafic automobile ne justifiait en aucun cas, sa mise en site propre. De plus, la plupart des tramways ne sont pas facilement accessibles, ce qui prolonge la durée des arrêts en station. Les conséquences sont :

  • une faible vitesse commerciale allant les durées de parcours ;
  • un temps d’attente plus élevé que d’habitude, allant, dans certains cas, jusqu’à une impossibilité de tenir les horaires ;
  • une saturation de nombreuses lignes.

Des solutions

Un T3000 sur la ligne 4 sur un site propre infranchissable.

Cependant, pour remédier à ce problème, des améliorations sont en cours comme la mise en site propre de sections de ligne comme sur la rue Gallait[14], la généralisation de nouveaux véhicules à plancher surbaissé (T2000, T3000 et T4000) sur les lignes, afin de faciliter l’accès aux tramways depuis le quai et par conséquent, de permettre la réduction de la durée d’arrêt en station pour avoir des temps de parcours plus compétitifs[15]. De plus, pour accélérer la vitesse commerciale moyenne et ralentir les temps de parcours, l’installation d’un système de télécommande pour les feux est en cours, uniquement sur les lignes prioritaires : Les lignes 3, 4, 23, 24, 25, 94[16]

Exemples : Pour y faire face, le 30 juin 2008, la ligne 3 a été remise en service avec pour mission de résoudre voire mettre fin aux problèmes de tramways qui se suivent à la queue-leu-leu avant une longue période sans tramway, symbole de l’irrégularité. En cadence avec la ligne 4, elle doit permettre d’améliorer la fréquence et de garantir une desserte régulière de l’axe Nord - Midi afin de la rendre plus régulière et comparable aux lignes de métro du réseau surtout aux heures de pointe : ainsi, ces 2 lignes offrent une fréquence de 6 minutes aux heures de pointe, un tram passe donc toutes les 3 minutes entre la Gare du Nord et Vanderkindere. Par conséquent, les 2 lignes venant du nord de Bruxelles : 55 et 56 ont été modifié. Ainsi les deux premières sont limitées à la station terminus en cul-de-sac Rogier situé au niveau -2, et disposant après avoir subi plus d’une année de fermeture pour travaux de 4 voies à quai, où il existe une correspondance directe avec le métro. La dernière est, quant à elle, limitée à Gare du Nord, sur les voies centrales, permettant ainsi, une correspondance quai à quai pour aller vers le centre-ville avec la ligne et la ligne 4. Au Sud, les correspondances s’effectuent à la gare du Midi ou à la station Lemonnier[17].
Mais ces lignes ont connu, depuis, un succès croissant, obligeant la STIB a étudié, afin de mettre en service, le 31 août 2009, une nouvelle organisation des lignes 3, 4 et 33 : La ligne 3 a été prolongé de Gare du Nord à Esplanade avec dans le même temps, la limitation nord de la ligne 4 à la Gare du Nord, abandonnant ainsi le terminus Esplanade. Désormais la ligne 4 est plus courte, ce qui doit permettre de la rendre plus régulière[10].

Le matériel roulant

Deux PCC 7100 sur la ligne 39.
Un T2000 sur la ligne 92.
Un T4000 sur la ligne 23.

Le réseau de tramway de Bruxelles est depuis 2006[18], effectué par six types de tramway, avec une majorité d’anciens tramways étant de type PCC et de récents à plancher surbaissé partiellement ou intégralement…

Les PCC

Articles détaillés : PCC 7000/7100, PCC 7700/7800 et PCC 7900.

Les PCC 7000/7100 sont les plus vieux véhicules encore en activité sur le réseau. Ils ont un seul poste de conduite et des portes d’un seul côté, ce qui limite fortement leur utilisation. Seule une vingtaine de motrices de ce type roulent encore (en semaine uniquement) sur les lignes 39 et 44, car ils sont en cours de remplacement[19].

Les PCC 7700/7800 sont des véhicules de taille moyenne. Ce sont les premiers tramways bidirectionnels du réseau[20]. Ils roulent sur les lignes 25, 31, 32, 39, 44, 51, 56, 81, 82, 83, 92, 94 et 97.

Les PCC 7900 sont les plus longs véhicules du type PCC, avec une longueur de 27,86 m. Ce sont les plus récents de ce type. Ils ont cependant un certain nombre de défauts, notamment son plancher haut et ses portes étroites, comme ces « grandes sœurs »[21]. Ils roulent sur les lignes 19, 25, 31, 32, 51, 55, 81, 82, 83 et 92.

Les Trams 2000

Article détaillé : Tram 2000.

Les Trams 2000 sont les premiers tramways à plancher bas intégral de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles. Synonyme de changement profond, au point de vue des performances, de l’accès facilité par le plancher bas et des larges doubles portes, ils ont cependant aussi un certain nombre de défauts, dont l’aménagement intérieur peu pratique, l’insonorisation et les vibrations[22]. Ils circulent quotidiennement en service voyageurs sur les lignes 24 et 94.

