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Plombières-les-Bains
Pour les articles homonymes, voir Plombières.Plombières-les-Bains
DétailAdministration Pays France Région Lorraine Département Vosges Arrondissement Épinal Canton Plombières-les-Bains (Chef-lieu) Code Insee abr. 88351 Code postal 88370 Maire
Mandat en coursFrédéric Dubouis
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes des Trois Rivières Site internet www.plombiereslesbains.fr Démographie Population 1 936 hab. (2006) Densité 71 hab./km² Gentilé Plombinois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 335 m — maxi. 576 m Superficie 27,20 km² Plombières-les-Bains est une commune française, située dans le département des Vosges et la région Lorraine.
Plombières-les-Bains est surnommée la « Ville aux mille balcons ».
Sommaire
Géographie
Située dans les Vosges Méridionales, la ville possède 27 sources chaudes faiblement minéralisées mais riches en oligo-éléments, les eaux de Plombières jaillissent à des températures comprises entre 57 et 84 degrés : idéales pour se relaxer, elles sont aussi indiquées dans le traitement des affections digestives et rhumatismales.
Histoire
Les Romains ont découvert les sources de Plombières il y a plus de 2000 ans et ont fondé le premier établissement thermal de la station. Détruite lors des invasions barbares, Plombières va renaître à partir du Moyen-Âge. Au fil des siècles, d'illustres curistes vont s'y succéder : Montaigne, Voltaire, le duc de Guise, les ducs de Lorraine, Francisco Goya, Beaumarchais (la première de son célèbre "Mariage de Figaro" eut lieu à Plombières, il était le propriétaire de la papeterie de Plombières entre 1780 et 1788), Napoléon Bonaparte, Joséphine de Beauharnais, Napoléon III, Berlioz, Lamartine ou encore Alfred de Musset.
Une stèle est érigée en souvenir de l’ingénieur américain Robert Fulton qui est venu présenter à Joséphine de Beauharnais, en 1802, la maquette de son bateau à vapeur. L’expérience eut lieu sur un bras de l’Augronne, près de l'actuelle rue Fulton, et l’invention devait révolutionner l’art de la navigation.
Le 21 juillet 1858 eut lieu dans le "pavillon des princes" (actuels bureaux de l'administration de la Société thermale) la rencontre secrète entre l'empereur Napoléon III et le comte de Cavour, premier ministre sardo-piémontais, aboutissant au traité de Plombières. Cet accord prévoit qu'en l'échange de l'appui militaire français au Piémont-Sardaigne dans sa guerre contre l'Autriche, la France sera indemnisée par l'annexion de la Savoie et de Nice.
Blasonnement D'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent au lambel de même brochant sur le tout.Commentaires : Plombières a adopté ce blason en 1880, grâce au docteur Liétard qui a voulu rappeler par là que la ville était l'apanage de « Ferry de Plommières », second fils de Ferry III, duc de Lorraine. Le journal illustré de 1865 attribue à la ville un blason d'azur à la fontaine jaillissante d'argent au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or.Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité 1995 → en cours Frédéric Dubouis UMP Médecin militaire 1988 1995 Jacques Bigoni RPR Chef d'entreprise BTP 1983 1989 Gérard Grivet SE Cadre d'entreprise 1977 1983 Henri Parmentier PS Cadre d'entreprise 1965 1977 Robert Claude SE Huissier de justice 1947 1965 René Martin SE Officier général 1945 1947 Jean-Marie Gury MRP Médecin 1924 1945 Marcel Deschaseaux PSF Député Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Ses habitants sont appelés les Plombinois.
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2701 2770 2486 2297 2084 1906 1936 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes En 1972, Plombières absorbe les communes de Ruaux, Les Granges de Plombières et Bellefontaine.
En 1977, la commune de Bellefontaine redevient indépendante.
Depuis 2004, c'est la notion de population municipale qui a pris le relais. (voir : Chiffres de population en France)
Cadre de vie
- Ville fleurie : 3 fleurs attribuée par le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris.
