Malaparte

Malaparte

Curzio Malaparte

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Curzio Malaparte
Nom de naissance Kurt-Erich Suckert
Activité(s) Correspondant de guerre, romancier, journaliste, essayiste, polémiste, dramaturge, cinéaste et diplomate
Naissance 9 juin 1898
Prato (Toscane)
Décès 19 juillet 1957
Rome
Langue d'écriture Italien
Genre(s) Romans, récits, nouvelles, essais polémiques, articles, chroniques, pièces de théâtre et souvenirs
Distinctions Croix de guerre avec palme
Œuvres principales

Curzio Malaparte, de son vrai nom Kurt-Erich Suckert (né le 9 juin 1898 à Prato en Toscane, mort le 19 juillet 1957 à Rome) était un écrivain, journaliste, correspondant de guerre et diplomate italien. Il est surtout connu en Europe pour deux ouvrages majeurs : Kaputt et La Peau. C'est l'homme qui fit inscrire sur son mausolée : « Quant à moi, je suis de Prato, il me suffit d'être de Prato, et si je n'y étais pas né, je voudrais n'être jamais venu au monde[1]. » C'est dire l'importance affective qu'il attachait à la Toscane et aux Toscans, mais surtout aux habitants de Prato et de sa région[2]. Dans la lignée de l'auteur du Décaméron, qui fut le créateur de la prose italienne, Malaparte demeure par son goût de la chronique un fils spirituel de Boccace, et l'un des prosateurs majeurs de la littérature italienne du XXe siècle.

Sommaire

Biographie

Le Duomo, cœur de la ville de Prato.

Jeunesse et Première Guerre mondiale

Né en Toscane de père allemand, Erwin Suckert, et de mère lombarde, Edda Perelli, Kurt-Erich Suckert fut, très jeune, éloigné de ses parents pour être élevé à Coiano par de pauvres paysans[3]. Malgré de brillantes études et son jeune âge, il choisit de se mettre en danger et s'engage, dès 1914, dans l'armée française. Il s'échappe du célèbre collège et lycée Cicognini où il faisait ses études classiques[4],[5], il traverse à pied la frontière à Vintimille et s'engage comme volontaire dans l'armée française à seulement 16 ans[6], trichant donc sur son âge, préfigurant ainsi l'écrivain engagé qu'il allait devenir, bien avant Ernest Hemingway et son Adieu aux armes de 1929.

Il est blessé en Argonne puis combat sur le front italien, avant de revenir en France où il est blessé aux poumons par un lance-flammes, et est décoré de la croix de guerre avec palme[6].

Entre-deux guerres

L'après-guerre est tumultueuse, entrecoupée d'amours et de duels (notamment avec le socialiste Pietro Nenni et le futuriste Mario Carli). Par la suite, il entame une carrière diplomatique qui le conduira à Varsovie, mais qu'il délaisse pour le journalisme et la littérature[7].

Il change son état civil en 1925 pour Curzio Malaparte[5] après avoir lu un pamphlet de 1869 intitulé I Malaparte e i Bonaparte. Malaparte disait, à propos de son pseudonyme : « Napoléon s'appelait Bonaparte, et il a mal fini : je m'appelle Malaparte et je finirai bien[8]. »

Les mots vont lui permettre d'exprimer ses idées politiques — Viva Caporetto et La Révolte des saints maudits sont d'ailleurs censurés. Les convictions de Malaparte sont si profondes qu'il est persuadé que le collectivisme russe et l'individualisme italien ne sont pas antinomiques et que, ensemble, ils déboucheront sur une société nouvelle[9].

Il adhère alors au parti fasciste et devient pour un temps un théoricien du fascisme alors qu'au sein du mouvement, les partisans du courant strapaese (retour à la nature) et le courant Stracittà (futuriste et technologique) s'opposent. Malaparte ne prend pas parti et tout en écrivant des articles strapaese pour le journal Il Selvaggio, il fonde simultanément la revue 900 (cahiers d'Europe et d'Italie), revue intellectuelle et d'avant-garde à laquelle collaborent aussi bien Pablo Picasso que James Joyce ou des dadaïstes comme Philippe Soupault.

En 1923, dans L'Italie contre l'Europe, traduit en français en 1927, il interprète le fascisme comme un syndicalisme politique et invoque la pensée de Georges Sorel et de Filippo Corridoni[10]. Mais, ses relations avec le fascisme se détériorent lorsque, se revendiquant du fascisme révolutionnaire de 1919, il dénonce les dérives réactionnaires de Mussolini, notamment dans Monsieur Caméléon (1929) et Le soleil est aveugle (1941), où il condamne l'agression italienne contre la France.


