- Histoire du mouvement libertaire en France des origines a 1967
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Histoire du mouvement libertaire en France des origines à 1967
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1850
Premier journal anarchiste, L'Anarchie, journal de l'ordre d'Anselme Bellegarrigue.
1864
Naissance de l'Association internationale des travailleurs (AIT ou Première Internationale) à Londres. Premières tentatives de Bakounine de créer une organisation révolutionnaire antiautoritaire, la « Fraternité internationale révolutionnaire » ou « l'Alliance ».
1868
Deuxième tentative d'organisation bakouniniste, avec l'organisation des « Frères internationaux » ou encore « l'alliance pour la démocratie socialiste ».
1871
Commune de Paris : La répression fait 25 000 victimes et décapite le mouvement révolutionnaire en France.
1872
Bakounine et d'autres fédéralistes sont exclus de l'AIT par un vote au congrès de La Haye, et se retrouvent au sein de la Fédération jurassienne.
1873
Les fédéralistes se réunissent au congrès de Saint-Imier
1878
Kropotkine publie de Genève le Révolté.
1880
La Révolution sociale, premier journal anarchiste d'après la Commune, est publié.
1881
1889
Émile Pouget fonde Le Père Peinard.
1895
Le Libertaire, fondé par Sébastien Faure et Louise Michel, sort son premier numéro le 16 novembre. La Confédération générale du travail (CGT) est créée à partir de la fusion des Bourses du travail et des syndicats et fédérations d'industries.
1906
La Charte d'Amiens est adoptée par la CGT.
1907
Du 25 au 30 août se tient le Congrès anarchiste international d'Amsterdam
1910
Naissance d'une éphémère Alliance communiste anarchiste.
1911
Une Fédération communiste anarchiste (FCA) voit le jour avec, pour secrétaire, Louis Lecoin.
1913
Une Fédération communiste révolutionnaire anarchiste succède à la FCA en août, Sébastien Faure en est l'animateur.
1914-1918
Première Guerre mondiale, certains anarchistes se rallient à l'Union sacrée et publient le Manifeste des Seize (dont Jean Grave, Pierre Kropotkine...) en soutien aux alliés contre l'Allemagne.
1917
Révolution russe. Le 15 juin paraît un premier numéro clandestin du Libertaire.
1919
Le 26 janvier, une nouvelle série hebdomadaire du Libertaire reparaît, la création prochaine d'une Fédération anarchiste est annoncée.
1920
En novembre, une Union Anarchiste (UA) se reconstitue sur des bases violemment hostile aux bolcheviks.
1923
Le 4 décembre marque le premier numéro du Libertaire quotidien.
1925
Des Russes en exil se retrouvent à Paris et fondent avec Nestor Makhno et Archinov la revue Diélo Trouda (la Cause du travail). Le 26 mars, le Libertaire cesse sa parution quotidienne et redevient hebdomadaire.
1926
En juin paraît le « projet de plate-forme organisationnelle pour une Union générale des anarchistes », plus connu sous le nom de « plate-forme d'Archinov ». Voline répond à cette plate-forme par son projet de « Synthèse » dans son article « le problème organisationnel et l'idée de synthèse ». L'UA se transforme en juillet, après son congrès d'Orléans, en Union anarchiste communiste (UAC), une opposition grandissante se développe entre partisans de la plate-forme et partisans de la Synthèse. Les syndicalistes révolutionnaires quittent la CGT et fondent la CGT-SR avec, pour secrétaire, Julien Toublet.
1927
Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti sont exécutés. L'UAC devient majoritairement plate-formiste au congrès d'Orléans des 30 octobre et 1er novembre. Les synthésistes minoritaires quittent l'UAC et fondent l'Association des fédéralistes anarchistes (AFA) qui diffusera le Trait d'union libertaire puis la Voix libertaire.
1930
À l'issue de congrès de l'UACR, des groupes synthésistes réintègrent les rangs de l'UACR.
