Ring de Bruxelles

Ring de Bruxelles
Ring de Bruxelles
BE-R0.svg
Autoroute R0 (BE).svg
Longueur 75 km (dont 62 km autoroutiers[1])
Ouverture 1956 à 1978
Ceinture périphérique Bruxelles
Réseau Réseau autoroutier belge

Le Ring de Bruxelles (en néerlandais : Grote Ring) est une autoroute servant de boulevard périphérique à l'agglomération bruxelloise. Un des premiers tronçons a été construit à la fin des années 1960 en tant que morceau de l'autoroute Bruxelles-Paris. Il était prévu au départ de créer une ceinture complète passant autour de la région de Bruxelles-Capitale via Uccle et Forest mais le coût de construction de tunnels et l'impact écologique enterrèrent le projet. Il fait actuellement un tracé autour de Bruxelles et d'une partie de son agglomération. Les communes principales se situant le long de son tracé sont : Braine-l'Alleud, Waterloo, Auderghem, Tervuren, Zaventem, Vilvoorde, Anderlecht, Beersel, Halle pour enfin retourner au départ créant un tracé d'un peu moins de 80 kilomètres.

Il s'agit d'une autoroute à grand débit avec environ 7 millions de véhicules qui l'empruntent chaque jour car elle est aussi bien utilisée pour circuler vers Bruxelles que pour transiter. Il est le point central du réseau autoroutier belge permettant de contourner l'agglomération bruxelloise[2],[3].

Sa grande densité de circulation avec près de 170 000 véhicules par jour et par kilomètre sur certains tronçons en 2006 et ses embouteillages très fréquents lui valent une mauvaise réputation[4]. Cette situation s'explique par l'importance et l'influence de la ville sur l'entièreté de la Belgique (de par sa population ainsi que son grand nombre d'emplois notamment dévolus à des milliers de navetteurs flamands et wallons). Celui-ci possède une situation géographique qui en fait le véritable point central du pays (passage obligé pour aller de l'Ardenne à la côte belge).

Sommaire

Histoire

La programmation de la construction d’une autoroute contournant Bruxelles date déjà de 1949, intégrée dans le plan autoroutier proposé par Henri Hondermacq[5]. Parallèlement aux plans détaillés créés en 1952 et approuvés par l’arrêté royal du 25 février 1959, elle devait partir des Quatre-Bras déjà existants à Tervuren pour passer au nord à proximité de l’aéroport et plus loin au-dessus du canal maritime de Bruxelles à l'Escaut en créant un viaduc pour enfin arriver à l’ouest de Bruxelles au niveau du rond-point de Grand-Bigard, pour le raccorder finalement au sud du Bois de la Cambre au niveau de la Chaussée de La Hulpe[6]. Après que, pour l'exposition universelle de 1958, la petite ceinture avait été dénivelée à l'aide de tunnels afin de conduire les gens rapidement à l'exposition universelle, on avait construit pour la même occasion un tronçon appartenant actuellement au ring situé entre les échangeurs actuels de Grand-Bigard (E40) et de Strombeek-Bever (A12)[7],[8].

Ce n'est qu'après, lors du mandat de Jos De Saeger (1965-1972) comme ministre des travaux publics que les chantiers de construction reprirent et afin de financer ces chantiers, l'« intercommunale E5 » (correspondant à l'ancienne numérotation de la E40) fut utilisée afin de construire le tronçon entre les Quatre-Bras et Diegem/Zaventem. Après la construction de cet autre tronçon, les restrictions budgétaires obligèrent à retarder la construction de nouveaux morceaux du ring. Mais malgré ces ralentissements, la totalité du tracé du ring actuel fut terminée en 1978 par la construction du gigantesque Viaduc de Vilvorde mais ce n'est que depuis 1980, par le dénivellement et la construction d'échangeurs que le ring peut être classé comme autoroutier.

