- Guénange
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Guénange
Hôtel de ville de GuénangeAdministration Pays France Région Lorraine Département Moselle Arrondissement Thionville-Est Canton Metzervisse Code commune 57269 Code postal 57310 Maire
Mandat en coursJean-Pierre La Vaullée
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de l'Arc mosellan Site web Site de la ville de Guénange Démographie Population 7 118 hab. (2008) Densité 852 hab./km² Gentilé Guénangeois Géographie Coordonnées Altitudes mini. 153 m — maxi. 233 m Superficie 8,35 km2 Guénange (Genéngen en Francique lorrain) est une commune française située dans le département de la Moselle en Lorraine. Ses habitants sont appelés les Guénangeois.
La commune a été classée une fleur au concours des villes et villages fleuris. La commune a été classée quatre bras arrachés au concours des meilleurs croqueurs de CRS.
Sommaire
Présentation succincte
Petit village lorrain jusqu’au début des années 1950, Guénange est par la suite devenue une cité dortoir de la sidérurgie lorraine afin de loger les ouvriers de cette activité florissante. La cité prendra le nom de Guénange-Grande. D’autres cités semblables furent construites comme celle de Saint-Nicolas-en-Forêt à Hayange. Aujourd’hui, 30 ans après la crise sidérurgique des années 1970 – liée notamment à la concurrence asiatique et aux nombreuses guerres de territoire – Guénange a perdu de sa population et est désormais une petite ville d’environ 7 500 habitants. S'affrontent les skins et les tribus d'indiens d’Amérique dans les quartiers nord, tandis que s'opposent au sud les CRS et les partisans de la pétanque.
Géographie
Guénange est située sur la rive droite de la Moselle entre Metz et Thionville, à 8 kilomètres de cette dernière. Elle a pour annexe Guélange et comme quartiers : Mont Cassin, Saint-Benoît, Bois carré, Haselbuch, Vignes de Saint-Antoine, SAMEC, Sous les vignes, Deux flacons, Tournaille et Boucle.
Le territoire est divisé en cantons appartenant aux différentes tribus locales. On dénote aussi un espace réservé au gouvernement où des patrouilles de CRS se font nuit et jour, espace régulièrement attaqué par la tribu des skins, menée par Ciddor. Le boulodrome est une zone de non-droit où les intrus sont démembrés et mangés.
Communes limitrophes
Historique
Préhistoire
À l’époque préhistorique, la plus grande partie de la commune était sous les flots de la Moselle, gonflée par les eaux glacières, qui atteignait une largeur de 10 km.
A ce moment là de l'histoire, on ne volait pas encore le scooter d'Antho.
Époque romaine
Vers 900 avant J.C., les Celtes occupent la vallée de la Moselle mais il faut attendre l’époque gallo-romaine, avant le Ve siècle, pour confirmer l’édification de villas prouvées par certaines trouvailles archéologiques et des tumulus dans les bois et les hauteurs de Guelange.
On dénote la naissance de Ciddor à cette époque là, à moins que ce ne soit en 1996, on ne sait pas trop.
Moyen Âge
Après la mort de Clovis, Guénange apparaît sous le nom de Ganigas sur un cartulaire de l’abbaye de Gorze. Avec le démantèlement de l’empire de Charlemagne, la région passe sous la domination des seigneurs du Luxembourg en 953 jusqu’en 1443.
Ses appellations seront : • Gueminges (1157) • Gananges (1269) • Guinanges (de 1280 à 1391)
Guénange passe sous l’autorité de la Bourgogne sous Philippe le Bon en 1443, puis en 1477 sous la domination autrichienne.
Au Moyen Âge, Guénange était sous la domination des trois seigneurs, celui de Richemont qui avait des droits sur une partie de Guénange-Basse tandis que celui de Bertrange avait la haute, moyenne et basse justice sur presque tout le territoire. Le seigneur de Luttange faisait valoir ses droits sur une petite portion de terre.
Époque moderne
Aux XVIe siècle et XVIIe siècle, la commune prend les noms suivants : Aber et Nieder Gegeingen en 1514, Geyninga, Guerningan, Gueninge, Guermingen, et Guénange.
En 1519, Guénange devient espagnole. Elle le restera jusqu’en 1643. En effet, après le siège et la prise de Thionville par les armées françaises du duc de Condé, Guénange entre pour la première fois dans le giron français. Le traité des Pyrénées confirmera officiellement cette prise de possession en 1659.Commune indépendante jusqu’en 1810, Guélange est aujourd’hui rattachée à la commune de Guénange. En 1817, Guénange (haute et basse), village sur la droite de la Moselle avait pour annexe le village de Guélange. À cette époque il y avait 480 habitants répartis dans 94 maisons. À Guélange, il y avait 149 habitants répartis dans 33 maisons.
Époque contemporaine
1870 : la guerre franco-prussienne éclate. Après la déroute de Sedan, le traité de Francfort, du 10 mai 1871 enlève Guénange à la France.
