Musée des beaux-arts de Caen

Musée des beaux-arts de Caen
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Musée des beaux-arts de Caen
Entrée du musée
Informations géographiques
Pays Drapeau de France France
Ville Caen
Adresse Le Château 14000 Caen
Coordonnées 49° 11′ 10″ N 0° 21′ 41″ W / 49.1861004, -0.361486749° 11′ 10″ Nord
       0° 21′ 41″ Ouest
/ 49.1861004, -0.3614867
  
Informations générales
Date d’inauguration 1809-1971
Collections Peinture
Estampe
Sculpture
Informations visiteurs
Nb. de visiteurs/an 51 614 (2003) 39 344 (2004) 56 376 (2005) 71 342 (2006) 64 138 (2007)[1]
Site web Site officiel

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Musée des beaux-arts de Caen

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Musée des beaux-arts de Caen

Le Musée des beaux-arts de Caen est un musée situé à Caen, fondé au début du XIXe siècle et reconstruit en 1971 dans l’enceinte du château ducal.

Sommaire

Histoire

Ouverture du musée en 1809

Afin d’exposer les toiles confisquées aux émigrés ou acquises lors des guerres révolutionnaires et napoléoniennes, Jean-Antoine Chaptal, ministre de l’Intérieur, choisit le 14 fructidor an IX (1er septembre 1801) 15 villes où implanter des grands dépôts de tableaux. Choisie pour son renom universitaire et sa qualité de capitale culturelle de la Normandie, la ville de Caen se montre peu enthousiaste car l’article 4 de l’arrêté Chaptal précise que « les tableaux ne seront envoyés qu’après qu’il aura été disposé aux frais de la commune une galerie convenable pour les recevoir »[2].

Les tableaux retirés des églises et des communautés religieuses pendant la Révolution ayant déjà été regroupés dans l’église Sainte-Catherine-des-Arts (rebaptisée en 1802 église Notre-Dame-de-la-Gloriette), le maire Daigremont Saint-Manvieux pense installer le musée dans l’ancienne église des Jésuites. Mais le 5 brumaire an X (27 octobre 1801), décision est finalement prise d’utiliser l’aile gauche de l’ancien séminaire des Eudistes, déjà en partie occupé depuis 1792 par l’administration municipale[3]. Le préfet du Calvados demande le 27 octobre 1802 que l'on confère le titre de « commissaire près le musée de Caen » à François-Pierre Fleuriau, professeur de dessin à l’école centrale du Calvados, très bien noté par le jury central[4]. Afin d’enrichir le fonds déjà constitué à la Gloriette, le nouveau conservateur choisit en 1804 quarante-six toiles de différents artistes (Véronèse, Poussin,...), faisant ainsi du lot de Caen le plus important après celui de Lyon. Le conservateur complète par ailleurs les collections du nouveau musée. Il tente même, sans succès, de faire transférer la tapisserie de Bayeux à Caen.

Les travaux d’aménagement du musée avancent très lentement. En 1806, le préfet, Charles Ambroise de Caffarelli du Falga, refuse d’autoriser les crédits votés par la municipalité pour la reprise des travaux qui avaient été interrompus. Les sommes sont débloqués dans le budget de 1809 et le projet peut être mené à son terme[5]. En novembre 1809, on transfère les tableaux qui avaient été entreposés dans l’ancienne église des Jésuites et le musée est officiellement ouvert au public le 2 décembre 1809[6]. Le conservateur dirige également l’école municipale de dessin fondée en 1804[7].

Développement du musée et premières monographies

À partir de 1811, le nouveau conservateur, Henri Elouis, enrichit les collections, notamment grâce à un nouveau lot de 35 peintures attribuées par le ministre de l’Intérieur. En 1815, les Prussiens campent dans le rez-de-chaussée de l’ancien séminaire des Eudistes pour réclamer la rétrocession des toiles confisquées en Allemagne. Elouis dissimule alors les toiles les plus importantes ; selon la légende, il cache en particulier l’Abraham et Melchisédech de Rubens sous la table utilisée pour le dîner des officiers prussiens[8]. Après la restitution de toiles sans importance majeure, les Prussiens quittent la ville. La Belgique réclame ensuite le retour des toiles de grands maîtres bruxellois, mais le conservateur et le maire de Caen, le comte de Vendeuvre, parviennent à enrayer cette nouvelle crise.