Toutefois le projet d'une autoroute entre la E19 et la Chaussée de La Hulpe n'a pas pu échapper aux contestations car celle-ci aurait dû traverser le sud d'Uccle ainsi qu'un morceau de la Forêt de Soignes. Donc en 1972, Jos De Saeger dut annuler le projet. La A202 entre l'échangeur de Haut-Ittre et Waterloo, déjà planifiée fut alors rajoutée dans le tracé du ring. Mais un bouclage plus circulaire du ring aurait désengorgé le transit par le tronçon nord aujourd'hui saturé. Ce problème est toujours plus crucial et au 20e Congrès Belge de la Route en 2005, la Road Federation Belgium exigea que les autorités responsables reprennent les anciens projets.

Tableau daté des ouvertures de sections

Portion de route Date[9]
Tervuren N3 - Woluwe-Saint-Étienne E40 1976
Woluwe-Saint-Étienne E40 - Diegem A201 1974
Diegem A201 - Machelen E19 1976
Machelen E19 - Strombeek-Bever A12 1977
Strombeek-Bever A12 - Grand-Bigard E40 1958
Grand-Bigard E40 - Anderlecht 1978
Anderlecht Drogenbos 1977
Drogenbos - Haut-Ittre E19 1971
Haut-Ittre E19 - Butte du Lion 1978
Butte du Lion - Waterloo 1975
Waterloo - Tervuren N3 Milieu du 20e

Tracé

Échangeur de Haut-Ittre au Carrefour Léonard (tronçon sud-est)

Sortie vers Watermael-Boitsfort

La numérotation hectométrique débute au niveau de l’échangeur de Haut-Ittre où se situe le « point zéro » du ring[11]. Ce tronçon était anciennement classé comme autoroute belge A202 car la route prolongeant la chaussée de Malines aurait dû être prolongée par une autoroute allant jusqu'à Charleroi.

L'autoroute commence au niveau de l'échangeur en trèfle d'Ittre continue jusqu’à la première sortie, numérotée 23, desservant Bois-Seigneur-Isaac. La route se poursuit alors jusqu’à la sortie suivante, la 24 qui s’embranche sur la route nationale 27 qui reste parallèle sur environ 3 kilomètres à l’autoroute. Une bretelle d’entrée uniquement est située à environ 600 mètres plus loin permettant un embranchement unique depuis la 5. À un kilomètre environ, on trouve la sortie suivante qui dessert cette fois Braine-l'Alleud. L’échangeur numéro 26, divisé en deux échangeurs partiels, la première en venant de Tervuren dessert directement la N27 tandis que l’autre allant vers Tervuren dessert la N5 située à un croisement plus loin. Le diffuseur 26b dessert la N253 qui prolonge la nationale 27 qui s'arrête à un giratoire. On trouve entre ces deux sorties une courbe assez sinueuse causée par une autoroute non réalisée entre la «Chaussée de Mont-Saint-Jean» et l'A54 vers Charleroi. Celle-ci aurait dû être construite dans la fin des années 1970 et aurait été baptisée A5. L’échangeur 27 est un échangeur normal en diamant qui permet d'accéder au centre de Waterloo. Le diffuseur 28 résulte d’un prolongement de l'ancienne Chaussée Malines-Waterloo d’où la forme spéciale de l’échangeur. À partir de cet échangeur la route n’est plus une autoroute car ce tronçon ne correspond pas à tous les standards et aucune autre route n'effectue le même tracé. Un kilomètre et demi plus loin, on trouve un petit échangeur desservant une clinique privée et l'est de Rhode-Saint-Genèse[12]. À environ quelques kilomètres de là se trouve l'échangeur-tunnel de Groenendael qui se situe en dessous d'un carrefour entre 4 autres chaussées s'y croisant. Il a été entunnelé pour éviter de modifier la ligne de chemin de fer passant au-dessus et depuis l’extérieur, il est impossible d'apercevoir les véhicules s'y trouvant, créant parfois des accidents. On trouve entre ces deux échangeurs l'ancien hippodrome de Groenendael qui est actuellement abandonné[13]. Environ à 5 kilomètres plus loin, on trouve le célèbre Carrefour Léonard dont les directions actuelles sont actuellement limitées en provenance de la E411.

