Spittel

Spittel

L'Hôpital (Moselle)

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L'Hôpital
Carte de localisation de L'Hôpital
Pays France France
Région Lorraine
Département Moselle
Arrondissement Forbach
Canton Saint-Avold-2
Code Insee 57336
Code postal 57490
Maire
Mandat en cours
Jean NIVOIX
2008 -2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays naborien
Latitude
Longitude
49° 10′ 00″ Nord
       6° 44′ 00″ Est
/ 49.1667, 6.7333
Altitude 220 m (mini) – 300 m (maxi)
Superficie 3,99 km²
Population sans
doubles comptes
5 637 hab.
(2004)
Densité 1501 hab./km²

L’Hôpital est une commune française située dans le département de la Moselle. Elle est localisée dans la région naturelle du Warndt et dans le bassin de vie de la Moselle-est. Ses habitants sont les Spittellois.

Sommaire

Géographie

L’Hôpital est situé entre 220 et 300 mètres d’altitude et voisine des communes de Carling, Saint-Avold, Freyming-Merlebach, et Lauterbach (Allemagne), la ville compte 5 637 habitants pour une superficie de 3,99 km² (soit 1 501 hab./km²). La ville se trouve à proximité de l’importante plate-forme pétrochimique de Carling - Saint-Avold au sein de la forêt du Warndt, entre deux cours d’eau nommés Lauter et Merle. Son sol est sablonneux, résultant de l’altération de grès triasiques qui recouvrent de profondes couches charbonneuses autrefois exploitées. Quelques mares et tourbières peu protégées abritent une faune remarquable (le Pélobate brun).

Communes limitrophes

Rose des vents Lauterbach Rose des vents
Carling N Freyming-Merlebach
O    L'Hôpital    E
S
Saint-Avold
Enclave:

Fêtes patronales

  • Fête de Sainte Jeanne d’Arc : 2e dimanche du mois de mai
  • Fête patronale : 2e dimanche du mois de septembre
  • Visite de Saint Nicolas aux écoles : le 6 décembre

Histoire

L’emblème de la Ville

Description des armoiries octroyées à la commune par diplôme du 24 juin 1950 : écartelé au 1 d’or à la bande de gueule chargée de trois alérions d’argent, au 2 de gueules à l’église d’or, au 3 de gueules à la tour d’extraction d’or, du 4 d’azur semé de croisettes d’argent, au lion du même, couronné d’or, brochant. - Le premier quartier représente les armoiries du duché de Lorraine, rappelant ainsi l’appartenance d’une partie de la ville au duché. - Le deuxième quartier reproduit l’église paroissiale Saint-Nicolas, montrant ainsi que la ville s’est créée autour de cet emplacement sur lequel se trouvait jadis un hôpital. - Le troisième quartier représente une tour d’extraction, symbolisant l’essor pris par la commune à la suite de l’installation des mines de charbon. - Le quatrième quartier représente les armoiries du comte de Nassau-Sarrebruck, rappelant qu’une autre partie de la ville appartenait à ce dernier.

Toponymie

Évolution du nom du village (date du document à laquelle le nom apparait) :—Merle (1179) ;—Merla im Varand (1210) ;—Spiettal in dem Warendt (1361) ;—De Hospitali (1400) ;—Merlen by dem Spidade (début XVe siècle) ;—Zum Spittel (1592) ;—Zum Spidal (1594) ;—Lhospital (1595) ;—Spiedel, Spidal, Lhospital (1756) ;—L’Hôpital, Spiedal (1779) ;—L’Hôpital (1869) ;—Spittel [in Lothringen] (1871) ;—L’Hôpital [en Lorraine] (1918) ;—L’Hôpital (1939) ;—Spittel (Westmark) (1940) ;—L’Hôpital (1944).—La commune se nomme Spittel en platt.

