- Deuxième État bulgare
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Deuxième État bulgare
Regnum bulgarorum et blachorum
Втора българска държава (Vtora bălgarska drjava)
Tsaratu Vãrgãro-Armãn (Tsarat bulgaro-valaque) (la), (bg), (roa-rup)après 1187 – 1396
armoiries
Les Etats bulgares au milieu du XIVe siècle
Informations générales Statut Tsar Capitale Tarnovo
Vidin
SredetsLangue Bulgare (majoritaire), Valaque, Grec (sur les côtes) Religion Orthodoxe, Bogomile Tsar Entités précédentes :
Entités suivantes :
- Tsarats de Tarnovo et Vidin
- Despotat de Dobrogée
- Voïvodat de Valachie
- Empire ottoman
Le Deuxième État bulgare dit aussi Deuxième royaume bulgare, Deuxième empire bulgare ou Tsarat bulgaro-valaque, était un État médiéval, fondé en 1187 et dont le territoire, après s'être fragmenté en plusieurs états, fut annexé par l'Empire ottoman à partir de 1396. Il est nommé Regnum Bulgarorum et Blachorum (« Royaume des Bulgares et des Valaques ») par les chancelleries de l'époque, telle celle des papes Innocent III en 1205 et Grégoire IX en 1232 dans leur correspondance avec le roi Ivan Kalojan/Ioan Caloian Ier (Jean Calojean, 1197-1207) à qui était attribué le titre rex Bulgarorum et Blachorum (« roi des Bulgares et des Valaques ») et avec Ivan Asen/Ioan Asan/Jean Assène Ier (1218-1241), ainsi que dans les armoiriaux de l'époque (par exemple le Wijnbergen[1]).
Ce deuxième État bulgare est issu d'une révolte victorieuse des Bulgares et des Valaques contre l'Empire byzantin en 1180-1186, décrite en détail par Anne Comnène et par Nicétas Choniatès. à cheval sur le Bas-Danube et les Balkans, dirigé par les dynasties des Deleanu et des Assénides, ce royaume sera remplacé en 1280, au sud du Danube par des tsarats bulgares de Vidin et de Tarnovo[2], et au nord du Danube par le Banat de Severin et par la domination des Tatars. À l'époque, sa population était pluriethnique sur les deux rives du Danube : les Slaves dominant en plaine, les Valaques sur les piémonts, et les Grecs sur les côtes.
Sommaire
Fondation
Selon Anne Comnène, lorsque les Coumans attaquent l'Empire byzantin en 1094, le valaque Pudilă vint à Constantinople avertir l'empereur que les barbares étaient en train de passer les Monts Haemus. En 1166, le basileus Manuel Comnène recruta ces mêmes valaques pour arrêter une invasion hongroise. En 1185 enfin, sous le règne d'Isaac II Ange, les Valaques, écrasés d'impôts et décimés par la conscription, se révoltent contre l'Empire byzantin sous la conduite de la dynastie Deleanu, et s'émancipent en 1186 pour créer un royaume multi-ethnique dont la capitale est Tărnovo. Pierre IV Théodore de Bulgarie ceint la couronne, adoubé par le pape Urbain III qui espère convertir le pays au catholicisme. Isaac II Ange en personne conduit contre lui une campagne militaire, tandis que Pierre-Théodore et Ioan Asan/Ivan Asen Ier (Ioannice Assène) passent au nord du Danube où ils lèvent des troupes valaques, slaves et coumanes. En 1187, après une défaite initiale face au basileus, ils remportent plusieurs victoires à la suite desquelles Isaac est détrôné et remplacé par un nouvel empereur : Alexis III. L'indépendance du royaume est reconnue.
Pierre-Théodore et Ioannice Assène règnent une dizaine d'années, avant de périr assassinés en 1196 et 1197. Jean Calojean leur succède. Sous son règne, le pays s'étend des Carpates méridionales, au nord, au Rhodope au sud, et des lacs de Macédoine à l'ouest aux Bouches du Danube à l'est.
Le développement du « Royaume des Bulgares et des Valaques »
Durant le règne de Jean Calojean (1197-1207, dit « Joanisse, roi de Blaquie et de Bougrie » par Geoffroi de Villehardouin[3]) la Quatrième croisade détruit la puissance byzantine en 1204 : Constantinople devient le siège d'un Empire latin d'orient. Baudouin VI de Hainaut qui avait été proclamé empereur à Constantinople tente de conquérir le royaume, mais Calojean l'écrase et le fait prisonnier à Andrinople en avril 1205. La rançon n'étant pas payée, Baudouin mourra en captivité. Calojean mourut assassiné en 1207 par un mercenaire couman alors qu'il assiégeait Thessalonique tombée entre les mains des Croisés.