1934
L'UACR prend l'initiative de convoquer un congrès en vue de réaliser l'unité de tous les anarchistes. L'antifascisme doit servir à cimenter cette union. Le congrès se tient à Paris les 20 et 21 mai, on décide de revenir à l'appellation « Union anarchiste » et l'AFA profite de cette occasion pour se dissoudre et réintégrer l'organisation. Une Fédération communiste libertaire se créée sur une scission de l'UA.
1936
Front populaire et révolution espagnole. Les anarchistes sont investis dans Solidarité internationale antifasciste (SIA). Une Fédération anarchiste de langue française (FAF) se développe à partir d'une scission de l'UA, qui dénonce la collusion des libertaires avec le Front populaire ainsi qu'une critique de la participation de la CNT-FAI au gouvernement républicain en Espagne. La FAF édite Terre libre auquel collabore Voline. Avant-guerre coexistent donc deux organisations, l'Union anarchiste (UA), qui a pour organe le Libertaire et la Fédération anarchiste française (FAF) avec pour journal Terre libre. Celles-ci n'ayant prévu aucune structure clandestine disparaissent rapidement à la déclaration de guerre.
1943
19 juillet, une réunion clandestine de militants, dite de la Fédération internationale syndicaliste révolutionnaire, se tient à Toulouse.
1944
Le 15 janvier, est mise au point une charte de la nouvelle Fédération anarchiste (FA) approuvée à la rencontre d'Agen les 29 et 30 octobre, la décision est prise de faire reparaître le Libertaire comme lien. Le premier numéro date de décembre 1944.
1945
Septembre, reparution irrégulière puis bimensuelle du Libertaire en tant qu'organe. Les 6 et 7 octobre se tiennent les Assises du mouvement libertaire. Le 20 octobre, début des travaux du congrès constitutif de la Fédération anarchiste qui se tiendra à Paris le 2 décembre. Elle est composée d'une majorité de militants de l'ancienne FA (synthésiste) et quelques militants de l'ancienne Union anarchiste (UA, qui soutenait la politique de collaboration Confédération nationale du travail / Fédération anarchiste ibérique (CNT/FAI) au gouvernement républicain), pendant la guerre d'Espagne et de jeunes militants issus de la résistance. Les Jeunesses libertaires, organisation satellite de la FA voient le jour. La FA regroupe donc l'ensemble des libertaires français à l'exception de certains individualistes regroupés autour d'Emile Armand (ceux-ci publient l'Unique et l'En-dehors) et de certains pacifistes, avec Louvet et Maille qui publient À contre-courant. Une structure confédérale est mise en place : « le mouvement libertaire », qui coordonne les efforts de publication avec le courant Louvet (journal Ce qu'il faut dire), la minorité anarcho-syndicaliste de la CGT réunifiée (FSF – Fédération syndicaliste française représentant la tendance « Action syndicaliste ») et le Libertaire.
1946
Dès le début, les tendances individualiste et communiste libertaire cohabitent mal au sein de la FA. Les dissensions politiques se doublent d'un conflit de générations. George Fontenis, considéré comme consensuel car lié à aucun clan, est élu secrétaire général de la FA au 2e congrès de Dijon. Le 6 décembre, la FSF se transforme en Confédération nationale du travail (CNT), elle adopte la charte de Paris et fait paraître le Combat syndicaliste. Le Libertaire devient hebdomadaire à partir du mois d'avril.
1947
George Fontenis est reconduit dans ses fonctions de secrétaire général de la FA au 3e congrès d'Angers. Des militants de la FA participent à la naissance de la Confédération générale du travail – Force ouvrière (CGT-FO) suite à la main-mise du Parti communiste français sur la CGT et à l'affaiblissement de la CNT résultant des nombreuses tensions internes.
1949
La FA participe au congrès anarchiste international de Puteaux, qui accueille aussi bien des organisations structurées (Grande-Bretagne) que des groupes autonomes ou des individus (Allemagne, États-Unis, Bolivie, Cuba, Argentine, Pérou...).