Carrefour Léonard à l'échangeur de Machelen (tronçon est)

Échangeur de Woluwé Saint-Étienne

On trouve en dessous du Carrefour Léonard un tunnel portant le même nom que l'échangeur. Le tronçon continue à trois bandes entre le Carrefour Léonard et les Quatre-Bras où passe l'avenue de Tervueren. On peut passer en surface où il y a des croisements à niveau avec des feux tricolores ou via le tunnel à 2x2 bandes qui mesure 805 mètres de long. Celui-ci évite les arrêts aux feux tricolores et se nomme Tunnel Quatre-Bras.

Un seul échangeur entre les Quatre-Bras et l'échangeur de Woluwe-Saint-Étienne donne sur une avenue importante à Wezembeek-Oppem qui va jusqu'au Square Montgomery via Woluwé-Saint-Lambert. Il est numéroté 2 car la sortie des Quatre-Bras est la première sortie de la série. On trouve ensuite l'A3-E40 autoroute très fréquentée qui permet d'aller à Louvain et Liège et le croisement de cette autoroute avec le ring se fait à Woluwe-Saint-Étienne.

Après le passage de l'échangeur de Woluwe-Saint-Étienne, on a la Route nationale 2 qui passe à proximité mais elle n'a pas d'accès direct au ring, on avance sur un grand nœud autoroutier qui est séparé en 2 chaussées dans chaque sens avec la chaussée située à gauche pour trafic express contrairement à celle de droite qui est desservie par plusieurs échangeurs desservant soit l'aéroport de Bruxelles-National, le Boulevard Léopold II ou bien encore la sortie 4 formant le prolongement vers Vilvorde du Ring 22 mieux connu à Bruxelles sous le nom de Boulevard de la Woluwe.

Après ce tronçon à 4 bandes, on arrive enfin à l'échangeur de Machelen qui est un échangeur à 4-niveaux qui aurait dû pénétrer dans le centre de Bruxelles au niveau de la petite ceinture avec 6 bandes dans chaque sens.

Échangeur de Machelen à l'échangeur de Grand-Bigard (tronçon nord)

Échangeur de Machelen

La sortie 4 située après l'échangeur de Machelen est utilisée par les gens provenant du viaduc de Vilvorde pour se rendre sur le Boulevard de la Woluwe en direction de Diegem et de Vilvorde par le centre et le contournement. Mais, cette sortie sera supprimée en 2012 car celle-ci se trouve trop près du viaduc et la traversée du boulevard est risquée et afin d'y remédier, on plaça à la fin de la bretelle des feux de circulation mais cela cause des embouteillages sur le ring car il s'agit de la seule sortie en venant d'Ostende qui dessert Vilvorde comptant près de 35 000 habitants[14],[15].

Échangeur de Grand-Bigard au virage de Forest (tronçon ouest)

Ring-Ouest au niveau de Anderlecht

Virage de Forest à l'échangeur de Haut-Ittre (tronçon sud-ouest)

Projets actuels

Doublage des voies au nord

Un plan appelé Start (en néerlandais : STrategisch Actieplan voor Reconversie en Tewerkstelling in de luchthavenregio) et en français : « Plan d'action stratégique pour la reconversion et l'emploi dans la région aéroportuaire » a pour but de doubler (de 12 à 17 voies au total selon les zones) le nombre de voies du ring nord entre les autoroutes A10 et A3 (numérotées E40 de chaque côté) afin de fluidifier le trafic et de permettre le développement de zonings industriels au nord de la capitale à proximité de l’aéroport. Deux à trois bandes supplémentaires seront construites dans le but d'absorber le trafic local tandis que les bandes de gauche seront réservées au trafic de transit en incluant seulement les échangeurs reliés aux autoroutes. Ce plan nécessitera quelques centaines d'expropriations pour commencer les grands travaux en 2009. Malgré la volonté de la Flandre, il subsiste de nombreux inconvénients aux projets tels que le Viaduc de Vilvorde qui ne peut être agrandi sauf si on en construit un autre. Autre problème, la diminution du nombre de bandes partant 4x3 bandes sur le nouveau tronçon, on arrive à 2x3 bandes après l'échangeur de Woluwé-Saint-Étienne pour enfin terminer à 2x2 bandes dans le tunnel Quatre-Bras créant ainsi un effet d'entonnoir[16],[17],[18].