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Le changement d'état civil est officialisé en 1929. Ses papiers d'identité ne feront plus mention de Kurt Suckert, mais de Curzio Malaparte. Ce changement d'ordre symbolique marquera définitivement son appartenance à la lignée des Toscans, comme Filippo Lippi, Filippino Lippi et Marsile Ficin[11]. Son goût des chroniques lui vient de la lecture de Boccace, de Dino Compagni[12] et de Franco Sacchetti, l'auteur de Il trecento novelle (Trois cents nouvelles) regroupées dans Opere[13]. En s'ancrant ainsi dans le monde toscan, ce « Toscan d'adoption », ce qui lui vaudra bien des critiques, se réinvente une vraie famille et une fratrie spirituelle ; aux liens de l'hérédité qu'il rejette, il préfère ceux de l'héritage culturel toscan. Il reste fidèle à ses amis proches et lointains dans le temps jusqu'à la tombe, comme au colonel H. Cumming de l'Université de Virginie, dédicataire de La Peau, rebaptisé Jack Hamilton dans le roman, ou à son chien Febo. « Jamais je n'ai aimé une femme, un frère, un ami comme j'ai aimé Febo », écrit Malaparte dans La Peau.

Dans son livre, Technique du coup d'État qu'il publie en 1931 en France chez Grasset, il dénonce également la montée au pouvoir d'Adolf Hitler et des nazis[14]. Il va payer sa liberté d'écrivain au prix fort. Non seulement son livre est interdit de publication en Italie et en Allemagne (où il est utilisé par la campagne électorale socialiste contre Hitler), mais Malaparte est confiné aux îles Lipari, en résidence surveillée durant cinq ans[15].

La villa Malaparte : selon Bruce Chatwin, « une nef homérique finie en cale sèche ».

À Capri, contre l'avis général, l'écrivain fait construire en 1937 une villa loin de toute voie de communication terrestre, sur l'extraordinaire site de Capo Massulo et de ses falaises : c'est l'étrange et fameuse Villa Malaparte. Il résume ainsi son projet à l’architecte chargé de la concevoir, Adalberto Libera : « Faites-moi une maison comme moi ![16] », dira-t-il. Cette villa, « symbole de sa modernité, aussi bien que de son désir de se mettre en scène et de son goût de la provocation[17] » servira de cadre au film Le Mépris de Jean-Luc Godard avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Jack Palance et Fritz Lang[18].

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé, en reportage pour La Stampa, comme correspondant de guerre sur le Front de l'Est pour le Corriere della Sera[19] en 1941[20]. Malaparte envoie ses articles en Italie, mais leur teneur polémique le fait arrêter et assigner à résidence par les Allemands. Il cache alors le manuscrit de Kaputt chez des amis sûrs[21], à travers toute l'Europe. À partir de cette époque l'écrivain rompt définitivement avec le fascisme et ne retourne en Italie qu'à la chute de Mussolini en 1943, où il participe aux combats pour la libération de son pays au sein de la division de partisans Possente.

Il fait publier le roman Kaputt en 1943, peu après le débarquement allié de Salerne. Ce livre raconte, avec un humour glacé et féroce, drapé dans un baroque morbide, son expérience de correspondant de guerre à l'Est. Il constitue un témoignage cruel et réaliste de cette période où l'Europe est détruite[22],[23]. Terreur et émerveillement s'y mêlent au sein d'une réalité magique : « Le lac était comme une immense plaque de marbre blanc sur laquelle étaient posées des centaines et des centaines de têtes de chevaux. Les têtes semblaient coupées net au couperet. Seules, elles émergeaient de la croûte de glace. Toutes les têtes étaient tournées vers le rivage. Dans les yeux dilatés on voyait encore briller la terreur comme un flamme blanche[24]. »

Après-guerre

Los Desastres de la Guerra, Francisco de Goya.

Avec le roman La Peau (1949)[25], Malaparte met en scène la libération d'une Italie affamée face aux armées américaines qui découvrent l'Europe[26]. On retrouve l'humanisme baroque et désespéré de l'auteur, avec son humour grinçant ainsi que les grands thèmes malapartiens : la honte[27], le dégoût et la pitié. Ce livre d'une veine tout aussi brutale que le précédent déroule devant les yeux du lecteur un monde où le pourrissement côtoie l'obscène, l'atroce et le macabre[28]. Ces nouvelles ou chroniques, devenues roman, ont été écrites par un homme douloureux[29] qui a vécu l'horrible, et comme témoin ironique, cherche à restituer comme Victor Hugo, la souffrance de ces « choses vues » jusqu'à l'invraisemblable, jusqu'au cynisme le plus abject, mais avec, dans la prose, une grande ampleur et une riche matière, un goût prononcé pour l'onirisme porté par des mouvements d'images et des procédés de montage qui relèvent de l'art du cinématographe. Malaparte romancier émeut ici, car il est bien proche de la peinture[30], celle de l'« invraisemblable ».