1950
Au début de l'année, une partie des communistes libertaires de la FA s'organisent en fraction, qu'ils nommeront Organisation pensée bataille (OPB), et qui a pour but d’imposer une ligne politique unique et une organisation forte et structurée. L’OPB noyaute sans grande difficulté les postes à responsabilité désertés par les individualistes.
1951
24-25 février : Italie. Constitution des Groupes anarchistes d’action prolétarienne (G.A.A.P.) par des militants exclus de la F.A.I. au congrès d’Ancône.
12-14 mai : Lille. Congrès de la Fédération anarchiste. Sur proposition du groupe Louise Michel (Maurice Joyeux), le congrès de la FA, à Paris, instaure le vote dans l’organisation. Les positions restent indicatives et n’engagent pas les groupes opposants. Néanmoins, le vote va modifier les fragiles équilibres au sein de la fédération. Les individualistes, qui considéraient cela comme conduisant à la «dictature de la majorité», ne parviennent pas à s'y opposer.
6 juillet : Parution dans Le Libertaire du manifeste surréaliste « Haute fréquence » daté du 24 mai.
12 octobre : Publication dans Le Libertaire de la « Déclaration préalable », manifeste anarcho-surréaliste inaugurant la collaboration des membres du groupe surréaliste à l’organe de la F.A.
Fin de l’année : Naissance d’un Mouvement Indépendant des Auberges de Jeunesses (M.I.A.J.) d’inspiration libertaire.
1952
Après le congrès de Bordeaux au mois de juin, une première scission va se produire au sein de la FA. Plusieurs militants (Aristide et Paul Lapeyre, Arru, Vincey...) sont poussés vers la sortie ou quittent d'eux-mêmes la Fédération. La majorité de la FA décide, par 103 voix contre 45, que les votes s'effectueraient désormais par mandat, mais les opposants déclarent solennellement qu'ils ne reconnaissent aucune valeur à cette décision, et une première scission va en résulter en octobre.
Les militants qui ne se retrouvent pas dans la nouvelle orientation de la FA vont se réunir autour d'un bulletin, l'Entente anarchiste, bulletin de relation, d'information, de coordination, et d'étude organisationnelle du mouvement anarchiste. Le premier numéro est daté du 30 octobre 1952.
Émanant du congrès du Mans du 11 octobre 1952, l'Entente est « un organe destiné à mettre en contact, en dehors de tout exclusivisme, les fédérations, groupes et individus, se réclamant de l'anarchisme ». Réunie notamment autour de Georges Vincey, Tessier, Louis Louvet, André Prudhommeaux, mais aussi deux individus louches qui vireront à l'extrême droite à l'occasion de la guerre d'Algérie, Raymond Beaulaton et Fernand Robert, l'Entente anarchiste apparaît clairement comme une tentative de sauvegarde d'un certain anarchisme, « opposé » à l'anarchisme-lutte de classe porté aussi bien par Georges Fontenis que par Maurice Joyeux. Dès le premier numéro, c'est à Raymond Beaulaton qu'il revient de fixer le débat et le sens des critiques : « Venons en directement au fait. L'unité anarchiste du lendemain de la guerre fut vite brisée. Il y a deux ans, au congrès de Paris, le système de consultation par le vote fut institué. En deux ans, cette unité fut détruite. »
5 juin : Le Libertaire publie une lettre d’Albert Camus qui répond à l’étude de Gaston Leval sur « Bakounine et L’Home révolté ».
18 septembre : Dans Le Libertaire n°327, l’article « Le vrai sens d’une rencontre » marque la rupture entre les militants de la F.C.L. et le groupe surréaliste.
