Ay (commune)

Ay (commune)

Aÿ (Marne)

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Aÿ

Entrée d'Aÿ
Entrée d'Aÿ

Ay (Marne)#Héraldique
Détail
Administration
Pays France
Région Champagne-Ardenne
Département Marne
Arrondissement Épernay
Canton Ay
Code Insee abr. 51030
Code postal 51160
Maire
Mandat en cours
Dominique Lévèque
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne
Site internet http://www.ay-champagne.fr/
Démographie
Population 4 190 hab. (2006)
Densité 402 hab./km²
Gentilé Agéens
Géographie
Coordonnées 49° 03′ 22″ Nord
       4° 00′ 16″ Est
/ 49.0561111111, 4.00444444444
Altitudes mini. 68 m — maxi. 267 m
Superficie 10,43 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Ay ou Aÿ ou Aÿ-Champagne est une commune française, située dans le département de la Marne et la région Champagne-Ardenne.

Bien connu des cruciverbistes, c’est une petite ville au pied des coteaux des vins de Champagne. Aÿ-Champagne est l’une des quatre communes françaises comportant un y-tréma dans leur nom (avec Faÿ-lès-Nemours, Moÿ-de-l'Aisne et L'Haÿ-les-Roses).

Les habitants d’Ay sont les Agéens et les Agéennes.

Sommaire

Géographie

Localisation

Aÿ est une commue viticole du centre-ouest de la Marne et de la région Champagne-Ardenne. La ville est située au cœur de la vallée de la Marne, dans la plaine entre la Marne et les coteaux sud de la Montagne de Reims, à 5 km d'Épernay, à 28 km de Reims, à 32 km de Châlons-en-Champagne et à 145 km de Paris[1].

La commune s’étend sur 1 043 hectares, dont 429 hectares de vignes classées 100% Grand Cru et 288 hectares de forêt[2].

Les vignes d'Aÿ, vues depuis la RD1 entre la ville et Dizy

Communes Limitrophes

Climat

Le climat agéen est océanique dégradé. Du fait que la ville se situe en contrebas du vignoble, elle est fréquemment envahie par des sarments et des copeaux provenant de celui-ci[3]. En 2009, de violents orages ont entrainé des coulée de boue inondant la commune, phénomène rare mais pas inédit[4]. La station météorologique la plus proche est celle de Reims-Courcy, situé à 91 mètres d’altitude, à une vingtaine de kilomètres au nord de la ville, à l’autre bout de la montagne de Reims.

Données climatiques à Reims-Courcy
Mois Janv. Fév. Mars Avr. Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Année
Températures maximales moyennes (°C) 5,5 7,0 10,8 14,0 18,4 21,3 24,1 24,2 20,1 15,1 9,3 6,6 14,7
Températures minimales moyennes (°C) 0,1 0,0 2,3 3,7 7,7 10,5 12,4 12,2 9,5 6,6 2,9 1,4 5,8
Températures moyennes (°C) 2,8 3,5 6,6 8,9 13,1 15,9 18,3 18,2 14,9 10,9 6,1 4,0 10,2
Ensoleillement (h) 63 73 128 163 214 218 229 239 156 108 66 47 1705
Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 44 40 51 45 59 58 56 48 53 55 52 57 617,8
Source : Météo France – Site de Reims-Courcy.

Voies de communication

La gare d'Aÿ
Voir aussi : Gare d'Ay

Aÿ est desservie par la D1, entre Châlons-en-Champagne et Dormans, et par la D201 en provenance d’Épernay, elle est aussi traversée par la route touristique du Champagne. Elle est reliée par voie ferroviaire à la gare d'Épernay, en direction de Paris-Est et de Châlons, et à celle d’Avenay en direction de la gare de Reims. La ville est traversée par le canal latéral à la Marne et le ruisseau du Cubray, elle est séparée de Chouilly par la Marne. La commune n’accueille pas d’aérodrome mais elle se situe à moins de 10 km de celui d’Épernay-Plivot. L’artère principale d’Aÿ, le Boulevard Charles de Gaulle (D1), est équipée de pistes cyclables.

Histoire

Héraldique

Blason Blasonnement
« D'azur à la bande d'argent accompagnée de deux cotices potencées et contrepotencées d'or de treize pièces, au franc quartier de gueules chargé d'un lion d'argent. »

Les origines

Les premières traces d’habitation sur le sol de la commune remonte à la préhistoire. En effet, en 1967, lors de travaux réalisés au hameau de Warmery-Haut par la maison de Champagne Veuve Clicquot Ponsardin, a été découverte une hypogée où furent enterrés une centaine d’individus[5].