Antiquité

L’Hôpital se situe sur le passage de l’ancienne grande voie romaine de Metz-Mayence-Worms. Une occupation très ancienne est probable. Des fouilles effectuées en 1856 à l’emplacement de la Cité Bois-Richard (autrefois dénommé Bois du Richardsecken) par Schlinker, maître de forges et archéologue à Carling (Moselle), ont mis en évidence une nécropole d’origine gallo-romaine (particulièrement de nombreuses urnes funéraires, des monnaies des empereurs romains Auguste, Domitien, Hadrien, Marc-Aurèle et Septime-Sévère). En 1869 on découvre une urne en verre funéraire gallo-romaine intacte, protégée par deux demi-sphères de pierre, près de la frontière prussienne d’alors. Elle sera transportée au musée de Metz. D’autres trouvailles ponctuelles faites à l’emplacement du hameau « Ziegelstücker » (ce qui signifie littéralement « champs à tuiles ») ont livré des fragments de statues et de poteries gallo-romaines, des canalisations en terre cuite et des monnaies romaines (frappées à Trèves avec le symbole de l’empereur Constantin II). Par ailleurs, la partie de la commune qui touche à Sainte-Fontaine semble aussi avoir été occupée à la même période : dans la forêt située en bordure du Merle en direction du Gros Chêne (appelé aussi « chêne des sorcières ») des fragments de canalisations en terre cuite d’origine gallo-romaines ont été retrouvés. La tradition populaire rapporte le passage de Frédéric Ier Barberousse auprès du gros chêne au temps des premières croisades.

Moyen Âge

La construction du village remonterait à la fin du douzième siècle selon l’historien Henri Hiegel et résidait simplement en la présence d’une ferme bâtie en 1198 au bord du ruisseau du Merle, à la lisière de la forêt du Warndt. Vers 1210, Luccarde de Leiningen, la veuve du comte de Sarrebruck Simon II et son beau-frère Henri, premier Comte de Deux-Ponts (Zweibrücken) firent don à l’abbaye cistercienne de Villers-Bettnach d’un terrain pour y bâtir un hôpital que la tradition populaire décrit comme hôpital de lépreux, mais aucun texte ne décrit cet établissement comme une léproserie et le nom de L’Hôpital ne figure pas sur la liste des léproseries lorraines connues. Cet hôpital fondé en 1214 se trouvait à l’emplacement de l’actuelle église Saint-Nicolas. Le hameau s’étend rapidement et comporte deux parties : la partie de Sarrebruck et la partie lorraine, rattachée au duché. Peu à peu, un village se construit à l’orée de la forêt du Warndt.

Temps Modernes

Le village s’est trouvé longtemps être partagé entre le duché de Lorraine et les possessions de Nassau-Sarrebruck et la terrible guerre de Trente Ans (de 1618 à 1648) ravagea cruellement L’Hôpital. Vers 1750, on remplace la chapelle par une nouvelle église. L’église actuelle conserve une nef du dix-huitième siècle, une tour-porche et un chœur néogothique sous lequel des fouilles ont mis en évidence un ancien ossuaire.

