Léon Gambetta

Léon Gambetta
Léon Gambetta
Léon Gambetta
Léon Gambetta par Léon Bonnat

Mandats
39e président du Conseil des ministres français
(48e chef du gouvernement)
14 novembre 188130 janvier 1882
Président Jules Grévy
Gouvernement Gambetta
Législature IIIe législature
Prédécesseur Jules Ferry
Successeur Charles de Freycinet
Ministre des Affaires étrangères
14 novembre 188130 janvier 1882
Président Jules Grévy
Président du Conseil Léon Gambetta
Gouvernement Gambetta
Prédécesseur Jules Barthélemy-Saint-Hilaire
Successeur Charles de Freycinet
Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts
4 septembre 18706 février 1871
Président Louis Jules Trochu
Président du Conseil Louis Jules Trochu
Gouvernement Défense nationale
Prédécesseur Henri Chevreau Second Empire
Successeur Emmanuel Arago
Biographie
Date de naissance 2 avril 1838
Lieu de naissance France Cahors, Lot (France)
Date de décès 31 décembre 1882 (à 44 ans)
Lieu de décès France Sèvres, Seine-et-Oise (France)
Nationalité française
Parti politique Union républicaine
Diplômé de Faculté de droit de Paris
Profession Avocat
Présidents du Conseil des ministres français
Croquis du tribun Gambetta.

Léon Gambetta, né le 2 avril 1838 à Cahors et mort le 31 décembre 1882 à Sèvres, est un homme politique français républicain. Membre du Gouvernement de la défense nationale en 1870, chef de l'opposition dans les années suivantes, il fut l'une des personnalités politiques les plus importantes des premières années de la Troisième République et joua un rôle clé dans la pérennité du régime républicain en France après la chute du Second Empire. Il a été président de la Chambre des députés (1879-1881), puis président du Conseil et ministre des Affaires étrangères du 14 novembre 1881 au 30 janvier 1882[1].

Sommaire

Biographie

Origines et formation

Léon Gambetta est issu d'une famille de commerçants aisés de Cahors : son grand-père Michel est originaire de Ligurie. Il épouse Benedetta Galeano et tient une épicerie, le Bazar génois. L'épicerie est reprise et développée par son fils Jules Baptiste, qui épouse une fille de pharmacien, Marie-Magdelaine Massabie : ils sont les parents de Léon. Prénommé « Jules Baptiste » lors de son mariage avec Marie Madeleine Massabie, c'est sous le prénom de « Joseph Nicolas » qu'il déclare la naissance de « Léon Michel ».

Inscrit par son père au petit séminaire de Monfaucon quelques jours avant la rentrée de 1848. Il est admis le 7 novembre comme interne en 7e. Malgré un comportement turbulent, ses maîtres remarquent ses qualités lors des deux années de scolarité à Montfaucon : Conduite : dissipé. Application : médiocre. Caractère : très bon, très léger, enjoué, espiègle. Talent : remarquable, intelligence très développée[2].

En 1849, il est victime d’un accident et perd l'usage de son œil droit. Il sera énucléé avec succès en 1867 par le docteur Louis de Wecker[3]. Il poursuit ses études au lycée de Cahors et obtient le baccalauréat ès lettres. Il s’inscrit ensuite à la faculté de droit de Paris, en 1857. Il obtient sa licence en 1860 et devient avocat. Il fréquente également les milieux républicains qui se réunissent dans le quartier latin au café Voltaire. Entre-temps, en 1859, il demande et obtient sa naturalisation[4].

Sous le Second Empire

En tant que jeune avocat, il est accepté à la Conférence Molé. Il devient le collaborateur d’Adolphe Crémieux et se lie avec Clément Laurier et Jules Ferry. Il se rapproche également des députés de l’opposition : Jules Favre, Émile Ollivier, Ernest Picard, Alfred Darimon et Louis Hénon. Il participe à la campagne électorale de 1863 et approuve le discours de Thiers sur les « libertés nécessaires ». Il devient l’ami d’Eugène Spuller et d’Arthur Ranc, fréquente Allain-Targé et Challemel-Lacour[5].