Aux alentours de 344, le vignoble agéen était déjà connu des Gallo-romains. Aÿ était sûrement au départ une villa au sens latin du terme et aurait été fondée par un dénommé Ageius, d’où le gentilé agéen.

Le village était situé entre les ponts romains de Mareuil-sur-Ay et de Dizy, et n’était donc pas un carrefour, elle s’est donc développée grâce aux voies de communications longeant la Marne qui la traversaient.

Moyen-âge et temps modernes

Maisons typiques du centre-ville

En 1024, Aÿ est rattachée au Comté de Champagne.

Après être passée au Royaume de France, la ville obtient de la part de Louis X, roi de France, une charte, confirmée par Henri IV, qui lui donne le droit à une administration autonome. Les agéens élisaient, tous les ans, leur maire et deux échevins et ce pendant 5 siècles. Le village subit plusieurs pillages durant la guerre de Cent Ans.

Au cour du XVIe siècle, des remparts et des fossés furent construits autour de la petite ville, puis démolis deux cents ans plus tard. Les fortifications prenaient notamment place aux actuels Boulevard du Nord et Boulevard Pasteur. À la même époque, malgré la présence d’une important minorité protestante, la ville fut épargnée par les guerres de religion[6].

Époque contemporaine

Même si Aÿ était acquise aux idées révolutionnaires, aucune exécution ni autre débordement n’y fut à déploré. Aÿ fut rattaché au canton d'Ay, dont elle est devenue le chef-lieu, dans le district d’Épernay qui est lui-même incorporé au département de la Marne, crée le 4 mars 1790. En 1801, le canton est rattaché à l’arrondissement de Reims[7].

Durant le XIXe siècle, la population de la ville a plus que doublé et de nombreux aménagements ont lieux : construction d’une cité ouvrière[8], creusement du canal latéral à la Marne, arrivée du chemin de fer, de l’eau courante, de l’électricité ou encore du gaz… Cependant on n’y trouve alors aucune industrie, en dehors de celle du Champagne et de scieries en bordure de forêt.

Après la demande, faite le 11 avril 1911 par le Sénat, de la suppression de l’appellation « Champagne » à certaines communes marnaises et axonaises, précédée de révélations quant au coupage du Champagne avec d’autres vins moins coûteux par les négociants, les vignerons se révoltent. Le 12 avril 1911, 6.000 personnes se massent en route pour Aÿ, là-bas ils incendient et pillent de nombreuses maisons de négoce réputées, dont la ville est le siège[9]. Le 94e régiment d'infanterie de ligne est envoyé à Aÿ pour calmer la situation.

Pendant la seconde guerre mondiale, Aÿ est touchée par des bombardements meurtriers, durant lesquels le centre-ville fut totalement détruit. Le 11 août 1944, un bombardement tue plus de 60 agéens[10]. La ville est libérée de l’occupation allemande le 28 août 1944[11].

L'usine PTPM, au bord du canal

En 1965, Aÿ cède une partie de son territoire à la ville d'Épernay, le quartier de La Villa situé en bordure de la Marne.

De nos jours, la ville fait face à la désindustrialisation et aux délocalisations. En 2009 notamment, la PTPM, ancien premier employeur de la ville, annonce la fermeture de son usine après un premier plan social et la fermeture de l’entreprise Judez en 2007[12]. Dès lors, et pour la première fois en France, plus d’un millier de contribuables, dont la sénatrice Françoise Férat et la députée Marie-Georges Buffet, décident de porter plainte contre le groupe Trèves, propriétaire de l’usine pour « utilisation frauduleuse de leurs impôts »[13].

Politique et administration

Situation administrative

Canton-d'Ay.svg
Article détaillé : Canton d'Ay.

Aÿ est le chef-lieu du canton du même nom composé des communes d’Ambonnay, Avenay-Val-d'Or, Aÿ, Bisseuil, Bouzy, Champillon, Cormoyeux, Cumières, Dizy, Fontaine-sur-Aÿ, Germaine, Hautvillers, Louvois, Magenta, Mareuil-sur-Aÿ, Mutigny, Romery, Saint-Imoges et Tauxières-Mutry.