Seconde Guerre mondiale

Le 1er septembre 1939, la population est évacuée dans le département de la Vienne à pied et en charrettes. La mairie est repliée à Lusignan dans l’arrondissement de Poitiers. Après une très longue et douloureuse marche, les habitants sont chargés dans des trains qui les transportent au centre de la France. Les Spitellois trouvent refuge chez l’habitant à Lusignan et dans les communes alentour (Jazeneuil) ou encore dans le département de la Loire, à Saint-Étienne et alentour (Chambon-Feugerolles, Ricamarie…). Certaines religieuses de la Maison des Filles de la Charité suivront également la population dans son exode. Les personnes âgées sont séparées de leurs familles et prises en charge en voitures. L’Hôpital est vidé de ses habitants et en partie occupé par les troupes allemandes (fin 1939). Les parties proches de Carling sont occupées provisoirement par un bataillon français du 109e régiment d’infanterie en poste avancé et par le corps franc commandé par le capitaine Vernhes (tué au combat le 4 juin 1940). L’aumônier des troupes françaises se nommait l’abbé Gabriel Sarraute (1893-1991) et deviendra plus tard chanoine de la cathédrale de Carcassonne et conservateur des trésors culturels de l’Aude. Le pont de chemin de fer situé rue de Carling est détruit. Une partie de la population est autorisée à réintégrer la « Zone occupée » suite à la capitulation de la France. Certains Spitellois (Nicolas Mertès et sa famille) se trouvent expulsés par l’occupant allemand vers la « Zone libre » à Sanary (Var) pour des raisons politiques, avant de pouvoir réintégrer leur foyer. D’autres sont incorporés de force dans les troupes de l’occupant et disparaîtront ou tomberont en Russie (Erhard Azambre disparu en Russie avant 1945, Heinz-Heinrich Muller tombé en Russie le 8 novembre 1943…). Certains Spitellois seront en contact avec des maquisards (Élisabeth dite « Liessien » Muller cache un neveu maquisard au moulin de L’Hôpital, l’abbé Albert Labach, en contact avec les maquisards de Sanxey est pris en otage par l’occupant et risquera sa vie…), participeront aux combats de la Libération de 1944 en Normandie (le commandant Alexandre Lofi, Compagnon de la Libération) ou aideront des prisonniers évadés (Lucien Pascolo, ancien combattant). Des Spitellois seront internés ou prisonniers (René Cobai prisonnier à Dresden en Allemagne survivra aux terribles bombardements de cette ville, l’abbé Joseph Siegwart sera fait prisonnier et interné à Toul, l’abbé Nicolas Varoqui Sergent-Infirmier sera fait prisonnier en 1940…). L’abbé Jean Varoqui, un fils du pays, sera nommé curé des expulsés de Metz et de Sarrebourg à Romans (Drôme). L’Hôpital est bombardé du 26 novembre 1944 au 5 décembre 1944. La population se réfugie dans les caves transformées en abris de fortune. Des masques à gaz sont distribués. Quinze maisons sont détruites, de nombreux bâtiments ainsi que la mairie et l’église Saint-Nicolas sont touchés et il y aura treize victimes civiles.

Aujourd’hui

Par arrêté du 13/07/1950, la commune est officiellement déclarée « Ville » avec effet au 14/07/1950.

Administration

La ville de L’Hôpital fait partie du deuxième canton de Saint-Avold et dépend de la sous-préfecture de Forbach. Elle est située dans le département de la Moselle, en région Lorraine.

Liste des maires successifs[1]
Période Identité Parti Qualité
juin 1983 mars 2001 Jean Schuler UMP docteur
mars 2001 Jean NIVOIX PS -
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Listes des maires et officiers d’état-civil de L’Hôpital :

  • Gaspard Muller 1793 (secrétaire de la Mairie de l’Hôpital)
  • Jean Rouget 1793-1794 (élu le 01/10/1793 officier public chargé des registres)
  • Louis Henry 1794-1798 (élu au conseil général de L’Hôpital le 8 Floréal An II)
  • Jean Thirion 1798-1799 (officier d’état-civil)
  • Jean-Georges Relinger 1799
  • Michel Kieffer 1800-1805
  • François Bles 1805-1810
  • Jean-Georges Relinger 1810-1818
  • Jean Labach 1818-1821
  • Nicolas Heisz 1821-1839 (chevalier de l’Ordre Royal de la Légion d’Honneur)
  • Nicolas Relinger 1839-1848
  • Michel Kieffer 1848-1854
  • Gaspard Goldite 1854-1860 (maire et soldat de la 3e division militaire de Metz)
  • Christophe Schoumert 1860-1865 (maire et ancien juge de paix)
  • Nicolas Relinger 1865-1876
  • Johann Bourg 1877-1891
  • Ambroise Renard 1891-1895 (maire de Carling et instituteur)
  • Nicolas Goettmann 1895-1904
  • Hilger 1904-1905
  • Jean-Baptiste Lefort 1905-1919 (maire de L’Hôpital)
  • Jean Labach 1919-1935 (maire de L’Hôpital et député de la Moselle de 1928 à 1932)
  • Pierre Azambre 1935-1945 (maire de L’Hôpital)
  • Fritz Edelmann 1940-1944 (pendant l’occupation, chef de l’administration allemande)
  • Jean Pierre Sauder 1945-1953 (maire de L’Hôpital et député de la Moselle de 1946 à 1951)
  • Alber Mutz 1953-1969 (officier de la Légion d’Honneur, Palmes Académiques)
  • Louis Pahler 1969- (maire de L’Hôpital)
  • Jean-Marie De Conti -1983 (maire de L’Hôpital)
  • Jean Schuler (docteur) 1983-2001 (maire de L’Hôpital, conseiller général de Saint-Avold 2)
  • Jean NIVOIX 2001- (maire de L’Hôpital)