Bombardier Flexity Outlook

Articles détaillés : Tram 3000 et Tram 4000.

Les T3000 (32 mètres de long) et les T4000 (43 mètres de long) sont les nouveaux trams à plancher bas intégral du réseau bruxellois (STIB). Dotés d’un design particulièrement soigné, ils sonnent le glas des anciennes motrices de type PCC, à commencer par les PCC 7000/7100[23],[24]. Ils circulent sur les lignes 3, 4, 23, 24, 25, 33 et 55.

Dépôts

Dépôt de Molenbeek.

Le réseau de tramway de Bruxelles utilise les six dépôts suivants pour remiser et entretenir les rames :

  • [1] Saint-Gilles (avenue du Roi) : il remise les lignes 31, 32, 51, 81, 82, 83, et 97 ;
  • [3] Haren (Houtweg) : il remise la ligne 3, 4, 25, 33, 55, 56 et 92 ;
  • [4] Ixelles (avenue de l’Hippodrome) : il remise les lignes 3, 4, 23, 24, 25, 33, 39, 44, 92 et 94 ;
  • [5] Molenbeek (rue d’Enghien) : il remise les lignes 19, 31, 32, 51, 81, 82 et 83 ;
  • [6] Schaerbeek (chaussée d’Haecht) : il remise les lignes 4, 25, 33, 55, 56, 92 et 94 ;
  • [7] Woluwe (avenue de Tervuren) : il remise les lignes 39, 44 et 81

Tarification et financement

Billet STIB

La tarification des lignes de la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles est la même que celle des réseaux urbains bruxellois TEC, De Lijn, SNCB et accessible avec les mêmes abonnements sauf sur le tronçon NATO-Brussels Airport des lignes 12 et 21[25]. Le ticket de jour est aussi valable sur le réseau de bus de nuit Noctis, depuis le 1er février 2009[26].

La Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles développe une large gamme de titres de transports utilisables en fonction de la fréquence des déplacements du client et de son âge.
Les principaux titres de transport sont les cartes de 1, 5 ou 10 voyages ainsi que la carte d’un jour ou de 3 jours. Un abonnement mensuel ou annuel existe, tant pour le réseau de la STIB seul que pour l’ensemble des réseaux de transport public (STIB, SNCB, TEC et De Lijn) dans la Région Bruxelloise. Les enfants de moins de 12 ans habitant la Région de Bruxelles-Capitale, ainsi que les personnes âgées de plus de 65 ans peuvent solliciter un abonnement gratuit. Des tarifs réduits sur les abonnements existent pour les 12-18 ans, les 60-65 ans, les personnes à faible revenu ainsi que les étudiants de moins de 25 ans.

Le financement du fonctionnement de la ligne, entretien, matériel et charges de personnel, est assuré par la STIB[25].

Insolite

Lors de l’émission du 13 décembre 2006 de la RTBF, des gens ont empêché un tramway de la ligne 44 de passer la frontière linguistique.

Avenir

Renouvellement du matériel roulant

Livraison d’un Tram 3000.
« La Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles renouvelle depuis le printemps 2006, son matériel roulant en remplaçant son parc PCC par les nouveaux T3000. Il y a encore des commandes en cours, avec pour objectif final, le total remplacement de l’ancien matériel (PCC 7000/7100, PCC 7700/7800, PCC 7900) et le renforcement de l’offre avec les prolongements planifiés.[18] »

En effet, la Société des Transports Intercommunaux de Bruxelles et la firme Bombardier ont signé le 22 janvier 2008, le contrat d’achat de 102 nouveaux trams de type 3000, matériel roulant plébiscité par les voyageurs grâce à leur aménagement extérieur et intérieur, d’après Alain Flausch, administrateur directeur général de la STIB, pour une livraison prévue jusqu’en décembre 2012, portant ainsi à 170, le nombre total de véhicules de ce type.
Cette commande fait partie d’un accord-cadre conclu en octobre 2003 pour une durée de 5 ans avec la firme Bombardier, qui comprenait également la maintenance des bogies et de l’équipement de traction des véhicules pour une période de 15 ans.

Augmentation de la vitesse commerciale

Un tramway sur un site propre à proximité de la station Pétillon.
« La Région de Bruxelles-Capitale installe sur les principales lignes, un système permettant la priorité aux feux à chaque carrefour et procède également à des mises en site propre afin de pouvoir augmenter la vitesse commerciale et donc réduire les temps de parcours…[16] »

La télécommande des feux de signalisation fait partie de l’arsenal de mesures qui facilitent la circulation des transports publics de surface. Elle garantit vitesse commerciale et régularité.
Effectué par le système MS12, les tramways comportent un émetteur placé à bord du véhicule, duquel est envoyé un signal à deux récepteurs placés sur les voies :

  • Le premier signal est émis à 450 mètres du carrefour ;
  • Le second signal appelé signal effectif est transmis à 150 mètres.