Le canton faisait partie de l’arrondissement de Reims jusqu’à son transfert, le 1er janvier 2006, à l’arrondissement d'Épernay[14]. Il est représenté au conseil général par le maire socialiste de la ville.


Tendances politiques

Article détaillé : Politique de la Marne.

Bien que la droite y arrive en tête aux scrutins nationaux, Aÿ, ville ouvrière, vote fortement à gauche aux élections locales, avec un présence encore importante des communistes.

Au premier tour de l’élection présidentielle de 2007, le candidat de l’UMP Nicolas Sarkozy est arrivé en tête avec 28,15% des voix, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 23,33%, Jean-Marie Le Pen (FN) avec 14,48%, François Bayrou (UDF) avec 13,75% et Olivier Besancenot (LCR) avec 5,85%, aucun autre candidat ne dépassant les 5%. Nicolas Sarkozy est également arrivé en tête du second tour avec 51,24% (résultat national : 53,06%) contre 48,76% pour son adversaire socialiste (résultat national : 46,94%). La participation fut de 82,46% au premier tour et de 82,04% au second[15].

Aux élections législatives de juin 2007, les agéens, qui votent pour élire le député de la sixième circonscription de la Marne, ont voté à 43,48% pour Philippe Martin (UMP), suivi par Daniel Lemaire (PS) avec 23,88%, suivi par Karinne Jarry (PCF) avec 9,70% et Jonathan Rodrigues du MoDem avec 6,62%, aucun autre candidat n’excèdant les 5%. La participation s’élevait à 56,47%. Philippe Martin, député sortant, fut réélu au premier tour à l’échelle de la circonscription[16].

En 2008, aux élections cantonales, les électeurs ont voté à 65,76% pour le maire (PS) de la ville, Dominique Lévèque. Viennent ensuite Martine Tuffin-Lévèque, candidate du PCF avec ses 20,58% des voix, puis le MoDem Alain Gorlier et le FN Franck Rivière avec respectivement 7,97% et 5,7% des suffrages, avec une participation de 64,54%[17].

Lors élections européennes de 2009, la liste de la Majorité menée par Joseph Daul est arrivée première à 25,96%, suivi de celle de la socialiste Catherine Trautmann à 17,76%, puis celle d’Europe écologie emmenée par Sandrine Bélier à 12,25% et finalement celle du Front de Gauche avec pour tête de liste Hélène Franco à 10,49%, aucune autre liste n’a dépassée les 10 %, la participation étant de 36,40%[18].

Administration municipale

Le conseil municipal agéen est composé : d’un maire, de vingt-six conseillers municipaux (dont huit adjoints).

Hôtel de ville d'Aÿ
Groupe Étiquette Président Effectif
Ay tous Unis PS Dominique Lévêque 24
Ay : Rassemblement Citoyen de Gauche PCF Martine Tuffin-Lévèque 3

Lors des élections municipales de mars 2008, Dominique Lévêque, maire d’Aÿ depuis 1989[19] a été réélu dès le premier tour avec 73,15% des suffrages soit 1 193 voix contre 26,85% des suffrages soit 438 voix à liste communiste menée par Martine Tuffin-Lévèque. Sur les 2 788 inscrits, 1 797 personnes se sont déplacés aux urnes, soit une participation de 64,45 %. D’autre part, 9,24 % des électeurs (166) ont voté blanc, sûrement à cause de l’absence d’une liste de droite[20].


Liste des maires d’Aÿ

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1959 1976 Jean Collery MRP puis UCDP Sénateur, Conseiller général
1989[22] en cours[23] Dominique Lévêque PS Conseiller général

Intercommunalité

Aÿ est le siège de la communauté de communes de la Grande Vallée de la Marne depuis sa création en 1992. La communauté de communes regroupe 12 communes (Avenay-Val-d'Or, Aÿ-Champagne, Champillon, Dizy, Fontaine-sur-Aÿ, Germaine, Hautvillers, Mareuil-sur-Aÿ, Mutigny, Nanteuil-la-Forêt, Saint-Imoges, Tauxières-Mutry) du sud du parc naturel régional de la Montagne de Reims et elle compte un peu plus de 11.000 habitants en 2006. Elle est présidée par le maire de la commune Dominique Lévêque.

