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Le Caire
« Caire » redirige ici. Pour les autres significations, voir Caire (homonymie) et Gouvernorat du Caire. Le Caire القاهرة Administration Pays Égypte Gouverneur Abdul Azim Wazir Population urbaine 8 026 454 hab(2009) Population métropolitaine 17 856 000 hab Superficie urbaine 210 km² Densité 38 221 hab./km² Coordonnées géographiques
Le Caire (القاهرة, romanisation : Al-Qāhira, La Victorieuse) est la capitale de l'Égypte et a une population officielle de près de 17,5 millions d'habitants, mais plus de 25 millions de Cairotes y vivent en réalité[réf. nécessaire]. Sa population était estimée à 700 000 habitants dans les années 1920[1]. C'est la plus grande ville de l'Afrique et du Moyen-Orient. Bien que Al-Qāhira soit le nom officiel, on l'appelle plus souvent en arabe égyptien Misr, le nom arabe de l'Égypte.Elle est située sur le bord est du Nil ainsi que sur quelques îles adjacentes, dans le nord de l'Égypte. À l'ouest se trouve la ville de Gizeh et sa nécropole antique de Memphis sur le plateau de Gizeh, avec ses trois grandes pyramides dont la grande pyramide de Khéops. Au sud, se trouve le site de l'antique ville égyptienne de Memphis.
Sommaire
Étymologie
Histoire
Article détaillé : Histoire du Caire.La ville d'al-Qâhira fut fondée en 969 par le général Jawhar al-Siqilli (le Sicilien) pour le compte du calife fatimide Al-Muizz li-Dîn Allah, resté dans sa capitale, Mahdia, en Ifriqiyya (Tunisie). Al-Qâhira fut érigée au nord de la ville de Fustat, précédente capitale de l'Égypte arabe depuis 642. Al-Qâhira était la résidence princière des Fatimides, califes shiites ismailiens tandis que Fustat restait la capitale économique et administrative de l'Égypte. En 1168, pour empêcher qu'elle soit prise par les croisés, elle fut incendiée pendant quasiment deux mois mais les activités économiques reprirent par la suite.
Après Memphis, Héliopolis, Gizeh et la forteresse byzantine de Babylone, Fustat était une nouvelle cité bâtie comme garnison militaire pour les troupes arabes et sa location était centrale, accessible depuis le Nil. Fustat devient un centre régional de l'Islam durant la période omeyyade et c'est là que le dernier calife omeyyade, Marwan II, mena son ultime combat contre les Abbassides. Plus tard, pendant l'époque Fatimide, Al-Qâhira (Le Caire) fut officiellement établie capitale impériale en 969, au nord de Fustat. Le Caire grandit au fil du temps en absorbant d'autres villes comme Fustat, mais l'année 969 est considérée comme l'année de fondation de la ville moderne.
En 1250, les Mamelouks, soldats esclaves, prirent l'Égypte et la dirigèrent depuis leur capitale jusqu'en 1517, date à laquelle ils furent battus par les Ottomans. L'armée française du général Bonaparte occupa brièvement l'Égypte entre 1798 et 1801. Méhémet Ali, officier Ottoman, fit du Caire la capitale d'un empire indépendant de 1805 à 1882. La ville passa alors sous contrôle Britannique jusqu'à l'indépendance de l'Égypte en 1922.
Géographie
La ville du Caire se situe sur la rive Est du Nil ainsi que sur quelques îles adjacentes, dans le nord de l'Égypte, symbolisant le sud où la rivière quitte la vallée limitrophe au désert pour se diviser en deux bras dans la basse région du delta du Nil.