La deuxième moitié du XIXe siècle est plus calme ; la période est davantage à l’étude des collections. En 1837, Bernard Mancel rédige le premier catalogue du musée et dans les années 1850 les premières monographies consacrées aux collections sont éditées. Alfred Guillard, le successeur d’Elouis de 1841 à 1880, mène une politique d’acquisition assez timide, mais une série de legs permet au musée d’exposer une centaine de toiles supplémentaires. Celui de la baronne de Montaran en 1858, comprenant trois toiles de François Boucher, une vingtaine de Théodore Gudin et une de Pierre Mignard, est le plus remarquable et l'ensemble de ces pièces sont rassemblées dans un salon aménagé à cette intention[9].

La plus importante donation de l’histoire du musée est celle de la collection Mancel, en 1872. Elle est léguée par le libraire caennais Bernard Mancel, qui avait acheté en 1845 une grande partie de la collection du cardinal Fesch, oncle de Napoléon Ier, à Rome. Elle est composée d’un lot de plus de 50 000 œuvres : estampes de Dürer, Rembrandt ou Callot, ainsi qu’une trentaine de toiles de Pérugin (Le mariage de la Vierge), de Véronèse (Tentation de Saint-Antoine) ou de Rogier van der Weyden (La Vierge à l'Enfant). Un an plus tard, la famille du colonel Langlois lègue les 256 toiles représentant des batailles et panoramas militaires. En 1888, ces toiles sont transférées dans le Pavillon des sociétés savantes aménagé aux frais de la nièce du colonel Langlois pour former le musée Langlois.

Affaiblissement du prestige du musée à partir des années 1880

Plan du musée en 1893.

À partir de 1880, les nouveaux conservateurs, Xénophon Hellouin, puis Gustave Ménégoz, mènent une politique timorée qui conduit à l’affaiblissement du prestige du musée. Sous l’influence des édiles caennais, les conservateurs font surtout l’acquisition d’œuvres régionalistes d’intérêt exclusivement local. Ces dernières sont exposées au rez-de-chaussée de l’ancien séminaire des Eudistes aménagé en musée d’art et d’histoire normande. Moins fréquentes, les donations sont souvent constituées d’œuvres mineures davantage léguées dans un but ostentatoire que par amour de l’art. Malgré le don par le docteur Jacquette, maire de Fervaques, de tableaux de Courbet, Boudin et Lépine, la peinture moderne, notamment impressionniste, reste ainsi pratiquement absente du musée.

Alors que d’autres villes construisent de grands musées pour abriter leurs collections, le Musée des beaux-arts de Caen reste à l’étroit dans une aile de l’hôtel de ville. Les bâtiments sont dans un état précaire et le 3 novembre 1905 une partie des collections sont la proie des flammes. Plusieurs œuvres de l’école hollandaise et flamande sont perdues, ainsi que La Bataille d’Hastings de François Debon. Cette dernière œuvre bénéficiait alors d’une certaine popularité tant du fait de sa composition romantique, que du sujet représentant la victoire des Normands sur les Anglais dans un contexte de forte tension internationale. L’incendie fait scandale et la presse locale et nationale réclament une réorganisation du musée. Le conseil municipal décide alors « en principe la construction d’un musée isolé et installé dans les conditions de sécurité et d’éclairage que l’on est en droit d’exiger pour un musée aussi riche que le nôtre ». Les édiles envisagent d’organiser une loterie afin d’ériger un nouveau musée sur le terre-plein de la place de la Préfecture (actuelle place Gambetta)[10]. Mais l’idée est rapidement abandonnée et le musée reste dans un état précaire.

La destruction en 1944 et la reconstruction en 1971

Le site du musée après 1944.

En 1934, Louis-Édouard Garrido est nommé conservateur. À partir de 1936, il entreprend une restauration du musée et améliore l’éclairage des œuvres. Mais les travaux sont interrompus par la guerre en 1939. 360 peintures, la collection Mancel, la commode de Bernard van Riesen Burgh ainsi que d’autres objets d’arts sont transférés au prieuré Saint-Gabriel, à l’abbaye de Mondaye et au château de Baillou. Le 7 juin 1944, l’ancien séminaire est en grande partie détruit et le dernier bombardement aérien des Alliés, le 7 juillet, détruit ce qui était encore resté debout[11]. 540 tableaux (collections du XIXe siècle et un grand nombre d’anonymes du XVIIe siècle), les 400 dessins du cabinet des dessins, les archives, les inventaires, les cadres disparaissent. Une grande partie du musée Langlois est également bombardée et la moitié des œuvres exposées détruites.