La période fort troublée de l'après-guerre donne à Malaparte l'idée d'écrire pour le théâtre. En fuite à Paris (30 juin 1947[31]-novembre 1949[32]), sans doute dans une volonté de rompre ave l'Italie d'alors[33], il écrit le Journal d'un étranger à Paris[34], mais ses pièces de théâtre sont un cuisant échec : Du côté de chez Proust (1948) et Das Kapital (1949). À son retour au pays natal en 1949, il exerce sa verve toute toscane de chroniqueur dans des éditoriaux hebdomadaires, le Battibecco de 1949 à 1955[35]. Puis, il tourne son unique film, Le Christ interdit (Il Cristo proibito) qui sort sur les écrans en 1950 avec en vedette Raf Vallone, et Alain Cuny[36]. Il est présenté au Festival de Cannes l'année suivante. Dans ces années d'après-guerre, le cinéaste Malaparte, toujours à la manière d'un journaliste, met en lumière une fois encore l'actualité brûlante et inquiète de l'Italie des années 1950, les rapports conflictuels entre le désir de justice, le lourd ressentiment et la volonté de paix.

Il meurt après un voyage en Chine. En guise d'ultime provocation, en 1957, sur son lit d'hôpital, avant son décès d'un cancer, il adhère au parti communiste[37] et lègue sa célèbre maison à la République populaire de Chine. En 1959 sera publié un ouvrage posthume : Il y a quelque chose de pourri (Mamma Marcia), qui se présente comme un dialogue avec sa mère mourante (« Une mère pourrie »). Ces textes polémiques révèlent la profonde déception, la désillusion d'un soldat après deux guerres mondiales. C'est un véritable déluge verbal d'un style éblouissant, où l'auteur dialogue avec les morts[38]. « Il se convertit au catholicisme et prit, en même temps, la carte du Parti communiste, le tout sur son lit de mort[39] ! » Il meurt d'un cancer du poumon à 59 ans (voir ci-dessous les dernières images d'archives de Malaparte prises par La Stampa).

Son corps repose, depuis 1961, dans un sarcophage blanchâtre de pierre locale qui fut transporté en hélicoptère dans un mausolée prévu à cet effet, sur les hauteurs de Figline di Prato[40], entre Schignano et Vaiano, du côté de Vernio, au-dessus du val de Bisenzio (rivière)[41]. Sur un mur, il est écrit, selon sa volonté : « Je voudrais avoir ma tombe là-haut, au sommet du Spazzavento » (« pointu et rageur » selon Malaparte lui-même)[42], « pour lever de temps en temps la tête et cracher dans le courant froid de la tramontane[43]. »

« Un miroir que ce ciel toscan, si proche que la moindre haleine le ternit... »

— Curzio Malaparte, Maledetti Toscani[44]

Le Bisenzio
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Maudit Toscan[45], — dont acte[46].

Postérité littéraire

Il y a des parentés d'écorchés vifs entre les vies et les œuvres de Louis-Ferdinand Céline et de Curzio Malaparte[47], car ils ont une même fascination face à l'horreur du monde[48] et à sa brutalité, bien qu'ils aient réagi de façon différente sur le plan idéologique. « (À propos des Juifs : qui d'autre a écrit un témoignage aussi bouleversant sur leur persécution quotidienne dans tous les pays occupés ? Et qui plus est, en 1944, alors qu'on n'en parlait pas encore beaucoup et qu'on n'en savait même presque rien !) » ajoute Kundera dans Une rencontre, éclairant Malaparte, mieux qu'aucun écrivain français avant lui[49]. Pour le romancier Alberto Moravia qui fut une courte période de temps, pendant sa jeunesse, le « secrétaire » de Malaparte, « sa qualité principale était une ingénuité quasi animalesque[50]. »

Selon l'Encyclopædia universalis, « L'écriture de Malaparte fait éclater les genres ; Les Maudits Toscans (Maledetti Toscani, 1956) constituent un développement de cette tendance vers le roman-essai : les observations se font toujours plus incisives, le ton polémique devient insoutenable et s'applique à la fois aux idéologies en général et aux mœurs italiennes en particulier[51]. » Comme Pier Paolo Pasolini dans ses Écrits corsaires (Scritti corsari), Malaparte a beaucoup écrit contre Ces Chers Italiens et leur provincialisme[52]. Ainsi, il demeure aujourd'hui au purgatoire des Lettres italiennes[53]. « Ce qu'il y a de singulier dans le caractère des Italiens, c'est que leur conscience morale ne se manifeste qu'en présence du sang, car ils subordonnent tout au respect de la vie[54]. » Cet « Archi-italien » (selon G. B. Guerri[55]) demeure très critiqué[56], pour ses outrances langagières, pour son « emphase » verbale, pour son « exhibitionnisme » morbide, son côté versatile est très « controversé », et surtout pour son étrange et singulière volonté d'avoir manifesté sans cesse son puissant tempérament tempétueux sous une forme, la plupart du temps, provocatrice et scandaleuse[57]. Antonio Gramsci eut à son égard un jugement très sévère puisqu'il le traita de « caméléon capable de toutes les scélératesses[58]. »

Le poète Pétrarque, l'humaniste et ses amis.

