- Supporters du Paris Saint-Germain
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Les supporters du Paris Saint-Germain Football Club encouragent et soutiennent le club de football français du PSG. Ce club étant le seul club de football d'Île-de-France à jouer en Ligue 1 et du fait de la population concernée (plus de 11 millions d'habitants), les supporters du PSG sont nombreux et divers dans 100 départements français, dans le continent européen et même dans le monde[1].
Sommaire
Kop of Boulogne
Les débuts du Kop
Le Kop de Boulogne, ou plutôt le « Kop of Boulogne » (abréviation KoB) est né le 2 août 1978 suite à une modification de tarification au Parc des Princes. Depuis le 18 septembre 1976, les jeunes supporters du PSG étaient massés en tribune K : le « Kop K ». Ce Kop K rassembla jusqu'à 500 jeunes supporters. La localisation de ce Kop en tribune K puis dans la tribune Boulogne tient à l'existence d'une carte de « jeune supporter » très peu chère et donnant accès à cette tribune K, et aussi au fait que les joueurs s'échauffaient alors systématiquement devant la tribune Boulogne. Cette tradition était née le 10 novembre 1973 à l'occasion du premier match du PSG dans la nouvelle enceinte du Parc des Princes. Il faut attendre 1998 pour voir le PSG s'échauffer devant le virage Auteuil. Bien vite pourtant, le PSG reprend ses échauffements devant la tribune Boulogne.
Le Kop K est également actif en déplacements, comme le signalent nombres d'articles des programmes de matches du club. En janvier 1977, suite à des débordements lors du déplacement à Nancy (3 cars + environ 150 « indépendants »), on se penche sur le « problème » des déplacements… Cette problématique du KOP K, le virage Boulogne en hérite. Les Associés (70-72) étaient un minimum de 150 supporters pour chaque déplacement et un maximum de 1.200 à Lille en janvier 1972. Lors de ces premiers déplacements parisiens en Province, nombre d'« incidents » en tribune ou à la sortie des joueurs sont déjà à signaler.
L'hymne du KOP K est Au Parc des Princes, sur l'air de Nini Peau de Chien (à la Bastille…) : « Au Parc des Princes on aime bien le PSG, ils sont si forts et si sportifs (« rageurs » à l'origine), on aime bien, qui ça ? Le PSG ! Où ça ? Au Parc des Princes ! » (première publication dans le programme de match du 24 janvier 1978, PSG-Rouen).
Kop of Boulogne
Les modèles du Kop K puis du Kop Of Boulogne sont, dès l'origine, britanniques. Le choix même du terme « Kop » qui désigne la tribune des supporters en anglais est adopté en référence au Kop d'Anfield. Les finales de Coupes d'Europe des clubs champions au Parc en 1975 (Leeds United) et 1981 (Liverpool FC) offrent l'archétype du modèle britannique aux jeunes supporters du PSG : exubérance, anomie[pas clair] et violence. L'anomie a le vent dans le dos à Paris en 1978, mouvement punk oblige, et il n'est pas très étonnant de voir Boulogne essayer de suivre ce modèle britannique.
Les artifices les plus divers sont d'usage dès 1980 au KOB afin de mettre l'ambiance : fumigènes, chlorate, corne de brume, écharpes, drapeaux, bâches, et autre voile. La première voile géante couvrant la tribune « bleue » (1er étage) du KOB entre en service en 1981. Côté chants, le KOB est très productif avec plus d'une centaine de chants et slogans différents en usage dès le début des années 1980.
C'est dans le virage Auteuil que se retrouvent massés les supporters du PSG à l'occasion de la finale de la Coupe de France 1982. C'est presque un match à l'extérieur pour le KOB qui peut alors compter sur 1 000 à 1 500 supporters. Ce match reste notamment dans les mémoires pour l'invasion du terrain par les supporters du PSG durant plus d'une heure. Basile Boli, alors fervent supporter du PSG, était du nombre[2].
Entre 1978 et 1985, la tribune Boulogne reste largement ouverte aux supporters adverses, et les incidents sont très nombreux avec ces derniers et aussi avec les forces de l'ordre. Ainsi, les supporters de la tribune Boulogne adoptent les habitudes des hooligans britanniques et défrayent rapidement la chronique ; les déplacements deviennent ingérables dès la saison 1981-82. C'est le début de la réputation de la tribune Boulogne comme une tribune dure. Cette réputation se confirme à l'été 1982 qui voit l'apparition en tribune des premiers skinheads. Au cours de ces années, les incidents vont en se multipliant.
La finale de l'UEFA à Bruxelles en 1985 est marquée par le drame du Heysel : plusieurs dizaines de personnes trouvent la mort dans un affrontement entre les supporters de Liverpool et ceux de la Juventus. Cet événement aura un fort retentissement médiatique et fera découvrir au grand public, francophone notamment, le problème du hooliganisme. À Paris, la tribune Boulogne est fermée aux supporters adverses et la seconde période en tribune G rouge est interdite au KOB. La combinaison de ces deux modifications va fixer le KOB dans la tribune Boulogne.
La vague ultra
La saison 1985-1986 voit l'émergence du premier groupe Ultras : les Boulogne Boys. Cette association débute ses activités dès septembre 1985 et dépose ses statuts en décembre 1985[3]. Les Boys profitent d'une série d'actions stupides d'éléments incontrôlés du KOB en début de saison. Plusieurs stades, dont ceux d'Auxerre et Nice sont en effet vandalisés. Ces actions qui entraînent l'annulation de déplacements des supporters parisiens (au Havre par exemple en septembre 1985) sont sévèrement condamnées par des supporters du KOB et les Boulogne Boys profitent de ce fort sentiment de rejet, quelques mois après le drame du Heysel, pour voir le jour. Francis Borelli et l'ensemble du club, Luis Fernandez au premier chef, encouragent cette création[4]. Très vite, pourtant, des problèmes de personnes éclatent chez les Boys, donnant le jour dès mars 1986 à d'autres groupes comme les Gavroches et les Firebirds. Ces divisions freinent pourtant l'ascension du mouvement ultra dans le virage Boulogne. De nombreux incidents émaillent dès lors la tribune entre les tenants des écoles britanniques et italiennes.
Il existe un groupe féminin, les Girls, depuis le milieu des années 1980, premier groupe ultra féminin fondé en France.
L'ère Canal+
Le KOB lâche clairement Francis Borelli en 1990-1991 et pèse alors de tout son poids dans la balance pour provoquer un changement de direction. Depuis le titre de champion de France en 1986, en championnat, la moyenne de spectateurs baisse, rendant d'autant plus visibles et incontournables les réactions hostiles des hooligans. Si le PSG a perdu la moitié de ses spectateurs en cinq ans, le KOB fait de la résistance avec un effectif qui se stabilise au millier de membres actifs. Dans le même temps, l'OM connait une réussite sportive accompagnée d'une importante activité en tribune. Le KOB applaudit ainsi l'arrivée de Canal+ à la tête du PSG.
Avec l'arrivée de Canal+ aux commandes en 1991, le « problème Boulogne » est clairement en tête de liste. Afin de casser le KOB, Canal+ propose aux Ultras de s'installer dans le virage Auteuil, subventions à la clé. Supras, Lutece Falco et autres Dragons (futur Tigris Mystic) en profitent pour voir le jour. Les anciens groupes du virage Boulogne comme les Boys, les Rangers et les Gavroches restent dans le virage Boulogne. Cette scission réduit efficacement la violence dans le virage Boulogne, tandis qu'une rivalité s'instaure entre les deux tribunes. Les fouilles et contrôles désormais multiples sont mis en place pour limiter la violence. Un contrôle systématique d'identité est même instauré durant plusieurs saisons à Boulogne.