Curiosités
Le Centre Calodaé
Un ancien couvent du XVIIe siècle abrite un centre de remise en forme et de santé. Déjà utilisé par les moines capucins avec leur salle de relaxation, les dames chanoinesses avec leur jacuzzi, Louis XV, Napoléon 1er ou Jutier (ingénieur de Napoléon III), le centre bénéficie d'équipements ultra modernes : bains et douches d'hydromassages, fitness, endermolyse, esthétique, aquagym, etc.
Le Grand Hôtel
Construit au cœur de la station thermale par Napoléon III, le bâtiment accueille aujourd'hui un hôtel de quatre-vingt chambres dénommé le "Préstige impérial" ainsi que les "Thermes Napoléon".
L'Hôtel du Parc
L'hôtel Métropole a été construit entre 1898 et 1905.
Il est l'une des œuvres majeures de l'architecte Charles Hindenayer (quelquefois écrit Hindermeyer), qui est l'auteur, entre autres, des villas jouxtant l'hôtel.
Le décor ornemental du bâtiment est plus proche du Jugendstil, Art nouveau plus viennois que le style de l'École de Nancy et se montre à cet égard caractéristique des influences internationales de l'Art nouveau.
La frise peinte au pochoir sous l'avancée de toiture, actuellement détruite par piochement du fait de son effritement qui la rendait dangereuse, mais dont les motifs et les couleurs sont préservés et conservés par l'Inventaire de Lorraine, pourrait « très facilement » être reconstituée.
L'immeuble est composé de 2 corps sur le même alignement :
- le corps gauche avec 3 étages carrés et un étage de combles ;
- le corps droit à 4 étages carrés.
On a par ailleurs découvert, sous l'immeuble qui s'inscrit parfaitement dans l'harmonie architecturale de l'avenue des États-Unis, les infrastructures d'un des plus anciens sites sidérurgiques de Lorraine (XVIIe).
Après avoir servi d'hôpital militaire aux Allemands entre 1939 et 1944, il n'a jamais retrouvé sa vocation première d'hôtel, par manque de moyens financiers. Acheté par la Ville de Plombières, il est devenu un collège.
L'association A.V.A.N.C.E.E. de Plombières s'est opposée à deux permis de démolir déposés par la municipalité. Le bâtiment a été racheté en 2006 par un investisseur privé pour la somme de 210 000 € [2].
Le Musée Louis Français
La maison qui accueille le musée fut construite en 1875 par Théodore Ballu. Elle fut léguée en même temps que les collections par François-Louis Français (1814-1897), paysagiste de l'École de Barbizon, élève de Corot, né à Plombières. Les thèmes principaux de ce musée sont les Beaux-Arts et les Sciences de la nature. On peut y observer des œuvres de Corot, Courbet, Monticelli, Troyon, Horace Vernet.
Autres sites
- Le Château fort de Ruaux (Château des Fées) : Vestiges du château XIe siècle et XIIe siècle au lieu-dit le Fays-Bois : restes d'enceinte polygonale XVe siècle.
Personnages célèbres
• François-Louis Français, peintre, né à Plombières en 1814, mort à Paris en 1897.
Animations
Tous les deux ans, Plombières-les-Bains et les deux communes du Val-d'Ajol et de Girmont-Val-d'Ajol accueillent les passionnés, venus de toute l'Europe, de musique mécanique et d'orgues de Barbarie autour du Festival Musicanicarts[3]
Voir aussi
- La glace Plombières à laquelle la ville a donné son nom
- Thermalisme
- Liste des stations thermales françaises
Notes et références
- ↑ Plombières-les-Bains sur le site de l'Insee
- ↑ Site de l'association
- ↑ [1] Le Festival se déroule le 1er week-end du mois d'août des années impaires.
Liens externes
- (fr) Office du tourisme Bureau de Plombières-les-Bains
- (fr) Office du tourisme des Vosges Méridionales
- (fr) Association pour la valorisation de l’architecture, de la nature, de la culture, de l’économie et pour l’épanouissement de Plombières (AVANCEE de Plombières)
- (fr) Association "Le Marché de Noël"
- (fr) Compagnie Thermale de Plombières-les-Bains
- (fr) Plombières-les-Bains sur le site de l'Institut géographique national
- (fr) Festival de Musique Mécanique et d’Orgues de Barbarie
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune de Plombières-les-Bains sur le site officiel du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Petit, Malesset, Gourbeix, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine
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