En 1868, le procès de Baudin le fait connaître. Charles Delescluze, journaliste républicain, opposant au Second Empire est inculpé, avec d'autres personnalités, pour avoir ouvert une souscription publique dans son journal afin d’ériger un monument à la mémoire de Jean-Baptiste Baudin, député de la Deuxième République. Ce dernier était mort en s’opposant aux côtés des ouvriers au coup d'État de Napoléon III le 3 décembre 1851. Chargé de la défense de Charles Delescluze, Gambetta prononce une plaidoirie politique dans laquelle il critique le régime du Second Empire et le coup d'État du 2 décembre. Delescluze est condamné à six mois de prison et 2 000 francs d’amende, mais l’effet politique du discours fait de Gambetta un espoir du parti républicain[6].

À l’occasion des élections législatives de 1869, Gambetta décide de se présenter dans la première circonscription de la Seine, dont le centre est le quartier populaire de Belleville, habité par des commerçants, des artisans et des ouvriers de petites entreprises. Le programme électoral, connu sous le nom de « Programme de Belleville » est rédigé par le comité républicain de Belleville. De tonalité assez radicale, il réclame l’extension des libertés publiques, la séparation des Églises et de l’État, l’élection des fonctionnaires, la suppression des armées permanentes et des réformes économiques. Il accepte également de se présenter à Marseille[note 1], se déclarant également prêt à la suppression des armées permanentes. À la même époque, il est initié à la loge La Réforme, à laquelle appartiennent également Gustave Naquet[note 2] et Maurice Rouvier. Les 23 et 24 mai suivant, Léon Gambetta est élu à Paris dès le premier tour devançant largement Hippolyte Carnot. À Marseille, il est en ballotage favorable devant Adolphe Thiers qui se désiste. Il l'emporte au second tour face à Ferdinand de Lesseps[7], et choisit de représenter Marseille comme député. À la Chambre, il s’oppose à Émile Ollivier[8]. Son discours critique du 5 avril 1870 contre le sénatus-consulte soumis au plébiscite trouve un large écho parmi les opposants du régime[9].

Le Gouvernement de la Défense nationale

Au cours des journées parisiennes du 3 et 4 septembre 1870 qui font suite à la défaite de Sedan, Gambetta et Jules Favre jouent un rôle essentiel dans la déchéance de l'Empire et la proclamation de la Troisième République. Les députés de la Seine forment un gouvernement provisoire, présidé par le général Trochu. Gambetta prend le ministère de l’Intérieur. Il révoque les préfets du Second Empire et nomme à leur place des militants républicains, avocats ou journalistes. La situation militaire continue de se dégrader. Paris et la plupart des membres du gouvernement provisoire sont encerclés le 19 septembre 1870.

Au préalable, Adolphe Crémieux, ministre de la justice, l'amiral Fourichon, ministre de la marine et le député Glais-Bizoin ont été envoyés à Tours, où ils forment une Délégation chargé de relayer l'action du gouvernement en province. La Délégation manque d'autorité alors qu'il faut organiser la guerre en province et lutter contre les mouvements communalistes, notamment dans le Sud-Est. Il apparaît donc qu'une personnalité plus forte est nécessaire à Tours. Gambetta, d'abord réticent, est sollicité par ses collègues ministres[10] et le 7 octobre, il quitte Paris en ballon monté, accompagné de Spuller. Il arrive à Tours le 9 où il rejoint ses trois collègues. La Délégation assure collectivement les responsabilités, mais le Gouvernement a accordé à Gambetta une voix prédominante en cas de partage des voix. Gambetta s’approprie alors la fonction de ministre de la Guerre, qu’il cumule avec le ministère de l’Intérieur. Il réorganise l'administration, s'entoure d'hommes de confiance comme Clément Laurier, Arthur Ranc, Jules Cazot, Eugène Spuller et surtout Charles de Freycinet qu'il nomme « délégué du ministre auprès de département de la Guerre » le 11 octobre. Gambetta doit également faire face à l’agitation de républicains radicaux dans certaines villes, comme Lyon, Marseille et Toulouse[11].