Détails selon les tronçons[19]

Tunnel au sud de Bruxelles

Le projet d'un ring complet a été abandonné à cause de la commune d'Uccle. On aurait aussi créé d'autres problèmes sur les voies secondaires telles que le Boulevard du Souverain ou encore sur la E411[20].

Ce système de bouclage pourrait réduire le nombre de véhicules sur le Ring-est du Carrefour Léonard à Waterloo. Ce tracé de bouclage sud du Ring se ferait entre Drogenbos à l'ouest et le Centre ADEPS de la Forêt de Soignes à Auderghem en effectuant un trajet dans Uccle. Ce tunnel serait à double étage, possèderait 3 bandes plus des refuges et pourrait compter un bande réservée aux autobus. Cette nouvelle liaison autoroutière serait longue d'une bonne dizaine de kilomètres selon les options, mais en tous cas à double étage afin d'en limiter le coût de construction[21]. Elle reprendrait le principe du Duplex A86.

En 2007, un promoteur a proposé un tracé presque identique à l'original sauf qu'il se connecterait à la E411 actuelle et non au Boulevard du Souverain. La réaction de l'état doit être encore analysée et les financements liés à la réalisation du tunnel aussi[22].

Écologie

Éclairage des voies de circulation

Éclairage au nord à proximité de l'aéroport

Les plus grands tronçons du ring sont illuminés avec des mâts d'éclairage. Les dispositions des mâts d'éclairage sont différentes selon les deux régions principales. En Flandre, l'entièreté de l'autoroute est équipée d'éclairage. Sur la « Chaussée de Mont-Saint-Jean » située soit en Région flamande, soit en Région wallonne suivant l'emplacement, l'éclairage est intégral uniquement en Région flamande; en Région wallonne, aucun poteau d'éclairage n'est installé. Le tronçon autoroutier sud situé à proximité de Waterloo possède des poteaux d'éclairage uniquement aux sorties ou aux échangeurs. Un morceau de l'ancienne autoroute Paris-Mons désormais rattaché au ring est entièrement éclairé car étant une autoroute très fréquentée classée en tant que E19. Comme partout -selon la norme européenne-, il est obligatoire de posséder des poteaux d'éclairage centraux et latéraux aux sorties et échangeurs pour éviter un nombre important d'accidents dus au manque de visibilité des sorties et véhicules.

Celles-ci utilisent des lampes à vapeur de sodium éclairant tout aussi bien tout en économisant une quantité assez importante d'énergie.

Passage dans la Forêt de Soignes

Afin de limiter l'impact d'une autoroute dans la forêt de Soignes, le Ring-Est n'est en réalité qu'un réaménagement d'une ancienne chaussée du XIXe siècle à 2 voies sur laquelle peu de véhicules circulaient, jusqu'au XXe siècle où elle fut dédoublée et les quelques carrefours présents, furent dénivelés. À partir de ces travaux, la traversée de la route par des animaux ou par des promeneurs est rendue dangereuse aussi bien pour les automobilistes que pour les animaux/personnes qui traversent la route. Afin d'éviter que les promeneurs, cyclistes et cavaliers traversent sauvagement en passant sur la route, on leur construisit des tunnels qui passent en dessous de la chaussée formant le prolongement de certains des sentiers forestiers[23]. Mais, par contre, pour les animaux, aucun écoduc n'est construit et donc aucun passage n'est sécurisé ce qui peut donner lieu à des accidents graves. Ce tronçon du Ring-Est, passant à travers la Forêt de Soignes est classé par les Cartes Michelin comme étant une route agréable[24]