Pourtant, Milan Kundera a fait, dans son livre (essai) Une rencontre, un bel éloge, un exercice d'admiration de romancier européen, face à la puissance des États-Unis d'Amérique. Malaparte se situe plus proche de Pétrarque que de Garibaldi[59]. Plus proche du poète humaniste que du combattant patriote, donc. C'est dire aujourd'hui l'« inactualité » de cet écrivain intempestif, plus admiré en France qu'en Italie[60]. Giuseppe Ungaretti, représentant la poésie, fut présent lors de son enterrement. (Voir ci-dessous les images d'archives de La Stampa). Il apparaît nécessaire de lever la véritable « malédiction » qui pèse sur la représentation de l'homme Malaparte[61], dont le nom est si souvent encore associé au fascismo[62]. Eugenio Montale a dit de Malaparte qu'il fut « un exquis causeur et un grand esprit à l'écoute plein de tact et d'éducation[63]. » Cet homme moderne par son élégance verbale et la grâce de sa plume, « dandy » tant décrié, est devenu au fil du temps un écrivain classique[64]. La relecture de Kaputt et de La Peau témoigne de cette maîtrise du style, de son art littéraire ainsi que de son architecture narrative. Il fut un exceptionnel reporter, un chroniqueur halluciné doublé d'un écrivain inclassable, dans la tourmente de la première moitié de l'Europe du vingtième siècle en pleine décompositon[65]. Comme l'écrivait l'intellectuelle et femme politique italienne Maria-Antonietta Macciocchi, amie de Pier Paolo Pasolini, à propos de Malaparte (cet « écrivain des idées » selon Eugenio Montale) : « L'Européen émerge au-dessus d'un horizon gris qui voulait le condamner au silence. Vers l'an 3000...[66] »

Maudit Toscan certes, mais Européen exemplaire[67].

Œuvres

Les principaux écrits[68] sont :

  • Caporetto et La Révolte des saints maudits (1921), [récits non traduits en français]
  • L'Italie contre l'Europe (1923), Paris, Félix Alcan (1927), essai
  • Sodome et Gomorrhe (1931) Éditions du Rocher (1931) nouvelles
  • La Technique du coup d’État (1931), Grasset, essai
  • Le Bonhomme Lénine (1932) Grasset, récit
  • Sang (1936), nouvelles
  • Une femme comme moi (1940, 1947) Éditions du Rocher, récit
  • Kaputt (1944), Le Livre de Poche, roman
  • Le bal au Kremlin (1945), récit
  • Le soleil est aveugle (1947), récit
  • Battibecco, posthume (1949-1955), 1967, chroniques hebdomadaires [non traduites en français]
  • Le Christ interdit (film sorti en 1950)
  • Monsieur Caméléon (1948) La Table Ronde, récit
  • La Volga naît en Europe (1948) Domat, chroniques
  • La Peau (1949, adapté au cinéma en 1981 par Liliana Cavani), Le Livre de Poche, Folio Gallimard, roman
  • Das Kapital (1948), précédé de Du côté de chez Proust (1949), théâtre
  • Ces sacrés Toscans (1955), (1956) Le Livre de poche, essai polémique
  • Bal au Kremlin (1957, 2005) Éditions Denoël, chroniques
  • En Russie et en Chine (1959, posthume), Éditions Denoël, souvenirs
  • Il y a quelque chose de pourri (1959, posthume) (traduction Denoël, 1960), souvenirs
  • Le compagnon de voyage (1946 & 1955), La Table ronde (2009), (ISBN 9782710330905)
  • Ces Chers Italiens (1961 posthume), essai polémique
  • L'Anglais au Paradis (1962 posthume), Éditions Denoël, chroniques
  • Journal d'un étranger à Paris (1967 posthume), Éditions Denoël
  • La tête en fuite (1976 posthume), Éditions le Livre de Poche, n° 4769, souvenirs
  • Deux Chapeaux de paille d'Italie, 1948 (1981 posthume), Éditions Denoël, essai