La plus ancienne partie de la ville se trouve - grossièrement - à l'est du fleuve. D'ici, la ville s'est peu à peu déployée vers l'ouest, englobant les terres cultivables autour du Nil. Ces quartiers ouest, bâtis sur le modèle de la ville de Paris par Ismaïl le Magnifique au milieu du XIXe siècle, sont caractérisés par de larges boulevards, des jardins publics et de nombreux espaces ouverts. La vieille ville à l'est est très différente : sa croissance plus hasardeuse qu'ordonnée en a fait un endroit riche de petites ruelles et de vieux habitats surpeuplés. Alors que le Caire de l'ouest concentre les bâtiments officiels et une architecture moderne, la moitié est se révèle, quant à elle, riche de centaines de vieilles mosquées, véritable patrimoine historique.
Le système d'alimentation en eau étendu de la ville lui a permis de s'ouvrir à l'est, dans le désert. De nombreux ponts relient à la terre ferme les îles de Gezira et de Roda où se trouvent de nombreux bâtiments du gouvernement. D'autres ponts au-dessus du Nil rattachent la ville aux banlieues de Gizeh et d'Imbalah.
À l'ouest, au milieu du désert, se trouve la ville de Gizeh qui tire son nom du plateau sur lequel elle s'étend. Elle englobe l'ancienne nécropole de Memphis, célèbre pour ses trois grandes pyramides dont la grande pyramide de Khéops. Le site de l'antique Memphis se trouve approximativement à 18 km au sud du Caire, à proximité immédiate de la nécropole de Saqqarah et de la banlieue d'Helwan.
Le Caire possède un climat désertique, marqué par de rares pluies en hiver. Les étés sont très chauds, les hivers plus doux.
Relevé météorologique du Caire mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année Température moyenne (°C) 12 15 20 24 26 28 30 30 26 22 20 16 22 Précipitations (mm) 4 5 3 1 1 0 0 0 0 1 1 8 24 Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.Infrastructure
Santé
Le Caire, ainsi que la ville voisine de Gizeh sont considérées comme le plus grand centre de traitement médical d'Égypte, et sauf dans certains cas, possèdent la meilleure qualité de soins du pays. Parmi les établissements hospitaliers, on peut citer L'hôpital international As-Salam, Maadi (le plus grand hôpital privé du pays avec trois cent cinquante lits), l'hôpital universitaire Ain Shams, l'hôpital Dar El Fouad ainsi que l'hôpital Kasr El Aini.
Éducation
Le Caire est une plateforme éducative et de services éducatifs dont l'influence dépasse les frontières du pays et irrigue le monde arabe. La ville regroupe aujourd'hui un grand nombre de services gouvernementaux relevant du système éducatif égyptien, de nombreuses écoles et universités dont dépendent les structures éducatives des autres provinces du pays.
Transport
Article détaillé : Transport au Caire.Le transport au Caire comprend un large réseau routier, ferroviaire et maritime. Le Caire est le centre du réseau égyptien de transport. Le métro est rapide et efficace. Les deux premières voitures sont réservées seulement aux .
Le périphérique ("Ring Road") est en service depuis le milieu des années 1990.
- Métro du Caire
- Aéroport international du Caire
- Gare Ramsès
- Tramway du Caire
- Taxi du Caire
Tous les moyens de transport urbain sont surchargés : la foule se bouscule sur les quais de la gare centrale, les autobus roulent bondés et le métro, qui transporte soixante mille voyageurs à l'heure, est toujours plein.
Sports
Football :Al-Ahly & Zamalek sont les deux principales équipes de football au Caire.
Culture
Le Caire est le site le plus fréquenté d’Égypte, en raison de ses structures d’accueil, de son patrimoine urbain et de la proximité des grandes pyramides de Gizeh. La ville abrite les principales institutions politiques et administratives du pays ; elle est en outre le siège de la Ligue arabe, symbole de son rôle déterminant dans le monde arabe. Ses universités, dont l’Université al-Azhar située dans la mosquée éponyme, sont très renommées, et son patrimoine historique est préservé par des institutions prestigieuses — musée égyptien, fondé en 1857 par l’égyptologue français Auguste Mariette, musée d’Art islamique ou encore musée d’Art copte.