Démographie

La commune absorbe Carling en 1812 et le cède en 1894.


Évolution démographique
(Source : Cassini-EHESS[2] et Insee 2009[3])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
- 384 326 871 - 1 203 781 - -
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
- 1 410 1 447 1 567 1 653 1 726 1 632 1 736 1 240
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 789 3 957 5 742 6 188 6 287 5 531 5 050 5 060 7 906
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
5 922 7 181 6 395 6 567 6 385 5 990 5 537 - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Langues

Plusieurs langues sont utilisées sur le territoire de la ville de L’Hôpital. Les principales sont :

  • le français (langue officielle de la République)
  • l’allemand (ou « Hochdeutsch »). Son usage reste exceptionnel dans la commune (publications, cultes et chants).
  • le dialecte francique rhénan de Lorraine (ou « Rheinfränkisch ») qui fait partie du groupe des langues germaniques du moyen-allemand occidental (ou « Westmitteldeutsch »). L’usage du dialecte (ou « Platt ») est en long déclin à L’Hôpital.

- En 1790, le bilinguisme administratif est appliqué à L’Hôpital et l’usage du « Platt » est constant. - En 1794 une loi (reprise plus tard par Napoléon Bonaparte) interdit tout acte officiel en une langue autre que le français. Néanmoins les archives spitelloises montrent certains écarts avec ce principe. Le comte Michel Ordener est d’ailleurs décrit comme utilisant un patois germanique, décrit comme un mauvais allemand (le « Platt ») dans sa vie quotidienne. - 1850 : le français gagne du terrain mais le catéchisme et les cultes se font en allemand. La population cultivée lit invariablement des publications en français et en allemand. Le dialecte est la langue du quotidien. 1870 : suite à l’occupation allemande et suite à l’exode des quelques citoyens de notre ville, la culture allemande commence à s’introduire peu à peu, des colons Allemands commencent à s’installent dans notre ville qui s’industrialise. - 1872 : l’école devient tout à fait allemande. Le « Platt » reste la langue du quotidien. - 1918 : le français s’impose au retour de la Lorraine à la France. À L’Hôpital, l’enseignement se met en place progressivement en français. - 1926 : les écoliers Spitellois suivent encore 3 heures d’enseignement d’allemand par semaine. Le catéchisme et les cultes se font souvent en allemand. Le président Poincaré prônera un bilinguisme français/dialecte ce qui entraînera une réaction hostile des députés et des évèques. La situation restera inchangée jusqu’au début de la seconde guerre mondiale. -1940 : la Moselle est annexée au Reich allemand. Les cours doivent se faire en allemand (« Hochdeutsch ») uniquement. Des enseignants de langue maternelle allemande sont mis en place dans les différentes écoles de L’Hôpital. Le français est interdit et son usage est verbalisé. Les actes se font désormais uniquement en allemand. Le dialecte (« Platt ») continue d’être utilisé par la population. - Après 1945 : on assiste à une francisation forcée. La loi de 1926 sur l’enseignement de l’allemand à l’école restera provisoirement suspendue jusqu’en 1972, date à laquelle l’enseignement de l’allemand réapparaîtra timidement au primaire (méthode Holderith). Le dialecte (« Platt ») connaît un long déclin et ne survit que dans les échanges quotidiens de la population âgée et dans certaines manifestations populaires (théâtre, chants et poésies).