Tableau des moyennes de fréquentation

Portion de route Valeur en 2000[25] Valeur en 2006[4] Valeur en 2007[26] Variation[27]
Début du Ring-Ouest (Ophain) 45 300 51 200 52 300 en augmentation 15,45%
Waterloo (Butte du Lion) 48 600 52 000 54 000 en augmentation 11,11%
Hoeilaart 62 100 63 000 64 600 en augmentation 4,02%
Tunnel Quatre-Bras 80 900 80 700 83 100 en augmentation 2,72%
Échangeur de Woluwe-Saint-Étienne E40 141 300 147 200 150 800 en augmentation 6,72%
Échangeur de Machelen E19 122 000 106 500 104 000 en diminution 14,75%
Viaduc de Vilvorde 125 500 112 300 108 800 en diminution 13,31%
Échangeur de Strombeek-Bever A12 95 500 96 000 96 000 en augmentation 0,52%
Wemmel 149 900 165 000 167 600 en augmentation 11,81%
Échangeur de Grand-Bigard E40 112 100 118 800 121 800 en augmentation 5,98%
Anderlecht-Industrie 91 100 101 800 102 400 en augmentation 12,4%
Hal A8 66 200 91 500 93 000 en augmentation 40,48%
Fin du Ring-Est (Wauthier-Braine) 58 400 65 900 67 500 en augmentation 15,58%

Ouvrages remarquables

Entrée du Tunnel Quatre-Bras en venant de Zaventem

Tunnel Léonard

[28]

Tunnel des Quatre-Bras

Le tunnel des Quatre-Bras passe en dessous des Quatre-Bras de Tervuren et permet à la circulation de passer rapidement sans devoir s'arrêter à chaque intersection. Ce tunnel d'une longueur de 805 mètres a été inauguré en 1994[28]. Le gestionnaire du réseau y a installé un système automatique de détection des véhicules en panne après avoir mené des essais dans le Craeybeckxtunnel. Celui-ci augmente automatiquement la vitesse de ventilation si la vitesse moyenne des usagers tombe en dessous de 50 km/h[29].

Viaduc de Vilvorde

Viaduc de Vilvorde
Article détaillé : viaduc de Vilvorde.

Le viaduc de Vilvorde est le plus grand pont faisant partie du ring. En venant de Grimbergen, le viaduc passe au-dessus de la chaussée de Bruxelles, le canal maritime de Bruxelles à l'Escaut, la Senne, la chaussée de Haren, la Schaarbeeklei, l'ancienne usine de Renault, les lignes de chemin de fer 25 et 27, de Ritwegerlaan et le Boulevard de la Woluwe.

D'une longueur de 1 700 mètres, avec une hauteur moyenne de 35 mètres et une largeur de 20 mètres par sens de circulation, il est le plus long viaduc autoroutier de Belgique. Ce viaduc se maintient sur 22 piliers doubles avec une travée maximale de 162 mètres.

Celui-ci a été inauguré en 1977 et le ring extérieur, le 29 décembre 1977 de la même année. Le ring intérieur a été inauguré un an plus tard. Le viaduc était le dernier tronçon au nord qui devait encore être construit.

Actuellement, environ 110 000 véhicules par jour roulent sur le viaduc[4]. Le taux de saturation serait de près de 180 000 véhicules.

Viaduc de Wauthier-Braine

Sécurité

Il est quasiment impossible de faire un accident frontal sur le ring car l'entièreté du tracé est à doubles voire quadruples chaussées séparées par des glissières de sécurité en béton dans les tronçons normaux et entunnelés et en aluminium sur les viaducs. On a supprimé aussi les anciens tourne à gauche et les feux de circulation situés sur le Ring-Ouest dans les années 1980 afin d'éviter les embouteillages qu'ils causaient[30]. Quasiment 75% du ring est classé comme autoroute, mais entre Waterloo et Tervuren une vingtaine de kilomètres traversant la forêt de Soignes ne l'est pas mais uniquement comme route pour automobiles avec une limitation à 90 km/h à l'approche des carrefours[20].

Tracé

L'entièreté du tracé a été conçue et étudiée afin de permettre une circulation rapide sauf sur la chaussée de Mont-Saint-Jean déjà existante mais qui est rectiligne ce qui ne pose donc pas de problème de limitation de vitesse. Mais par contre, sur certaines zones du ring, telles que le viaduc de Vilvorde ou encore à proximité d'échangeurs autoroutiers importants, la vitesse y est limitée à 90 km/h pour les véhicules de moins de 3,5 tonnes et à 70 km/h pour ceux de plus de 3,5 tonnes[31]. La vitesse est aussi limitée à 90 km/h avant chaque échangeur et dans les tunnels du ring-est car il s'agit d'une chaussée dont les carrefours ont été dénivelés. Il existe aussi une zone sur le ring-est avec limitation de vitesse à 100 km/h: à Waterloo (ancien projet d'autoroute Bruxelles-Charleroi).