Elle garantit un fort pourcentage de phases vertes aux transports publics, tout en tenant compte des autres catégories d’usagers. Les traversées piétonnes sont intégrées de même que les lignes de tram transversales importantes. De plus, les automobilistes qui circulent dans l’axe du tram profitent également des phases vertes. Elle coûte moins cher que la création de sites propres mais est, selon Alain Flausch, Administrateur-Directeur général de la STIB, lors de la présentation du système à la presse, tout aussi efficace.

Le système de télécommande de feux déjà présent sur la ligne 23, en totalité depuis mi-mars 2009. Depuis février 2009, l’équipement des lignes de tramway 4, 24, 25 et 94 est programmé. Trois lignes de bus bénéficieront également du système, le 63, le 71 et la 49. En tout, 145 carrefours et 883 véhicules seront équipés pour un budget global de 8 millions d’euros : Deux-tiers sont à charge de la STIB, le solde étant financé par la Région de Bruxelles-Capitale.

Prolongements en cours ou planifiés

La motrice 7906 affichant de manière fictive, la mention "94 Sources", futur terminus de la ligne.

Le réseau de tramway de Bruxelles est en pleine expansion. En effet, de nombreux projets ont été lancés ces dernières années et sont, à ce jour, à des stades différents d’avancement (de l’étude aux travaux) :

  • Le prolongement du 94 jusqu’au Parc des Sources pour une mise en service vers 2010. À moyen terme, après de nouveaux travaux, la ligne sera prolongée jusqu’au Shopping Center de Woluwé, et à long terme, elle pourrait être prolongée jusque l’aéroport de Zaventem[27] ;
  • La création d’une ligne de tramway entre Simonis et l’UZ Bruxelles (attente du début des travaux) ;
  • Le passage d’une ligne de tramway sur l’avenue Leopold III jusqu’à la rue de Bâle[27] ;
  • Le passage d’une ligne de tramway sur la chaussée de Ninove ;
  • La desserte du site de Tour et Taxis (acquis, moyen terme) ;
  • La création d’un Tram-train ou d’un Train-tram (à l’étude)[28] ;
  • Le bouclage de la Grande ceinture Ouest, à long terme, en « tramifiant » l’actuel bus 49 ;
  • Le prolongement des lignes 39 et 44 jusque Schuman (vraisemblablement en cours d’abandon) ;
  • La desserte du Quartier Européen ;
  • Une meilleure desserte du pentagone (Bruxelles-Centre) ;
  • La conversion des lignes d’autobus 71 et en lignes de tramway ;
  • Le passage d’une ligne de tramway dans la rue de la Loi, même si peu probable, car le métro y passe déjà (lignes 1 et 5) ;
  • Le prolongement et la création de plusieurs lignes vers la périphérie. Cela pourrait se faire notamment en collaboration avec De Lijn qui, selon le plan de développement Wensnet, projette de créer de nouvelles lignes de tramway :

Annexes

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Articles connexes

Liens externes

Notes, sources et références

  1. a , b , c  et d Historique - De 1869 à 1953, stib.be.
  2. a  et b Nous Connaître : Le STIB au cœur de la ville, stib.be.
  3. Nous Connaître - Actualités : 285,8 millions de déplacements en 2008, stib.be.
  4. Historique - De 1954 à 1959, stib.be.
  5. Historique - De 1960 à 1969, stib.be.
  6. Historique - De 1970 à 1979, stib.be.
  7. Historique - De 1980 à 1989, stib.be.
  8. Historique - De 1990 à 1999, stib.be.
  9. Historique - De 2000 à 2009, stib.be.
  10. a  et b Nouvelles du réseau - Optimisation des lignes de tram 3, 4 et 33, sitb.be.
  11. Site de la STIB - Fiche Premiers et Derniers Départs [pdf]
  12. Site de la STIB - Fiche Fréquences [pdf]
  13. Préparer son voyage - Lignes CHRONO, stib.be.
  14. Nouvelles du réseau : TRAMS 33 - 55 - 56 : Rénovation de la rue Gallait, stib.be.
  15. Véhicules : Tramway, stib.be.
  16. a  et b Nous Connaître - Actualités : 95 % de feux verts pour la ligne 23, stib.be.
  17. Dossier « 30 juin : nouveau réseau tram » : Article « Bougeons mieux en tram en journée », stib.be.
  18. a  et b Nous Connaître - Actualités : La STIB commande 102 nouveaux trams, stib.be.
  19. Véhicules : Trams 7000, stib.be.
  20. Véhicules : Trams 7700, stib.be.
  21. Véhicules : Trams 7900, stib.be.
  22. Véhicules : Trams 2000, stib.be.
  23. Véhicules : Trams de Type 3000, stib.be.
  24. Véhicules : Trams de Type 4000, stib.be.
  25. a  et b Tickets, stib.be.
  26. Noctis, stib.be.
  27. a  et b Nos projets : Les Grands travaux, stib.be.
  28. La STIB à l’horizon 2020 - chap.  12 - Être inventif en envisageant un nouveau mode de transport public : le tram-train [pdf], sur le site de la STIB.


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