Sur le plan militaire, Gambetta essaie d'organiser les armées de secours, intervient dans la nomination des commandants en chef. Malgré l'échec de l'armée de la Loire, les difficultés de communication avec Paris et les discussions sur l'armistice, Gambetta est partisan d'une guerre à outrance. Devant l’avancée de l’armée prussienne et la perte d'Orléans, la Délégation doit quitter Tours et s’installe à Bordeaux, le 9 décembre 1870. La situation se dégrade lorsque Jules Favre signe, pour le gouvernement provisoire, un armistice de vingt-et-un jours avec Bismarck, le 29 janvier. Gambetta s'élève contre les conditions imposées par Bismark d'abandon d'une partie du territoire. Il fixe néanmoins la date des élections au 6 février, mais en fixant des conditions d'inéligibilité aux personnels de l'ancien Empire, ce que le gouvernement parisien ne peut consentir[12]. Le 1er février, un membre du gouvernement provisoire, Jules Simon, est envoyé à Bordeaux avec les pleins pouvoirs. Relevé de ses fonctions de ministre de l'intérieur, mais conservant le poste de ministre de la guerre par délégation, Gambetta hésite sur la conduite à tenir jusqu'à l'arrivée de trois autres membres du gouvernement : Garnier-Pagès, Pelletan et Arago. Il démissionne, le 6 février 1871[13]. Qualifié de fou furieux par Adolphe Thiers, il devra justifier de ses actions devant une commission d'enquête parlementaire.

Avènement de la IIIe République

Aux élections de l'Assemblée nationale le 8 février 1871, Gambetta est élu dans 9 départements et opte pour le Bas-Rhin[14]. Il s'associe le 16 février à la protestation des élus de l'Alsace et la Lorraine et démissionne de son mandat du Bas-Rhin. Fatigué physiquement et moralement, il s'éloigne quelque temps de la vie politique et gagne l'Espagne le 10 mars. Il est à l'étranger pendant les évènements de la Commune.

De retour en France en juin, il est réélu comme député le 2 juillet 1871 aux élections complémentaires dans la Seine (pour laquelle il opte), le Var et les Bouches-du-Rhône. Leader de l'Union républicaine, Gambetta contribue, par ses voyages en province et ses discours, à faire accepter la République. Le 7 novembre, il fonde avec quelques amis son journal La République française. Il prône la dissolution d'une Assemblée à coloration monarchique élue pour mettre un terme à la guerre et milite pour l'élection d'une véritable Assemblée constituante. Il soutient ainsi la candidature radicale de Barodet pour le département de la Seine le 27 avril 1873. Légaliste malgré tout et inquiet des tentatives de Restauration monarchique, il prend ses distances avec la gauche radicale et se rapproche du Centre gauche de Thiers après que ce dernier a été mis en minorité par la droite de l'Assemblée. Il fait accepter par les groupes de la gauche républicaine le compromis des Lois constitutionnelles.

L'élection pour la nouvelle Assemblée législative à lieu les 20 février et 5 mars 1876. Gambetta participe largement au net succès des républicains par ses nombreux déplacements et discours, et lui-même est élu dès le premier tour à Paris (XXe arrondissement pour lequel il opte), Lille, Marseille et Bordeaux.

La République opportuniste

Au lendemain des élections, Gambetta devient le principal leader de l’opposition et accède à la présidence de l'importante commission du budget. Une première crise éclate en décembre 1876 entre la majorité de l'Assemblée et le Président de la République Mac Mahon à propos de la loi d'amnistie sur les évènements de la Commune, entraînant la démission du cabinet Dufaure et la désignation de Jules Simon comme président du Conseil. Simon qui vient du Centre gauche obtient la majorité à l'Assemblée.