Lieux et monuments

L’église Saint-Nicolas
  • église Saint-Nicolas, tour-porche et chœur en style néogothique (1882) avec fresques, nef de l’ancienne église (1750) remaniée en 1951 (plafond à caissons dorés), baptistère, chaire, vitraux, autels, sonnerie actuelle de cinq cloches d’un poids total de 8 065 kg inaugurée le 16/04/1950 par Monseigneur Heintz évèque de Metz (en remplacement des cloches démontées le 26/06/1917). Grandes orgues (actuellement 28 registres) de 1874 construites par Muller (facteur d’orgues à Rehlingen en Sarre), agrandies en 1882 par Krempf et Verschneider et restaurées en 1938 par Haerpfer et Ermann (facteur d’orgues à Boulay), puis en 1979 par Willy Meurer (facteur d’orgues à Rohrbach-lès-Bitche) ;
  • église protestante rue de Carling, inaugurée le 24/12/1919, architecte Herman (de Berlin), construite en style des « Märkischenkirchen » (Brandenbourg), orgue du pasteur Albert Schweitzer ;
  • église de la cité Colline construite en 1952 ;
  • église Sainte Barbe de la cité Bois-Richard, construite en 1913, centre d’une paroisse depuis 1952 ;
  • chapelle funéraire de style néogothique du cimetière de l’église Saint Nicolas (restaurée) ;
  • grotte de Lourdes (rue de Saint-Avold) ;
  • statue de Saint Vincent de Paul installée en 1905 à l’emplacement de la maison et de l’hospice des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul (bâtiments détruits en juin 1991) et transférée en 1992 place des Cloches ;
  • ancien presbytère dix-septième et dix-huitième siècle, situé 40 rue de Saint-Avold ;
  • caves médiévales (rue Maréchal Foch) ;
  • ancienne gare de style impérial allemand (restaurée) ;
  • Hôtel de Ville, remis en état en 1954 sur dommages de guerre ;
  • la nouvelle poste inaugurée le 05/07/1954 place du Marché suite à la démolition de l’ancienne poste construite en style impérial allemand (rue de Carling) ;
  • ancienne école (rue de Nassau) en style impérial allemand, construite en 1908 ;
  • les anciens ateliers de la mine (rue de la gare) ;
  • l’architecture industrielle ancienne (rue de Metz) ;
  • l’architecture minière typique de certains quartiers et des cités minières (corons) ;
  • calvaire du dix-huitième siècle avec inscrptions votives diverses, représentant trois personnages (Marie, Sainte Marie-Madeleine et Saint Jean) au pied de la croix, reconstruit en 1859 et rénové en 1875 et déplacé plus tard de la rue Maréchal Foch à son emplacement actuel place du Marché ;
  • calvaire rue de Carling (déplacé?) ;
  • calvaire situé près de l’église protestante, à l’intersection de la rue de Carling et de la rue Sœur Marie Bourg ;
  • monument aux morts ;
  • monument en mémoire des victimes de la mine de Sainte-Fontaine érigé par la Société des Mineurs de L’Hôpital le 26/05/1966 près de l’église Saint Nicolas, dans le cimetière de la ville de L’Hôpital ;
  • le moulin de L’Hôpital, déjà mentionné avant 1756, ne fonctionnait plus depuis 1876, rasé en 1966 ;
  • le château d’eau ;
  • la piscine municipale et le complexe sportif ;