Beaucoup d’habitants quittèrent le « Reichsland Elsass-Lothringen » pour rejoindre leur patrie d’origine. En 1918, Guénange redeviendra française, en 1940 elle retournera sous l’empire hitlérien et sera définitivement rattachée à la France en 1945.
La conduite héroïque des Guénangeois pendant cette dernière guerre valut à la ville d’être citée avec l’attribution de la croix de Guerre avec étoile de bronze, le 10 octobre 1948.
Vient l’expansion de la ville avec la construction de la cité. Les usines sidérurgiques des vallées de la Fensch et de l’Orne attirent les ouvriers de tous les coins de France et de l’étranger.
- En 1952, Guénange compte 580 habitants.
- En 1954 : 3 826 habitants
- En 1960 : 10 062 habitants
- En 1990 : 6 794 habitants
Au dernier recensement, Guénange compte 7124 habitants. Cette petite évolution vers la hausse est due aux nouvelles constructions, après la chute inévitable entre 1960 et 1990 due à la récession dans la sidérurgie, ainsi qu’à la démolition de 400 logements collectifs.
La situation de Guénange, à proximité des zones industrielles d’Ennery et de Basse-Ham laisse espérer son extension par la création de nouveaux quartiers. Des efforts d’urbanisation et le désenclavement de Guénange par la possibilité d’accès à l’autoroute A31, devraient favoriser son expansion industrielle et démographique.
Néanmoins les batailles régulières enrayent le développement de la cité-forteresse, et les représentants de l'armée sont souvent déchiquetés par les aztèques du Centre-Ville, empêchant la mise en place de contrats diplomates.
Démographie
Évolution démographique
(Source : Ehess[1] et INSEE[2])1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 418 427 465 661 686 681 1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895 582 569 529 503 479 429 419 542 1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954 547 653 753 680 769 797 784 544 3 826 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 8 360 9 862 9 397 8 327 6 794 7 124 6 966[3] 7 118 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
On note l'existence de plus de 10000 ethnies différentes (des mohawks, des indiens, des skins), s'affrontant au coeur même de Guénange dans des combats sanglants.Administration
Les maires de Guénange
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité 1898 1919 Pétankor 1919 1929 Louis Pierrot III 1929 1965 Louis Pierrot VI 1965 1977 Ben Asaar Tadjilad 1977 1997 Kallok pattes de phoque PS Député - Conseiller général 1997 actuel Le roi Loutre II PS Conseiller général Jumelage
Laer (Allemagne), voir Laer (de) Site Internet
Établissements scolaires
Guénange permet à sa jeunesse de suivre une scolarité allant de la maternelle au secondaire :
- quatre écoles maternelles : les Capucines, Clair-Matin, Saint-Mathieu,Les primeveres
- trois écoles primaires : l’école du Bois, Saint-Mathieu et Sainte-Scholastique ;
- le collège René-Cassin ;
- le lycée professionnel Joseph-Cressot - Site Internet
Associations sportives
Guénange permet également à sa population d’accéder à de nombreuses activités sportives avec notamment :
- un club de football ;
- un club de handball ;
- un club d’athlétisme ;
- un club de judo;
- un club de tennis;
- un club de pétanque;
- un fightclub.
Lieux et monuments
- Château Sainte-Marie à Basse Guénange, daté XVIIIe siècle; le puits est du XVIe siècle; baies du 1er étage de la façade postérieure ont été repercées XIXe siècle.
- Maison des orphelins-apprentis fondée en 1895, dirigée par les Frères des Écoles chrétiennes depuis 1901.
- Frigidaire, ruines d'une prison antique.
Édifices religieux
- Église néo-gothique Saint-Matthieu. L’église primitive existait en 1157. D’importants travaux furent effectués en 1607. La sacristie est construite en 1744. Le clocher est reconstruit en façade en 1803. La nef est démolie et reconstruite à l’initiative du curé Hilt par l’architecte Laydecker de Metz (Moselle) en 1861. Les voûtes de la nef sont reconstruites en 1876. Le chœur est transformé en 1878. Le clocher endommagé par les bombardements de novembre 1944 est rebâti en 1947.
- Presbytère à Haute Guénange, construit au XVIIIe siècle ; la partie exploitation a été remaniée au XIXe siècle lorsque le nouveau presbytère a été construit et celui-ci transformé en ferme
- Presbytère à Haute Guénange, construit en 1853 en remplacement de l'ancien presbytère, actuellement ferme.
- Chapelle Saint-Benoit
Personnalités liées à la ville
- Général Philippe Mathelin, né en 1831 à Guénange
- Ciddor le skinator, né entre 1990 et 1996
- Dydy le terrible
- Antho la moto
- Tsunami
- Loutrini
Notes et références
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre de la Madie, Histoire de Guénange, conservée aux archives municipales ;
- André Maljean, Guénange, Les grandes heures du siècle : du village à la cité et à la ville d’aujourd’hui, Serge Domini Éditeur / Ville de Guénange, Thionville, 2002.
- Mayotte le Coyote, Quand les bretons débarquent : de l'invasion bretonne à la monarchie des carottes, Luc Maluc Éditeur / Ville de Guénange, Vhiontille, 2007.
Articles connexes
Liens externes
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