Notes et références

  1. Curzio Malaparte, Ces sacrés Toscans (Maledetti Toscani), Éditions Le livre de poche, traduit de l'italien par Georges Piroué, Denoël, 1970, p. 67.
  2. « Il en revendique notamment l'esprit d'anarchie et les contradictions qui caractérisent, en effet, son parcours politique de membre du parti fasciste interné par le régime mussolinien pour ses sympathies socialistes, avant d'être séduit à la fin de sa vie par le communisme chinois. » Jean-Michel Gardair, Dictionnaire universel des littératures, tome 2, Éditions PUF, p. 2194.
  3. « J'ai honte d'avoir été enfant. » Curzio Malaparte, Sang, 1937.
  4. Établissement fameux, véritable institution aujourd'hui, qui vit passer entre autres Gabriele D'Annunzio, Mario Monicelli et Tommaso Landolfi.
  5. a  et b Muriel Gallot, Jean-Luc Nardone et Margherita Orsino, Anthologie de la littérature italienne, tome 3 XIXe et XXe siècles, Presses universitaires du Mirail, 2005 (ISBN 978-2858168125), p. 259.
  6. a  et b François Livi et Christian Bec, De Marco Polo à Savinio : écrivains italiens en langue française, Presses Paris Sorbonne, 2003 (ISBN 978-2840502753), p. 147.
  7. Curzio Malaparte sur BAM, p. 1. Consulté le 10 mai 2009.
  8. Malaparte Curzio sur lisons.info. Consulté le 8 mai 2009.
  9. Gianni Grana, « Malaparte, écrivain d'Europe » sur Chroniques italiennes — Paris 3, 1995, p. 11-12. Consulté le 8 mai 2009.
  10. Willy Gianinazzi, Naissance du mythe moderne : Georges Sorel et la crise de la pensée savante (1889-1914), Maison des Sciences de l'Homme, 2006 (ISBN 978-2735111053), p. 104.
  11. Son attachement à la Toscane est le sujet même d'un des livres les plus célèbres et des plus savoureux que Malaparte ait écrit tardivement en 1955 : son Maledetti Toscani. « Ces qualités qui font des Toscans les meilleurs fils de l'Italie, Malaparte va les définir, traçant par contraste et comme en creux le portait des autres Italiens... Maniant avec verve l'érudition et l'ironie, nous menant de Pérouse chez ces fous de Florentins en passant par Prato, sa ville natale, écorchant les Pisans, moquant les Siennois, vantant les belles Livournaises, nous initiant au vol des poulets à Campi, Curzio Malaparte nous donne une chronique étourdissante de gaieté. » Introduction à Ces sacrés Toscans, Éditions Le livre de poche, n° 2843, Paris, 1970.
  12. Il est le créateur d'une célèbre expression toscane : il cerbaccone (« le cerveau »). Il fut très apprécié de Malaparte et des Toscans pour ses inventions langagières, fortes et crues, alla toscana.
  13. Les noms de Boccace et Sacchetti sont récurrents dans Ces sacrés Toscans. Pour Sacchetti, voir Tables florentines, Écrire et manger avec Franco Sacchetti, traduit sous la direction de Jacqueline Brunet et Odile Redon, Éditions Stock/Moyen Âge, Paris, 1984 (ISBN 9782234017344).
  14. « La dictature est la forme la plus complète de la jalousie. » Curzio Malaparte, Technique du coup d'État, 1931.
  15. Dictionnaire Le Petit Robert 2, rédaction Alain Rey, Paris, 1996, (ISBN 285036472X), p. 1290.
  16. Raymond Guérin, Du côté de chez Malaparte, Finitude, 2009 (ISBN 978-2-912667-65-6), « Casa "Come Me" » sur Finitude, p. 13. Consulté le 8 mai 2009.
  17. Fabio Gambaro, « L'énigme Malaparte », dans Le Monde, 25 mars 1998.
  18. (fr+en) Le Mépris sur l’Internet Movie Database.
  19. Bertrand Poirot-Delpech, « Il y a trente ans mourait Malaparte l'européen exemplaire », dans Le Monde, 24 juillet 1987.
  20. « Et cette horreur procède d'une expérience qui n'appartient pas qu'à moi, mais à toute ma génération. C'est pourquoi d'ailleurs elle a quelque valeur. Les récits groupés dans ce recueil sont le fruit de cette expérience. Ils sont l'histoire de mes premières intuitions, découvertes et révélations des lois mystérieuses du sang, ainsi que du lent et douloureux tourment... » Extrait de Sang, cité par Le Nouveau Dictionnaire des Œuvres, tome V, Laffont-Bompiani, Paris, 1994 (ISBN 9782221077139), p. 6551.
  21. « Kaputt est un livre horriblement cruel et gai. Sa gaieté cruelle est la plus extraordinaire expérience que j'aie tirée du spectacle de l'Europe au cours de ces années de guerre. » Préface de Curzio Malaparte à Kaputt, traduction de l'italien par Juliette Bertrand, Éditions Folio Gallimard, n° 237, p. 9.