Depuis 1992, avec plus d'une centaine de monuments restaurés, la capitale de l'Égypte retrouve un héritage longtemps négligé : l'époque fatimide (Xe ‑ XIIe siècle), le rempart de Saladin (XIIe ‑ XIIIe siècle), les mosquées et palais mamelouks (XIIIe ‑ XVIe siècle) ou les caravansérails ottomans (XVIe ‑ XIXe siècle).
Économie
Dotée d’importants pôles d’industries traditionnelles — sidérurgie (usine d’Hélouan), automobile et textile —, la ville s’est adaptée dans la seconde moitié du XXe siècle aux secteurs de pointe et aux nouvelles technologies : aéronautique, électronique et chimie.
Le Caire possède un aéroport international (Cairo International Airport, code AITA : CAI, code OACI : HECA).
Tourisme
Le Caire moderne
Palais Abedin Palais Al-Manyal Le centre ville inclut les îles de Roda et de Gezira, et au sud-est, Mounira.
Le secteur autour des jardins d'Ezbekiyyeh était autrefois un vaste lac qui fut asséché en 1837. Le secteur a été construit selon un plan strict, fait sous les instructions du Khédive, qui aimait les divertissements ; il y avait à l'origine un cirque, un théâtre et un opéra dans les jardins méridionaux, où subsiste de nos jours un théâtre de marionnettes. La poste centrale, place Ataba, comporte un musée postal au 1er étage. À l'est de la place Ataba, la rue Muski mène dans le Khân al-Khalili.
Au nord de la place Ataba s'ouvre la rue Clot Bey (rue Khulud), du nom d'un médecin français, Antoine Clot qui fut l'un des fondateurs de la médecine moderne en Égypte. Plus au nord, on distingue le minaret de la mosquée Al-Fath. Cette rue passe sous des voûtes en pierre avant d'arriver à la place Ramsès devant la gare, construite en 1856, transformée selon le modèle arabe en 1892 et restaurée pour la première fois en 1955. C'est l'un des quartiers du Caire moderne qui furent urbanisés le plus tôt après la seconde moitié du XIXe siècle. Le secteur est connu sous le nom « Bab el-Hadid » (porte ferroviaire) avec une statue colossale de Ramsès II, laquelle a été déplacée vers le futur Grand musée égyptien à Gizeh. Dans le musée national égyptien des chemins de fer, à l'extrémité est de la gare, on trouve quelques vieilles locomotives en excellent état de conservation.
L'île de Gezira est demeurée inhabitée jusqu'au milieu du XIXe siècle. Après le développement du centre moderne du Caire, Mohammed Ali a construit un palais à son extrémité nord ; ce quartier s'appelle maintenant Zamalek. Plus tard, le Khédive Ismaïl a construit un grand palais au centre de l'île avec un immense jardin, et une jetée pour en faciliter l'accès. À cette époque, les jardins étaient riches d'une flore exotique et d'une collection d'animaux africains.
Durant l'époque pharaonique, Rhoda faisait partie de l'ancienne Héliopolis. À l'époque romaine, ce fut une forteresse qui resta inchangée jusqu'au VIIe siècle. Après la conquête islamique, les arabes y ajoutèrent des tours et des arsenaux.
Le dernier sultan Ayyoubide transféra le siège du gouvernement sur l'île et construisit une nouvelle forteresse avec palais et casernes aux environs de 1240, mais les Mamelouks ramenèrent par la suite le gouvernement à la Citadelle.
À l'extrême sud de l'île se trouve le palais Manasterli, construit à côté d'un nilomètre, édifié au VIIIe siècle pour mesurer la crue annuelle du Nil. En remontant vers le nord, on traverse les jardins Manyal qui couvraient la majeure partie de l'île et qui sont désormais un quartier résidentiel. Plusieurs des bâtiments datent d'entre 1925 et 1935, l'époque Art déco.
Au nord de l'île, se trouve le palais Al-Manyal, musée renfermant une collection d'objets ayant appartenu au prince Mohammed Ali Tawfig, l'oncle du dernier roi d'Égypte, Farouk.