Les œuvres épargnées sont entreposées à la hâte dans les ruines peu salubres de l’hôtel d'Escoville et du musée Langlois. En 1963, on commence à réfléchir à la reconstruction du musée. Les collections sont inventoriées par Françoise Debaisieux ; outre les œuvres de la collection Mancel, on dénombre alors 567 peintures et miniatures, des céramiques et des porcelaines. En 1971, le nouveau musée, construit par Jean Merlet dans le château de Caen, est inaugurée. Parallèlement la nouvelle conservatrice, Françoise Debaisieux, entame une nouvelle politique d’acquisition se concentrant sur les écoles françaises, italiennes et flamandes du XVIIe siècle. Cette politique est soutenue par les dépôts du musée du Louvre.

En 1982, le Musée des beaux-arts de Caen est promu « musée classé »[12], reconnaissant ainsi l’importance des collections et la vitalité de la politique visant à enrichir ces dernières. En 1988, Alain Tapié succède à Françoise Debaisieux. Il organise de grandes expositions et fait ajouter en 1994 une nouvelle aile construite par Philippe Dubois. Le nouveau conservateur étoffe les collections en faisant l’acquisition d’œuvres contemporaines. Suite à cette extension, le musée obtient en 1995, au titre de son architecture et de son programme, le Grand Prix National des Musées décerné par le ministère de la Culture. Depuis 2007, le musée est au centre du Parc des Sculptures, aménagé dans le château, à l’initiative de Patrick Ramade, conservateur en chef, directeur du musée depuis 2004.

Afin de démocratiser l’accès à la culture, les expositions permanentes sont ouvertes gratuitement depuis le 1er février 2005[13]. Le musée a également diversifié sa politique culturelle en organisant notamment des ateliers en direction du jeune public et des adultes. Depuis 1997, le musée accueille également en résidence l’ensemble de musique baroque les Cyclopes qui se produit pour une série annuelle de concerts en lien avec la programmation de l’établissement culturel. De même, une partie des séminaires de l’Université populaire de Caen a lieu au musée.

Fréquentation

En 2009, le musée a accueilli 70 000 visiteurs, ce qui le place :

  • au troisième rang des musées les plus visités de Caen après le Mémorial (400 000 visiteurs) et musée de Normandie, situé en face ;
  • au quatrième rang pour ceux du Calvados, après le Mémorial de Caen (400 000 visiteurs), le musée de Normandie et le Musée du Débarquement d’Arromanches (314 328 visiteurs) ;

Collections

Le Musée propose 6 000 m² d’espace dédiés aux collections présentées au public avec de nombreuses œuvres de la Renaissance italienne et flamande mais aussi française, ainsi que de l’art contemporain. Il dispose d’une salle de 400 m² pour la présentation des estampes de la collection Mancel. Le musée est équipé d’une salle de conférence de 230 places, utilisée notamment par l’université populaire de Caen. Enfin, la bibliothèque de la conservation du musée, composée de plus 20 000 volumes ayant trait à l'histoire de l'art, est ouverte au public.

Tableaux détruits en 1944 :

  • Jacques-Antoine Beaufort, (1721-1784), La Mort de Calamus, ou Calamus montant au bûcher en présence d’Alexandre, Salon de 1779.

XIVe au XVIe siècles

Auteur de l'œuvre Nom de l'œuvre Date Type Dimension Image
Barnaba da Modena Crucifixion avec la Vierge et saint Jean Entre 1361 et 1383 Bois à pans coupés 0,675 x 0,640
Cosme Tura Saint Jacques Panneau 75,1 x 40,9
Le Pérugin Saint Jérôme dans le désert Vers 1499-1502 Panneau 89,3 x 72,5
id. Le Mariage de la Vierge (ou Sposalizio) Entre 1500 et 1504 Panneau 236 x 186
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Cima da Conegliano La Vierge à l’Enfant entre saint Georges et saint Jacques Vers 1510-1511 Triptyque sur panneau, transposé sur toile 137 x 61 (panneau central) et 121 x 44,5 (panneaux latéraux)
Andrea del Sarto Saint Sébastien tenant deux flèches et la palme du martyre Bois (peuplier) 0,839 x 0,680
Taddeo Zuccaro La Décollation de saint Jean-Baptiste 1555-1560 Toile 66 x 51
Rogier van der Weyden La Vierge à l’Enfant Panneau 51,5 x 33,5
Pieter Brueghel le Jeune Le Paiement de la dîme (ou Le Dénombrement de Bethléem) Panneau 110 x 160
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Maître de Hoogstraten La Vierge et l’Enfant avec sainte Catherine, Sainte Madeleine et Sainte Barbe 1510 Bois(chêne) 78,8 x 71
Frans Floris Portrait de dame âgée (ou La femme du fauconnier) Panneau 107,7 x 83,4
Paris Bordone Le Mariage de la Vierge Vers 1540 Toile 73 x 99
id. L’Annonciation 1545-1550 Toile 102 x 196
Giovanni Antonio Sogliani La Vierge à l’enfant avec saint Jean-Baptiste Panneau 120 x 100
Lambert Sustris Le Baptême du Christ Vers 1543 Toile 129,4 x 236,1
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Tintoret La Descente de croix 1556-1558 Toile 135,6 x 102
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id. La Cène 1564-1566 Toile 90 x 121
Paul Véronèse La Tentation de saint Antoine 1552 Toile 198,2 x 149,5
id. Judith et Holopherne Après 1581 Toile 231,5 x 273,5
Benedetto Caliari Le Départ des Israëlites ou Les Israëlites sortant d'Égypte Toile 95 x 121