Sous le règne de son successeur - l'usurpateur Boril - le pope Bogomil prêcha l'hérésie qui lui porte le nom bogomilisme. Boril - qui avait chassé les héritiers légitimes de Calojean : Alexandre et Ivan Assen/Ioan Asan II - réprima durement les bogomiles, s'aliénant tant la noblesse que le peuple. De ce fait il dut faire face à une conjuration de boyards, qu'il vainquit à Vidin grâce à l'aide des Magyars, des Valaques de Transylvanie et des Pétchénègues, dirigés par le voïvode Joachim. En 1217 cependant, ses ennemis appelèrent l'héritier légitime Ivan Assen/Ioan Asan II. Celui-ci, avec l'aide des Brodniks (un peuple slave de l'actuelle Moldavie allié aux Coumans) vainquit, détrôna et aveugla Boril, qui fut enfermé ensuite dans un monastère.
Sous le règne de Ivan Assen/Ioan Asan II (1218-1241), le royaume es Bulgares et des Valaques parvint à son apogée. Les arts et la culture connaissent un grand essor, comme en témoignent, entre autres, les fresques du monastère de Boiana près de Sofia, de nombreuses églises, ainsi que le palais de Tarnovo sur la colline de Tsarevets. À cette époque le royaume possédait l'accès à trois mers : la mer Noire, la mer Égée et la mer Adriatique[4]. Sur le plan architectural, Ivan Assen/Ioan Asan II conféra à la capitale Tarnovo son aspect monumental en consolidant les fortifications, en construisant des édifices religieux et des églises, dont la plus importante est celle des Quarante martyrs. Sur le plan économique, Ivan Asen II encouragea le commerce, accorda des privilèges à la république de Dubrovnik (vers 1230) et frappa monnaie en or et en bronze.
En 1219/1221, Ivan Assen II épousa Anne-Marie, fille d'André II de Hongrie (qui lui apporta en dot les villes de Belgrade et de Braničevo). Il entretint de bonnes relations avec l'Empire latin de Constantinople et avec la papauté, et déploya une politique habile et équilibrée, en alternant les démarches diplomatiques et les campagnes militaires bien ciblées. C'est à cette époque que lui est conféré par la papauté l'écu fascié de 12 bandes or et gueules frappé de deux pattes de loup croisées signifiant « Amitié et alliance de deux nations »ref>Grigori Jitar, « Contributions about the coats of arms of the Assenid and Bassarab dynasties », in Annales of the Moldovan national Museum of History, Chisinau, I, pp.: 27-36 (1992) and II (1995) pp. 19-40</ref>.
Vers 1229-1230, il renforça l'influence bulgare sur l'Empire latin de Constantinople, formant le projet d'une alliance matrimoniale, offrant la main de sa fille Hélène à l'empereur Baudouin II de Courtenay. Ce projet contraria le despote d'Épire et empereur byzantin de Thessalonique Théodore Ier Ange Doukas Comnène qui envahit l'État assénide, mais subit une écrasante défaite à Klokotnica/Clocotniţa le 9 mars 1230. Théodore Ange fut fait prisonnier. A la suite de cette victoire, le royaume des Bulgares et des Valaques instaura son hégémonie militaro-politique dans les Balkans. La Serbie entra également sous l'influence du tsar Ivan Asen II, le roi Stefan Vladislav étant son beau-fils.
Mais le projet d'alliance matrimoniale avec Baudouin II de Courtenay échoua, bien que le tsarat se trouvait encore en communion avec l'Église de Rome, qui jugeait cependant le souverain trop tolérant par rapport aux bogomiles. Ivan Asen II se rapprocha alors de l'Empire de Nicée. En réaction, la papauté le déclara schismatique, et initia contre lui des campagnes militaires hongroises et latines en 1230 et 1238. En 1230, Ivan Assen II perdit le contrôle d'une partie de la région d'outre Danube (l'actuelle Olténie), qui fut réorganisée par la Hongrie sous la forme du banat de Sévérin. La région de l'Argeş, en revanche, reste sous contrôle d'Ivan Assen/Ioan Asan II, avec la cité de Târgovişte.