Médiatisés, les incidents du PSG-Caen de l'été 1993 marquent les esprits : les supporters de Boulogne expulsent des CRS de la tribune[5]. Le haut de la tribune étant en travaux, les supporters se retrouvent dans la section basse, en « Boulogne rouge ». Depuis l'origine du KOB, cette partie de la tribune avait toujours été négligée par les supporters ; on risquait d'y recevoir sur la tête les divers jets émanant du haut de la tribune. Cette période prend fin avec ce match PSG-Caen, et le refus de certains membres durs du KOB d'abandonner cette partie de tribune à la fin des travaux. C'est l'acte de naissance de « Boulogne Rouge ». Le virage Boulogne est alors scindé en cinq secteurs (2 en bas, 3 en haut), et jusqu'en 1998, d'énormes verrières barrent la tribune. Les contrôles avant d'accéder au virage Boulogne sont encore renforcés. La situation reste en l'état jusqu'à la Coupe du Monde.
Pratiquant à l'occasion la mode du tifo, sans grand enthousiasme toutefois, les supporters du virage Boulogne radicalisent leurs chants avec l'opposition PSG-OM. « Cuits cuits cuits, les Canaris sont cuits » des années 1970 et 1980 est remplacé par « la Bonne-Mère est une Salope ». Le KOB pratique également dans le détournement de chants adverses… Le chambrage de l'adversaire ne se limite pas à l'OM, mais seul ce club rival a droit à un traitement « gras ». Face à Lens, les fans parisiens se contentent ainsi d'un simple « Germinal ! Germinal ! Germinal ! ». En province, les supporters adverses ont droit à des « Paysan ! Paysan ! Paysan ! ». Les supporters bordelais sont rentrés dans le jeu, et ont bâché « Fier d'être paysan » puis, la saison suivante, « Paysans II : le retour ».
Mettant de côté les divisions Boulogne-Auteuil, les supporters du PSG s'unissent à l'automne 2004 pour dénoncer notamment la nouvelle politique de sécurité du PSG. Un site web voit même le jour en janvier 2005, sous tutelle des associations de la tribune Boulogne et du Virage Auteuil. D'abord très complet, il ne décolle pas et ferme fin mars 2005. Les supporters maintiennent une grève des encouragements jusqu'au 14 mai 2005. La signature d'une convention exigée par les supporters entre eux et le club et l'éviction du responsable de la sécurité, du président et de l'entraîneur désamorcent le conflit.
Virage Auteuil
Les débuts
Contrairement au Kop de Boulogne, le Virage Auteuil n'est pas une tribune très active au niveau de ses supporters jusqu'au début des années 1990, hormis de nombreux abonnés dès la fin années 1970, plus spectateurs que supporters. « Auteuil rouge » fut, à l'occasion (PSG-Juventus de Turin 1983, par exemple), réservé aux supporters adverses.
C'est à Auteuil que se retrouvent massés les supporters du PSG à l'occasion de la finale de la Coupe de France 1982.
Avec l'arrivée de Canal+ aux commandes en 1991, le « problème Boulogne » est clairement en tête de liste. Canal+ propose aux ultras de s'installer dans le Virage Auteuil, subventions à la clé. Supras (1er groupe du Virage Auteuil, dès le 26 octobre 1991), Lutèce Falco (après un crochet par la tribune K bleue à l'automne 1991)[6] et autres Dragons (absorbés plus tard par les Tigris Mystic) en profitent pour voir le jour. Les anciens groupes de Boulogne comme les Boys et les Gavroches restent dans le Kop de Boulogne. Cette scission réduit efficacement la violence dans le Kop de Boulogne, tandis qu'une rivalité s'instaure entre les deux tribunes.
Contrairement au Kop de Boulogne, le Virage Auteuil prend comme modèle l'Italie et ses ultras, avec des animations des tribunes à l'occasion de l'entrée des joueurs sur le terrain. Lors de la demi-finale de coupe d'Europe contre l'AC Milan, la tribune organise une chorégraphie feuilles qui sera élue par la réputée société italienne T.I.F.O. (vente d'écharpes, t-shirts et autres matériel destinés aux supporters) comme le meilleur tifo européen de la saison 1994-1995.
En déplacement, les deux tribunes font jeu égal dans le nombre de membres. Boulogne est majoritaire jusqu'en 1995, rejoint ensuite par le Virage Auteuil. En effet, si les déplacements sont longtemps restés l'apanage des indépendants du Kop et des cars organisés par le club (supporters officiels), les associations systématisent de plus en plus l'organisation de cars de groupe, avec pour objectif d'être présents partout où le PSG joue. Pour les finales sur terrain neutre toutefois, Boulogne aligne toujours un contingent plus imposant que le Virage Auteuil.
Le répertoire des chants de la tribune est varié, et ressemble bien entendu à celui du KOB : beaucoup de chants à consonance anglaise dont le fameux Let's go, mais aussi le Oh ville lumière sur l'air de Flowers of Scotland. Le reste des chants provient d'Italie, dont le répertoire s'est agrandi au fur et à mesure que la tribune a pris de l'importance. Quelques chants propres sont même à signaler, comme par exemple celui entonné sur l'air de Milord d'Edith Piaf, véritable hymne du Virage Auteuil, ou bien encore Paname Paname Paname ! inventé lors de ces dernières années.
Après l'abandon du versement de subventions par le club en 1997, le Virage Auteuil découvre l'indépendance, avec un léger réchauffement des relations Boulogne-Auteuil. Un des signes du rapprochement est la mise en place de chants en écho entre les deux tribunes, impensable avant cette date (PSG-Toulouse en 2000).
Les relations inter-groupes d'Auteuil semblent être au beau fixe, l'ensemble des groupes de la tribune parvenant à s'unir pour défendre des idéaux communs, tel que le retour du maillot historique bleu-blanc-rouge-blanc-bleu initié par Daniel Hechter lors d'un PSG/Lille à l'orée de la saison 2001-2002.
L'ascension
Aux alentours de l'an 2000, un projet tente d'unir les principales associations du Virage Auteuil afin de former un Collectif Virage Auteuil ou C.U.R.V.A (Collectif Ultras Rassemblant le Virage Auteuil - la Curva veut dire « virage » en italien). Son but est de permettre à la tribune de disposer de plus de fonds pour les tifos, et de poids face au club. Cependant, le projet n'aboutira pas, certaines associations préférant l'indépendance (Lutèce Falco & Tigris), et celui-ci n'étant réalisable qu'avec l'ensemble des groupes. Les premières tensions apparaissent entre les pros-VA et les anti-VA.
En mars 2001, le Paris SG, d'ores et déjà éliminé de Ligue des champions, reçoit « pour l'honneur » le club turc de Galatasaray, réputé pour ses supporters passionnés. Les premiers incidents éclatent hors du stade, lorsque des supporters turcs sont agressés par des hooligans. Ainsi, durant le match des petits incidents éclatent entre le haut de la tribune Auteuil Bleu et la partie jouxtant la tribune F, injures de part et d'autre, jet de bouteilles d'eau. Mais c'est la tentative d'arrachage de la bâche « Supras For ever » des supporters turcs de la tribune G qui va mettre le feu aux poudres. Les supporters du PSG, déchaînés, cassent la barrière séparant les deux camps et, bien plus nombreux, agressent physiquement les Turcs. Un groupe de cinquante hooligans s'introduit dans le stade et envahit la tribune G ; les agents de sécurité attendent pendant un quart d'heure les renforts des forces de l'ordre pour intervenir[7]. Après cette rencontre, de nombreux supporters du PSG seront interdits de stade, voire, pour certains, condamnés à de la prison. Le PSG sera quant à lui condamné à disputer deux matchs européens dans un rayon de plus de 500 kilomètres et à une forte amende. Le PSG purgea sa peine au Stadium de Toulouse pour ses matchs de Coupe Intertoto à l'été 2001.