  22. « Aucun mot mieux que cette dure et quasi mystérieuse expression allemande : Kaputt, qui signifie littéralement : brisé, fini, réduit en miettes, perdu, ne saurait mieux indiquer ce que nous sommes, ce qu'est l'Europe, dorénavant : un amoncellement de débris. Qu'il soit bien entendu que je préfère cette Europe kaputt à l'Europe d'hier et à celle d'il y a vingt ans, trente ans. J'aime mieux que tout soit à refaire, que d'être obligé de tout accepter comme un héritage immuable. » Curzio Malaparte, préface à Kapputt, Éditions Folio Gallimard, p. 9.
  23. Comme l'écrit le critique littéraire Poirot-Delpech : « Mieux vaut ces décombres, aux yeux de Malaparte, que les marbres de mort du fascisme. Il existe un bon usage de la conscience de fragilité. » Bertrand Poirot-Delpech, « Il y a trente ans mourait Malaparte l'européen exemplaire », dans Le Monde, 24 juillet 1987.
  24. 4e de couverture du n° 237 de l'édition de Kaputt, Folio Gallimard, Éditions Denoël 1946.
  25. « La Peau : Un archi-roman », titre donné par Milan Kundera au chapitre qu'il consacre à Malaparte dans son livre Une rencontre, Gallimard, coll. « blanche », Paris, 2009 (ISBN 9782070122844), p. 179.
  26. Se sentir européen était une nouvelle manière de voir le monde. Milan Kundera écrit : « Dans La Peau, cette nouvelle façon d'être surgit de la galerie de portraits, courts, succints, souvent drôles, des Américains alors présents en Italie. » Citation tirée de Une rencontre, Gallimard, coll. « blanche », Paris, 2009 (ISBN 9782070122844), p. 200.
  27. « C'est une honte de gagner la guerre ! » Exclamation qui clôt son roman La Peau.
  28. « On ne se bat plus pour l'honneur, pour la liberté, pour la justice, on se bat pour sa peau, pour sa sale peau. » Phrase de Malaparte extraite de La Peau, citée dans le Dictionnaire des Œuvres, Laffont-Bompiani, tome V, Éditions Robert Laffont, Paris, 1994 (ISBN 9782221077139), p. 5417.
  29. Bertrand Poirot-Delpech, « Il y a trente ans mourait Malaparte l'européen exemplaire », dans Le Monde, 24 juillet 1987 : « Malaparte n'est pas cynique. Il veut sa foi épurée de toute chanson. C'est un homme exténué qui écrit les dernières pages de La Peau ; exténué d'avoir trop vu de cadavres. Il n'a pas tué, personnellement (en quoi il peut estimer qu'il est resté chrétien) ; mais il a vu faire. »
  30. Bertrand Poirot-Delpech, « Il y a trente ans mourait Malaparte l'européen exemplaire », dans Le Monde, 24 juillet 1987 : « Il y avait du Bosch dans les fresques de Kaputt ; il y a dans La Peau, un Goya de la misère napolitaine, enfin débarrassée du stéréotype des draps aux fenêtres, des chants joyeux, des espiègleries, des arlequinades. »
  31. « 30 juin 1947. Je rentre enfin à Paris après quatorze ans d'exil en Italie. » C'est ce que note Malaparte avec son goût de la provocation (p. 13 du Journal d'un étranger à Paris, Éditions Denoël, 1967).
  32. Alain Sarrabayrouse, « Malaparte et l'attrait contrasté de la France », p. 2, dans Fosca Mariani Zini (dir.), Chroniques italiennes, n° 44, 1995 [lire en ligne (page consultée le 19 mai 2009)].
  33. Myriam Tanant, « L'Italie interdite : Malaparte et le théâtre », p. 2, dans Fosca Mariani Zini (dir.), Chroniques italiennes, n° 44, 1995 [lire en ligne (page consultée le 19 mai 2009)].
  34. « J'ai l'impression d'être un Français perdu dans une foule d'étrangers. » Phrase ironique tirée de la 4e de couverture de l'édition Denoël de 1967.
  35. Jean-Michel Gardair, Les écrivains italiens, Larousse, 1974 (ISBN 2030010456), p. 191.
  36. (fr+en) Le Christ interdit sur l’Internet Movie Database.
  37. Muriel Gallot, Jean-Luc Nardone et Margherita Orsino, op. cit., p. 260.
  38. « C'est d'eux aussi que je tiens cette particulière façon que j'ai de regarder un paysage, un arbre, une maison, une bête, une pierre. » Traduction française : Éditions Denoël, 1960, cité par Le Nouveau Dictionnaire des Œuvres, tome III, collection Bouquins, Éditions Robert Laffont, Paris, 1994 (ISBN 9782221077115), p. 3557.
  39. Fabio Gambaro, journal Le Monde, édition du 25.03.98 Titre de l'article : « L'énigme Malaparte »
  40. « Il y a quelques années encore, les années 1960, quand quelqu'un revenait du Spazzavento, il semblait comme revenir de l'enfer ! Les anciens Toscans l'interrogeaient : "Vous étiez là-haut, avec les serpents ? Da Malaparte !"...» Raymond Guérin, Du côté de chez Malaparte (La boîte à clous, 1950), suivi de Fragment testamentaire, Éditeur Finitude, réédition 2003 (ISBN 2-912667-13-5), p. 64.