1953
Suite au congrès de Paris, la FA se transforme en Fédération communiste libertaire (FCL) par un vote majoritaire de 71 mandats contre 61. (Les autres noms proposés étant « Parti communiste anarchiste » et « Parti communiste libertaire » !) La crise a cependant fortement affaibli l'organisation, car la FCL ne regroupe qu'environ 130 à 160 militants. Du 25 au 27 décembre se tient à Paris le congrès de la Maison verte (Montmartre), organise la reconstruction de la Fédération anarchiste (organisation synthésiste) à partir des groupes exclus et d'anciens militants ayant quitté la FA les années précédentes au vu des pratiques jugées « léninistes » des communistes libertaires.
L'Entente anarchiste se dissout et ses militants intègrent la nouvelle FA. Des principes de base sont rédigés de façon à regrouper le plus grand nombre d'anarchistes, toutes tendances confondues. Un pari difficile à tenir, car Maurice Joyeux, initiateur de cette FA reconstituée, est obligé de faire des compromis avec les anarchistes individualistes de l'Entente. Il en résulte un mode de fonctionnement que Joyeux jugeait « impossible » : la prise de décision à l'unanimité, chaque membre de la FA disposant d'un droit de veto sur toute orientation de la FA. 1953 est aussi l'année de parution du Manifeste du communisme libertaire de la FCL.
1954
La FCL publie son « programme ouvrier », fortement inspiré du programme revendicatif de la CGT. À Paris est créé l'Internationale communiste libertaire (ICL), regroupant notamment les GAAP italiens, les espagnols de Ruta et le Mouvement libertaire nord- africain (MLNA), l'Internationale anarchiste étant jugée trop peu "lutte de classe". L'ICL n'aura qu'une existence éphémère. La parution du Mémorandum du groupe Kronstadt, sorti de la FCL, dénonce l'orientation « bolchevik » de la Fédération communiste libertaire et l'existence de l'organisme secret OPB. Le premier numéro du Monde Libertaire, organe mensuel de la FA paraît en octobre 1954, la crise a été dure, il restera mensuel pendant vingt-trois ans. La FCL garde le titre du Libertaire, elle diffuse également Jeune révolutionnaire puis la Jeune garde des travailleurs. Le 1er novembre 1954, l'insurrection algérienne éclate, et la FCL s'engage pour l'indépendance du peuple algérien. C'est le début d'une répression d'État contre la FCL.
15-20 août : Toulouse. Ve plénum intercontinental de la C.N.T.
1955
Gaston Leval quitte la FA et crée les Cahiers du socialisme libertaire. En décembre, plusieurs groupes, en désaccord avec la décision de présenter des "candidats révolutionnaires" aux élections législatives, quittent la FCL. La scission donne naissance aux Groupes anarchistes d'action révolutionnaire (GAAR), qui se dote du journal Noir et Rouge. La FCL définit sa ligne de soutien à l'indépendance algérienne, le « soutien critique », qui peut se résumer ainsi : combatte le colonialisme, soutenir les fractions progressistes de la résistance algérienne, œuvrer à ce que la chute du colonialisme soit synonyme de transformation révolutionnaire de la société. Concrètement, les militants de la FCL « portent des valises » pour le MNA, la principale organisation de gauche algérienne. Un militant de la FCL, Pierre Morain, est condamné à la prison : c'est le tout premier Français incarcéré pour sa solidarité avec le peuple algérien.