Après une longue période de guerre puis une phase de détente, la guerre Boulogne-Auteuil se rallume en mai 2003 lors d'incidents à Auxerre. Ce match fait suite à la réception de Rennes au Parc des Princes, rencontre placée sous le signe du 10e anniversaire des Tigris Mystic[8]. Parmi les diverses animations, une banderole géante : « l'avenir est à nous » ; crispations au Kop de Boulogne qui pour la première fois sent son hégémonie fragilisée. La réponse se ne fait pas attendre. Trois jours après, pour le dernier match de la saison, les Parisiens se déplacent à Auxerre. Les Tigris sont fortement représentés en tribunes et « poursuivent » les festivités de leurs dix ans. Peu avant la mi-temps, les indépendants du Kop de Boulogne descendent à l'étage inférieur du parcage (Boulogne étant en haut, Auteuil en bas) et s'en prennent immédiatement aux Supras sous le regard des Tigris dans la confusion la plus totale[9]. Le contingent d'indépendants ce jour-là avait vu le retour de bon nombres d'anciens du Kop. De plus, bon nombre de Supras reprocheront par la suite l'attitude des Tigris. L'épilogue de cette fin de saison mouvementée se déroulera au Stade de France pour la finale de la Coupe de France 2003 où Auteuil et Boulogne occupent la même partie de tribune. Les incidents ne tarderont pas, Boulogne est à l'initiative de la charge contre les Viragistes[10] qui, une fois n'est pas coutume, se montreront parfaitement unis (à l'exception des Karsud, neutres jusqu'alors) et prendront une petite revanche sur la violente intrusion des indépendants la semaine précédente au stade l'Abbé-Deschamps.
La rivalité apparaît entre l'association des Tigris Mystic et Boulogne, tandis que d'autres préféreront rester plus ou moins neutres (Lutèce Falco, Authentiks, Supras et consorts). Cette crise ne dure pas malgré quelques dérapages en déplacement durant la saison 2003-2004 (incidents au Mans et Strasbourg, puis apparition des séparations Auteuil-Boulogne lors de la finale de la Coupe de France au Stade de France contre Chateauroux en mai 2004). En 2004-2005, l'union de l'ensemble des associations du Parc contre la politique de sécurité engagée par les autorités et le club évitera les tensions. Cette saison verra cependant quelques incidents majeurs lors d'un PSG-Metz fin 2004 où une centaine de fumigènes et de fusées seront allumés et certains lancés sur la pelouse. Le club sera ainsi condamné à disputer un match à huis clos au Parc des Princes contre Bastia en février 2005. Lors du déplacement à Saint-Étienne, près de 400 supporters du PSG seront même contraints de rester sur le parking du stade car ceux-ci refusaient le principe de billets nominatifs avec présentation de la Carte Nationale d'Identité.
Les incidents inter-groupes reprennent en septembre-octobre 2005 (au Mans & à Auxerre), et se multiplient en Île-de-France (avant PSG/Nantes & après PSG/Nancy et Le Mans/PSG) et à l'extérieur jusqu'en janvier 2006[11]. Lors d'un déplacement à Lens pour affronter Vermelles en Coupe de France, le bus des Tigris est attaqué par des indépendants de Boulogne et des Karsud. Des Tigris décident alors de mettre leur association en sommeil en janvier 2006[12] afin d'être déchargé de tout matériel superflu et ainsi répondre au mieux aux violences des indépendants.
Les Boulogne Boys sont souvent présentés comme l'association la plus impliquée, mais ce sont plutôt les indépendants de la tribune Boulogne qui ne supportent qu'une association relativement récente affiche des messages du type : « L'avenir est à nous ! » C'est d'ailleurs ce slogan, utilisé en mai 2003 par les Tigris à l'occasion de leur anniversaire qui a mis le feu aux poudres. Malgré la mise en sommeil des Tigris, les incidents se poursuivent. Le déplacement à Nantes en mars 2006 2005-2006 : des Tigris, venus en voitures, attaquent des casuals du Kop de Boulogne dans une station service[13]. Quelques semaines plus tard, la dissolution est annoncée le 27 juillet 2006[14].
Symbole de la différence culturelle qui sépare les tribunes Boulogne et Auteuil, les coursives du Virage Auteuil étaient entièrement taguées et graffées de 2005 à 2010 (fresques orientées style hip-hop en rouge, alors qu'en bleu le style ressemble plus à de la bande dessinée) tandis que l'arrière-boutique du Kop est plus « britannique ». Cependant, suite à une saison délicate dans les relations entre le club et ses supporters à cause notamment d'un fait tragique (un supporter parisien est décédé dans la nuit de mercredi 17 à jeudi 18 mars 2010, après un tabassage le 28 février 2010 en marge d'un match Paris Saint-Germain - Olympique de Marseille), la direction du PSG a changé la politique d'abonnement du club et a fait repeindre les coursives du virage Auteuil afin d’en faire disparaître les fresques et les tags (Dont certains étaient dédiés à des supporters décédés...).
Depuis novembre 2007, un petit groupe sans étiquette particulière tente d'animer Auteuil rouge, en reprenant les chants de l'étage, mais aussi à l'aide de drapeaux et étendards, et se déplace très régulièrement. Communément appelé Auteuil Rouge jusqu'à l'été 2009, le groupe prend alors le nom de Grinta Paris et adopte une tête de gorille en guise de logo. Suivant la tendance du Virage, les Grinta ont orienté la tribune vers le style ultra avec un capo, des tifos, étendards au nom du groupe, pyrotechnie, etc. Les membres de la Grinta entretiennent d'excellentes relations avec les Supras et les Authentiks.
Suite aux différents affrontements entre certains pensionnaires du Kop de Boulogne et du Virage Auteuil, Robin Leproux met en place un plan sécurité dont la finalité est de pacifier les tribunes du Parc, dont il faut le rappeler n'ont jamais été le théâtre d'incidents (qui se déroulaient en dehors du stade). La mesure principale étant le placement aléatoire uniquement pour les anciens abonnés des tribunes G, K, Auteuil et Boulogne. La grande majorité de ces anciens abonnés boycottent désormais le Parc des Princes
Le plan sécurité
Alors que tout déplacement de supporters parisiens est interdit à partir de février 2010 via des arrêtés préfectoraux interdisant la présence de supporters parisiens dans la ville où se déroule le match, les associations d'Auteuil se mettent en sommeil. Le 8 mai 2010, alors que le PSG fête les 14 ans de sa victoire en Coupe des Coupes en 1996, le quotidien Le Parisien révèle l'application d'un plan sécurité visant à pacifier le Parc des Princes. Les principales mesures sont la disparition des abonnements, le placement aléatoire pour l'achat des billets en tribune Auteuil, Boulogne et G, la disparition de la vente des places en tribune latérale et l'apparition de grilles de séparation en tribune Auteuil Rouge et Bleu[15].
Une cinquantaine de supporters parisiens se rejoignent immédiatement devant le siège et demandent de rencontrer des responsables. En vain, ils sont rapidements encerclés par la police qui procède à des vérifications d'indentité et interpelle une partie du contingent.
Le match Paris SG/Montpellier du 15 mai 2010 marque la fin d'une période. Afin de protester face à l'arrivée du plan, un millier de Parisiens effectuent une marche peu avant le match. Le match est l'occasion pour l'ensemble des pensionnaires des deux tribunes historiques de clamer leur hostilité envers le président Leproux. A la 75e minute, des dizaines du fumigènes sont allumées au sein du Virage Auteuil et sont jetées sur la pelouse. C'est le début du baroud d'honneur des viragistes qui assureront une ambiance impressionnante. A la fin du match, un sit-in est alors assuré. Une partie des abonnés du Virage Auteuil et de la tribune G reste spontanément à leur place et refuse de quitter les lieux. Pareil côté Boulogne. Sous la pression des stewards, les résistants sont évacués peu après minuit[16].