La crise rebondit en mai 1877 à l'initiative des évêques catholiques qui exhortent les pouvoirs publics à intervenir en faveur du Pape qui se considère prisonnier du royaume d'Italie. Estimant que Jules Simon manque de fermeté dans cette affaire, Gambetta intervient le 4 mai à la Chambre contre les doctrines ultramontaines et termine son discours en reprenant la célèbre formule due à Alphonse Peyrat « Le cléricalisme ? Voilà l'ennemi »[15]. Le 16 mai, Jules Simon remet sa démission au Président de la République qui lui a demandé. Ce dernier demande au duc de Broglie de former le nouveau gouvernement et proroge le Parlement pour une période d'un mois.

Article principal : Crise du 16 mai 1877.

La dissolution de la Chambre est décidé par Mac-Mahon après avis favorable du Sénat. La campagne est féroce, le gouvernement déplaçant de nombreux préfets et fonctionnaires. Le 15 août, Gambetta dans le discours de Lille prononce la phrase célèbre « Quand la France aura fait entendre sa voix souveraine, croyez-le bien Messieurs, il faudra se soumettre ou se démettre ». Gambetta envisage la démission de Mac-Mahon et de faire appel à Thiers pour lui succéder. Mais Adolphe Thiers meurt le 3 septembre, et c'est le nom de Jules Grévy qui est s'y substitue. Les élections législatives du 21 et 28 octobre confirment la majorité des trois parties de l'Union républicaine (du Centre gauche aux Radicaux).

Mac Mahon va se soumettre, au moins quelque temps, mais finit par démissionner en janvier 1879. Jules Grévy lui succède avec le soutien de tous les républicains, et Gambetta remplace ce dernier à la présidence de la Chambre des députés. Gambetta siège avec ses amis de l’Union républicaine dans des commissions parlementaires importantes. Ses deux journaux, La République française et La Petite République française, diffusent les idées républicaines modérées. Il met en place ou fédère un réseau d’associations, de comités et de cercles[16].

Sa popularité provoque l’inquiétude de certains de ses alliés. Les ferrystes, les libéraux républicains et Jules Grévy s’inquiètent de ses tendances au pouvoir personnel. Les radicaux (Clemenceau) le trouvent trop modéré. À la présidence de la Chambre, il s’aliène une partie de la gauche sans arriver à rassurer la droite[17]. Grévy qui ne l'aime pas[18], évite de faire appel à lui comme chef de gouvernement préférant faire appel successivement à Waddington, Freycinet, puis Jules Ferry.

La campagne pour les élections législatives d'août-septembre 1881 oppose essentiellement les radicaux aux républicains modérés. Le scrutin est remporté par l'Union républicaine de Gambetta (204 sièges), devant la Gauche républicaine de Jules Ferry, l'extrême-gauche radicale de Clemenceau (46 sièges) et le Centre gauche (39 sièges). Les conservateurs, monarchistes et bonapartistes n'en conservent plus que 90. Jules Ferry et les responsables de la Gauche républicaine décident de s’entendre avec lui. Gambetta doit entraîner à sa suite les hommes de l’Union républicaine et les détacher de l’extrême gauche[19].

Après la chute du cabinet Ferry sur l'Affaire tunisienne, Grévy n'a plus que la ressource à appeler Gambetta aux affaires.

Le « Grand Ministère »

Article détaillé : Gouvernement Léon Gambetta.

Gambetta est nommé président du Conseil le 14 novembre 1881. À l’origine, il souhaitait mettre en place un cabinet d’union républicaine, qui aurait rassemblé tous les grands chefs du mouvement, sauf les radicaux. En raison du refus de Léon Say, Freycinet et Ferry, il compose un cabinet Union républicaine, constitué de membres jeunes et relativement peu connus. Gambetta prend aussi le portefeuille des Affaires étrangères. Les autres ministres sont Cazot (Justice), Waldeck-Rousseau (Intérieur), Allain-Targé (Finances), Paul Bert (Instruction publique), Raynal (Travaux publics), Campenon (Guerre), Gougeard (Marine). L’Agriculture (Devès) est séparée du Commerce (Maurice Rouvier). Le secrétariat des Beaux-arts devient un ministère à part entière ; il est confié à Antonin Proust. Adolphe Cochery est nommé aux Postes et Télégraphes. Le gouvernement compte enfin neuf sous-secrétaires d’État, dont Eugène Spuller (Affaires étrangères) et Félix Faure (Commerce et Colonies)[20].