Personnages liés à la commune

  • Michel Ordener (1755-1811), Général de Division sous Napoléon, Comte de l’Empire (1808) et Sénateur, Commandeur de l’Ordre de la Légion d'honneur. Il est inhumé au Panthéon et son nom figure sur l’Arc de Triomphe (Paris).
  • Jean-Georges Bourg, né à L’Hôpital le 13/03/1820, décédé du choléra en Crimée le 11/12/1854, zouave de 2e classe à la 3e Compagnie du 1er Bataillon du Premier Régiment de Zouaves de l’Armée d’Orient.
  • Alexandre Lofi (1917-1992), Commandant, Compagnon de la Libération, Officier de la Légion d’honneur et Commandeur dans l’Ordre National du Mérite, Croix de Guerre avec 3 citations à l’ordre de l’armée et titulaire de la Military Cross (haute distinction britannique), a participé aux combats sur les plages de Normandie en juin 1944 (notamment celle d’Ouistreham). Son père était originaire de Toscane.
  • Jean Labach, né le 24/10/1872 à L’Hôpital, maire de L’Hôpital de 1919 à 1935. Ouvrier machiniste aux Houillères du Bassin de Lorraine, agriculteur. Député de la Moselle de 1928 à 1932. Inscrit au groupe des Démocrates Populaires[4].
  • Jean-Pierre Sauder, né le 04/12/1899 à L’Hôpital, décédé le 19 juin 1962 à L’Hôpital, maire de L’Hôpital de 1945 à 1953, député mosellan du 10 novembre 1946 au 04 juillet 1951 (Mouvement républicain populaire). Sous sa direction L’Hôpital accède au statut de ville[5].
  • Bernard Blum, né le 01/05/1933 à Hombourg-Haut (Moselle), Officier de réserve (avec le grade de Capitaine), ordonné prêtre catholique à Metz le 15/03/1959, célèbre sa première messe à L’Hôpital le 22/03/1959. Vicaire à Audun-le-Tiche (Moselle) de 1959 à 1964, puis aumônier à Saint-Avold (Moselle) et administrateur de paroisse à Dourd’hal (Moselle) de 1964 à 1972. En 1972 curé à Montigny-lès-Metz (Moselle) puis archiprêtre.
  • Albert Blum, né en 1942 à Saint-Avold (Moselle), frère de Bernard Blum, ordonné prêtre catholique le 19/06/1968 à Metz, célèbre sa première messe à L’Hôpital le 07/07/1968. Prêtre à Ars-sur-Moselle (Moselle) de 1968 à 1976, puis administrateur à Novéant (Moselle).
  • Antoine Brech, né le 21/12/1932 à Carling (Moselle), puis résident à L’Hôpital, ordonné prêtre catholique en 1963, vicaire à Pointe-à-Pitre (Gouadeloupe) de 1963 à 1965. En mai 1965 vient célébrer une messe à L’Hôpital. De 1965 à 1967 vicaire à Trois-Rivières (Gouadeloupe) puis curé de paroisse.
  • Joseph Siegwart, né le 26/09/1915 à Merlebach (Moselle), ordonné prêtre catholique en 1942, célèbre sa première messe à L’Hôpital le jour de Pâques 1942, puis vicaire à Dieuze (Moselle) et à Rech (Moselle). Vicaire à Freyming (Moselle) jusqu’en 1948, puis curé à Heining (Moselle). En 1965 curé à Garches (Moselle).
  • Joseph Sauder, né à L’Hôpital le 29/05/1925, ordonné prêtre catholique le 01/07/1951 à Metz, vicaire à Knutange (Moselle) puis de la Cité Bosment de Fameck (Moselle). En 1973, curé de la paroisse d’Aumetz (Moselle) puis archiprêtre de secteur.
  • André Pierre Azambre, né le 07/02/1721 à Nouvion-en-Thiérache (Aisne), décédé le 16/03/1782 à L’Hôpital, Sergent au Régiment du Roi de la Tour du Pin, compagnie de Bermont, puis fabricant de pelles à feux (pellonnier), commerçant et buraliste à L’Hôpital.