Le plan sécurité est annoncé officiellement durant la période estivale 2010. Les différents entités appellent alors au boycott du Parc des Princes. Certaines continuent malgré les arrêtés préfectoraux leur interdisant toute présence de supporters parisiens à l'extérieur, à se déplacer, se positionnant au sein des tribunes locales, la tribune visiteurs étant réservée uniquement aux personnes ayant effectué le déplacement officiel.
Certains matchs au Parc des Princes sont par ailleurs l'occasion pour certains groupes de pouvoir contester le plan au sein même du Parc : Paris SG/Rennes est l'occasion pour les anciens supporters du Kop de Boulogne de contester le plan. Ils se positionnent en tribune J Rouge. Paris SG/Monaco concernera Boulogne (toujours en J Rouge) et également une partie de la tribune Auteuil au sein de la tribune H (Rouge et Bleu).
Le PUC ("Paname United Colors") qui rassemble les membres des associations Supras Auteuil, Authentiks et Grinta, appelle de son côté le boycott total des matchs du Paris Saint-Germain, à domicile au Parc des Princes comme à l'extérieur.
Durant l'été 2011, le PSG change d'actionnaire : Colony vend le club qu fonds d'investissement QSI. Robin Leproux est démis de ses fonctions[17]. Le plan sécurité reste inchangé, excepté la réapparition des abonnements (toujours en aléatoire). Concernant les matchs à l'extérieur, il est de nouveau possible d'acheter des places en tribune visiteur de manière individuelle.
Dès le 1er match, 2 anciennes sections des Supras Auteuil (K-Soce Team et Microbes) investissent la tribune H Bleu bas afin de contester le plan sécurité.
Les tribunes latérales
Le supportérisme actif des tribunes latérales n'a jamais suscité un véritable engouement chez les fans parisiens. Dans les années 1990, les Capitals et autres Incorrigibles Gaulois avaient bien tenté l'expérience mais sans franc succès. Issus du milieu des années 1990 les Hoolicool ainsi que les Titi-Fosi n'ont jamais réussi à fédérer complètement leur tribune ou à imposer un style là où Auteuil et Boulogne s'expriment chacun dans un registre assez différent.
Un sursaut d'activité est à noter en 2001, lorsque quelques supporters issus de différentes composantes du Parc des Princes décident de continuer l'ambiance du Virage Auteuil en tribune G bleu sous le nom « Authentiks[18] ». Tribune assez hétéroclite, car jusqu'à présent composée de supporters sensibles aux animations et à la ferveur du Virage mais aussi de spectateurs passifs voire, sur certains matchs, de « supporters » adverses n'hésitant pas à provoquer Auteuil. Devenu officielle aux yeux du Paris Saint-Germain en 2002, les Authentiks connaissent en quelques années une progression assez impressionnante (nombre de membres, animations, matos, etc...) sous l'aile du Virage Auteuil et plus particulièrement des Supras avec qui ils entretiennent d'excellentes relations. En 2003 apparaît les Puissance Paris. Après des tentatives infructueuses en I rouge, puis en H rouge, les supporters Puissance Paris investissent la tribune G rouge mais ne connaissent pas la même progression que leur voisins de l'étage, les Authentiks.
Nés peu avant le regain des tensions entre le Virage Auteuil et le Kop of Boulogne, ces associations restent neutres et passives face aux divers incidents même si victimes par-ci par-là de « dommages collatéraux » liés aux affrontements surtout à l'extérieur. Les Authentiks (ATKS) et les Puissance Paris (PSP) fonctionnent sur le modèle associatif d'Auteuil à savoir qu'ils suivent la tendance « ultra » italienne : chants en continu, pyrotechnie, bâche visible à domicile comme à l'extérieur, drapeau, tifo, etc., et leur composition est largement cosmopolite.
Suite à la disparition des Tigris Mystic en 2006, les groupes de la tribune G (surtout les Authentiks du fait de leur nombre) sont de plus en plus souvent assimilés à Auteuil et subissent au même titre les menaces en provenance du Kop de Boulogne. Il est à noter qu'ils sont également de plus en plus présents lors des dernières confrontations : une forte solidarité entre les Authentiks et les Supras Auteuil existe, mettant quelque peu à l'écart les Lutèce Falco souvent neutres dans ces tristes événements.
En fin d'année 2006 est apparue en tribune K bleu la Brigade Paris (Brigade Diabolik à l'origine), association reconnue presque immédiatement comme officielle par le club (nombre de supporters jugent cette décision comme pour le moins étrange). Inscrite dans la mouvance ultra. La Brigade Paris est apolitique[19].
Incidents
Principaux incidents survenus en marge des matchs du Paris Saint Germain (liste non exhaustive) :
- 15 mai 1982 : invasion (pacifique) du terrain pendant une heure lors de la finale de la Coupe de France.
- 18 octobre 1989 : affrontements très violents entre les supporters parisiens et les ultras de la Juventus. Les cars des tifosi sont détruits[20].
- 1989 : lors d'un match contre Toulon, les supporters du PSG démontent certaines installations du Parc.
- octobre 1991 : à la suite d'une défaite au Parc face à Toulon, les supporters de Boulogne deviennent violents. Importants affrontement avec les forces de l'ordre.
- 28 août 1993 : 10 CRS blessés par des supporters de la tribune Boulogne lors de PSG-Caen.
- 11 avril 1995 : 146 personnes sont interpelées et 9 policiers sont hospitalisés suite à des bagarres lors de la demi-finale de Coupe de France PSG-OM[21].
- 13 octobre 2000 : un supporter de l'OM de 18 ans est paralysé à vie après avoir reçu un siège venant de la tribune supérieure du Parc des Princes lors de PSG-OM[21].
- 13 mars 2001 : 56 supporters turcs blessés dont 24 hospitalisés, 9 interpellations et match interrompu au bout de 20 minutes suite à des affrontements dans les tribunes lors de PSG-Galatasaray SK.
- 26 octobre 2002 : 60 interpellations (30 OM 30 PSG) lors de PSG-OM.
- 25 janvier 2003 : 43 interpellations (40 om 3 PSG) lors de PSG-OM.
- 9 mars 2003 : 27 blessés, 1 hospitalisé lors de PSG-OM.
- 23 décembre2003 : Affrontements entre des jeunes supporters du Virage Auteuil et les forces de l'ordre à la fin du match PSG-Nice qui feront usage d'un canon à eau et de gaz lacrymogènes pour disperser les ultras[22].
- 18 décembre 2004 : Une centaine de fumigènes est allumée dans les virages du Parc des Princes lors du match PSG-Metz pour protester contre la politique répressive de la direction du club. Des incidents éclateront aussi au sein de la Tribune Boulogne où les supporters tenteront de lancer une buvette par dessus les gradins[23].
- 1er octobre 2005 : 85 interpellations après des affrontements entre supporters parisiens (Tigris Mystic et Boulogne Boys) en marge du match Le Mans / Paris SG.
- 29 avril 2006 : 2 blessés lors d'affrontements aux abords du Parc lors de PSG-OM[21].
- 23 novembre 2006 : un supporter parisien est tué par un policier à la fin du match PSG-Hapoël Tel-Aviv (voir ci-dessous « L'affaire PSG - Hapoël Tel-Aviv »).
- 30 mars 2008 : Certains supporters de la Tribune Boulogne dévoilent une banderole envers les Lensois. La gravité de cet acte a été identifié et sanctionné par le club. (voir affaire de la banderole su Stade de France)
- 18 décembre 2008 : 1 supporter hollandais blessé à la hache lors d'affrontements en marge du match PSG-FC Twente[21](ce qui s'avèrera n'être qu'une rumeur). Violents incidents avant le coup d'envoi dans le quartier de St-Michel.