XVIIe siècle

École italienne

  • Luca Giordano : L'Enlèvement d’Hélène (entre 1680 et 1683)
  • Le Guerchin : Coriolan supplié par sa mère (1643)
  • Bartolomeo Manfredi : Soldats jouant aux cartes
  • Attribué à Pietro Negri : Mercure et Argus
  • Pietro Giovanni Novelli, dit Il Monrealese : Duel musical d’Apollon et de Marsyas
  • Giuseppe Nuvolone : Samson et Dalila et Moïse faisant jaillir l'eau du rocher
  • Andrea Pozzo : L'Ange gardien (vers 1685-1694)
  • Salvator Rosa : Glaucus et Scylla
  • Andrea Sacchi : Didon abandonnée ou Didon sur le bûcher (vers 1630-1635)
  • Bernardo Strozzi : Sainte Rosalie

École française

  • Lubin Baugin : Saint Jérôme
  • Jacques Blanchard : Sainte Famille
  • Jean-Baptiste Blin de Fontenay : 4 peintures dont Fleurs dans un vase sur entablement sculpté et Femme à la guirlande de fleurs
  • Sébastien Bourdon : Le Christ et le centurion (1655-1660) et Campement de Bohémiens
  • Philippe de Champaigne : L’Annonciation (1633), Le Voeu de Louis XIII (1638), La Samaritaine (1648) et Le Voile de Véronique
  • Attribué à Jean Daret : Le Sauveur du monde
  • Laurent de La Hyre : L’Apparition de la Vierge avec l’Enfant dans le ciel (vers 1630) et Thésée retrouvant les armes de son père (1634)
  • Charles Le Brun : La Charité (vers 1642-1648)
  • Pierre Mignard : Saint Charles Borromée donnant la communion aux pestiférés de Milan
  • Nicolas Poussin : Vénus pleurant Adonis (vers 1625)
  • Simon Vouet : La Vierge et l’Enfant à l’ange (1636) et Jeune homme à la figue (entre 1620 et 1630)
  • Claude Vignon : Portrait de jeune homme (vers 1615-1618)

Écoles flamande et hollandaise

  • Jan van den Hoecke : Jésus couronné d'épines
  • Jacob Jordaens : Tête d’étude : Abraham Grapheus
  • Gérard de Lairesse : La Conversion de Saint Augustin (vers 1663) et L'empereur Auguste soutenant les Arts
  • Johan Moreelse : Marie-Madeleine pénitente
  • Peter Paul Rubens : Abraham et Melchissédech (entre 1615 et 1618) et Saint Sébastien et Saint Georges
  • Salomon van Ruysdael : Paysage maritime
  • Gerard Seghers et Frans Ykens : La Vierge et l’enfant Jésus dans une guirlande de fleurs
  • Frans Snyders : Intérieur d’office (vers 1635)
  • Harmen van Steenwyck : Paysan dans un intérieur
  • Nicolaes van Verendael : Vanité (vers 1680)
  • Paul de Vos : Cheval dévoré par des loups et Chasse aux ours
  • Jacob van Walscapelle : Nature morte de fleurs et d’insectes
  • Attribué à Artus Wolffort : Saint Jérôme (vers 1630)
  • Thomas Wyck : Laboratoire d’alchimiste