L'avenue Victor Hugo, avec vue sur la Montagne de Reims

Jumelages

Population et société

Démographie

Évolution de la population

Évolution démographique
(Source : EHESS[7] et INSEE[25])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 516 2 593 2 548 2 507 2 727 2 810 3 130 3 415 3 302
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 268 3 395 3 573 4 149 5 063 5 396 6 075 6 701 7 061
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7052 7 391 7 212 7 911 7 267 6 995 6 666 6 272 6 806
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
6 682 4 884 4 883 4 773 4 318 4 315 4 190 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Vers 1800 la population stagnait, puis elle a peu à peu augmenté, jusqu'aux années 1870 où, suite au début de l'industrialisation, Aÿ devenant une ville ouvrière, la population a doublée en trente ans, passant de 3 573 en 1866 à 7 061 en 1896, puis elle s'est remise à augmenté plus légèrement jusqu'au pic de 1921, cette année-là on dénombrait 7 911 agéens. Par la suite, la population ne cessa de décroître, surtout après 1964 lorsque la commune céda le quartier de La Villa, jusqu'alors appelé La Villa d'Aÿ et peuplé d'environs 1 500 habitants, à la ville d'Épernay.

Histogramme de la population de 1793 à 2006

Pyramide des âges

Pyramide des âges d'Aÿ en 2006 en nombre d'habitants[26]
Hommes Classe d'âge Femmes
153  75 à plus  399
306  60 à 74  327
408  45 à 59  437
425  30 à 44  434
314  15 à 29  335
329  0 à 14  321
Pour comparaison avec la population de la Marne[27]
Hommes Classe d'âge Femmes
15 251  75 à plus  28 027
31 349  60 à 74  36 349
56 917  45 à 59  59 761
58 254  30 à 44  58 264
60 417  15 à 29  58 602
52 711  0 à 14  49 937

Enseignement

La ville d’Aÿ fait partie de l'académie de Reims[28].


Festivités

Fête Henri IV

Tous les deux, le premier week-end de juillet, Aÿ fête le roi Henri IV qui disait : « Si je n’étais roi de France, je voudrais être sire d’Aÿ  ». Lors de cette manifestation, défilé, dégustations, expositions et animations sont proposés aux 25 000 visiteurs[30].

Autres festivités

La ville accueille également le Festival Francophone des Mots Croisés et une fête du Cheval en juin.

La fête patronale agéenne a lieu le deuxième dimanche de septembre.

La commune organise aussi Le Mai Musical durant lequel un concert de musique classique a lieu, chaque vendredi, à l'église Saint-Brice.

Personnalités liées à la commune

Nés à Aÿ 
Ayant vécus à Aÿ 
Morts à Aÿ 

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu moyen par ménage agéen est de 15 710 € par an, ce qui la situe dans la moyenne nationale de 15 027 € par an[31].

Le taux de taxe d'habitation pour la commune est de 16,92% en 2003[32] et passe à 21,98% en 2006[33]. La taxe professionnelle était, quant à elle, de 9,89% en 2003. La ville totalise 2 492 foyers fiscaux dont 1 454 sont imposables [34].

Immeubles vus depuis le canal

Logement

En 2007, la ville d'Aÿ comptait 1 921 logements dont 113 vacants pour 1 799 ménages. 93,6% des logements sont des résidences principales, en effet, seuls neuf sont des résidences secondaires.

Les maisons représentaient 57,6% des logements et les appartements 42,0%, de plus, une résidence principale y possédait environs 4 pièces. 52,8% des Agéens étaient propriétaires de leur logement alors que 44,4% en étaient locataires.

37,5% des résidences principales que comptait la commune dataient d'avant 1949, 56,5% ont été construites entre 1949 et 1999 et 6% après 1999[35].

Emploi

La commune d’Aÿ fait partie de la zone d’emploi d’Épernay.

La population active totale de la commune s’élève à 1 924 (en 2006). Le taux d'activité entre 15 et 64 ans est de 73,9 %. On dénombre 171 chômeurs, cette même année. En 1999, Aÿ a un taux de chômage s’élevant à 8,7 %, inférieur à la moyenne nationale qui était de 12,9 %, sept ans plus tard, le taux de 8,9%[26].