  41. « ... le fleuve au bord duquel je suis né, "l'heureux Bisenzio" de Marsile Ficin », autre Toscan (de Figline Valdarno). Curzio Malaparte, Ces chers Italiens, Éditions Stock, p. 154.
  42. Colline venteuse dominant la ville de Prato, balayée par le vent, d'où son nom. Malaparte parlait du « genou nu du Spazzavento » (Maudits Toscans, Édition Le livre de poche, p. 67).
  43. Curzio Malaparte, Ces sacrés Toscans, Éditions Le livre de poche, édité en 1970, n° 2843, p. 77.
  44. p. 115 de la version française du Livre de poche, traduction Georges Piroué.
  45. Malaparte s'était constitué une fratrie spirituelle en Toscane. Dans son livre Ces Sacrés Toscans, cela apparaît, mais de manière implicite, plutôt suggérée qu'avouée. Parlant du vent en Toscane, il écrit, p. 126 : « ...un vent que nous nous sommes façonné de nos propres mains, à notre mesure, un vent de maison comme le pain des paysans, et on le retrouve dans la chevelure des arbres de Giotto, sur les fronts et dans les yeux des jeunes gens de Masaccio, dans les paysages de Piero della Francesca, de Leonardo da Vinci, de Filippino Lippi, dans les vers de Cavalcanti et de Guido Guinizzelli, dans la prose de Dino Compagni et de Machiavel, jusque dans les soupirs de Pétrarque, pourtant brisés par le mistral provençal. C'est le vent de Pulci, de Berni, de Cellini, et on le retrouve chez Dante, Boccace, Franco Sacchetti, Lachera, Bernocchino (célèbre personnage de Prato) ; sur tout ce qu'il touche, il laisse son signe et vous déchire les habits sur le dos sans que vous vous en aperceviez. »
  46. « ... s'il faut conclure, je dirais qu'un portrait véridique et complet de Malaparte est impossible : on peut bien raconter quantité d'épisodes, plus ou moins bienveillants, certains même très méchants. Et après ? Le vrai tient dans son Caméléon et ce caméléon, c'est lui-même... Comment voulez-vous faire le portrait d'un caméléon ? » Orfeo Tamburini, Malaparte à contre-jour, préface de Nino Frank, Denoël, Paris, 1979, p. 82.
  47. Maria-Antonietta Macciocchi voit un anti-Céline chez Malaparte. « Malaparte e' l'anti-Celine. », dans Corriere della Sera, 21 mars 1998, p. 31. Elle ne fait que reprendre l'idée de Poirot-Delpech : « Il est l'anti-Céline, dans la mesure où il conserve une sainte horreur de la mouise qu'il a observée et subie. La nécessité, où plonge la guerre, de sauver sa peau ou de la vendre, il n'y voit pas une fatalité jouissive, ni le fin mot de l'homme, moins encore, comme tant de peintres du désastre, un sujet juteux. Toujours, il finit par préférer les lueurs d'aube à celles du crépuscule ; et sa prose en est illuminée. » Bertrand Poirot-Delpech, « Il y a trente ans mourait Malaparte l'européen exemplaire », dans Le Monde, 24 juillet 1987.
  48. « Au réveil, dans mon lit, le matin, je ne me souvenais plus de rien, mais il me semble bien que la nuit, j'errais avec les morts, pâles larves nocturnes. [...] Assurément, c'était avec eux que j'errais et c'est d'eux que je dois tenir ces choses merveilleuses dont mes livres regorgent. Des choses que seuls les morts peuvent connaître. » extrait de Il y a quelque chose de pourri cité dans Le Nouveau Dictionnaire des Œuvres, Laffont-Bompiani, tome III (ISBN 9782221077115), p. 3557.
  49. Milan Kundera, Une rencontre, Gallimard, coll. blanche, Paris, 2009 (ISBN 2070122840), p. 188.
  50. Cité par Maria-Antonietta Macciocchi, « Malaparte, L'Europe découvre l'archi-italien», dans Corriere della Sera, 21 mars 1998, p. 31.
  51. Encyclopædia universalis, vol. 20, Paris, 1980 (ISBN 2852292815), p. 1291.
  52. Titre d'un livre de Malaparte, Benedetti Italiani, Éditions Stock, Paris, 1962.
  53. « Malaparte reste curieusement sous-estimé en Italie, dont il est vrai qu'il a à la fois illustré et stigmatisé les défauts », Dictionnaire Le Robert 2, 1996, p. 1290.
  54. Curzio Malaparte, dans sa Préface à Sang, 1937.
  55. G. B. Guerri, L'arcitaliano. Vita di Curzio Malaparte, Milan, Bompiani, 1980 (traduction française : Denoël, Paris, 1983).