Le nouveau cabinet marque plusieurs innovations significatives. L’Agriculture devient un ministère à part entière. Les Colonies sont détachées de la Marine et rattachées au Commerce.

La constitution d’un ministère des Arts est une nouveauté importante, destinée à répandre le goût de la culture et des arts dans les classes populaires. Elle marque la naissance d’une politique culturelle française ambitieuse et démocratique[21].

Le gouvernement a plusieurs projets de réformes : réorganisation judiciaire, réduction du service militaire, loi sur les associations, création d’institutions de prévoyance et d’assistance, réforme des sociétés financières, développement de l’éducation nationale, réforme des rapports entre l’État et les Églises[22].

L’attitude autoritaire de Gambetta vis-à-vis de la Chambre blesse les parlementaires. La circulaire Waldeck-Rousseau aux préfets et la nomination de personnalités ralliées récemment à la République à des postes importants sont particulièrement critiquées. La circulaire Waldeck-Rousseau visait à affranchir l’administration de la pression des députés. Considérée comme jacobine, elle est critiquée par les républicains libéraux[23].

Le 14 janvier 1882, Gambetta dépose un projet de réforme constitutionnelle, qui propose de changer le mode de scrutin et de l’inscrire dans la Constitution. Il prévoit aussi d’élargir la base électorale du Sénat et de limiter ses pouvoirs financiers. Le projet est repoussé, certains républicains ayant voté avec les conservateurs. Le gouvernement tombe le 30 janvier 1882. L’échec de son gouvernement montre le refus, par la Chambre, d’un exécutif fort[24].

Léon Gambetta meurt quelques mois plus tard dans sa maison des Jardies, le 31 décembre 1882, des suites d'une pérityphlite (inflammation du péritoine du caecum, découlant probablement d'un cancer de l'intestin ou de l'estomac) diagnostiquée dès le 23 décembre par le professeur Charcot et jugée inopérable[25]. Ses derniers jours sont relatés dans un compte-rendu médical très détaillé du docteur Lannelongue, ami personnel de Gambetta, puisque le 27 novembre il s'était blessé à la main et au bras en manipulant un revolver et se trouvait donc sous surveillance médicale constante. La blessure par balle n'était pas très grave, mais Gambetta souffrait depuis longtemps de sévères troubles gastriques et intestinaux. A l'âge de 11 ans déjà il avait failli en mourir[26].

Il est inhumé au cimetière du château au centre du plateau Gambetta, à Nice, où sa famille s’était installée[27].

Le 11 novembre 1920, son cœur est transféré au Panthéon. Il repose dans une urne placée dans l'escalier qui descend à la crypte.

Liste des mandats et des responsabilités politiques

  • 1869 - 1871 : député de Marseille ;
  • 1870 - 1871 : ministre de l’Intérieur du gouvernement provisoire de la IIIe République ; chef de la Délégation ;
  • 1871 - 1871 : député du Bas-Rhin - démissionne lors de l’annexion de l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne ;
  • 1871 - 1873 : député de la Seine ;
  • 1873 - 1881 : député du 20e arrondissement de Paris ;
  • 1879 - 1879 : candidat à l’élection présidentielle ;
  • 1879 - 1881 : président de la Chambre des députés ;
  • 1881 - 1882 : président du Conseil ;
  • 1881 - 1882 : ministre des Affaires étrangères.
Précédé par Léon Gambetta Suivi par
Jules Ferry
Président du Conseil
14 novembre 1881 - 26 janvier 1882
Charles de Freycinet
Jules Barthélemy-Saint-Hilaire
Ministre français des Affaires étrangères
1881-1882
Charles de Freycinet

Ses journaux

Léon Gambetta a fondé différents journaux :

Hommages

Il y eut de nombreuses statues élevées en hommage à Gambetta, dont :

Galerie de photographies

Notes et références

Notes

  1. Il avait pour projets l’instauration de l’impôt sur le revenu et l’élection des fonctionnaires.
  2. Naquet est préfet de Léon Gambetta en Corse et directeur du journal Le Peuple. Comme la plupart des préfets de Gambetta, il est entré en fonction moins fortuné que ses collègues d'élite, mort dans l'indigence sans héritier ni succession.