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Aÿ 2,7 % 6,3 % 5,6 % 14,0 % 29,4 % 42,1 %
France 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[36]

Culture et patrimoine

Église Saint-Brice

L’église Saint-Brice d’Aÿ est un édifice de style gothique datant des XV et XVIe siècles. Elle est classée (monument historique) depuis 1942[37]. La commune y organise tous les ans un festival de musique classique, au cours du mois de mai[38]. Le monument possède un grand orgue de style baroque français datant de 1749 qui fut restauré en 1991[39].

La ville fait partie de la paroisse Saint Vincent du Val d’Or, regroupant également les communes d’Avenay-Val-d'Or, Fontaine-sur-Aÿ, Mareuil-sur-Aÿ et Mutigny[40].

Autres monuments

Villa Bissinger

La villa Bissinger, ancien hôtel particulier du XIXe siècle, accueille, au cœur du vignoble champenois, le siège de l’Institut International des Vins de Champagne, ayant pour vocation d’animer des activités d’information et d’initiation à la connaissance des vins de Champagne[41].

Pressoir Henri IV

On y trouve aussi le pressoir Henri IV, une maison à colombage typiquement champenoise située au centre de la ville.

Logo du PNR

Sentier des Musardines

Le canal latéral à la Marne, à Aÿ

Ce sentier, inauguré le 5 juin 2004, permet aux touristes de découvrir la ville, son histoire, ses maisons de champagne (etc.) grâce à des panneaux explicatifs. Il existe deux itinéraires distincts : le premier dure 1h30 pour 3 3 km et passe par le vignoble tandis que le second d’une heure pour 2 1 km, reste en ville[42].

Patrimoine naturel

Aÿ est membre du parc naturel régional de la Montagne de Reims depuis sa création, en 1976 . Située à l'extrême sud de la Montagne de Reims, dans la vallée de la Marne, la ville est, avec ses 4 190, la plus peuplée des 69 commues que compte le parc.

La ville a obtenue sa troisième fleur au concours des villes et villages fleuris de 2008[43].

Voir aussi

Liens internes

Commons-logo.svg

Liens externes

Sites officiels

Cartes

Notes et références

  1. Distances à partir d'Aÿ-Champagne – Site de la commune
  2. Présentation de la ville – Site de la commune
  3. Intempéries - La Marne, entre inondations et coulées de boue TF1.fr
  4. Ay : Orages de grêle / 200 maisons touchée – L’Union
  5. Bulletin de la Société préhistorique française – 1967
  6. Historique - Site de la commune
  7. a  et b EHESS Cassini - Notice de la commune
  8. Base Mérimée
  9. Images du pillage ici
  10. Dizy – Montagne Val-d’Or
  11. Le monument à la mémoire des résistants socialistes marnais au Cimetière du Nord à Reims
  12. Aÿ / Le couperet est tombé PTPM, c’est fini : 133 salariés sur le carreau – L’Union
  13. PTPM : 1 200 signatures et une enquête en cours
  14. Fiche de la commune d'Ay - INSEE
  15. Scrutin présidentiel de 2007 - Ay
  16. Élections législatives de juin 2007 - Ay
  17. Élections Cantonales de 2008 - Ay
  18. Élections Européennes de 2009 - Ay
  19. Dominique Levêque repart avec une équipe renouvelée – L’Union
  20. Résultats des municipales à Aÿ – Le JDD
  21. Les élus – Site de la commune, consulté le 26 septembre 2009
  22. Article de L’Union sur les municipales à Aÿ
  23. Liste des maires de la Marne au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
  24. Les jumelages avec les villes de… - Site de la commue
  25. Population municpale 2006
  26. a  et b INSEE dossier local – commune d'Aÿ – juin 2009
  27. INSEE dossier local – département de la Marne – juin 2009
  28. Académie de Reims
  29. Ecoles- Site de la commune
  30. Winetourismfrance.com
  31. Données sur le site linternaute.com
  32. Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts
  33. Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts
  34. Données sur le site officiel de la direction générale des Impôts
  35. Chiffres de l'INSEE sur le site www.annuaire-mairie.fr
  36. Données démographiques d'après l'INSEE publiées par linternaute -
  37. Base Mérimée
  38. Mai – Site de la commune
  39. Orgue – église St-Brice d’Ay
  40. Saint-Brice – Montagne Val-d’Or
  41. Site de l'Institut International des Vins de Champagne
  42. Patrimoine – Site de la commune
  43. Palmarès 2008 du 49e concours des villes et villages fleuris. Consulté le 23 septembre 2009.
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