En 1960, Jos de Saeger alors Ministre des Travaux publics souhaite réaliser des autoroutes allant jusqu'au centre de Bruxelles. Avec prévoyance, le Ring est donc équipé d'échangeurs permettant l'accès à ces futures autoroutes, mais ce projet n'aboutit à rien mais en attendant, un échangeur à Drogenbos a été construit et ne servira jamais jusqu'à la démolition de celui-ci. Sur l'ancien emplacement de l'échangeur se sont installées des entreprises désirant s'implanter près de Bruxelles. De l'échangeur original, il ne reste qu'un viaduc desservant l'incinérateur de Forest et le virage de Forest limité à 90 km/h mais néanmoins lieu d'accidents fréquents.

Radars

Au 26 avril 2003, deux radars automatiques ont été installés au sud de Waterloo (au kilométrage 9.2 vers Ittre et au kilométrage 8.4 vers Bruxelles)[32]. Ceux-ci flashent à 120 km/h avant une courbe dangereuse limitée à 100 km/h.

Au 15 décembre 2008, un radar fixe a été installé entre la sortie Grimbergen et Wemmel. La vitesse y est limitée à 120 km/h. On trouve aussi depuis cette date un radar automatisé dans les deux sens entre les « Quatre-Bras » de Tervuren et l'échangeur de Woluwe-Saint-Étienne avec la E40.

En pratique

Annexes

Bibliographie

Références

  1. Fonction règle de Google Earth et Microsoft Autoroute
  2. Voir carte ci-contre
  3. LeVif.be, « Le ring tout proche de l'indigestion »
  4. a, b et c Service fédéral de la mobilité et des transports, « Recensement général de la circulation 2006 », page n°41
  5. Badeaux, « Les autoroutes urbaines »
  6. Reflex Chrono, « Arrêté royal du 25 février 1959 classant la voie publique "Ring de Bruxelles" projetée dans la catégorie des autoroutes »
  7. Brocante 58, « Plus de 50 ouvrages »
  8. Mouvement Réformateur, « 50 ans de l'exposition universelle de Bruxelles »
  9. Wegen-Routes, « Histoire du ring de Bruxelles »
  10. Motorway-exitlists, « R0 - Ring rond Brussel »
  11. Voir carte de l'IGN
  12. Derscheid, « Carte de l'accès »
  13. WikiMapia « Vue aérienne du champ de course et de la chaussée à droite »
  14. Het Nieuwsblad du 24 avril 2008, « Uitrit Vilvoorde net voorbij viaduct dicht in 2012 »
  15. Institut national de statistique, Relevé de la population du gouvernement fédéral au 1e janvier 2007
  16. Le Soir, « Le ring de Bruxelles va encore s'élargir »
  17. Le Soir, « Start entend dédoubler le ring »
  18. Le Soir, « Un Ring de Bruxelles au profit de la Flandre »
  19. R. Van den Broeck, « Présentation PowerPoint du 7 juin 2007 »
  20. a et b AutoroutE411, « Le R0 »
  21. Le Soir, « Un tunnel de bitume sous la forêt »
  22. La Libre, « Un tunnel sous la forêt de Soignes ? »
  23. Bernard Frippiat, « Passages souterrains et ponts dans la forêt de Soignes »
  24. ViaMichelin, « Carte montrant un trait vert collé le long de la Chaussée de Mont-Saint-Jean »
  25. Service fédéral de la mobilité et des transports, « Recensement général de la circulation 2000 »
  26. Service fédéral de la mobilité et des transports, « Recensement général de la circulation 2007 »
  27. Entre 2000 et 2007
  28. a et b « Road Tunnels in Belgium »
  29. Centre d'études des tunnels« La détection automatique d'incidents par analyse d'images video »
  30. Jean-Claude Defossé, « Le petit guide des Grands Travaux Inutiles », page 261.
  31. Photo du viaduc embouteillé avec des panneaux de limitations affichés au centre
  32. AutoroutE411, « Nouveaux radars fixes. On fait le point, en vitesse ? »

Articles connexes

Liens externes

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