Le Vieux Caire (quartier copte)
Cette partie du Caire, pleine de charme, est le plus ancien quartier de la ville. La forteresse de Babylone, construite par les Romains, s’est transformée très tôt en enclave chrétienne et juive. Ce quartier renferme la synagogue Ben Ezra, fondée en 1115, et comptait une vingtaine d’églises dont il n'en subsiste que cinq dont, notamment : l’église suspendue consacrée à la Vierge, probablement l'église chrétienne la plus ancienne en Égypte, datant du IVe siècle, l’église Saint-Serge construite à la fin du IVe siècle au-dessus d’une crypte où la sainte Famille se serait réfugiée lors de la fuite en Égypte et l’église Sainte-Barbara, du nom d'une jeune fille martyrisée pour avoir essayer de convertir son père au christianisme, reconstruite au XIe siècle. Les églises ne se distinguent pas par leur ornementation extérieure mais par un intérieur très riche.
La forteresse de Babylone Le musée copte L'église al-Muallaqa Le Caire islamique
Le Caire historique 1
Patrimoine mondial de l’UNESCO
Le Caire, musée de l'Islam
Latitude
LongitudePays Égypte Type culturel Critères i, v, vi 89 Région 2 Afrique Année d’inscription 1979 (3e session) Les monuments islamiques d’Égypte sont presque entièrement concentrés au Caire. Ils sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1979.
Les Fatimides dotèrent Le Caire de nombreuses mosquées. Après eux, les sultans mamelouks continuèrent d’embellir la ville de magnifiques mosquées et de nombreuses écoles coraniques, les medreseh ; l’amalgame sabil (fontaine) et kottab (écrivain) dans une madrasa peut sembler étrange, mais c'est pour suivre les recommandations du prophète, pour qui l'eau permet la propreté matérielle et spirituelle ; l’école est autour de la fontaine.
Des mausolées sont rassemblés en véritables villes des morts.
Sous la dynastie Mamelouk, la ville s’agrandit considérablement et devient la capitale du monde musulman.
C’est ainsi qu’Ibn Khaldoun pouvait dire :
« Celui qui n’a pas vu Le Caire ne connaît pas la grandeur de l'islam. C’est la métropole de l’univers, le jardin du monde, la fourmilière de l’espèce humaine, le portique de l’islam. »La citadelle de Saladin
Article détaillé : Citadelle de Saladin.La citadelle vue depuis le Parc Al-Azhar
La citadelle dominée par la mosquée Mohamed Ali, vue depuis le Parc Al-Azhar
Le Khân al-Khalili
Le Khân al-Khalili, connu sous le nom de bazar turc pendant la période ottomane, est maintenant habituellement appelé le Khân, est souvent confondu avec le marché de Muski - et inversement. Le souk de Khân al-Khalili, vieux de 600 ans, a été établi en 1382 par l'émir Djaharks au cœur de la ville fatimide. À l'instar du marché Al-Muski à l'ouest, il comporte une des zones d'ateliers d'artisans les plus importantes du Caire. Ces deux marchés sont le symbole de la tradition qui a fait du Caire un centre important de commerce.
Le Khân est situé à un coin du triangle des marchés qui va du sud de la porte Zuwayla à l'ouest à Azbakiyyah. Le Khân est encadré au sud par la rue d'Al-Azhar et à l'ouest par le marché de Muski. Il se compose de passages et de ruelles remplies d’artisans, d’orfèvres, de vendeurs de parfums et d’épices. Sur une rue étroite venant d'Al-Badistand, on trouve le célèbre et pittoresque café el-Fishawi, ou le café des miroirs, qui était par le passé un endroit de réunion pour les artistes locaux, et qui n’a pas changé depuis près de 200 ans. Il fut fréquenté par l'écrivain prix Nobel Naguib Mahfouz, un des auteurs égyptiens les plus connus.
Les consommateurs égyptiens font généralement leurs emplettes dans le nord et l'ouest du secteur d'Al-Badistan, là où les prix sont les plus bas. Les marchés d'or et d'argent sont situés à l'ouest du Khân le long de la rue des orfèvres.