En 1232, Ivan Assen/Ioan Asan II rompit officiellement ses relations avec Rome. En 1235, au concile de Lampsaque, en Asie Mineure, il obtint la reconnaissance du rang patriarcal pour l'Église de Tarnovo de la part du patriarche œcuménique en exil à Nicée. Le tsar installa Joachim Ier à la tête de ce patriarcat. En 1235-1236, le royaume s'allia avec l'Empire de Nicée dirigé par Jean III Doukas Vatatzès afin de combattre l'Empire latin de Constantinople. Après le décès de son épouse Anne-Marie, Ivan Assen II épousa, en secondes noces, Irène Comnène, fille de son captif Théodore Ier Ange Doukas Comnène.
Déclin
Le temps des boyards et le passage de la Horde d'Or
Ivan Assen/Ioan Asan II mourut en 1241. Une conjuration de boyards assassina son fils mineur ainsi que son frère Mihail Assen. En 1242, les raids tatars et mongols frappèrent durement le royaume des Assénides, au retour de leur grande invasion en Occident, et obligent le royaume des Bulgares et des Valaques à payer tribut à la Horde d'Or dirigée par Djötchi. La dynastie des Assénides régnera encore une quarantaine d'années, avant d'être remplacée par la dynastie des Terter : dès lors, on ne parle plus de « Royaume des Bulgares et des Valaques » mais de Bulgarie au sud du Danube (voire de Bulgaries au pluriel, lorsque l'état se fragmenta) et de Valachie au nord.
Georges Terter, boyard bulgare d’origine coumane, est élu tsar par ses pairs qui refusent de reconnaître le roi Ivan Assen III, son beau-frère, qui avait été imposé par l’empereur Michel VIII Paléologue. Le nouveau tsar adopte une politique anti-byzantine et soutient Charles d’Anjou dans son offensive contre l’Empire byzantin. Mais lorsque son allié se retire des Balkans, Georges Ier Terter doit faire la paix avec les Serbes puis signer un traité de paix avec Constantinople, en 1284. L’année suivante la Bulgarie doit faire face à un retour offensif des Mongols qui envahissent de nouveau le pays. Georges Ier Terter doit se reconnaitre leur vassal, donner sa seconde fille comme épouse au fils de Nogaï et envoyer son fils Théodore Svetoslav comme otage à la cour du khan. L’impuissance du tsar provoque le démembrement du pays, plusieurs boyards décidant de se proclamer indépendants. Lors d’une nouvelle attaque des mongols en 1291 Georges Ier Terter, qui avait en fait perdu le contrôle de son pays, se réfugie à Constantinople. Après le retrait des Tatars de Nogaï (dits Nogays), l'Empire byzantin reprend le contrôle des côtes de la Mer Noire jusqu'aux bouches du Danube.
Le boyard Smiletz qui s'était rendu indépendant, est nommé tsar de Bulgarie (1292-1298) par le Khan des Mongols et des Tatars, Nogaï. Son règne très court correspond à une période pendant laquelle la Bulgarie est vassale de Nogaï. Toutefois, grâce à la parenté de son épouse avec l'empereur byzantin, Smiletz peut maintenir la paix avec ce dernier. A sa mort, sa femme tente de prendre la tête du pays et lutte désespérément pour sauvegarder les droits de son jeune fils Ivan, mais elle doit renoncer face aux prétentions de Tchaka (tsar de 1299 à 1300) et de Théodore Svetoslav.
Fils du tsar Georges Ier Terter, Todor Svétoslav (tsar de 1300 à 1322) a été otage à Constantinople puis à la cour de la Horde d'Or : il connaissait donc très bien les deux puissances du sud et du nord, entre lesquelles se jouait le sort de son pays. Un an après le couronnement de son beau-frère Tchaka, il le capture, le fait emprisonner puis étrangler. Il étend ensuite progressivement son pouvoir jusqu'aux rives du Dniestr, sur les « valachies » du nord du Danube, occupant l’espace laissé libre par le reflux des Mongols. Il intervient, également, en Thrace du Nord et occupe les ports byzantins de la Mer Noire et des bouches du Danube. Il signe en 1307 la paix avec Byzance, qui reconnaît ses conquêtes. A sa mort en 1322, son fils Georges II Terter lui succède pour un an (tsar de 1322 à 1323) et meurt sans descendance. À ce moment, la cité Târgovişte, capitale de la marche de l'Argeş au nord du Danube, passe sous contrôle du royaume de Hongrie : la Bulgarie n'a dès lors plus de territoires au-delà de fleuve.