  • Aloyse Braun, né le 06/04/1938 à L’Hôpital (Cité Bois-Richard), ordonné prêtre catholique le 29/06/1965 à Metz, vicaire à Merlebach (Moselle) de 1965 à 1971, puis aumônier à Sarrebourg (Moselle). Curé de la Cité la Chapelle depuis 1978.
  • Albert Labach, né le 24/03/1917, ordonné prêtre catholique à Verdun (Meuse) le 15/08/1945, célèbre sa première messe à L’Hôpital (église saint Nicolas) le 19/08/1945. Vicaire à Bar-le-Duc (Meuse) de 1945 à 1947, curé de Goussaincourt (Vosges) de 1947 à 1967, puis à Jouy-sous-les-Côtes (Meuse).
  • Edouard Bies, né le 12/05/1920 à L’Hôpital, ordonné prêtre catholique à Metz en 1947, puis aumônier militaire en Algérie, devient en 1973 vicaire général du diocèse d’Oran (Algérie).
  • Joseph Bies, né le 18/10/1920 à L’Hôpital, ordonné prêtre catholique en 1945, a célébré sa première messe à L’Hôpital le 05/08/1945. Prêtre à Nilvange (Moselle), puis de Viller et de Boustroff (Moselle). En octobre 1963 en charge de la paroisse de Diesen (Moselle).
  • Jean Joseph Pennerath, né le 29/10/1888 à L’Hôpital, décédé le 16/09/1974, prêtre catholique et curé de la paroisse Saint Jacques le Majeur de Guerting (Moselle).
  • François Pennerath, né le 07/08/1910, père supérieur de l’Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Dieu sous le nom de Déodat Pennerath.
  • Jean Théodore Varoqui, né le 09/12/1910, ordonné prêtre catholique le 19/07/1936 à Metz, vicaire à Abreschviller (Moselle) et à Romans (Drôme), prêtre des réfugiés de Metz et de Sarrebourg, puis curé de Nitting et de Hermelange. En 1958 curé de Flappeville (Moselle) et aumônier du Carmel de cette ville.
  • Jacques Varoqui, né le 15/05/1948 de parents Spitellois à Briançon (Hautes-Alpes). Son père était militaire de carrière dans l’armée coloniale. Ordonné prêtre catholique à L’Hôpital (église Saint Nicolas) le 07/09/1947, célèbre sa première messe à L’Hôpital le 08/09/1947. En 1975 vicaire à Bischheim (Bas-Rhin), depuis 1978 missionnaire en Afrique.
  • Nicolas Varoqui, né le 23/03/1913 à L’Hôpital, ordonné prêtre le 17/11/1940 à Verdun (Meuse), célèbre sa première messe à L’Hôpital le 24/11/1940. Puis curé à Ville-en-Woevre (Meuse).
  • Guldner Erwin Gauthier Georges, homme politique, né le 15 août 1911 à L’Hôpital, fils de Georges, chef comptable à la Société Houillère de Sarre et Moselle. Études secondaires au Collège Saint-Clément à Metz, puis études de droit, de lettres, de sciences politiques à Paris et Grenoble. Carrière dans diverses administrations centrales, conseiller au Tribunal Administratif d’Alsace & Lorraine; maître des requêtes au Conseil d’État - mis à disposition du général Koenig, commandant en chef français en Allemagne ; au cabinet civil de juin 1945 jusqu’à la fin de l’année 1946 ; directeur de cabinet du ministre Pflimlin ; Conseiller d’État. Maire de la ville de Sceaux de 1959 à 1983. Artisan du jumelage historique de sa ville avec celle de Brühl (Rhénanie-Westphalie) en 1965, puis avec celle de Royal Leamington Spa (Grande-Bretagne) en 1969. Guldner Erwin est décédé le 5 octobre 1997 à Paris 5e arr[6].
  • Jean-Baptiste Lefort, maire de L’Hôpital de 1905 à 1919, ancien chef porion des puits 2 et 3, a sauvé de la famine la population spitelloise durant la première guerre mondiale.
  • Jeanne Scherer, Sœur Supérieure de la maison des Filles de la Charité Saint Vincent de Paul (hospice, dispensaire, ouvroir, école ménagère, crèche et jardin d’enfants…) de 1928 à 1941.