  56. Pour le critique du Monde, Bertrand Poirot-Delpech (op. cit.) « Il aura été - il s'en flattait - l'écrivain le plus haï par les fascistes et le plus interdit dans les pays sans liberté, les communistes compris, car, contrairement à tant d'autres écrivains d'alors, Malaparte n'a pas payé son engagement antitotalitaire de la moindre illusion sur les paradis de l'Est... »
  57. Malaparte n'est même pas cité dans Antologia della letteratura italiana de Mario Pazzaglia, édité par Nicola Zanichelli, Volume III, Bologne, 1989 (ISBN 9788808002440).
  58. « E'un cameleonte capace di ogni scelleraggine » Citation dans Maria-Antonietta Macciocchi, « Malaparte e' l'anti-Celine. », dans Corriere della Sera, 21 mars 1998, p. 31.
  59. Milan Kundera, Une rencontre, Gallimard, collection blanche, Paris, 2009 (ISBN 2070122840), p. 183.
  60. Kundera, lecteur avant d’être écrivain sur passouline.blog.lemonde.fr. Consulté le 25 avril 2009.
  61. Selon Maria-Antonietta Macciocchi, « Malaparte est entré au Parnasse des Meridiani de Mondadori. Mais tard, très tard. À cent ans, date de la naissance (Prato, 9 juin 1898), et à quarante ans, date de la mort (Roma, 19 juillet 1957). Trop tard, si l'on considère que Malaparte est l'écrivain italien le plus célèbre d'Europe. » Citation tirée de l'article « Malaparte L'Europa scopre l'arcitaliano », dans Corriere della Sera, 21 mars 1998, p. 31.
  62. En 1939 quand Malaparte est allé en Éthiopie, pour le Corriere, Benito Mussolini déclara : « Il est capable de se mettre à la tête de quelque bande rebelle et de vouloir conquérir l'Italie » cité par Maria-Antonietta Macciocchi, « Malaparte L'Europa scopre l'arcitaliano », dans Corriere delle Sera, 21 mars 1998, p. 31.
  63. « Un parlatore squisito e un grande ascoltatore pieno di tatto ed educazione ».
  64. « Je ne l'ai jamais dit, je ne le dis qu'à contrecœur : mais je me sens plus près de Chateaubriand que de n'importe quel autre écrivain moderne.» Journal d'un étranger à Paris, traduit de l'italien par Gabrielle Cabrini, Éditions Denoël, Paris, 1967, p. 271.
  65. Malaparte avait eu l'intuition qu'il fallait que les Européens résistent à la superpuissance des États-Unis. Milan Kundera l'affirme à son tour dans Une rencontre : « Ce qui l'a fasciné, c'est la nouvelle façon d'être européen, la nouvelle façon de se sentir européen, qui dorénavant sera déterminée par la présence de plus en plus intense de l'Amérique. » Milan Kundera, Une rencontre, Gallimard, collection blanche, Paris, 2009 (ISBN 2070122840), p. 200.
  66. « L'europeo esemplare emerge sopra un orizzonte grigio che voleva condannarlo al silenzio. Verso il Tremila... », cité dans Maria-Antonietta Macciocchi, « Malaparte L'Europa scopre l'arcitaliano », dans Corriere delle Sera, 21 mars 1998, p. 31.
  67. Bertrand Poirot-Delpech notait le courage de Malaparte, courage dans une période historique, le vingtième siècle, où pour le dire avec René Char, l'Homme était au plus bas. « Dans le grand suicide des années 1940, bien peu d'artistes européens ont su ne pas insulter l'avenir de ce qui leur était commun. Il fallait, pour cela, dépasser les discours politiques du fait accompli, de la légalité immédiate, du drapeau. Il fallait se sentir dépositaire de valeurs supérieures à celles au nom desquelles les armées étaient jetées les unes contre les autres. Il fallait braver l'accusation de trahison, risquer l'apparent déshonneur de la prison. Les grandes espérances sont souvent à ce prix. » Bertrand Poirot-Delpech, « Il y a trente ans mourait Malaparte l'européen exemplaire », dans Le Monde, 24 juillet 1987.
  68. Pour une bibliographie complète : voir la recherche de Vittoria Baroncelli et Caterina Santi dans Malaparte, scrittore d'Europa, Milano et Prato, Marzorati, 1991, p. 267-333.

Voir aussi

Article connexe

Bibliographie

  • (it) Giani Grana, Curzio Malaparte, Florence, 1968.
  • Gianni Grana, « Malaparte, écrivain d'Europe » sur Chroniques italiennes — Paris 3, 1995. Consulté le 8 mai 2009.
  • Raymond Guérin, Du côté de chez Malaparte (La boîte à clous, 1950), suivi de Fragment testamentaire, Éditeur Finitude, réédition 2003 (ISBN 2-912667-13-5).
  • (en) William Hope, Curzio Malaparte: the narrative contract strained, Troubadour Publishing, 2000 (ISBN 978-1899293223).
  • (it) Giampaolo Martelli, Curzio Malaparte, Turin, 1968.
  • Bruno Tessarech, Pour Malaparte (biographie), Éditeur Buchet-Chastel, avril 2007, (ISBN 9782283021095).

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