XVIIIe siècle

Auteur de l'œuvre Nom de l'œuvre Date Type Dimension (en cm) Image
Anonyme d’après Jean Jouvenet Saint Pierre guérissant les malades vers 1700 Toile
Hyacinthe Rigaud Portrait de Marie Cadenne 1684 Toile 139 x 102
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Hyacinthe Rigaud Portrait présumé du comte de Coigny Toile 136 x 113
Jean-Baptiste Oudry Laie et ses marcassins attaqués par des dogues 1748 Toile 258 x 400
Robert Tournières Portrait de l’orfèvre Nicolas Delaunay et de sa famille Vers 1705 Toile 56 x 70,2
Jean Restout Portrait d’un prémontré Vers 1725-1735 Toile 81 x 65,5
Pierre Subleyras Portrait de la comtesse Mahony Vers 1740-1745 Toile 100 x 74,5
Giovanni Paolo Pannini La Remise de l'ordre du Saint-Esprit au prince Vaini par le duc de Saint-Aignan, en l'église Saint-Louis-des-Français, le 15 septembre 1737 Vers 1758 Toile 72 x 98
François Boucher Pastorale (ou Jeune berger dans un paysage) Toile 89 x 121,5
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Hubert Portrait de dame âgée 1779 Toile 231,5 x 273,5
Giandomenico Tiepolo Ecce Homo Vers 1760-1770
Giuseppe Maria Crespi Le marché 1735-1740 Toile 124 x 178 cm

XIXe siècle

Auteur de l'œuvre Nom de l'œuvre Date Type Dimension Image
Théodore Géricault Course de chevaux montés Vers 1821 Toile 30 x 42
Eugène Delacroix Quentin Durward et le Balafré Vers 1828 -1829 Toile 40,5 x 32,4
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Eugène Isabey Matelots sortant du port de Saint-Valery Toile 40,5 x 61
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Théodore Chassériau Groupe d’Arabes (ou Joseph vendu par ses frères) Toile 82 x 66
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Gustave Courbet La Mer 1871-1872 Toile 38 x 45
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id. La Dame aux bijoux 1867 Toile 81 x 64
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Théodore Rousseau Paysage Toile 82,6 x 124,8
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Jean-Baptiste Camille Corot Les Chevriers de Castel Gandolfo 1866 Toile 59 x 78
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Eugène Boudin La Plage de Deauville 1863 Toile 50,5 x 74,5
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id. Pâturage à Fervaques 1874 Toile 55 x 38
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Gustave Doré Paysage d’Écosse 1881 Toile 92 x 165
Claude Monet Etretat, la Manneporte, reflets sur l'eau Toile
id. Etang aux nymphéas Toile

XXe siècle

Parc des sculptures

  • Bourdelle, Grand Guerrier (dépôt du Musée Bourdelle)
  • Damien Cabanes, Sans titre (dépôt du Fonds national d’art contemporain)
  • Huang Yong Ping, One Man, nine animals (dépôt du Fonds national d’art contemporain)
  • Marta Pan, Sphère coupée 1400-1000 (1991) (dépôt du Fonds national d'art contemporain)
  • Alain Kirili, Geste de Résistance (2001) (dépôt de l'artiste)

Notes et références

  1. Veille Info Tourisme, p. 30
  2. Citations extraites de l’ouvrage de Rémy Desquesnes, Caen 1900-2000 : un siècle de vie, Fécamp, Éditions des Falaises, 2001.
  3. Fernand Enguerrand, « Histoire du musée de Caen » dans Bulletin de la Société des beaux-arts de Caen, Caen, Imprimerie Charles Valin, 1897, 10e volume, 1er cahier, p. 80
  4. Charles-Hippolyte Pouthas, « L'École centrale du Calvados – Organisation et fonctionnement depuis l'ouverture de l'École jusqu'à la fin de l'an X (1796-1802) », dans les Mémoires de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Caen, Henri Delesques, 1912, p. 291 [lire en ligne]
  5. Ibid., p. 87
  6. Ibid., p. 88
  7. Dossier de presse de l’Esam
  8. Voir l’ouvrage publié en 1882 par le fils d’Elouis, le Musée de peinture de Caen.
  9. Gustave Ménégoz, « Deux tableaux du musée de Caen par Mme Vigrée-Lebrun et François Boucher » dans Bulletin des musées de France, Paris, 1908, pp. 11–12 [lire en ligne]
  10. Henri Prentout, « L'incendie du musée de Caen » dans Musées et monuments de France, Paris, 1906, 1re année, pp. 42–43 [lire en ligne]
  11. Caen et la Seconde guerre mondiale
  12. Décret du 8 décembre 1982 ; Journal officiel de la République française, 15 décembre 1982, p. 61175
  13. Centre national des arts plastiques

Voir aussi

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