- 26 octobre 2009 : Très violents affrontements dans la ville de Marseille aux alentours de la gare St-Charles et à proximité du Vieux-Port. Au total 16 arrestations et 1 supporter du PSG renversé par une voiture en marge du match OM/Paris-SG, annulé par la Ligue de Football professionnel quelques heures avants le coup d'envoi pour cause de Grippe A. chez certains joueurs du PSG[21].
- 5 décembre 2009 : Incidents lors de Bordeaux / Paris SG, un membre du PSG Club Angers (affilié idéologiquement au Kop de Boulogne) pénètre dans la zone réservée aux ultras d'Auteuil avec un t-shirt frappé d'une croix celtique[24].
- 16 janvier 2010 : Lors de Lille/Paris SG, les hooligans de la Tribune Boulogne chargent violemment les ultras du Virage Auteuil[25]. De nombreux actes racistes en provenances des hooligans de Boulogne seront constastés sous les yeux des forces de l'ordre, sans conséquences[26].
- 28 février 2010 : 7 arrestations et 1 supporter décédé à l'issue du match PSG-OM. Environ une heure avant le coup d'envoi, 200 indépendants du Kop de Boulogne décident d'attaquer (insultes racistes à la clef) les membres du Virage Auteuil.
Les « Indéps » (appellation donné à la frange violente du Kop de Boulogne) et des membres du Virage Auteuil s'affrontent assez violemment devant le Virage Auteuil, sous le regard de la Police et aux C.R.S présents en très grand nombre ce soir là[27]. Un membre de la « Casual Firm Paris » est alors lynché par des membres du Virage Auteuil, il décèdera près de 2 semaines après le match après avoir été plongé en coma artificiel[28]. À la fin du match, des incidents mineurs éclatent entre environ 150 jeunes supporters de la tribune Boulogne et les forces de l'ordre. À la suite de ce classico, près de 200 interdictions de stade (IDS) seront prononcées par la police.
L'affaire PSG – Hapoël Tel-Aviv
Le soir du 23 novembre 2006 pour le compte de la deuxième journée de la phase de poule de la Coupe UEFA, le PSG affronte le club israélien de l'Hapoël Tel-Aviv à domicile et subit une défaite 4-2 dans une ambiance malsaine et tendue, émaillée de provocations réciproques[29]. D'après le journal l'Équipe, vers 22 h 40 à l'issue de la rencontre, un supporter juif, Yaniv Hazout, aurait été pris à partie par plusieurs individus hooligans parisiens[30] aux abords du stade, lui adressant des insultes antisémites et le menaçant physiquement. Antoine Granomort, gardien de la paix d'origine antillaise et membre ce soir là du Service régional de la Police des transports parisiens, s'interpose. Un attroupement (« une foule de plus en plus hostile » d'après Philippe Broussard, journaliste à L'Express[31]) d'une centaine de personnes autour de la scène se crée près du dépôt de bus de la RATP. Selon sa version des faits, Antoine Granomort, bousculé par les supporters, aurait perdu l'équilibre ainsi que ses lunettes, et aurait été pris de panique. Il tire vers 22 h 53 un coup de feu sans sommation, qui blesse grièvement Mounir Bouchaer au poumon et tue Julien Quemener d'une balle en plein cœur, tous les deux présents lors du match. D'après d'autres témoignages[32], il aurait tiré posément, dans le calme. « C'est un flic ! » crient les assaillants, toujours d'après Philippe Broussard[31], qui entend également des cris tels que « sale nègre », ou « Bleu blanc rouge, la France aux Français ! ». L'arme eut donc pour effet de révéler la profession de Granomort mais aussi d'attirer la foule, obligeant le policier à se réfugier dans le Mac Donald's à côté de la bouche de métro Porte de Saint-Cloud. Après la destruction des vitres du restaurant par des supporters, les forces de l'ordre sont intervenues pour disperser ceux qui tentaient de s'y introduire.
Les dénonciations politiques et sportives sont multiples[33]. L'ensemble de la tribune Boulogne est montrée du doigt, tandis que le procureur de Paris, Jean-Claude Marin, déclare[34] dès le lendemain, dans la matinée du 24 novembre, que la légitime défense est retenue en faveur du policier, avant même qu'ait été effectuée une enquête de l'Inspection générale des services. Pour Libération, « La tribune Boulogne, qui abrite les plus ultras des supporters parisiens, dont certains se sont faits comme spécialité, entre autres, de pousser des cris de singe dès qu'un joueur noir touche le ballon[35] ». Des supporters du PSG manifestent en hommage au mort, parlant de « Pouvoir assassin », ce qui fait dire à Pierre Marcelle dans la page « Rebonds » de Libération qu'ils revendiquent un « droit à la ratonnade[36] ». Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, annonce la dissolution immédiate des clubs de supporters qui « ne se désolidarisant pas de mouvements racistes ou d'actions violentes » et annonce que la tribune « Boulogne rouge » sera fermée jusqu'à nouvel ordre[37], tandis que Marie-George Buffet demande à ce que le PSG joue à huis clos et Françoise de Panafieu à ce que le PSG ne perçoive plus la subvention annuelle de la mairie de Paris estimée à 2,3 millions d'euros.
En Europe des banderoles de sympathie ont fleuri sur l'ensemble des pelouses italiennes (Milan, Livourne, Parme, etc.), espagnoles (Séville, Barcelone, etc.), roumaines (Craiova, Bucarest, etc.), tchèques (Liberec), croates (Split), belges (Charleroi), suisses (Lausanne, Sion, etc.), grecques (Panathinaïkos), des fleurs furent envoyées par des supporters de Chelsea et de Porto.
En France, le mouvement ultra s'est aussi montré solidaire en demandant qu'une « véritable enquête » soit lancée comme connaître la vérité sur une hypothétique bavure policière. Lors du Nantes-PSG suivant le drame, des supporters nantais sont venus prendre part à la marche silencieuse du cortège parisien en leur offrant une gerbe de fleur. À Saint-Étienne par exemple, on a pu voir « que justice soit faite pour Julien et Mounir » ou « Trop de répression, pas de justice » pouvait-on voir affiché à Reims. Ainsi de Marseille à Lens, de Brest à Toulouse, tous les stades sans exception ont affiché une banderole en la mémoire du défunt. Dans certains stades, comme par exemple à Strasbourg, les supporters se voient interdits d'afficher des messages de condoléances et de soutien, les banderoles sont arrachées par les stadiers et les policiers.
Afin de célébrer une dernière fois la mémoire du supporter décédé, l'association des Boulogne Boys organisa « une marche silencieuse et non revendicative » le dimanche 3 décembre, lors du report du match Paris SG-Toulouse, de la place de l'Europe jusqu'au dépôt de bus de la RATP où Julien Quemener est mort suite au coup de feu d'Antoine Granomort.
Les pouvoirs publics ont pris l'initiative d'interdire de stade les fauteurs de trouble avec obligation de pointer au commissariat les jours de match. Avant PSG-AEK Athènes du 22 février 2007, ils sont 204 sur les 300 bien connus des Renseignements généraux.
Il est à noter qu'au moment des faits, Antoine Granomort était sous le coup d'une mise en examen pour escroquerie et dénonciations mensongères. Il a été pour ces faits condamné le 3 avril 2007 à cinq ans de prison avec sursis puis révoqué de la police[38] six mois plus tard.
Le 7 mai 2009, l'enquête semblait rebondir avec la publication dans la presse des conclusions du rapport d'expertise balistique et criminalistique en date du 25 mars 2009. Ce rapport remis à la juge d'instruction Nathalie Dutartre établit que l'auteur du coup de feu était debout et a tiré à l'horizontale, confirmant ce qu'a toujours affirmé Mounir Boujaer qui assistait à la reconstitution du 12 juin 2008. Selon Me Gilbert Collard, l'avocat de Mounir Boujaer, « ces conclusions permettent de contester la thèse de la légitime défense[39] ».