1956
Des militants de l'ex-Entente anarchiste, regroupés autour de Robert et Beaulaton, quittent la FA et créent le 25 novembre à Bruxelles l'Alliance ouvrière anarchiste (AOA). L'AOA publie le périodique l'Anarchie, et dérivera vers l'extrême-droite au cours de la guerre d'Algérie. La FCL présente dix candidats aux élections législatives de janvier à Paris dont André Marty, un des anciens « mutins de la Mer noire » exclu du PCF et surnommé le « boucher d’Albacète » pour avoir massacré des anarchistes pendant la guerre d’Espagne et par le biais duquel la FCL espérait gagner des communistes dissidents et obtient un score dérisoire. La répression d'État s'accélère, les procès, la censure et les saisies du Libertaire se succèdent. Une partie des militants de la FCL (Fontenis, Philippe, Morain...) entrent dans la clandestinité pour échapper à la prison. Le Libertaire cesse de paraître en juillet, la FCL se désagrège. Le Mouvement libertaire nord-africain (MLNA), lié à la FCL, en butte à une répression féroce, se saborde. Des militants sortis de la FCL en décembre1955 (groupes Kronstadt, Mâcon, Grenoble et Maisons-Alfort) fondent les Groupes anarchistes d'action révolutionnaire (GAAR). Ces derniers se veulent « l'expression de la tendance anarchiste communiste du mouvement libertaire ». Les GAAR vont éditer la revue Rouge et Noir dont le premier numéro paraît en avril.
1957
Les GAAR rédigent leurs « Déclarations de principes », ils adoptent la plate-forme, c'est-à-dire l'unité tactique et idéologique, la responsabilité collective et soutiennent et les luttes de libération nationale (soutien au FLN algérien).
L'aventure de la FCL se termine définitivement avec l'arrestation des militants en cavale.
1960
Les GAAR impulsent une Fédération anarchiste communiste (FAC) qui entame des négociations pour entrer dans la FA. À son congrès de Trélazé, la FA reconnaît la possibilité de constituer en son sein des tendances organisées.
1961
La FAC scissionne : les groupes Kronstadt, de Maisons-Alfort, Lille, Strasbourg et Grenoble rejoignent la FA au congrès de Montluçon où ils s'organisent en tendance, l'Union des groupes anarchistes communistes (UGAC). Ceux qui refusent d'intégrer la FA maintiennent la revue Noir et Rouge qui continuera de paraître jusqu'en 1970.
1962
Une deuxième tendance voit le jour en 1962 au sein de la FA : L'Union anarcho-syndicaliste. L'UAS naît lors d'une réunion à Niort en janvier 1962 et rassemble les groupes de Niort, Saintes, Bordeaux et Nantes qui viennent de rompre avec le Clado, Comité de liaison et d'action. L'UAS tente un rapprochement avec l'UGAC.
1964
L’UGAC reproduit les mêmes méthodes de l’OPB au sein de la FA (bulletin intérieur secret, entrisme et manœuvres pour s’emparer des postes à responsabilité ...), les tensions s’aggravent et conduisent l’UGAC sauf les groupes de Strasbourg et Grenoble à quitter la FA au congrès de Paris.
A Turin se tient un congrès anarchiste international, et en Allemagne une rencontre internationale, ces événements marquent les premières tentatives de créer une Internationale anarchiste.
1965
Un Comité de liaisons des jeunes anarchistes (CLJA) se met en place, il regroupe à titre individuel des militants de la FA, de l'UGAC, des FIJL (espagnols) et des groupes autonomes.
Des premières rencontres permettent de mettre en place les prémisses de l'Internationale des fédérations anarchistes (IFA). Maurice Fayolle édite ses Réflexions sur l'anarchisme.
1966
L'UGAC produit une Lettre au mouvement anarchiste international dans laquelle elle affirme sa conviction que l'anarchisme ne peut assumer de leadership dans le mouvement révolutionnaire, et se résigner à n'être qu'une composante d'un mouvement plus large. L'UGAC entame alors une politique frontiste qui la conduit à faire des alliances sans lendemain avec des mouvements maoistes ou trotskystes (tendance pabliste).
Une réunion de jeunes anarchistes d'Europe se tient à Paris.
Une Liaison des étudiants anarchistes (LEA) se créée également.
1967
Tentative de relancer l'Union fédérale anarchiste avec comme organe le Libertaire.
Les communistes libertaires vont se regrouper à nouveau dans la FA et créent en son sein une nouvelle tendance organisée, l'Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA) qui édite la feuille l'Insurgé.
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