Michel III Chichman Assen est alors élu tsar de Bulgarie (1323-1330). Il est le fils d'un boyard de la région de Vidin et, par sa mère, il se rattache à la dynastie des Assénides. Il prend part au conflit entre Andronic III Paléologue (son beau-frère, qu'il soutint en échange de son aide contre les Serbes) et Andronic II Paléologue. Après la mort de ce dernier, Michel Chichman renie ses engagements et envahit la Thrace du nord, en juin 1328, avec une armée de Bulgares et de Mongols. Finalement, Michel Chichman jugea prudent de signer à Andrinople, en 1330, un traité de non agression avec Byzance, mais il est tué la même année, lors de la défaite bulgare de Kyoustendil (23 juillet 1330) contre les armées serbes de Stefan Uroš III Dečanski. Byzance en profite pour reprendre une dernière fois le contrôle des ports de la Mer Noire et des bouches du Danube, tandis que la marche d'Argeş devient indépendante de la Hongrie à la bataille de Posada, réunissant à elle le banat de Sévérin et la rive droite du Danube de Silistra à Vicina. Stefan Uroš III Dečanski chasse la reine Théodora Paléologue du trône bulgare et impose comme tsar son neveu Ivan Stefan (1330-1331), fils de Michel IV Chichman et de Anna Neda. Celui-ci ne reste au pouvoir que huit mois, avant le coup d'Etat des boyards de Tarnovo.
Ivan Alexandre était le fils d'un boyard et de la sœur de Michel III Chichman. A son arrivée au pouvoir, il était des relations pacifiques avec le nouveau roi des serbes Stefan Uroš IV Dušan. Bien qu'affaibli par la domination tatare, le royaume connaîtra une dernière période brillante sous le long règne (1331-1371) de ce tsar. La première période de son règne (1331-1364) est une réussite avec la reconquête des territoires qui avaient été perdus en Thrace, le long du Danube et de la Mer Noire, et dans les Rhodopes. La seconde période (1365-1371) est marquée par les défaites contre Amédée VI de Savoie qui se dirige vers la Mer Noire (1366-1367), où le despotat de Dobrogée s'émancipe, et contre le Royaume de Hongrie qui envahit la région de Vidin (1365-1369). Les relations avec l'Empire byzantin continuent à être belliqueuses. Tout à la fin de son règne, le royaume d'Ivan Alexandre est touché par l'expansion de l'Empire ottoman face auquel il perd une partie importante de ses possessions dans les Rhodopes et en Thrace. Le royaume est partagé entre les fils d'Ivan Alexandre, l'un ayant le royaume de Vidin, l'autre le royaume de Tărnovo.
La dislocation en petits royaumes
Conformément aux dispositions prises par leur père Ivan Alexandre, Ivan Chichman prend la tête du royaume de Tarnovo alors que Ivan Stratzimir hérite du petit royaume de Vidin situé dans le nord-ouest. Trop faibles pour opposer une résistance réelle, les deux royaumes de Tarnovo (1393) et de Vidin (1396) allaient tomber l'un après l'autre sous la domination de l'Empire ottoman à la fin du XIVe siècle.
Après la chute de la dynastie des Terter, en 1322, le boyard bulgare Balko, issu de cette dynastie, s'était progressivement approprié le pouvoir en Dobrogée. Il fonde le despotat de Dobrogée (en bulgare Dobroudja, en roumain Dobrogea). Son frère Dobrotitch se comporte comme un égal des tsars de Bulgarie et Ivan Alexandre le reconnaît comme souverain de la Dobrogée. Ivanko et Dobrotitsa, fils et successeurs de Dobrotitch, sont confrontés aux coups de l'Empire ottoman qui s'empare du sud de leur pays en 1394, tandis que le joupan Démétrios constitue une principauté de Vicina au nord, vassale, puis partie (1401) de la principauté de Valachie, qui contrôlait déjà le nord des bouches du Danube (bras de Chilia) depuis 1328. Pour finir, l'Empire ottoman conquiert l'ensemble de la Dobrogée (en bulgare Dobroudja) en 1421-1428.
Historiographie
Le « Regnum Bulgarorum et Valachorum », qui selon toutes les sources primaires, byzantines ou latines, était un état multi-national aux souverains d'origine valaque mais bulgarisés et hellénisés, où l'on utilisait comme linguae francae aussi bien la latin, le grec que le slavon, est peu présent dans l'historiographie moderne. Ce sujet d'étude, instrumentalisé à l'époque communiste dans le cadre de la promotion de la Grande amitié prolétarienne bulgaro-roumaine sous le nom de Tzarat bulgaro-roumain, a souffert de la désaffection des chercheurs depuis la chute du communisme. Il est aujourd'hui occulté sous la pression des nationalismes. Côté roumain, où l'historiographie est engagée dans la démonstration d'une origine principalement nord-Danubienne des Valaques, le royaume, situé en grande partie au sud du Danube, est peu étudié et le plus souvent passé sous silence dans les ouvrages de vulgarisation et les programmes scolaires. Côté bulgare, où l'historiographie est engagée dans la démonstration d'une origine exclusivement iranienne et slave des Bulgares, le royaume est appelé "Second empire bulgare" (ou "Second tzarat Bulgare"), les noms de personnes et de lieux sont slavisés, et leur origine valaque est niée ou mise en doute, au mépris des sources[5]. Avec l'adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l'Union européenne et l'ouverture des frontières, les recherches historiques pourront se dégager progressivement des points de vue exclusifs et nationalistes, d'autant qu'aucun des deux pays n'a de revendications sur le territoire de l'autre, et que les ouvrages récemment publiés[6] reconnaissent tant l'importante composante bulgare et slavonne de l'histoire de la Roumanie, que l'importante composante valaque de l'histoire de la Bulgarie.