Le 29 septembre 2010, le parquet de Paris a cependant requis un non-lieu général entérinant la thèse de la légitime défense d'Antoine Granomort[40]. Le 15 février 2011, Nicolas Blot, le juge d'instruction de Paris, a suivi les réquisitions du parquet en confirmant le non-lieu[41]. La cour d'appel de Paris confirme le non-lieu le 7 octobre 2011[42].
L'affaire de la banderole au Stade de France
Le 29 mars 2008, au cours de la finale de la Coupe de la Ligue contre le RC Lens, des supporters du PSG affichent pendant quelques minutes une banderole faisant allusion au film de Dany Boon : « Pédophiles, chômeurs, consanguins : Bienvenue chez les Ch'tis[43] », déclenchant une série de protestations.
Le 3 avril, les associations de supporters Boulogne Boys, Gavroches et Rangers annoncent sur RMC info leur probable auto-dissolution afin de devancer toute interdiction qui pourrait être prononcée par le Ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie[44].
Deux semaines après l'affaire de la banderole anti-Ch'tis, les Lutece Falco ont décidé de changer de cible en déployant une banderole s'en prenant aux médias, dimanche soir lors de Paris-SG - Nice au Parc des Princes (2-3) : « Démagogie, désinformation, hypocrisie, sensationnalisme, antiparisianisme : bienvenue chez les médias ».
Le 17 avril 2008, après les avis favorables de la Commission nationale consultative pour la prévention des violences dans les enceintes sportives, Michèle Alliot-Marie, Ministre de l'Intérieur dissout les Boulogne Boys[45]. À la suite de cette affaire, le PSG sera exclu de la Coupe de la Ligue pour la saison 2008-2009, mais sera finalement réintégré après l'appel qu'il effectua auprès du tribunal administratif de Paris[46]. La FFF a fait appel de cette décision mais il est rejeté en octobre 2008 par le conseil d'État[47]. Du coup, la commission supérieure d'appel de la FFF élabore de nouvelles sanctions[48] sans donner de suite.
En janvier 2011, le tribunal de Bobigny sanctionne cinq supporters du PSG à de la prison avec sursis, des amendes et des interdictions de stade d'un an[49].
Fraternisations et rivalités
Les supporters du PSG fraternisent à l'occasion avec les supporters adverses. La première du genre eut lieu en septembre 1984 à l'occasion du match de coupe d'Europe face aux Écossais de Heart of Midlothian FC soutenus par 3 000 fans venus d'Édimbourg. La Auld Alliance franco-écossaise explique en partie cette fraternisation. La réaction positive et festive des supporters écossais face à leur équipe qui s'inclina 4-0 ce soir là au Parc, força également le respect des Parisiens. Autre club écossais qui suscita des scènes de fraternisation à l'aller comme au retour : le Celtic FC en 1995. En 1997, les supporters du Liverpool FC sont reçus comme des rois au Parc ; à cette occasion, une banderole gigantesque « Welcome to legendary fans » fut déployée à Auteuil. De même l'accueil fut très chaleureux lors de la manche retour à Anfield. Derniers clubs en date ayant engendré des scènes de fraternisation : Derry City FC en septembre 2006 et Panathinaïkos en novembre 2006 au Parc des Princes après que ces derniers eurent longuement chanté en la mémoire de Julien Quemener, décédé après le match contre l'Hapoël Tel-Aviv.
De fait, il n'existe que trois réelles rivalités impliquant le PSG : avec l'Olympique de Marseille et la Juventus. La rivalité franco-française avec l'OM repose avant tout sur la classique opposition Paris/Province. Le problème avec la Juventus remonte au tout premier match opposant les deux clubs en Coupe d'Europe en 1983[50]. De très violents incidents mirent aux prises ce soir-là les supporters des deux clubs, et depuis lors, les oppositions PSG-Juventus, qui tournent systématiquement à l'avantage des Italiens sur le terrain, sont marquées par des incidents. Il y eut huit matches PSG-Juve en coupes d'Europe entre 1983 et 1997 et un en match amical en 2004.
En 2007, lors d'un match de Ligue 1 face à Sedan, des supporters néerlandais du FC Utrecht se sont déplacés pour en découdre avec les supporters parisiens[51].
Les principaux groupes de supporters
Virage Auteuil
- Karsud (Auteuil Bleu Centre)
- Kriek Paris 1999 (Auteuil Bleu Porte Gauche)
- Les Titans (Auteuil Bleu Gauche)
- P.U.C ⇒ Paname United Colors ⇒ Collectif et non une association. Celui-ci regroupe les anciens Supras Auteuil, Grinta et Authentiks.
Kop of Boulogne
- Gavroches (Boulogne Bleu B2)
- Rangers Paris 1995 (Boulogne Bleu B2)
- Paris Assas Club (Boulogne Bleu B1)
- C.F.P. - Casual Firm Paris (Boulogne Rouge R1, Boulogne Bleu B1)
- Section Cigogne (Boulogne Bleu B1)
- Dirty Squad Paris
- Old firm
Tribune Paris
- Hoolicool 1993 (K Rouge)
- Brigade Paris 2006 (K Bleu)
- Authentiks 2002 (Tribune G Bleu 21)
Tribune présidentielle Francis-Borelli
- Les Amis du PSG (B Rouge)
- PSG Grand Sud (dép. 77, 75, 78, 91, 95, 45, 60) (B Bleu Bas)
- Titi Fosi 1995 (A Bleu Porte A21)
PSG Clubs
- PSG Club Angers[52] (Boulogne Bleu B1)
- PSG Club Aude
- PSG Club Auvergne
- PSG Club Avignon[53]
- PSG Club Belgique Belgique
- PSG Club Cameroun Cameroun
- PSG Club Est[54]
- PSG Club Eure (Vikings 27) (K Rouge)
- PSG Club Gers - Sud Ouest[55] (G Rouge)
- PSG Club Guadeloupe
- PSG Club Haute-Saône
- PSG Club Île de la Réunion[56]
- PSG Club Indre
- PSG Club Londres (Kop of London)[57] Angleterre
- PSG Club Marne (Boulogne Bleu B1)
- PSG Club Martinique
- PSG Club Meuse
- PSG Club Montréal Canada[58]
- PSG Club Morbihan
- PSG Club New York City[59] États-Unis
- PSG Club Nièvre[60]
- PSG Club Nord-Pas-De-Calais (North Sharks)[61] (Boulogne Bleu B1)
- PSG Club Rhône[62]
- PSG Club Saône-et-Loire[63],[64]
- PSG Club Section Pays-Haut[65]
- PSG Club Var P.A.C.A[66].
Groupes dissous
- Army Korps (1991/1993) (Boulogne)
- Auteuil Fanatics (1991/1992)
- Authentiks Paris 2002 (2002/2010) (G Bleu)
- Boulogne Boys (1985/2008) (Boulogne) (le Conseil d'État a rejeté le 2 mai 2008 le recours déposé par l'association contre le décret de dissolution du 17 avril 2008, pris après avis de la Commission nationale consultative de prévention des violences lors des manifestations sportives[67])
- PSG Club Liban ( Liban) - dissous en juillet 2006
- Block B (1994/1994) (Boulogne)
- Brigad Panam (Boulogne)
- C.P.P. - Commando Pirate Paris (1986/1994) (Boulogne)
- Capitals (K Bleu)
- Chelsea Firm (Boulogne)
- Commando Loubard (2003-2010) (Boulogne)
- Crazy Gang (Auteuil Bleu)
- Dragon's (1993/1997) (Auteuil Rouge)
- Faction Occulte (Boulogne)
- Firebirds (1986/1993)
- Génération parisienne (Boulogne Bleu B1)
- O.C.B.(Boulogne Rouge R1 1998-2001)
- C.K. Casual Klan
- Headhunters (Boulogne)
- I.B.B. (Boulogne Bleu)
- I.B.R. (1994-2000) (Boulogne Rouge avant séparation du KOB)
- Incorrigibles/Irréductibles Gaulois (1991/1992)
- Kaos Paris
- Layache (Boulogne Bleu B2-B1)
- Legion Celte Paris (Boulogne Rouge R2)
- Lutèce Falco 1991 (Auteuil Bleu Gauche) (Sections : Irish Clan 1994, Vieux Lutece, Baby Squad) (association mise en sommeil suite aux incidents du PSG-OM du 28 février 2010, puis auto-dissoute le 18/05/2010)
- M.P. Milice Paris (2006-2010) (Boulogne Bleu B1)
- Old Firm (Boulogne)
- P.S.C.