Références

  1. Yvert 2007, p. 330
  2. Anne Gary, Montfaucon en Quercy : À la découverte du passé, t. 2, Bayac, Éditions du Roc de Bourzac, 23 mai 1993, 127 p. (ISBN 978-2-87624-054-4) (LCCN 93154720), p. 229, 230 
  3. http://www.snof.org/histoire/gambetta.html
  4. Barral 2008, p. 22-26
  5. Barral 2008, p. 27-31
  6. Barral 2008, p. 17-21
  7. Ferdinand de Lesseps
  8. Barral 2008, p. 31-46
  9. Mayeur 2008, p. 80
  10. Mayeur 2008, p. 100
  11. Barral 2008, p. 62-78
  12. Broche 2001, p. 78
  13. Barral 2008, p. 78-82
  14. Mayeur 2008, p. 134
  15. Mayeur 2008, p. 253
  16. Yvert 2007, p. 330-331
  17. Yvert 2007, p. 331-332
  18. Broche 2001, p. 330
  19. Yvert 2007, p. 332-333
  20. Yvert 2007, p. 333-334
  21. Yvert 2007, p. 334
  22. Yvert 2007, p. 334-335
  23. Yvert 2007, p. 335
  24. Yvert 2007, p. 336
  25. Lannelongue 1883, p. 31
  26. Lannelongue 1883, p. 38
  27. Barral 2008, p. 262-264
  28. http://www.mairie20.paris.fr/mairie20/jsp/site/Portal.jsp?document_id=13772&portlet_id=3275

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Lannelongue, Blessure et maladie de M. Gambetta, Paris, G. Masson, 1883 [lire en ligne] 
  • Lettres de Gambetta, recueillies et annotées par Daniel Halévy et Émile Pillias, Grasset, Paris, 1938
  • Discours et plaidoyers politiques de M. Gambetta, édités par Joseph Reinach, Charpentier, Paris, 1881-1885, 11 volumes.
  • Francis Laur, Le Coeur de Gambetta, Paris, 1907.
  • Pierre Barral, Les Fondateurs de la IIIe République, Paris, Armand Colin, 1968 
  • Jacques Chastenet, Gambetta, Paris, 1968
  • André Beauguitte, Le Tiroir secret, Presse-Diffusion, 1968, 260 p. (Lettres de Léonie à Gambetta)
  • John Patrick Tuer Bury, Gambetta’s Final Years. The Era of Difficulties, 1877-1882, Longman, Londres, 1982.
  • Jérôme Grévy, La République des opportunistes, Perrin, Paris, 1998.
  • Éric Bonhomme, La République improvisée. L’exercice du pouvoir sous la Défense nationale (4 septembre 1870-8 février 1871), Talence, Eurédit 2000, 532 p.
  • Dimitri Casali et Liesel Schiffer, Ces immigrés qui ont fait la France, éd. Aubanel, Paris, 2007, 223 p. (ISBN 270060511X et 978-2700605112)
  • Benoît Yvert (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernement en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p. 
  • Pierre Barral, Léon Gambetta. Tribun et stratège de la République (1838-1882), Toulouse, Privat, 2008, 314 p. 
  • Jean-Marie Mayeur, Gambetta, la patrie et la république, Paris, Fayard, 2008, 568 p. 
  • François Broche, La IIIème République de Thiers à Casimir-Perrier (1870-1895), Pygmalion, 2001 

Articles connexes

Liens externes


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