  • Théodore Alfred Carstens, (1875-1931), premier pasteur-administrateur luthérien à L’Hôpital de 1903 à 1909. Considéré comme un pionnier. Assurera la fonction d’aumônier militaire durant la première guerre mondiale, puis celle de pasteur à Keskastel (Bas-Rhin). À publié plusieurs articles historiques.
  • Jean-Paul Meyer, pasteur de L’Hôpital et de Freyming-Merlebach (Moselle) du 18/06/1909 à 1939. À l’origine de la construction de l’église protestante luthérienne de L’Hôpital, proche ami du pasteur et théologien Albert Schweitzer (1875-1965) il corrigea avec lui les épreuves de son ouvrage sur Jean-Sébastien Bach, a tissé des relations avec la communauté mennonite de Diesen (Moselle) dès 1920. Voir (fr) Jean-Marc Pascolo, L’orgue d’Albert Schweitzer de la paroisse protestante, revue « Entre Lauter et Merle » no 7 de janvier 1994 (ISSN 1148-9316)
  • Alfred Wolfahrt, pasteur de L’Hôpital et de Freyming-Merlebach (Moselle) (1937 à 1949) puis à Saverne (Bas-Rhin). Accompagna les habitants lors de l’évacuation de la commune (le 01/09/1939) dans la Vienne.
  • Aloïse Bles, décédé le 03/10/1990, historien local, membre fondateur du Cercle d’Histoire de L’Hôpital.
  • Jean-Baptiste Dirn, décédé le 10/06/1991, ancien membre du conseil municipal et du conseil de fabrique, historien local, membre fondateur du Cercle d’Histoire de L’Hôpital.
  • Édouard Festor, né le 28/08/1954 à Creutzwald (Moselle), généalogiste amateur, auteur d’un livre sur les Familles spittelloises & carlingeoises de 1704 à 1894 (publié à Carling en 1990), membre fondateur du cercle généalogique de Saint-Avold (Moselle).
  • Lucien Grill, historien local amateur, auteur de plusieurs livres et brochures concernant l’histoire de sa ville natale.Il a cessé ses fonctions le 1.1.2008.
  • Jean-Marc Pascolo, né le 02/10/1958 à Saint-Avold (Moselle), a publié plusieurs articles scientifiques (Université de Strasbourg), historiques (revues d’histoire locale de Carling-L’Hôpital Entre Lauter et Merle : les Romains à Carling, les Orgues de L’Hôpital(ISSN 1148-9316)), (cité dans le "Bulletin du comité municipal de L’Hôpital" de 1982), (recherches sur les orgues de L’Hôpital citées dans : « Inventaire technique et historique des Orgues de Moselle » (4 tomes, 1998-1999, édition Serpenoise) [1]). Traduction de poésie italienne (Alberto Vitacchio) dans la revue Gambrinus no 11 - 1987 (Alain Leduc éditeur (ISSN 0247-9297x)). A été membre du comité directeur de la Société des Amis du Jardin Botanique de Strasbourg, ancien membre de la Société d’Histoire Naturelle de Savoie, du GREF (groupement d’exploration Floristique Alpin italien) et de la SHAL (Société d’histoire et d’Archéologie de Lorraine).

Jumelages

Notes et références

  1. Liste des maires de L’Hôpital sur MairesGenWeb
  2. Notice communale de L’Hôpital sur le site Ldh-Cassini de l'EHESS.
  3. Données du recensement de population légale à L’Hôpital en vigueur en janvier 2009 sur le site de l'Insee.
  4. Jean Labach sur le Dictionnaire des Parlementaires français (1889-1940)
  5. Biographies des députés de la IVe République—Jean-Pierre Sauder
  6. Archives municipales, ville de L’Hôpital

Liens externes

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