Pollution
Le Caire est une des villes les plus touchées par la pollution de l'air[2].
Dans le Nil «Des chiffres montrent que 330 usines y déversent des polluants industriels soit plus de 4,5 millions de m3 d’eaux usées industrielles. De plus, un volume des déchets solides se montant à 14 millions de m3 y est jeté annuellement. Il ne faut pas non plus oublier que 1500 villages y déversent, sans le moindre traitement, leurs eaux usées. Ces chiffres alarmants prouvent que la tentative d’assassinat de ce que nous avons de plus cher n’est pas le fait du gouvernement seul mais que nous y participons tous du fait de notre très grand laisser aller. Il en résulte 100 000 cas de cancer par an auxquels il faut ajouter 75 000 cas d’atteintes rénales et hépatiques. Il ne fait aucun doute que ceux qui s’imaginent que les traitements de l’eau peuvent avoir raison de ces toxiques se leurrent car la pollution passe aux animaux et aux plantes et au final aboutit chez les humains, via les aliments. Une étude du Centre National de la recherche scientifique portant sur l’eau potable a montré que les pompes que les gens utilisent pour faire monter l’eau dans les étages hébergent de nombreux parasites qui s’agglutinent aux parois des canalisations et que le chlore, sous l’action de la pression atmosphérique, réagit sur le plomb ou le polymère (plastique) des celles-ci d’où un réel danger pour la santé, danger que certains ne soupçonnent même pas.» http://www.irenees.net/fr/fiches/documentation/fiche-documentation-481.html
Jumelages
Cairotes célèbres
- Abu Sa'id al-Afif ;
- Ahmed Hassan Zewail, Prix Nobel de chimie en 1999 ;
- Boutros Boutros-Ghali, sixième secrétaire général de l'ONU, de janvier 1992 à décembre 1996 ;
- Cecil Scott Forester, auteur britannique, qui y est né le 27 août 1899 ;
- Constantin Xenakis (1931), artiste grec ;
- Dalida, chanteuse française
- Farouk El Baz, un grand contributeur de la NASA ;
- Hossam Ghaly, joueur du Derby County Football Club ;
- Sir Magdi H. Yacoub, cardiologue ;
- Ahmed Hossam Hussein Abdelhamid (Mido), joueur du Middlesbrough Football Club ;
- Mohamed El Baradei, directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique ;
- Mohamed Shawky, joueur du Middlesbrough Football Club ;
- Naguib Mahfouz, romancier, Prix Nobel de littérature en 1988 ;
- Omar Sharif, acteur (Lawrence d'Arabie).
- Tarek Heggy, ancien président de la compagnie Shell Égypte, intellectuel et écrivain, lauréat du prix Grinzane Cavour 2008.
- Voula Zouboulaki (1931), artiste grecque ;
Notes et références
- ↑ Dans la Géographie vivante d’Onésime Reclus (cours préparatoire et CM1) en 1926
- ↑ Stephane Alfaro, « Atmosphère : cache-cache avec la pollution au Caire », CNRS, 2005. Consulté le 10 juin 2008
Bibliographie
- Artemis Cooper, Cairo in the War, 1939-1945, Hamish Hamilton, 1989 / Penguin Book, 1995. (ISBN 0-14-024781-5) (Pbk)
- Delphine Pagès-El Karoui, Villes du delta du Nil, cités de la densité, Karthala, collection « Terre et gens d’islam », 2005.
- André Raymond, Le Caire, Fayard, 1993.
- Max Rodenbeck, Cairo – the City Victorious, Picador, 1998. (ISBN 0-330-33709-2) (Hbk) (ISBN 0-330-33710-6) (Pbk)
- « Rescuing Cairo's Lost Heritage », dans Islamica Magazine, no 15, 2006 [texte intégral]
Liens externes
- Cairo City Government
- Demographia - Cairo : Central City & Suburban Population & Density
- Portail de l’Égypte
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