Bibliographie
- Dimitrina Aslanian, Histoire de la Bulgarie, de l'antiquité à nos jours Trimontium, 2004 (ISBN 2951994613).
- Jean-Michel Cantacuzène, Mille ans dans les Balkans, Editions Christian, Paris, 1992. (ISBN 2-86486-054-0).
- Georges Castellan, Histoire des Balkans : XIVe-XXe siècle, Fayard, Paris, 1999.
- Florin Constantiniu : Une histoire sincère du peuple roumain, Univers, Bucarest 2002.
- Barbara Jelavich, History of the Balkans, Cambridge University Press, 1983.
- Ernest Weibel, Histoire et géopolitique des Balkans de 1800 à nos jours, Ellipses, Paris, 2002.
- Pierre du Bois de Dunilac, La question des Balkans in "Relations internationales", n° 103, 2000, pp.271-277.
- R. L. Wolff, "The Second Bulgarian Empire. Its origin and history to 1204". Speculum 24 (1949): 167-206. http://www.kroraina.com/bulgar/wolff.html, ouvrage qui contient une appréciation et des critiques des controverses autour du "Regnum Bulgarorum et Valachorum").
Voir aussi
- Histoire de la Bulgarie
- Premier Empire bulgare
- Troisième État bulgare
- Liste des souverains de Bulgarie
Notes
- Grigori Jitar, « Contributions about the coats of arms of the Assenid and Bassarab dynasties », in Annales of the Moldovan national Museum of History, Chisinau, I, pp.: 27-36 (1992) and II (1995) pp. 19-40 ; История на България (Histoire de la Bulgarie) т. III, София 1982, pp. 140-149, 272, 334 and Царевград Тырново (la ville impériale de Tirnovo) София 1973, p. 55.
- Istoriya na Bălgariya, tome 3, Sofia, 1973, p. 140 et 272
- Geoffroi de Villehardouin, chapitres 78 et 79 ; de son côté, Robert de Clari nomme Ioniţă Caloian : « Jehans di Blakis » tandis que Guillaume de Rubriquis en 1253 nomme le pays : « Valaquie d'Assène ».
- Christian Settipani, Continuité des élites à Byzance durant les siècles obscurs : les princes caucasiens et l’empire, page 282
- Pierre du Bois de Dunilac, La question des Balkans in Relations internationales, No.103, 2000, pp.271-277 Ernest Weibel, Histoire et géopolitique des Balkans de 1800 à nos jours, Ellipses, Paris, 2002, et
- Dimitrina Aslanian, Histoire de la Bulgarie, de l'antiquité à nos jours, Bulgarie, Trimontium, 2004, 2e éd. (ISBN 978-2-9519946-1-4) (LCCN 2005431004);
- Florin Constantiniu, Une histoire sincère du peuple roumain, Bucarest, Roumanie, Univers enciclopedic, 2008 (ISBN 9736371790);
- Adrian Rădulescu, Bitoleanu, Ion, Histoire de la Dobrogée, Constanţa, Editura Ex Ponto, 1998, 2e éd. (ISBN 9789739385329) (LCCN 2002499401);
- (de) Josef (ed.) Sallanz, Die Dobrudscha. Ethnische Minderheiten, Kulturlandschaft, Transformation; Ergebnisse eines Geländekurses des Instituts für Geographie der Universität Potsdam im Südosten Rumäniens, Potsdam, Allemagne, Universitätsverlag Potsdam, 2005, 2e éd., poche (ISBN 978-3-937786-76-6);
- (en) R. L. Wolff, The Second Bulgarian Empire. Its origin and history to 1204, Speculum 24: contenant une appréciation et des critiques des controverses autour du "Regnum Bulgarorum et Valachorum pp. 167-206, Sofia, Bulgarie, Kroraina, 2008.
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