- Grinta Paris SG (2009/2010) (Auteuil Rouge)
- Paris 95
- Paris Jussieu Club
- Parisii (Boulogne Rouge R2)
- Pitbull Kop (1989/1992) (Boulogne)
- Puissance Paris (2002-2010) groupe autodissous
- Red Fighters Paris / Paris Tout Puissant / Fanatiques Paris (28/12/2010-11/01/2011: groupe mis en sommeil)
- R2 Paname (Boulogne Rouge R2)
- S.K. (Boulogne)
- Sexion R2 (Boulogne Rouge R2)
- Supras Auteuil 1991 (1991/2010) (Auteuil Bleu Droite)
- Sus Scrofa (1993-1995)(Auteuil Bleu)
- Tigris Mystic (1993/2006) (Auteuil Rouge) - groupe autodissous le 27 juillet 2006 suite à des affrontements avec le KOB.
- Union Casual Paris (Boulogne)
- Unité Amok (Auteuil Bleu Porte Droite)
- Young Firm Paris
Les principaux chants au Parc des Princes
Les différents chants entendus au Parc des Princes sont relativement nombreux et sont, pour la plupart, inspirés des chants que l'ont retrouve dans les curva italiennes. Cependant, le KOB tentera à son tour de reprendre des chants longs entendus dans les stades anglais. C'est ainsi qu'est né par exemple Oh ville lumière inspiré directement de l'hymne écossais Flower of Scotland.
Par conséquent, on retrouve à la fois des chants courts, des chants plus longs, avec ou sans paroles et qui peuvent être accompagnés ou non de roulements de tambours.
Chants des supporters parisiens[68] Chants courts Chants longs Les fans célèbres
Le PSG est également soutenu par des personnalités, souvent dans la « corbeille », dans la tribune présidentielle.
Citons ici ceux qui ne se contentent pas de se faire voir au Parc mais qui sont ouvertement supporters du PSG : 113, Adamo, Claude Askolovitch[69], Pit Baccardi, Ramzy Bédia, Jean-Paul Belmondo[70], Paul Belmondo, François Berléand[71], Louis Bertignac[72], Olivier Besancenot[73], Booder[74], Malek Boutih, Patrick Bruel, Francis Cabrel, Guy Carlier[75], Christophe Chenut[74], Patrick Chesnais, Elie Chouraqui, Virginie de Clausade, Julien Clerc, Michel Cymes[74], Gérard Darmon, Cécile de Ménibus[76], Dominique de Villepin, Jamel Debbouze, Christophe Dechavanne, Laurent Delahousse, Jean-Luc Delarue, François-Xavier Demaison, Loránt Deutsch, Diam's, Yakhouba Diawara, Dida[74], Mouss Diouf, Christophe Dominici, Pierre Dorian, Ladji Doucouré[77], Michel Drucker[74], Guillaume Durand, André Dussollier[78], Nicolas Duvauchelle, Pascal Elbé[79], Gad Elmaleh, Fabrice, Dominique Farrugia, Luis Fernandez, Stéphane Freiss[80], Fabien Galthié, Richard Gasquet[81], Florian Gazan, Florian Genton, Élodie Gossuin[82], Grégoire, Virginie Guilhaume, Stéphane Guillon[83], Cyril Hanouna[84], Hubert Henno, François Hollande, Thomas Hugues[74], Francis Huster[85], JoeyStarr[86], Éric Judor, Philippe Labro[74], Jean-François Lamour, Bernard Laporte[87], Samuel Le Bihan, Jean-Luc Lemoine, Michaël Llodra[88], Philippe Lucas, Enrico Macias, Adrian Mannarino[89], Paul-Henri Mathieu, Max, MC Jean Gab'1, Ménélik, Pierre Ménès[90], Gérard Miller, Mister You, Hervé Morin[91], Vincent Moscato, Nagui, Yannick Noah, Thomas N'Gijol[92], Christian Ollivier, Fabien Onteniente[93], Tony Parker, Passi[74], Valérie Pécresse[94], Fabien Pelous, Mickaël Pietrus, Cédric Pioline[95], Stéphane Plaza, Marco Prince, Teddy Riner[96], Daniel Riolo, Rohff, Frédéric de Saint-Sernin, Gérard Saillant[74], Henri Salvador[97], Nicolas Sarkozy[98], Kool Shen[99], Jules Sitruk, Sinik[100], Omar Sy[74], Jean Tiberi, Patrick Timsit, Bruce Toussaint[101], Manuel Valls, Robbie Williams[102], Michaël Youn[103], Valery Zeitoun[74], Roschdy Zem[104], Sexion d'Assaut, Marion Aydalot, Mustapha El Atrassi Chantal Jouanot. Cette liste partielle ne prend pas en compte les footballeurs ou ex-footballeurs.
Anecdotes
- Pourtant originaire du Sud-Ouest, Francis Cabrel est un inconditionnel du PSG depuis les années 1970. Ce dernier a même annulé au dernier moment un concert au Zénith de Paris pour assister à un PSG-Barcelone (15 mars 1995).
- Henri Salvador disposait de quatre places à vie au Parc des Princes. Il a profité d'une offre durant la présidence de Daniel Hechter : 10 000 francs pour un abonnement à vie. Henri Salvador en a pris quatre.
- Répondant à la question « Par amour, seriez-vous prêt à renoncer à supporter le PSG ? » (émission de télévision Le Grand Journal, sur Canal+ le 11 avril 2006), Loránt Deutsch indiqua : « Non ! Il faut qu'elle s'adapte ! ».
- Alors qu'il est question pour Pierre Lescure de produire avec Canal+ le prochain film de Terrence Malick, lors de leur première rencontre en 2001 les premiers mots du réalisateur américain sont : « Monsieur Lescure, il est fondamental que le Paris Saint-Germain reste au Parc des Princes et ne déménage pas au Stade de France. Le Parc des Princes est l'âme du PSG. S'installer au Stade de France reviendrait à dévoyer l'histoire de ce club. »[105]
Filmographie
- Hooligans : football, l'état de siège, téléfilm documentaire sur le hooliganisme, centré en partie sur le cas OM-PSG.
- PSG : 40 ans de fièvre, téléfilm sur les 40ans d'histoire du Paris SG, par Canal+
Notes et références
- Supporters au bout du monde
- Basile Boli, ancien footballeur.
- Naissance des Boulogne Boys
- Luis Fernandez - Hommage aux Boulogne Boys
- Caen/Paris SG 1993 - Incidents
- Naissance des Lutèce Falco
- François Vignolle, « Les incidents de PSG-Galatasaray étaient programmés », dans Le Parisien, 21 mars 2001 [texte intégral (page consultée le 15 novembre 2010)].
- « Animations des X ans des Tigris Mystic 1993»
- « Incidents Boulogne/Auteuil - Auxerre/Paris SG 2002/2003 »
- « Final de Coupe de France 2003 - Incidents»
- http://www.liberation.fr/sports/010114359-le-plus-grave-d-une-longue-serie-d-incidents Paris SG, série d'incidents
- Mise en sommeil des Tigris
- Nantes/Paris SG Station services, incidents
- tm93.com
- Détails du Plan Leproux.
- Sit-In en tribunes après Paris SG/Montpellier 2010
- Robin Leproux limogé.
- Authentiks, 5 ans après.
- Site internet Brigade Paris
- (it) Il Gruppo, Fighters, Turin, mars 1999
- V. B., « Quinze ans d'échauffourées », dans Le Parisien, no 19996, 19 décembre 2008, p. 2 (ISSN 0767-3558)
- « Paris SG/Nice - 2002/2003 - Incidents, extrait du DVD des Supras Auteuil 1991 ».
- Paris SG Metz 2004, incidents
- Incidents Bordeaux / Paris SG 2009/2010
- « Incidents en tribune visiteurs lors de Lille/Paris SG 2009/2010 »
- « Résumé de Lille/Paris SG - 16/01/2010 »
- « PSG: Le monde à l'envers - So Foot »
- « Yann L., 38 ans, victime d’un lynchage », le 2 mars 2010, par Stéphane Sellami, sur leparisien.fr.
- Que la France soit ! - Liste des derniers articles parus sur villepin.over-blog.com
- 25 novembre 2006, page 2 « Scénario d’une tragédie ». L'Équipe,
- Un supporter du PSG est mort sur lexpress.fr, 24 novembre 2006, L'Express, 24 novembre 2006.
- On aurait perdu contre Sedan ça aurait été pareil sur 20minutes.fr, 24 novembre 2006
- Responsables sportifs et politiques s'insurgent d'une seule voix sur liberation.fr, 24 novembre 2006
- Le Parisien, 25 novembre 2006, « Le procureur retient la légitime défense pour le policier »
- PSG : vers la dissolution des groupes de supporteurs violents ? sur liberation.fr, 24 novembre 2006
- Le droit à la ratonnade sur liberation.fr, 28 novembre 2006
- PSG : la tribune de Boulogne fermée jusqu'à nouvel ordre sur figaro.fr, 28 novembre 2006
- Antoine Granomort révoqué de la police sur figaro.fr, 23 octobre 2007
- Supporter tué au Parc des Princes : l'enquête rebondit sur figaro.fr, 7 mai 2009
- foot - Affaire Quemener Non-lieu requis sur equipe.fr, 29 septembre 2010
- Non-lieu pour Granomort sur lequipe.fr, 15 février 2011
- Non-lieu confirmé dans l'affaire du supporter parisien tué en 2006 sur lemonde.fr, 07 octobre 2011
- « Banderole anti-Ch'tis : début de l'enquête policière » Europe 1.
- « Foot - C. Ligue - PSG - Dissolution de 3 associations », L'Équipe, 4 avril 2008.
- « Les Boulogne Boys sont dissous », 20minutes.fr
- Foot - Coupe Ligue - Le Paris-SG réintégré 14/08/2008
- Rejet de l'appel de la FFF requis
- Banderole anti-Ch'tis: la FFF planche
- Banderole anti-Ch'tis : peines clémentes pour des supporteurs du PSG
- Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe et s'inclina 2-2, 0-0. Le PSG affronta la Juventus lors des huitièmes de finale de la
- Sedan/Paris SG 2007 incidents
- Site officiel du PSG Club Angers
- PSG Club Avignon
- PSG Club Est, Alsace, Lorraine, Franche-Comté
- Site officiel de PSG Club Gers
- Fan Club Réunion du PSG
- Article sur PSG Club "London"
- PSG Club Montréal
- PSGNewYorkFans - Club de Supporters du PSG à New York
- http://www.psg.fr/fr/Article/003001/Article/46166/Robin-Leproux-rencontre-les-PSG-Clubs
- PSG Club Nord Pas-de-Calais, le Nord est avec toi !
- PSG Club Rhône
- Blog de psgclubsaoneetloire71
- PSG Club Saône-et-Loire - Fil Info
- PSG Club Pays Haut 54
- psgclubvarpaca.com - Accueil
- Bulletin officiel du Ministère, N°2008-05 (mai 2008), 5 octobre 2008 [lire en ligne] Décret du 17 avril 2008 portant dissolution d'une association (NOR IOCD0809764D) et ordonnance du Conseil d'État publiés dans le
- PSG.fr - Rubrique « Les chants du PSG »
- On refait le match, émission du lundi 16 avril 2007.
- 100% PSG N°28 de mars-avril 2004, page 18, supporter historique club, Jean-Paul Belmondo s'est vu offrir une place à vie en tribune présidentielle du Parc.
- Interview de François Berléand sur Lyon-capitale.fr. « Dans la mesure où je suis supporter du PSG...»
- 100 % Foot, Émission du dimanche 3 février 2008.
- Le Parisien du 29 avril 2006, page 3, « Paris, c'est mon équipe, ma ville »
- [1]
- Le Foot Paris de décembre 2007, interview de Guy Carlier
- [2]
- Le Parisien du 8 décembre 2006, page 16, « je continue à supporter le PSG »
- Le Parisien du 24 avril 2005, page 34, « je suis un supporter du club »
- PSG TV reportage du 22 avril 2008
- Eurosport, Émission du vendredi 27 avril 2007. 22h30 C l'heure du foot!,
- Le Parisien du 14 décembre 2006, page 3, « je viens au Parc des Princes dès que je le peux, même s'il a beaucoup de policiers et peu de résultats »
- Le Parisien du 11 février 2007, page 34, « elle supporte le PSG »
- Le Parisien du 29 avril 2006, page 3, « je suis pour Paris, bien sûr »
- PSG TV interview de Cyril Hanouna
- Le Parisien du 2 décembre 2006, page 3, « supporter historique du club »
- Vikash Dhorasoo et JoeyStarr par Laurent Ruquier On n'est pas couché, Interview de
- PSG TV avant match PSG-Lens (Coupe de la Ligue 2008)
- 100% PSG de janvier 2007, page 19, « je suis un pur Parisien et les exploits des Rouges et Bleus ont bercé mon enfance »
- Fiche ATP d'Adrian Mannarino
- Toutelatele.com, Interview de Pierre Ménès
- 100% Foot, M6 émission du 22 novembre 2010
- 100% Foot, Emission du 2 mars 2009
- Le Parisien du 29 avril 2006, page 3, « moi, c'est Paris »
- Le Grandes Gueules, RMC émission de mai 2007
- Le Foot-Spécial PSG, N°1 d'octobre 2004, page 28, « je suis supporter du PSG depuis tout petit. Je suis né à Paris ; Paris, c'est ma ville, donc je me suis identifié au maillot rouge et bleu. »
- Interview de Teddy Riner sur le site officiel du PSG, le 24 septembre 2007. « PSG : mon club de cœur ».
- article du 13/02/2008 psg.fr,
- Benjamin Dante, Football et politique, les jeux dangereux, Paris, Solar, 2001, p.35 : « "Au Paris Saint-Germain, j'ai connu toutes les époques. Celle d'Hechter, de Borelli. De Denisot, un grand président et un ami. Je garde en mémoire des gens comme Luis Fernandez, David Ginola, un joueur que j'adore, et George Weah, même si pour lui, il fallait au moins 30 degrés et pas trop de vent pour qu'il soit au top." Nicolas Sarkozy »
- 100 % Foot, Émission du dimanche 27 janvier 2008.
- 100% Foot du 10 décembre 2007
- Interview de Bruce Toussaint dans Le Foot Paris N°39 du 8 novembre 2007. « Bruce Toussaint (Canal Plus), nous raconte sa passion en Rouge et Bleu. »
- De passage sur Virgin Radio, le chanteur anglais a avoué être « un grand supporter » du PSG
- Interview de Michaël Youn sur le blog du Morning Club : « je suis supporter du PSG »
- Le Parisien du 5 décembre 2006, page 19, « abonné depuis 15 ans ».
- Terrence Malick au compte-gouttes, Le Monde Magazine, le 13 mai 2011
Liens externes
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